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A Million Reasons To Let You Go. [PV Amy S. Adler & Harry J. Downcry.][Fini]

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Felix J. Adler
Felix J. Adler

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Âge : 37
Emploi : Horloger Royal.
Informations : Souffre d'un autisme d'Asperger • Dyslexique • Est obsédé par son métier • Rêve de travailler sur l'horloge de Big Ben. • Insomniaque. • Parle peu • Se sent mal à l'aise dans une foule • A quelques bases d'Allemand et de Français • A le corps glacé et est d'une pâleur à faire peur • Origines Juives • Possède une Pamphobeteus Platyomma mâle pour animal de compagnie • Est le mari d'Amy S. Adler.
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MessageSujet: Re: A Million Reasons To Let You Go. [PV Amy S. Adler & Harry J. Downcry.][Fini] A Million Reasons To Let You Go. [PV Amy S. Adler & Harry J. Downcry.][Fini] - Page 2 Icon_minitimeDim 23 Oct - 23:06



A Million Reasons To Let You Go.

« BUT BABY I JUST NEED ONE GOOD ONE TO STAY. »

Bessac, France, 1885.

Au moment où tout devint noir, Felix perdit toute notion de toute chose. Le temps, l’espace, plus rien n’avait de matière, d’impact. La fièvre balayait tout repère possible et rendait chaque muscle de son corps plus lourd du plomb. Oh, il entendait bien des voix autour de lui mais rien de bien distinct ni audible. Il ne reconnaissait même pas la voix de son épouse parmi le brouhaha, même si le silence régnait dans la salle. Il avait l’impression que les lumières dansaient au travers de ses paupières closes et qu’il ne pouvait tout simplement pas rouvrir. De toute façon, il restait conscient quelques secondes, le temps que le bourdonnement croisé d’un sifflement dans ses oreilles lui vrillent un peu plus les tympans, sa tête donnant l’impression d’être écrasée par une Morgenstern. Quelques secondes. C’était tout ce qu’il avait pour essayer d’avoir une idée de ce qu’il se passait autour de lui. Mais l’effort était encore beaucoup trop insurmontable, alors il se rendormait. Cinq années d’insomnies à rattraper. Plus son voyage, et ses presque trois jours de marche sans s’arrêter ni se ravitailler. Son corps avait fini par lâcher dans la plus grande des logiques. David se serait arraché les cheveux en voyant ce qu’il avait accompli.

Et pourtant un jour, il lui sembla entendre un peu plus distinctement ce qu’il se disait autour de lui. Du moins, il reconnut son prénom, et de l’anglais. Mais pas dit par n’importe qui. C’était la voie de son épouse. Et ses doigts sur sa joue puis dans ses cheveux. Il reconnaîtrait ce contact entre tous. Il eut deux hypothèses qui lui vinrent en tête. Soit il avait réussi, soit il avait atteint le Shéol. Mais si c’était le cas de la dernière proposition, alors cela voudrait dire qu’Amy avait perdu la vie aussi. Et cela, il se refusait une seconde de plus d’y penser. Non il avait réussi. Durant tout ce trajet, il avait cru qu’il ne courait qu’après un souvenir utopique mais apparemment non, la douleur dans ses pieds semblant le lui rappeler de manière assez vivace. Il ne comprit pas tout ce qu’elle disait mais en grande partie. Des excuses, de l’affection, des promesses de jours meilleurs… S’il avait pu Felix en aurait pleuré de bonheur. Mais son corps refusait encore de bouger le moindre muscle. La fièvre n’avait pas baissé non plus. Mais il voulait le faire, lui envoyer un signe.

Sa détermination ayant alors prouvé que rien ne pouvait aller à l’encontre de son chemin, il réunit tout ce qu’il pouvait pour dessiner un petit sourire fébrile sur ses lèvres. Tellement insignifiant que celui-ci aurait pu passer par une moue mécanique de son visage tandis qu’il dormait. Mais non, c’était bel et bien un sourire des plus sincères. Lentement alors, l’une de ses mains commença à lui répondre de nouveau, ses doigts venant gratter très légèrement le matelas sur lequel sa dépouille reposait. Et puis dans un soupir, il ouvrit les yeux, demandant un nouvel effort pour son corps qui le punit en martelant toujours plus son crâne. Mais il devait voir Amy avant. Il devait s’assurer que c’était bien elle, que ce n’était pas une hallucination. Qu’elle était bien à ses côtés. Qu’il pouvait lui faire la promesse que jamais, ô grand jamais, il ne quitterait ses côtés, sauf sur sa demande personnelle. Qu’il continuerait de la chercher à l’autre bout du monde si elle partait de nouveau. Qu’il ne la laisserait plus partir ainsi. Qu’il la suivrait partout de toute façon. Ses paupières étaient à peine entrouvertes, et ses iris d’un gris bien pâle cherchaient vaguement à se repérer dans cet environnement qu’elles ne connaissaient pas.

Elles se posèrent finalement sur une silhouette à son chevet. Une silhouette qui devint plus nette tandis que ses yeux s’habituaient à la luminosité. Ses yeux qui s’embuèrent de larmes quand ils reconnurent celle qui se tenait à côté de lui. Son sourire se fit un peu plus franc, dans la limite du possible. Il ne savait pas si elle l’avait vu ou entendu bouger légèrement. Elle avait l’air complètement désespéré, ce qui attrista l’horloger. Il parvint à lancer un regard vers sa main et fort heureusement, celle d’Amy n’était pas loin. Alors il bougea lentement ses doigts pour que ceux-ci viennent prendre, ou plutôt se poser dans la main de son épouse. Elle pouvait toujours sentir le métal froid de son alliance qu’il n’avait jamais quittée. Retrouver cette peau fut pour lui un énorme soulagement, un gigantesque bonheur. Il aurait donné énormément pour que sa maladie le lâche et qu’il puisse prendre son épouse dans ses bras, avec toutes les preuves possibles de son amour. Il n’allait se consacrer qu’à cela désormais : prouver à Amy qu’elle était la meilleure épouse que cette Terre ait portée. Elle était celle qu’il aimait.

- Ma vie… n’a aucun sens sans toi…

C’était tout ce qu’il avait réussi à articuler, comme pour répondre de manière universelle aux questions de son épouse. Il fit une grimace de douleur quand son crâne lui fit une sorte de pique douloureuse. Il ferma les yeux en soupirant profondément, ne retirant pas sa main de celle d’Amy. Néanmoins, lentement, il rouvrit les yeux et chercha le contact avec ceux azur de sa chère et tendre. Mais il avait enfin l’impression d’être arrivé à bon port.

- Je… Je suis venu… Parce que ma place est avec toi.
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Amy S. Adler
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Amy est très douée dans son domaine, la couture. ⊹ Ressentais une profonde frustration envers son mari durant les cinq précédentes années, ce qui l'incitait à accepter plus facilement les avances d'autrui. ⊹ A des tendances névrosées et borderline. ⊹ Ne supporte pas/ou difficilement les enfants en bas âge. ⊹ Apprécie la compagnie de l'alcool et du tabac bon marché. ⊹ Est d'une grande immaturité. ⊹ Très facilement morte de jalousie en compagnie d'autres femmes. ⊹ Manque de confiance en elle-même et a souvent besoin qu'on la rassure sur son apparence. ⊹ Passe beaucoup trop de temps devant le miroir à peigner ses très longs cheveux noirs. ⊹ Femme de Felix J. Adler. ⊹ A ouvert récemment un bordel de luxe dans un vieil hôtel rénové de Whitechapel.
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MessageSujet: Re: A Million Reasons To Let You Go. [PV Amy S. Adler & Harry J. Downcry.][Fini] A Million Reasons To Let You Go. [PV Amy S. Adler & Harry J. Downcry.][Fini] - Page 2 Icon_minitimeLun 24 Oct - 13:06



A Million Reasons To Let You Go.

« What have I done ? »

Bessac - France, 1885.

Il était difficile de décrire en quelques simples mots la détresse de la jeune couturière. Le sommeil cherchait à la capturer aussi surement qu'elle voulait à jamais l'enterrer. Au fond, la petite n'était pas une méchante fille, en tout cas c'est ce que son mari semblait s'évertuer à croire, pour avoir ainsi traverser la France. Le romantisme de son acte la transcendait jusqu'à serrer son cœur d'un gant de larmes. Alors qu'elle cherchait à effacer les siennes de ses joues, d'une main peu assurée, un autre contact la ramena parmi le monde des humains. Ce n'était qu'un fragile mouvement, de quelques centimètres. Mais elle pouvait le sentir comme un bourrasque. La main de Felix s'était lentement dirigée vers la sienne, leurs peaux en contact qui frémissaient. Sa respiration en fut aspirée, presque inexistance. Ses forces la quittèrent presque, tel un grand vide qui soudainement prenait place à l'intérieur de sa cage thoracique. Mais jamais son cœur n'avait battu aussi fort. Serrant à son tour cette main qui retrouvait petit à petit sa froideur d'antan -ce qui pour le coup n'était pas un signe de mauvaise santé pour lui, elle tourna son visage vers lui. Sur ses joues, un doux sourire, un incroyable et tendre sourire qui lui faisait face. Qui était pour elle. Et ses yeux, qu'il entre-ouvrait avec difficulté mais qui étaient bien présent. Son regard gris parsemé d'éclats, oh comme Amy était heureuse à cette seconde précise. Et cette voix, béni soit le Seigneur qu'Amy put l'entendre, comprendre ces mots qu'elle pourrait chérir pour le restant de sa vie.

- Oh...mon Felix...mon Felix à moi...je...oh je t'aime tellement...je te promets que je ne te quitterai plus...je suis ta Amy...pour toujours...

Et c'est ce qu'elle fit. Après être allée demander de la nourriture et de la boisson, elle se chargea une fois de plus de nettoyer le corps de son mari. N'hésitant pas à lui laisser de tendre baisers sur le front et sur les joues. Ces paroles lui avaient redonné de l'espoir, elle ne pouvait pas croire que quelque soit la Force qui les dominait tous, celle-ci serait assez cruelle pour lui arracher son mari qu'elle venait de tirer des limbes de l'inconscience. Pendant encore toute une semaine, elle resta à son chevet, refusant d'aller dormir. Cela faisait deux jours que sa seule position agréable restait assise, et quand bien même son dos lui faisait un mal de chien, elle refusait de partir se coucher. Après quelques jours cependant, Felix fut assez bien en point pour qu'il se décale, lui laissant une petite place pour s'allonger à ses côtés. Amy passa ce jour-là la plus belle nuit de sa vie depuis ce qui lui semblait une éternité. Cette incomparable fraicheur qui la faisait se tenir si bien. Au lendemain, elle reprit ses actions d'aide-soignante, faisant de son mieux pour que son mari aille bien. Le câlinant très régulièrement, la tête dans son opulente poitrine, elle lui faisait des promesses de tout ce qu'elle ferait quand ils rencontreront. Qu'elle avait découvert cette merveilleuse recette de poulet au citron et au romarin qu'elle ne tarderait pas à faire pour toute leur petite famille. Qu'elle raconterait des histoires aux enfants -elle avait pleins d'idées d'histoire, enfin, surtout une. Quand Felix put se tenir assis sur le lit, Amy lui fit ce qu'elle pensait être un beau cadeau. Sur un plateau, elle lui apporta une petite horloge en panne et des outils pour la réparer.

- J'espère que cela t'occupera...

Toute timide et rougissante après lui avoir déposé un baiser amoureux sur la tempe.

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MessageSujet: Re: A Million Reasons To Let You Go. [PV Amy S. Adler & Harry J. Downcry.][Fini] A Million Reasons To Let You Go. [PV Amy S. Adler & Harry J. Downcry.][Fini] - Page 2 Icon_minitimeMar 25 Oct - 13:07



A Million Reasons To Let You Go.

« BUT BABY I JUST NEED ONE GOOD ONE TO STAY. »

Bessac, France, 1885.

Felix fut soulagé de revoir le visage heureux de son épouse. Il avait l’impression qu’une vie s’était écoulée depuis la dernière fois qu’il avait aperçu ce sourire. Tout de suite, son épouse s’affaira alors à le faire manger, boire, le nettoyer. Il ne sut combien de temps il était resté inconscient et même, s’il n’avait absolument aucune envie de manger, il fit l’effort d’avaler soupe, purée et eau, histoire de ne pas mourir de faim ni de déshydratation. Amy l’aida néanmoins, agissant plus efficacement qu’une infirmière, restant à son chevet à toute heure de la journée. Cela lui faisait un peu de la peine de la voir prendre aucun répit, aucun temps pour se reposer, surtout quand lui dormait. Mais sa présence, ses attentions le guérissaient lentement mais sûrement. Au fur et à mesure des jours, il put bouger de nouveau bouger le cou et sa fièvre tomba lentement. Il put se décaler sur le côté du lit et sourit tendrement en voyant son épouse pouvoir enfin se reposer. La chaleur de son corps contre le sien le fit le plus grand bien, étrangement. Il parvint à l’enlacer et s’assoupit à son tour, le sommeil semblant être le meilleur des remèdes.

Doucement, il put retrouver de la mobilité et de l’autonomie, ayant toujours de la fièvre, mais à moindre intensité. Il profita chaque seconde passée avec son épouse, de chaque seconde où, mutuellement, ils se rendaient leur amour qui n’avait hiberné que trop longtemps. Même après être passé aux portes de la Mort, Felix se sentit enfin vivant quelque part. Il était avec son épouse, la femme qu’il aimait et rien ne pourrait l’emmener loin d’elle. Il commença à dormir de moins en moins, se sentant retrouver la totalité de ses capacités. La maladie commençait à partir. Il put rester assis plusieurs heures désormais. Et Amy lui apporta un jour une horloge défectueuse ainsi que quelques outils, afin de l’occuper. Felix fut plutôt surpris de cette nouvelle attention. Agréablement même. Mais il ne voulait pas faire passer sa passion avant son épouse qui s’était occupée si bravement de lui. Il la regarda alors dans les yeux et lui sourit, la remerciant silencieusement tout de même. Toutes les promesses qu’elle lui avait faites, il avait hâte de les voir. Enfin non. Il avait hâte de rentrer à la maison, d’être chez lui. Chez eux. De repartir à zéro, tout reconstruire. Une deuxième leur avait été donnée et Felix allait la saisir.

- Je m’en occuperai quand tu seras loin de moi ou quand tu dormiras. En attendant… En attendant, je voudrais profiter de ta présence dont je n’ai su profiter ces dernières années.

Il reprit sa respiration, cherchant ses mots. C’était à lui de faire ses promesses.

- J’aimerais que tu sois fière de moi, vraiment. Je sais que je ne suis pas le plus parfait des hommes et je te promets à mon tour d’essayer de parler un peu plus, de faire un effort pour m’ouvrir à toi. De ne plus me murer dans un silence de soumission et de regarder passivement ce qu’il se passe autour de moi. Je te promets aussi d’arrêter de subir les jours qui passent. D’être enfin un homme normal.

Il lui sourit tendrement, son regard gris, parfaitement éveillé désormais, braqué dans les yeux toujours aussi azurés de son épouse. Il ne s’en rendit pas compte, mais il commença à jouer nerveusement avec les outils que lui avait apportés Amy, ses mains retrouvant d’anciens mécanismes. Il reprit alors :

- J’ai presque hâte de rentrer pour te montrer à quel point je suis prêt à me comporter enfin comme un vrai mari digne de toi.

Il lui sourit de nouveau avant qu’une question ne lui traverse l’esprit. Même plusieurs en réalité. Des questions qui auraient dû être posées dès son réveil mais son cerveau avait encore un peu de mal à joindre tous les bouts.

- Au fait, cela fait combien de temps que nous sommes là…? Tu as réussi à écrire à ton père…? Les enfants sont chez lui. À tous les coups il va penser que je t’ai fait du mal ou quelque chose comme ça… Après, je t’ai inquiété, il n’aurait pas tort.

Il eut un léger rire nerveux mais son sourire resta sur ses lèvres, ses mains continuant à jouer avec les outils. Même s’il aurait préféré que ce soit les doux cheveux d’Amy plutôt que ces objets métalliques.
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MessageSujet: Re: A Million Reasons To Let You Go. [PV Amy S. Adler & Harry J. Downcry.][Fini] A Million Reasons To Let You Go. [PV Amy S. Adler & Harry J. Downcry.][Fini] - Page 2 Icon_minitimeJeu 3 Nov - 11:39



A Million Reasons To Let You Go.

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Bessac - France, 1885.

Voir ses yeux entrouverts, même avec difficulté, était l'une des choses les plus merveilleuses à ses  yeux depuis une éternité. Comment se rendre compte de ce dont on ne pouvait se passer avant de risquer sa perdition ? Amy passait une main dans les cheveux de son mari tout en y songeant. Qu'aurait-elle pu faire de sa vie sans lui, repartir à zéro et dans quel but, quel objectif ? Tout semblait vide sans lui, et même les pires cauchemars avaient une part de bonheur s'il y avait une partie de ses bras autour de son cœur. Elle tentait de ne plus penser à cette horrible soirée, à ce regard qui l'avait pétrifié jusque dans son sang. Plus jamais elle ne voulait le revoir, et elle ferait tout ce qu'elle pourrait pour ne plus avoir à mériter un tel regard. Il lui avait semblé que son cœur mourrait d'une atroce souffrance, tandis qu'à présent qu'ils étaient de nouveau face à face, il lui paraissait revivre.

Quant bien même cinq années les avaient séparés au meilleur et au pire, c'était comme s'ils s'aimaient pour la première fois, loin de la ville et des choses qui les avaient rendus si froid l'un envers l'autre. Amy ne voulait plus d'une autre peau contre la sienne.  Elle n'en avait jamais vraiment voulu, mais cette fois, elle allait assumer son choix. Descendant de ses cheveux jusqu'à ses joues que sa douce main effleura avec amour, la jeune couturière écouta ses paroles. Pleines de sentiments, de promesses d'amoureux. Ses mots la touchèrent au cœur, remplissant ses yeux d'heureuses larmes. C'était comme si ces années n'avaient plus existé. Avait-ce été le prix de la maturité de leur couple ? Il semblait bien. Un vrai mari digne d'elle. C'était plutôt à elle de prouver qu'elle devait être une vraie épouse parfaite pour lui. Posant alors un doigt sur ses lèvres pour qu'il se taise, celui-ci reprit avec des questions. Amy le couvrait d'un regard aussi amoureux que tendre, ce genre de regard qui vallait mille mots et qu'elle n'avait encore jamais fait, ne sachant pas comment s'exprimer sans mot.

- J'ai envoyé une lettre le jour même de mon arrivé ici, si ça se trouve, elle est arrivée chez lui quelques jours seulement après que tu sois toi-même parti. J'attends sa réponse maintenant, peut-être qu'il a cru bon de me laisser me reposer.

Elle eut un petit rire tout en le regardant jouer avec les outils comme un petit enfant nerveux. C'était si doux de le voir ainsi, de le voir vivant. Peut-être même plus vivant que jamais. Amy souriait tout simplement, elle ne savait pas quoi vraiment dire. Comme si la seule chose qui pouvait la rendre heureuse sur l'instant, c'était regarder son mari faire joujou avec sa passion. Il aimait tellement les horloges, et la couturière devait bien admettre que cela lui allait plutôt bien. Elle prit alors l'une de ses mains pour caresser sa peau blanche, ce contact pourtant si brûlant qui la rendait toute chose.

- Tu m'as manqué...je sais que c'est très étrange dit comme ça et même...mais je voulais te le dire...j'ai été si immonde, j'ai aussi hâte que l'on rentre, afin que tout rentre dans l'ordre qu'il aurait du être.

Elle se leva alors de son tabouret pour prendre son mari dans ses bras et l'embrasser avec tendresse sur la joue puis sur les lèvres. Chatouillant ses cheveux avec une joie non-feinte, Amy resta bien silencieuse, bien trop peut-être, mais qu'importe.

- Tu crois que les enfants me pardonneront aussi facilement que toi...? Je crois qu'il va me falloir encore un peu de temps...pour...enfin tu vois...je ne sais pas...tu voudrais que je m'occupe davantage des enfants n'est-ce pas..? Peut-être qu'un jour...on pourra en avoir d'autre, quand ceux-ci seront plus grands...

Car on ne pensait jamais aux enfants, et Amy les avait copieusement oublié durant tout son trajet en France, même après qu'elle eut récupéré son mari si aimé. Encore une fois et toujours, elle ne voulait que lui.

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Felix était toujours assis dans son lit, écoutant son épouse lui dire qu’elle avait écrit à son père. Il fut soulagé de cette nouvelle. Mr Carter savait que sa fille était entre de bonnes mains et en sécurité. Après… vu qu’elle avait écrit la lettre avant son arrivée, il était fort probable que tous les efforts de l’horloger pour se faire apprécier de son beau-père étaient devenus vains. Retour au point de départ. Mais bon. Tant qu’il continuait d’aimer ses petits-enfants autant qu’il aime sa fille unique, cela ne le dérangeait pas. Felix avait pris l’habitude d’être mal vu et il ne pouvait que remercier son éducation et son enfance pour cela. Par ailleurs, le peu de la campagne charentaise qu’il avait pu voir lui faisait penser au comté du Lancashire où le château des Adler dressait ses tours austères au milieu du domaine qui se trouvait lui-même à quelques kilomètres de Liverpool. Mais après tout, Felix n’avait pu voir beaucoup de campagnes différentes. Il n’était guère sorti de Londres une fois qu’il y avait posé les pieds et n’avait pas voyagé, hormis avec Amy pour le voyage de noces mais il avait eu l’esprit beaucoup trop perturbé à ce moment-là pour se concentrer sur le paysage rural autour de lui.

Le peu qu’il avait pu voir de la famille d’Amy le faisait sourire quand il y repensait. Il se demandait si son épouse l’avait aperçu sourire tout seul mais il s’en moquait après tout. Il aurait voulu grandir dans une telle atmosphère. Peut-être aurait-il été très différent de ce qu’il était à présent ? En revanche, il souhaitait que ses enfants connaissent le même esprit familial, ce même goût de partager avec les siens. C’était d’ailleurs très étrange. Il n’avait jamais vu ces joyeux campagnards français, il ne comprenait pas un traître mot de leur langue et pourtant, il se sentait à sa place. Peut-être parce qu’Amy était à côté. Et que sa place à lui était au plus proche d’elle. Qu’est-ce qu’il en savait après tout. Il regarda la montre et soupira doucement, toujours perdu dans ses pensées et se surprit à vouloir désirer du calme, à songer aux prochaines décennies et de ce qu’il allait leur arriver. Est-ce que ces réconciliations avec Amy allaient durer ? Ou ce n’était qu’un cessez-le-feu provisoire avant de repartir plus belle dans une anarchie conjugale totale et glaciale et probablement létale ? Après tout, rien que cette fois-là, il avait failli y laisser la vie…

Le contact de la main le tira hors de sa rêverie. Il posa alors les yeux sur elle et lui sourit machinalement. Elle dit alors qu’il lui avait manqué. Et Felix ne sut trop comment interpréter cette phrase. Si elle voulait dire durant ces cinq années de froideur ou bien juste ces semaines de sa convalescence. N’osant rien répondre pour éviter de faire une bourde, il serra sa main et lui offrit son plus beau sourire. Ce dernier descendit en revanche presque aussitôt quand elle commença à dire qu’elle avait été affreuse, ce qui était parfaitement faux aux yeux de son époux. Celui soupira doucement, n’appréciant pas qu’elle se flagelle verbalement ainsi. Mais il ne dit rien. Il aurait sûrement dû. Mais il ne dit rien, pensant que son regard serait suffisamment explicite pour faire comprendre à Amy que ce qu’elle disait était complètement faux, qu’à lui aussi, elle lui avait manqué, et qu’il l’aimait plus que tout. Son sourire réapparut doucement et l’enlaça comme il put quand elle se rapprocha de lui pour le câliner. Il lui rendit tous ses petits gestes de tendresse, appréciant le contact de ses doigts dans ses cheveux, la laissant parler, songeant aux enfants. Le regard de Felix se fit pensif avant de sourire légèrement et de répondre :

- Ils sont encore jeunes et tu es leur mère… Mais je ne pense pas qu’ils te pardonneront… Parce que pour moi, tu n’as rien à te faire pardonner.

Il lui sourit tendrement avant de reprendre.

- Je ne veux pas te forcer à t’occuper d’eux… Tu ne les as jamais voulus après tout… Je ne veux pas que tu te sentes obligée, fais-ce que tu veux… On verra pour en avoir d’autres aussi… Mais je ne suis pas du tout pressé, crois-moi…

Il lui sourit avec tendresse.

- Pour l’instant, je veux juste qu’on profite.

Il finit par poser ses petits instruments sur le plateau que lui avait apporté Amy et lui sourit.

- Dis, j’aimerais essayer de me lever et d’aller faire un tour dehors… Tu veux m’aider et me faire visiter en même temps ?
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« What have I done ? »

Bessac - France, 1885.

Quand les conditions sont sublimés, il n'y a pas grand chose à faire. Tel qu'à présent où tous les points semblaient avoir convergé en cette situation. Cette situation remplie de paix et d'amour, tandis que les dernières années ne semblaient être que le reflet de l'insondable rejet. Comment avait-on pu réparer un cœur de la sorte. Cette histoire peut vous paraître ridicule, surtout à notre époque où l'on ne se permettrait pas ce genre de chose. La vie est, à l'image des différentes productions visuelles, une ligne droite où rien ne doit venir gâcher la perfection. Si une erreur y est notée, nous l'ignorons, nous l'effaçons. Mais au grand jamais nous ne la réparons. Pourtant ici, Felix et Amy faisaient tout deux l'effort de ne pas oublier leurs erreurs, mais de faire en sorte qu'elles puissent les transporter ailleurs, en prendre conscience pour mieux ne plus jamais les rencontrer. Tout ceci n'avait pas eu besoin de mot. C'était les actes qui comptaient. Et jamais un mari n'avait eu acte plus beau pour sa femme, que celui de donner sa vie pour la retrouver. Amy était heureuse des paroles de Felix qui la rassurait à propos des enfants. C'était une excuse comme une autre, la jeunesse. Elle aurait voulu avoir l'esprit maternel et rendre fier son mari. Peut-être rien n'était encore trop tard, comme il le lui disait.

- Bien entendu, je t'aide tout de suite attends.

Fit-elle d'une voix doucereuse et délicate, avec toute la tendresse d'un cœur qui se voulait aimable. Avec ses petites mains, elle retira le plateau pour le mettre sur la table de nuit, là où il pourrait certainement le récupérer quand il le voudra. La jeune couturière prit alors ses mains et en posant l'une sur sa propre épaule, histoire de l'aider à se tenir debout. Elle dégagea le drap qui recouvrait ses jambes et l'aida à descendre. Le retour à la réalité bancale fut assez difficile et Amy manqua de tituber à son tour. S'il fut des expériences bien plus compliqués, celle-ci fut sans encombre. Après avoir donner une canne en bois à Felix, histoire qu'il se pose plus simplement sur son bras non porté par Amy, cette dernière le conduisit d'abord aux toilettes. Insistant car elle ne voulait pas que son mari ait une envie durant leur visite dans le village, elle y alla après, parce que cela restait une bonne prévention pour elle aussi. Bien entendu, la jeune demoiselle profita d'un moment juste après pour recoiffer son homme, afin de lui redonner un peu de prestance à l'extérieur. Quand enfin ils sortirent, la lumière du jour fut une douce récompense. Des enfants jouaient dans la boue non loin, surveillés par leurs vieux oncles et tantes. La vie était belle à Bessac, chacun se suffisait à soi-même et on ne voyait pas le bonheur plus loin que dans cette incroyable simplicité. Felix au bras, Amy les salua tous, et continua de marcher à travers les ruelles pour montrer à son mari, l'exception française, la beauté d'une campagne abrupte perdue au milieu d'un climat tempéré et doux.

- Tu vois...c'est ici que toute ma famille habite...tous les habitants de Bessac...sont des Bessac. Si ma mère n'avait pas suivi mon père en Angleterre, peut-être que c'est ici que je serai née. Mais je suis bien heureuse qu'elle l'ait fait, sinon jamais je ne t'aurai rencontré...

Elle lui déposa un bisou sur la joue, calmement. La jeune femme voulait que sa convalescence soit un havre de paix et un nouveau départ. Un peu ce que leur véritable voyage de noce aurait du être, il y a de ça cinq trop longues années.
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Felix J. Adler
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MessageSujet: Re: A Million Reasons To Let You Go. [PV Amy S. Adler & Harry J. Downcry.][Fini] A Million Reasons To Let You Go. [PV Amy S. Adler & Harry J. Downcry.][Fini] - Page 2 Icon_minitimeJeu 24 Nov - 12:45



A Million Reasons To Let You Go.

« BUT BABY I JUST NEED ONE GOOD ONE TO STAY. »

Bessac, France, 1885.

Amy accepta de l’aider à se lever, ce à quoi Felix ne put répondre qu’à un simple sourire remerciant. Il lui devait beaucoup pour ces dernières semaines. Il savait qu’elle avait tant veillé sur lui et le voilà qui lui demandait encore son assistance. Il avait une once de culpabilité, tout de même. Il avait pris trop de risques et elle avait sûrement dû s’inquiéter pendant des mois pour lui et sa santé. Il ne considérait même pas les raisons de son brusque départ, de sa marche intensive de plusieurs jours. Pour lui, s’il avait été un meilleur mari et même un meilleur fiancé, tout ceci ne serait jamais arrivé. Mais il garda cette pensée pour lui. Il savait pertinemment que s’il évoquait le coupable de tout ceci Amy, tout comme lui, essayerait de se faire porter le chapeau. Et il ne voulait pas de tout ceci. Il voulait juste profiter, pour l’instant, de sa convalescence qui ressemblait presque à des vacances. Il ne put que la regarder avec une certaine impuissance retirer le plateau de ses jambes, gardant un sourire quelque peu gêné. Il la regarda faire, une lueur désolée dans les yeux, malgré son sourire. Il ne supportait pas être dépendant comme ceci.

Il se leva alors, aidé de son épouse à qui il s’accrocha rapidement quand il dût tenir sur ses deux jambes affaiblies. Cela faisait des semaines qu’elles n’avaient pas fonctionné correctement, ou très peu. Il s’était déjà levé plusieurs fois depuis son réveil mais c’était toujours une épreuve difficile, même s’il chancelait moins depuis quelques jours. En revanche, ses pieds lui faisaient toujours un mal de chien, ayant l’impression qu’ils étaient toujours écorchés même s’ils avaient déjà bien cicatrisé là où il y en avait eu besoin. Amy lui donna alors une canne en bois et l’horloger eut un sourire faussement vexé. Le regard amusé mais les joues légèrement rouges de honte, il prit la canne en remerciant son épouse avant de s’appuyer dessus, arrivant à stabiliser son corps, soulageant ses jambes fébriles. Il se laissa guider par son épouse, se montra docile quand elle lui indiqua les toilettes et l’attendit patiemment quand ce fut son tour. En attendant, il regarda sous un autre angle que depuis son lit la demeure qu’il l’avait accueilli. Des rayons de Soleil passaient au travers des simples et légers rideaux qui voletaient doucement au rythme d’un léger courant d’air. Il eut un sourire simple et heureux, pressé d’aller dehors.

Et là où Amy l’emmena après avoir tenté de recoiffer sa farouche tignasse sombre, laissée à l’abandon depuis plusieurs semaines. Felix avait gardé ce sourire doux et se laissa guider à l’extérieur. La lumière du jour, plus forte qu’à l’intérieur, le fit plisser doucement les yeux mais il poussa un soupire de contentement en sentant la chaleur de l’astre solaire sur son visage blafard. Toujours appuyé à sa canne et Amy à son bras, ils auraient pu avoir une certaine prestance propre à l’Angleterre de l’époque s’il ne bottait pas à chaque pas. Mais qu’importe. Il observait la simplicité d’une vie à la campagne, loin de la folie d’une ville, loin de la folie de Londres. Tout était calme, isolé, comme il avait toujours aimé vivre. Il regarda les enfants jouer naïvement dans la boue avec un sourire attendri. Il avait l’impression de revivre. Le lieu était tout simplement magnifiquement simple, parfait. Un havre de paix. Il s’accrocha un peu plus au bras de son épouse, essayant sûrement de transmettre une certaine émotion d’excitation. Mais rapidement, un voile légèrement triste passant sur son visage, il regretta presque de n’avoir jamais une telle simplicité complice avec sa famille. Voir Emma et Benjamin se courir après dans un champ sous les regards d’Amy et lui. Oh, il y avait bien des parcs à Londres mais la verdure ne s’y étendait pas jusqu’à l’horizon… Il eut un léger soupir.

- C’est magnifique en tout cas… Ta famille a de la chance de posséder un tel endroit…

Il se tourna vers elle et la regarda dans les yeux avant de sourire doucement. Le ciel français, bien que parsemé de quelques nuages blancs, faisait ressortir à la perfection les iris de son épouse, contrairement au teint grisâtre et triste de celui de Londres et même de l’Angleterre en général. Il passa alors un bras autour de sa hanche pour l’embrasser avec amour. Le premier vrai baiser échangé depuis des mois, si ce n’est des années. Car il y en avait bien eu depuis son réveil mais rien d’aussi vivant, Felix n’ayant pas été en assez grande forme pour lui démontrer tout son amour. Mais ce baiser, sous le chaleureux Soleil de Bessac, représentait beaucoup de choses. À tel point que, sous ses paupières closes, ses yeux s’humidifièrent sous le bonheur et son poing se ferma sous l’émotion sur la robe de son épouse. Il finit néanmoins par délier leurs lèvres et colla son front à celui d’Amy, les yeux toujours clos.

- Je t’aime Amy… Je suis tellement heureux d’être avec toi, ici… Merci pour tout.

Il lui sourit doucement, la gardant près de lui, ce qu’il comptait faire pour toujours.
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Amy est très douée dans son domaine, la couture. ⊹ Ressentais une profonde frustration envers son mari durant les cinq précédentes années, ce qui l'incitait à accepter plus facilement les avances d'autrui. ⊹ A des tendances névrosées et borderline. ⊹ Ne supporte pas/ou difficilement les enfants en bas âge. ⊹ Apprécie la compagnie de l'alcool et du tabac bon marché. ⊹ Est d'une grande immaturité. ⊹ Très facilement morte de jalousie en compagnie d'autres femmes. ⊹ Manque de confiance en elle-même et a souvent besoin qu'on la rassure sur son apparence. ⊹ Passe beaucoup trop de temps devant le miroir à peigner ses très longs cheveux noirs. ⊹ Femme de Felix J. Adler. ⊹ A ouvert récemment un bordel de luxe dans un vieil hôtel rénové de Whitechapel.
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A Million Reasons To Let You Go.

« What have I done ? »

Bessac - France, 1885.

Boire le soleil sur sa peau comme une assoiffée. Il n'y avait rien de tel. Ce fut avec un immense bonheur qu'Amy se laissa porter, ou plutôt porta son mari, jusqu'à l'extérieur. Il n'aurait pas été exagéré de dire à quel point Felix avait besoin de soleil, surtout après ce qu'il s'était passé durant cette précédente semaine. Avec toute la joie d'un couple amoureux, ceux qui ne savaient pas auraient pu croire que la demoiselle se pavanait littéralement. Mais tout le village était au courant de l'histoire, et tout le village était heureux. Amy appréciait beaucoup cet endroit, loin du bruit et de la foule, loin de la tentation que représentait le tourbillon urbain. Ici, le temps -bien que son mari n'aurait pas été d'accord- semblait n'avoir aucune prise, ou en tout cas, se déplacer beaucoup plus lentement qu'à Londres. Y retourner pour des vacances serait très apprécier. Oh, la trop jeune mère se demandait si cela plairait à Emma, mais en ce qui concernait Benjamin, elle ne se faisait aucun soucis. Toute souriante à se faire des films de vacances dans la tête, Amy tenait le bras de Felix comme si sa vie en dépendait, marchant dans les chemins de terre. Car nul route n'était pavé à Bessac. Pas plus que les portes n'étaient fermés à clé. Ce village représentait une telle liberté au cœur trouble. Quand son mari s'arrêta, Amy fit de même, lui offrant son plus beau sourire pour son regard acier. Ce même qui avait été à l'origine des terrifiants cauchemards, mais également des plus beaux rêves.

- Moi aussi...moi aussi je t'aime...

Son baiser était tendre, incroyablement amoureux. La moindre des parcelles de son corps qui était touché par son mari semblait être pris de foudre. Comment était-il humainement possible qu'une telle chose arrive ? Qu'en diraient les prétendus scientifiques ? De ce que pouvait ressentir la jeune couturière, il n'y avait absolument aucune explication logique sur le pourquoi du comment. Pourquoi cet homme et pas un autre. Pourquoi elle et pas une autre. Pourquoi eux et personne d'autre. C'était à se demander si même la mort pourrait les séparer. Le monde pouvait s'effondrer, il n'y aurait rien qui pourrait les séparer. Seulement eux-mêmes. Et visiblement, cela ne suffisait même pas. Mais tant mieux, songea-t-elle, alors qu'elle le serrait très fort contre lui. Ils étaient dans un coin reculé du village, oh, ils ne se cachaient pas. C'était juste là où leurs pas s'étaient arrêté, Dieu seul savait où ils auraient pu aller après. Souriant une nouvelle fois à son mari, après lui avoir rendu son baiser avec tout l'amour et la dévotion que seule une épouse aimante pouvait lui offrir, elle plongea son regard dans le sien comme si elle voulait s'y noyer.

- Je ne regrette pas ces années avec toi...je ne regrette rien...si ça nous a conduit ici, à encore ressentir...ce qu'on ressent...alors c'est que c'était la bonne chose à faire...certainement. Désormais, tout ira pour le mieux. Plus rien ne nous séparera, je préférerai mourir.

Elle eut un grand sourire, tout heureux, les larmes aux yeux. Mais c'était des larmes de bonheur. Riant doucement de ses propres phrases, elle voulut en donner l'explication.

- Désolée...j'ai l'impression qu'on se répète un peu...mais bon. *elle haussa les épaules* Je suis prête à tout ce que tu désires pour me faire pardonner.

Et d'un tout petit baiser sur ses lèvres, montant sur la pointe des pieds, elle termina sa phrase dans le plus grand des calmes et des sourires amoureux. Ses mains pouvaient l'emmener où bon lui semblaient, tant sa prise sur ses hanches était agréable.

- Dis...si tu aimes tant le village de ma famille...on pourra y repasser prendre des vacances, avec les enfants...?

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A Million Reasons To Let You Go.

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Bessac, France, 1885.

Le temps semblait s’être arrêté à ses côtés. D’ailleurs, il était facilement devinable que Felix n’était plus pressé par ses obligations, par la ville, par sa vie : il ne portait pas de montre sur lui qui se faisait généralement sentir dans sa poche, créant une bosse sous le tissu, telle une excroissance. Mais là, rien. Juste la surface parfaitement lisse de son ventre recouvert d’une fine chemise. Plus le bruit des secondes dans ses oreilles, plus les sabots des chevaux sur les pavés, des cheminées des trains ni vendeurs de journaux. Juste le calme. Les oiseaux. Une vie simple, loin de tout. Une vie similaire à celle qu’il avait eue dans son enfance en y repensant. Mais avec de l’amour en plus. Du respect. De la joie. Cela changeait drastiquement la vision de Felix sur la campagne. Les deux lieux partageaient en commun qu’ils étaient éloignés de tout, isolés, chose qu’appréciait particulièrement l’horloger. Mais les alentours de Liverpool avaient quelque chose de plus sombre. De plus triste. Voire même de mort. Tous les visages étaient tristes, mornes ou froids dans leur domaine. Mais ici, pourtant, tout le monde respirait une joie et une soif de vie qu’il était impossible de nier.

La voix d’Amy le tira alors de ses pensées. Elle disait qu’elle ne regrettait puisque cela leur avait permis de les amener ici, qu’elle ferait tout pour se faire pardonner. Felix continuait de la regarder dans les yeux. De se perdre dans ce profond azur qui composait les iris de son épouse. Il lui un grand sourire tendre, caressant doucement ses longs cheveux sombres. Il lui avait pourtant dit qu’elle n’avait pas à se faire pardonner. Que s’il y avait quelque chose à lui reprocher, tout avait déjà été oublié. Il ne désirait rien en échange. Absolument rien. Être près d’elle était déjà une récompense en soit, si l’on pouvait appeler cela comme ça. Non il ne désirait rien. Juste la possibilité de pouvoir perdre tout notion de l’espace et surtout du temps rien qu’en plongeant dans l’abîme azuré de ses yeux, sentant sa chaleur contre lui, son souffle, son parfum… Il sourit une nouvelle fois. Peut-être avait-elle pu remarquer que ses joues avaient repris soudainement des couleurs. À cet instant, il aurait voulu la serrer fort dans ses bras, mais il avait peur de beaucoup trop chanceler pour cela et donc, de tout faire rater, chose qu’il ne désirait absolument pas. Il se contenta alors de lui répondre :

- Je te l’ai déjà dit mais tu n’as rien à te faire pardonner… En revanche, si tu insistes tellement, il y a peut-être quelque chose que tu pourrais faire pour moi si tu veux vraiment mon bonheur…

Il avait un doux sourire aux lèvres, sa main était descendue vers celle d’Amy avec douceur. Il reprit alors :

- Tant que tu me permets de rester à tes côtés, je serai le plus heureux des hommes…

Il l’embrassa tendrement sur le front, serrant fort sa main entre ses doigts et sa paume, essayant de lui transmettre toute la tendresse qu’il avait à son égard. Elle lui parla alors de village et d’y retourner éventuellement avec les enfants. Felix sourit davantage.

- Oh c’est une excellente idée ! Je suis sûr qu’ils s’y plairaient, tu ne penses pas ? Imagine Emma et Benjamin qui…

L’air enthousiaste qu’il avait d’abord arboré disparut rapidement pour laisser place à une moue embêtée puis à un sourire gêné. Il savait qu’elle n’aimait pas parler des enfants. Et il était en train de méchamment rebondir sur le sujet. Et il savait que cela allait agacer Amy. Il baissa alors légèrement la tête.

- Excuse-moi… parlons d’autre chose, veux-tu…?

Il ne voulait surtout pas que son épouse soit contrariée par genre de commentaires irréfléchis. Il ne pipa mot, baissant juste légèrement la tête.
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Bessac - France, 1885.

L'émotion était réelle, l'amour bien présent. Entre eux à présent, tout semblait être d'une évidence à couler de source. L'approche du gouffre n'avait que rapprocher leurs deux territoires, loin des foudres et de la guerre. Ils étaient là, au beau milieu de la campagne française, à parler du futur, alors qu'à quelques jours à peine, l'un d'eux avaient manqué de se tuer pour une cause que tout le monde aurait crier perdu. Le hasard fait bien les choses si jamais le Destin n'existe pas. Amy regardait le soleil se perde en contre jour dans les cheveux de Felix, rendant son visage un peu plus sombre, mais tellement plus expressif. Elle pouvait ressentir l'amour couler dans son sang. Avec un grand sourire, elle l'écouta parler, sans autre action que savourer le son de sa voix. Après qu'il ait demandé à ce qu'il parle d'autre chose, Amy baissa la tête avec un petit sourire. Son mari était tellement préventif avec elle. Parfois, elle craignait que ce fut par peur de sa personne, et non pas pure attention. Amy s'en voulait tellement, et rien de ce que pouvait dire Felix ne la ferait changer d'avis. Mais s'il n'y avait que cela pour le faire sourire et lui faire voir la vie ensoleillée, alors Madame Adler ferait semblant de se pardonner elle-même, mais jamais ne ferait un pas de travers dans sa désormais nouvelle vie.

- Chut...les enfants seront évidemment très heureux de venir ici...imagine les rencontrer leurs petits cousins et autres membres de leurs familles, leurs grands-grands-parents...

Ce disant, Amy passa une main sur la joue de son mari, le regardant avec beaucoup d'amour. Elle ne voulait pas refaire les mêmes erreurs. Elle voulait aimer ce que son mari pouvait aimer. Et ce que son mari aimait plus que tout au monde, et peut-être même plus que sa propre femme, c'était ses enfants. Si Felix voulait en parler, il fallait pour elle s'ouvrir à la conversation et cessez de faire l'autruche sur les années de sa vie qu'elle avait perdu. N'en avait-elle pas davantage perdu encore en voulant rattraper ce temps mort ? Amy sourit à Felix et poursuivit :

- Je resterai à tes côtés pour toujours maintenant, rien n'est plus important à mes yeux...j'ai failli te perdre, pour toujours, je ne veux plus jamais revivre ça.

Fallait-il sérieusement en dire davantage ? Ne pouvait-on pas juste les laisser ainsi, amoureux jusqu'au bout de leurs âmes, à se contempler dans le soleil de midi descendant. Attendre jusqu'au coucher de soleil pour qu'ainsi une nouvelle journée commence dans leur existence ? Qu'y avait-il de plus à en dire qu'à largement sourire de bonheur ? Ils auraient tout le temps de vivre leur radieux futur qu'à en parler en vain. Amy lui prit alors la main et sautilla de joie avant de l'embrasser à nouveau avec une joie toute enfantine dans le regard. Avec lui, elle était heureuse.

- Emma...Benjamin...peut-être qu'il faudra un jour trouver de nouveaux prénoms... ?

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