They sold my mind and try to kill me. [pv Loban] [Fini.]



 
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They sold my mind and try to kill me. [pv Loban] [Fini.]

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Carrie N. Ford
Carrie N. Ford

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MessageSujet: They sold my mind and try to kill me. [pv Loban] [Fini.] They sold my mind and try to kill me. [pv Loban] [Fini.] Icon_minitimeMar 17 Jan - 14:47



They sold my mind and try to kill me.

« How can I be alive ?! »



On est pas sensé rêvé lorsque l’on est tombé dans les pommes. Et pourtant, j’eus un sommeil lourd et profond secoué de cauchemars semblant tous plus vrais que la réalité elle même. Je passa tout ce temps à revivre les événements. Je le voyais, baignant dans son sang, ses vêtements déchirer gisant sur le sol. Je voyais mes parents, en train de m’insulter pour les avoir volé et être partit avec tout leur argent. Ils ne seront jamais que leur fille est morte comme une chienne dans un bois de Grande Bretagne. J’eus la soudaine sensation de tomber, voyant les flammes de l’enfer m’entourer… j’ai chaud… trop chaud… Pourquoi je continues de tomber. Pitié, faites que ça s’arrête !!!!

Je me réveille en sursaut, comme-ci je sortais de l’eau à la limite de me noyer. J’eus un mal fou à reprendre mon souffle, respirant bruyamment. J’étais… j’étais vivante ?! Est-ce seulement possible ? Non… je ne peux être vivante. Je suis morte… je me suis sentit partir. J’ai vu les flammes de l’enfer… J’étais sensé être à ses cotés. Où est-il ? Pourquoi suis je seule ?!… Des larmes se mirent à couler. Trop de sentiments, trop d’émotions d’un seul coup. Je me mis en position de fœtus pendant un moment, laissant les larmes coulé librement avant de me calmer et me redresser… Déjà, où étais-je ?… J’étais dans une grande chambre…. Je pense que c’est une chambre parce que, moi même, était dans un lit. Mais la chambre à elle seule était presque aussi vaste que l’ensemble du rez de chaussé de notre ferme. C’était propre, confortable. Etais-je au paradis ? Non ça aussi c’est impossible. J’avais encore mal partout… Mal… Mon regard se posa alors sur mon corps. J’étais habillée d’une nuisette trop grande pour moi. Pas de sang nul par, même là où j’avais eu le plus mal… J’étais propre. Certaines blessures étaient même presque entièrement cicatrisées. Combien de temps ais-je dormis ?… Personne autour et je n’osais élevé la voix de peur d’être chez un de mes agresseurs.

Doucement, je mis le pied à terre et essaya de me lever… Mais mes jambes… je n’avais plus de force. C’est tout juste si elles arrivent à me tenir… Doucement, un pas après l’autre, je marche vers une commode à la recherche de quelque chose qui pourrait me servir d’arme. Dans la glace surplombant la commode, je vois mon reflet. Blanche… les yeux rouge de larme. Mes cheveux blonds dans un état horrible, semblant beaucoup plus clairs par endroit, tirant sur le blond platine. Que m’est-il arrivé ?… Suis vraiment en vie ?… Je commence à nouveau à douter… Mes mains, mes jambes… je me mis à trembler de partout. Il me fallut encore un certain temps pour me calmer avant d’ouvrir les tiroirs un à un… Je trouva finalement une boite à couture avec tout le nécessaire dont une paire de ciseaux pointus. Cela ferait l’affaire.

Mon arme en main, j’ouvris doucement la porte de la chambre, regardant à l’extérieur si personne ne passait. Je vis juste une femme de chambre passé, tenant une tasse et l’amenant dans une chambre voisine en donnant du « Monsieur, votre chocolat. » J’entendis une voix masculine la remercier alors qu’elle s’éloignait. Une fois la voix libre, je sortis doucement de la chambre, mon arme en main et marcha le plus silencieusement possible vers la chambre. Je vis alors un fauteuil qui me tournait le dos, avec juste un bras qui dépassait. J’ouvris la bouche pour parler mais rien n’en sortit… Une idée plus mesquine me vint à l’esprit. Et si je le tuais ?… Il devait être riche… Je pourrais lui voler des bijoux… de l’argent… et rentrer chez moi… Oui… oui je vais le faire… Sans m’en rendre compte, alors que je perdais doucement le contrôle de mon corps, j’étais déjà derrière lui… le parquet émit un craquement. Je ne pouvais que être repéré. Je me jeta alors sur lui en hurlant, la pointe des ciseaux en avant.

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Loban V. Renfield
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Âge : 29
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Informations : Comte de Warwick. • A été adopté à l'âge de sept ans. • A hérité d'une fortune incommensurable à la mort de son père adoptif, mais aussi des titres honorifiques. • Possède une grande force physique, ayant subi un entraînement militaire intensif pendant plusieurs années. • A passé plusieurs années en Inde, Chine et Japon. • Connait quelques arts martiaux. • Est connu pour ses fêtes mondaines où il n'apparaît jamais, se tenant à l'écart. • A un comportement et un caractère assez puéril. • Fait parfois preuve d'une grande naïveté. • Se met rarement en colère. • Passe certains de ses soirs dans Whitechapel, au sein de la Tribu de Fergus Lynch. • Est considéré comme un excentrique de par ses idées. • Son prénom vient d'un prénom juif mal orthographié. • A une petite cicatrice sous l'œil gauche et ailleurs sur le corps. • Origine sino-écossaises.
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MessageSujet: Re: They sold my mind and try to kill me. [pv Loban] [Fini.] They sold my mind and try to kill me. [pv Loban] [Fini.] Icon_minitimeMer 18 Jan - 11:21



They Sold My Mind And Try To Kill Me.

« Who's gonna save your soul, now? »

Manoir Renfield, Westminster, 1890.

Loban rentrait de l’un de ses domaines qu’il possédait dans le comté d’Hampshire, retournant à Londres pour ses obligations de député, gentiment légué par son père adoptif. Le jeune noble n’allait certainement se plaindre de sa vie. Il avait de l’argent, des terres, beaucoup de pouvoir, tout allait pour le mieux pour le jeune Renfield. D’ailleurs, il avait tendance à en abuser, comme le montrer ses fréquentes soirées à traîner dans Whitechapel. D’ailleurs, cela lui manquait presque. Voilà deux semaines qu’il n’avait pas mis un pied dans la capitale. Le voici donc sur le chemin du retour, inconfortablement assis sur son cheval. Oh, un homme de son rang avait bien entendu des fiacres personnels, mais il préférait le faire à la bonne vielle façon. Bien qu’il soit excentrique dans sa façon de vivre, il n’était pas amateur des cortèges ou des carrioles. Mais d’un certain côté, arriver simplement en scelle ne faisait que renforcer son côté « m’as-tu vu » qu’il affectionnait. Car c’était plutôt insolite de voir un noble, un Lord qui plus est, se dandiner en rythme avec les pas de sa monture. Cependant, le fait d’être simplement à cheval permettait de réagir plus vite en cas de situation urgente. Loban était du genre à se salir les mains et, quand il entendit des cris, surtout féminins, il partit au galop, rapidement suivi de ses sujets.

Ce que Renfield et ses hommes virent donnèrent la nausée à certains. Un cadavre ensanglanté et une jeune fille dans un état presque semblable. Les bandits prirent peur quand ils virent les sujets de Loban leur foncer dessus et s’enfuirent dans les bois, là où les cheveux ne purent les suivre. Le Lord rappela ses hommes. Poursuivre les malfrats n’était pas une priorité. La vie de la gamine, si, en revanche. Enfin la gamine. Elle devait s’en doute avoir son âge. Sur le moment, il se maudit de ne pas avoir pris de fiacre. Le trajet aurait été beaucoup plus confortable pour elle. Il la prit alors sur son cheval, la retenant entre lui et le cou de l’animal, l’encerclant de ses bras pour tenir les rênes. Fort heureusement, Londres n’était plus très loin et en une heure ou deux d’un galop hâtif, ils furent arrivés au Manoir. Rapidement, Loban fit venir son médecin personnel dans les plus brefs délais qui s’occupa de la demoiselle mal en point. Les heures passèrent, les jours aussi. On l’avait mise dans une chambre et, même si elle était normalement tirée d’affaires, elle ne se réveillait toujours pas. Il soupira tristement, espérant juste qu’elle ne soit pas dans le coma ou quelque chose comme ça.

C’était alors la fin de journée. Il était assis dans sa chambre, ou plutôt, l’antichambre, lisant tranquillement un livre. Depuis qu’il avait sa pensionnaire, il ne sortait pas, sauf pour aller au Parlement. Pas de sortie nocturne à Whitechapel ou au théâtre. Si jamais elle se réveillait, il se devait d’être là pour lui expliquer. Il avait même fait ramener le cadavre de son ami qui attendait à la morgue d’avoir un nom afin d’avoir une sépulture décente. La voix d’un de ses sujets le sortit de ses pensées. Il prit la tasse en remerciant Peterson et but une gorgée de son chocolat chaud. Oui, il avait gardé cette âme d’enfant, qui s’alliait parfaitement à son caractère parfois très puéril. Un silence de plomb régna alors dans la salle. Un étrange silence pesant. Loban tendit l’oreille et un grincement de parquet derrière lui sembla sortir de nulle part. Ce n’était pas Peterson. Les pas de ce dernier claquaient encore dans le couloir en s’éloignant. Renfield déposa alors calmement sa tasse sur le petit guéridon, ainsi que son livre.

Un bras armé d’une paire de ciseaux surgit alors dans son dos, par-dessus son épaule. Les réflexes du Lord étant alors excellents, il s’empara alors dudit bras et s’en servit pour faire balancier, projetant ainsi le reste du corps devant lui, à ses pieds, qui s’écrasa sur le dos. Loban regarda alors le visage qu’il voyait à l’envers, non loin de ses chaussons (car oui, confort avant tout, il avait même une couverture à motifs écossais sur les jambes). Il eut un sourire calme. La jeune créature semblait être bien farouche. Cependant, il se pencha rapidement pour prendre les ciseaux pour les poser proche de sa tasse qu’il reprit afin de boire une nouvelle gorgée.

- Allons, allons, ce n’est guère un moyen courtois ni convenable de se présenter. Et vous ne devriez pas vous agiter comme ceci, vous pourriez vous faire mal.

Elle était tombée sur un tapis, ce qui avait sûrement dû amortir le possible choc entre sa tête et le sol. Mais Loban ne s’en inquiétait pas. Il avait l’air d’avoir accueilli un fauve dans sa demeure et cela allait grandement l’amuser, il le sentait.

- Je suis Loban Viktor Renfield, je suis tout aussi enchanté que vous de faire votre connaissance.

Son regard demeurait bienveillant, même avec son sourire espiègle qui ne le quittait rarement. Toujours assis confortablement dans son fauteuil, il croisa les jambes et continuait de lui sourire sans la quitter du regard.
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MessageSujet: Re: They sold my mind and try to kill me. [pv Loban] [Fini.] They sold my mind and try to kill me. [pv Loban] [Fini.] Icon_minitimeVen 20 Jan - 0:55



They sold my mind and try to kill me.

« I Don't Know Where I Am !!! »



J’allais le tué, j’allais vraiment le faire. Mais sans comprendre ce qu’il se passait, je le sentis me saisir le bras et, emportée par mon propre élan, je sentis mes pieds décoller du sol jusqu’à faire un salto et m’écraser au sol. Ma tête ne prit rien mais mon dos encaissa le coup. Heureusement s’était molletonné donc je n’eus pas trop mal. Cela me sonna juste légèrement et me fit lâcher une légère toue. Je lève doucement les yeux, il n’avait pratiquement pas bougé et tenait sa tasse à chocolat d’une main en me disant que ce n’était là pas des manières de se présenter. Je risquerais de me faire mal ?!… C’est lui qui vient de me faire une prise de karaté là !… Bon en même temps j’ai essayé de le tué mais… pourquoi j’ai essayé de le tué. Si ça se trouve… Cet homme m’a protégé… ou il m’a agressé… Qui est-il ?… Il se présenta enfin. C’était un nom totalement inconnu à mes oreilles et pour cause, je n’étais pas d’ici. Mais, il avait l’air d’être quelqu’un de bienveillant. Dans tout les cas, je ne pouvais rien faire contre lui. Les larmes se remirent à coulé d’elles même sous le doute et la peur.

« Vous… vous ne me ferez pas de mal hein ? »

Je n’osais bouger… Pourtant, je me retourna et me mis sur le ventre sans quitté le jeune homme des yeux. Il me semblait bienveillant ce qui répondait en partit à ma question. Mes larmes cessèrent de couler et je pus me redressé doucement. Je l’observe doucement, tirant la grande nuisette, la tenant presque pour qu’elle reste sur mes petites épaules. Maintenant que je n’étais plus dans le lit et que j’étais calmée, j’avais froid et je frissonnais déjà. J’avalai ma salive avant de finalement lui répondre.

« Je… Je m’appelle... » C’était étrange, mais j’avais dû mal à m’en souvenir. Comme-ci, dans ma tête, tout était dans un désordre monstre à tel point que je ne retrouvais pas le moindre souvenir. Mais ça me revins finalement.  « Je m’appelle… Carrie Néri… Ford… »

Je pris le risque de détourné mes grands yeux effrayés pour tourner sur moi même et observé plus précisément où j’étais. On aurait dit l’antichambre d’un manoir. C’était probablement le cas. Tout était grand, propre et bien rangé.


« Mr Renfield… Où suis-je ?… Que… que c’est-il passé ?... »


C’est alors que je me souvins et j’étouffai un cri avec une de mes mains. Les images me revinrent en mémoire. Toute cette violence… tout ce sang… toute cette douleur. En plus du froid, je me remis à trembler de peur. Mon regard se posa à nouveau sur le jeune homme.

« Davy… L’homme qui était avec moi… où est-il ?... »

Des images rassurantes me revenaient. Je pensais être morte parce que j’avais entendu un coup de feu. Mais il n’était pas tourné contre moi mais contre un homme qui était venu me sauver… C’est flou dans mon esprit, mais je me souviens maintenant du son des sabots de son cheval. Une partie de moi espérait que j’avais mal vu et que mon compagnon n’avait pas vraiment été tué. On nous a fait des choses horribles, mais… ensemble lui et moi… on pouvait remonté la pente, je le savais !

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MessageSujet: Re: They sold my mind and try to kill me. [pv Loban] [Fini.] They sold my mind and try to kill me. [pv Loban] [Fini.] Icon_minitimeVen 20 Jan - 9:52



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« Who's gonna save your soul, now? »

Manoir Renfield, Westminster, 1890.

Loban la laissa parler un instant, la regardant juste. Elle lui demanda alors s’il n’avait pas d’intentions mauvaises à son égard et ce commentaire arracha un sourire amusé au Lord. Jamais une telle chose ne lui était jamais venue à l’esprit. Son sourire disparut rapidement pour refaire place un visage sérieux mais doux. Il reprit une gorgée de son chocolat, ayant d’ailleurs noté au passage son fort accent américain. Il était donc impossible de ne pas déduire qu’elle venait du sol de l’autre continent. Intéressant. Mais triste aussi d’un certain côté. Pourquoi avait-elle traversé la mer ? Cela devait être clandestinement, sûrement. Elle n’avait pas d’argent sur elle mais certes, les bandits auraient pu lui voler. Néanmoins, les habits qu’elle portait quand il l’eut trouvé n’étaient pas d’une qualité excellente non plus, déchirés ou pas, ce n’était pas la question. Il se passa une main sur son visage imberbe, songeur. La petite sembla enfin coopérer et lui donna son nom. Carrie Ford. Relativement simple comme nom. Cela ne venait que confirmer les origines modestes de la jeune inconnue. Tandis qu’elle se relevait, il continua de boire son chocolat, le regard vague et perdu. Il se gratta pensivement la joue avant de reporter son attention sur son invitée.

Celle-ci commença à retrouver la mémoire et à se rappeler de ce qu’il s’était passé. Loban vit très bien la vitesse à laquelle les questions se bousculaient dans la tête de l’Américaine. Il posa sa tasse, se leva rapidement et prit doucement, très doucement Miss Ford par les épaules pour qu’elle s’asseye dans un fauteuil non loin du sien. Il prit la couverture écossaise qu’il avait précédemment sur les jambes et la lui posa sur les épaules. Il resta à côté d’elle, s’agenouillant même pour être en-dessous de sa hauteur, lui montrant bien qu’il ne cherchait pas à la dominer ou quoique ce soit d’agressif. Ce n’était vraiment pas le but. Il chercha ses mots, surtout pour la deuxième question, beaucoup plus délicate à traiter. Comment annoncer le décès d’un proche à quelqu’un qui avait vraisemblablement tout perdu ? Il soupira doucement, le défunt ayant donc un prénom : Davy. Il ne savait pas ce qui les liait mais il espérait juste que ce ne fut pas trop fort, dans le seul but que la douleur d’apprendre son décès ne soit pas insoutenable. Il regarda le sol un instant, songeur avant d’avoir un léger soupir pour se lancer enfin.

- Vous êtes ici chez moi et en sécurité. Vous n’avez rien à craindre ici… D’ailleurs, si vous avez besoin de quelque chose, à boire, une couverture supplémentaire, n’hésitez pas à me le demander. Ou à un des domestiques.

Il lui sourit doucement. Il se risqua à prendre sa main glacée pour la réchauffer et la réconforter. Un contact humain qui n’avait rien d’agressif. Il devait avouer qu’il ne s’était jamais retrouvé dans une situation pareille mais il espérait juste que Carrie ne le voit que comme un visage allié et amical, ce qu’il était.

- Quant à ce qu’il vous est arrivé… Je pense que vous avez fait une très mauvaise rencontre dans ces bois…

Il soupira, la partie la plus difficile était à dire encore. Il prit une profonde inspiration.

- Pour Davy, je crains malheureusement qu’il n’ait pas survécu… Toutes mes condoléances…

Il baissa légèrement la tête avant de rajouter doucement :

- Nous nous occuperons de lui offrir une sépulture décente, j’en fais la promesse.

Il continuait de lui tenir la main, doucement, juste pour lui donner un peu de chaleur. Elle n’était plus seule à présent. Il l’aiderait sans aucun doute là-dessus, à refaire sa vie sur le sol anglais.
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Carrie N. Ford
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MessageSujet: Re: They sold my mind and try to kill me. [pv Loban] [Fini.] They sold my mind and try to kill me. [pv Loban] [Fini.] Icon_minitimeLun 23 Jan - 12:07



They sold my mind and try to kill me.

« I just wanna die with him... »



J’étais désormais un peu plus rassurée. Après tout, ce garçon avait une bonne tête et il n’avait vraiment rien à voir avec les voyous de la forêt. Il était propre sur lui et semblait être aussi un charmant gentleman. Bien sûr, j’étais encore loin de lui faire confiance mais j’espérais quand même ne pas me tromper sur son compte. J’écoutai sa réponse… Alors nous étions chez lui ? Quelle belle maison pour un homme aussi jeune que lui. Mais il n’était probablement pas seul. Il était fort possible pour que sa famille soit également quelque par entre ces murs. Loban semblait mettre un point d’honneur à prendre soin de moi et ça, j’en avais sûrement grand besoin. Quand il posa sur mon dos la couverture, j’étais justement en train de me frotter les bras, frissonnant de froid. Mais je n’eus rien à dire, il l’avait fait de lui même tout en me faisant m’asseoir sur le fauteuil. Doucement, je me blottis alors dans la couverture cherchant un maximum de chaleur. Mais, c’était loin d’être suffisant. Il prit doucement ma main… Dans un premier temps, ce contacte physique me fit peur. La dernière fois que j’ai été touchée, c’était avec brutalité, monstruosités. Là, il n’y avait rien de tout ça. C’était avec douceur qu’il m’avait prit, telle une duchesse. Mon dieu ses mains étaient si chaudes par rapport aux miennes, cela me soulageait énormément. En tout cas, c’était certains, nous avons fait une très mauvaise rencontre… Et, à voir son visage j’avais, déjà ma réponse quand à ma dernière question mais ce fut encore plus dur de l’entendre dire. A nouveau, je fondis en larme, serrant légèrement les mains de Loban.

« Non… pas lui… Qu’est ce que je vais faire sans lui?…. Qu’est ce que je vais devenir, dites moi ?! »

Je le regarde dans les yeux, perdue, avant de finalement venir me blottir contre lui. A ce moment là, j’avais surtout besoin de chaleur humaine et de réconfort. Il était tout ce qu’il me restait. Il était ma raison de vivre, la raison pour laquelle j’avais quittée ma famille et avec qui je voulais refaire ma vie. A quoi bon maintenant. A quoi bon avoir survécu ? C’est alors que, sans comprendre vraiment pourquoi, je me mis en colère contre le jeune homme.


« Pourquoi vous m’avez sauvée ?… Si il est mort, j’aurais dû mourir aussi… Pourquoi ne pas m’avoir laissé mourir avec lui, hein, POURQUOI ?! »


Ma voix avait levée un peu en fin de phrase et mon regard était à présent plein de colère et de haine. Mais, rapidement, je me calma et refondis en larme à nouveau dans ses bras, le serrant un peu plus fort contre moi, espérant qu’il ne me repousserait pas.


« Pardon… Pardon… Je ne sais pas ce qu’il m’a prit de vous parler sur ce tons… »


J’avais l’impression de devenir folle. Les émotions jouaient au yoyo dans mon coeur. Je ne savais plus quoi penser, quoi préféré. Comme-ci une partie de moi en voulait à Loban et que l’autre partit lui en était infiniment reconnaissante. C’était horrible comme sensation et, pour le moment, je voulais juste que cela s’arrête… Que je me sente en paix.

« Il… Il est ici ?… Vous avez ramené son corps ?... »

Après tout, il avait dit qu’il lui offrirait une sépulture décente. Cela voulait tout dire. Je devais beaucoup à ce garçon. Après tout, il aurait très bien pu le laisser là bas, à la merci des corbeaux, des loups et autres animaux qui se délecterait de sa chair. Oui, franchement, je lui en devais une. Hélas, je me doutais que nos agresseurs nous avait volé tout ce que nous avions dû coup, impossible pour moi de le remercier avec de l’argent sans compté qu’il semblait riche alors, cela rendait la tache encore plus difficile.

« J’aimerais le voir... »

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MessageSujet: Re: They sold my mind and try to kill me. [pv Loban] [Fini.] They sold my mind and try to kill me. [pv Loban] [Fini.] Icon_minitimeLun 23 Jan - 19:43



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Manoir Renfield, Westminster, 1890.

Loban la laissa encaisser la nouvelle, sans rien dire ni rien faire. Après, il ne savait pas trop comment il pouvait agir pour l’aider. Il n’avait pas l’habitude d’être soudainement si proche de quelqu’un qu’il connaissait si peu. Quant à faire face aux deuils… Il avait déjà à eu à faire avec ceux de ses parents mais il n’en avait qu’un vague souvenir et leur disparition ne l’avait étrangement pas plus affecté que cela. Il eut une moue pensive et embêtée, se rendant compte qu’il n’était peut-être pas la personne la plus adaptée dans une situation comme celle-ci. De plus, elle semblait pauvre et tout son argent avait été volé. Et se réveiller dans une telle opulence qui était celle qu’il connaissait depuis quinze ans maintenant était peut-être aussi… déplacée. Il ne voulait pas paraître pour le riche et jeune noble qui pense que le monde est à ses pieds et que l’argent peut lui permettre de jouer les chevaliers, les héros, défendeur de la veuve et de l’orphelin et des opprimés. Certes, il était relativement altruiste et n’oubliait jamais d’où il venait. Mais il faisait très attention à l’image qu’il dégageait et, si elle n’était pas parfaite, il voulait au moins qu’elle ne soit pas erronée.

Il fut soudainement tiré hors de ses pensées quand il sentit quelque chose de léger et fin l’enlacer. Surpris, il se laissa d’abord faire et compris que c’était la jeune Carrie qui s’était précipité sur lui afin de lui faire un câlin. Attristé devant sa détresse, il était parfaitement impuissant mais malgré tout compatissant et referma ses bras autour d’elle pour lui donner la chaleur dont elle avait besoin. Puis tout d’un coup, elle se mit à hurler sur lui, l’accusant de l’avoir laissé vivre. Loban fronça doucement les sourcils d’abord surpris mais radoucit son regard. Il pouvait comprendre son point de vue après tout. C’est pour cela qu’il ne dit rien et ne fit rien, encore une fois. Il resta passif tout en attendant que Carrie fasse quelque chose de plus. Elle s’excusa alors et revint se blottir contre lui. Loban la regarda un instant, s’assurant que la crise de colère de son invitée ne soit que passagère. Puis, il referma les bras sur elle et se risqua même à caresser doucement les cheveux clairs de sa protégée, toujours silencieux. Par ce geste, il espérait qu’elle se calme un petit peu et qu’elle comprenne, encore une fois que ses intentions étaient douces.

Elle lui demanda alors si son ami Davy était là et si elle pouvait le voir. Loban soupira doucement, pas ennuyé, mais réellement attristé par la situation. Il était lui-même un peu perdu, ne sachant pas trop ce qu’il devait faire ni quoi lui dire pour éviter d’augmenter son chagrin. Il continua de lui caresser les cheveux cependant avant de se lancer.

- Il n’est pas ici, il est à la morgue de l’hôpital… Vous avez dormi pendant plusieurs jours, il m’était impossible de le garder ici.

Il fit une pause et posa ses mains sur ses épaules pour la décoller doucement d’elle afin de la regarder dans les yeux. Il lui sourit alors tendrement, le regard compatissant.

- Mais nous irons demain d’accord…? Nous sommes déjà en milieu d’après-midi et vous n’êtes pas suffisamment en forme pour tenir debout assez longtemps… De plus, j’ai peur que le voyage en fiacre, aussi court soit-il, ne vous épuise davantage. Je dis ça pour vous, après, si vous tenez vraiment à le voir ce soir…

Il eut un sourire rassurant bien que son regard indiquait clairement à la jeune femme d’opter pour la raison plutôt que le devoir. Elle avait survécu à l’Enfer, elle devait continuer à se battre pour vivre. Mais Loban serait là pour l’aider sans aucun problème.

- Si vous avez envie de manger quelque chose ou de boire un peu, n’hésitez vraiment pas à me le dire… Vous devez reprendre des forces.

Son état le préoccupait vraiment mais il n’osait pas lui demander de se lever pour qu’elle regagne son lit. Dans le pire des cas, il la porterait. Elle n’était pas vraiment lourde et Loban avait toujours beaucoup de force. Il lui sourit une nouvelle fois et replaça une mèche derrière son oreille avant de remettre la couverture sur ses épaules.
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MessageSujet: Re: They sold my mind and try to kill me. [pv Loban] [Fini.] They sold my mind and try to kill me. [pv Loban] [Fini.] Icon_minitimeLun 13 Fév - 19:02



They sold my mind and try to kill me.

« I feel so bad... »



Je restais dans ses bras, le serrant aussi fort que mon corps me le permettait… Je ne me sentais vraiment pas bien déjà à la base, alors autant dire que la nouvelle de la mort de mon amant n’a en aucun cas arrangé les choses. Je tremblais, j’avais froid, envie de vomir, me sentais faible et fatiguée… Fatiguée de cette vie qui m’avait conduite ici, sur cette île si loin de chez moi… Mais quel chez moi après tout ? Après ce que je leur ais fait, mes parents ne voudront assurément plus de moi. Et mon frère ?… Maintenant qu’il ne pense plus qu’à son travail, il s’en fout bien de sa très chère petite sœur. J’étais seule à présent. Mon dernier espoir se tenait entre mes bras… C’était pourquoi je ne voulais plus le lâcher, de peur de me réveiller dans ce bois, à moitié nue, le cadavre de Davy à quelques mètres de moi. Mais, les caresses du jeune homme me détendaient peu à peu et me rassuraient sur le fait que je ne rêvais pas et qu’il ne comptait pas m’abandonner.

Pendant des jours ?… Comment est-ce possible ? Comment peut-on dormir pendant des jours ? Davy… Mon amour… Pourquoi m’as-tu abandonnée ?… Je sentis à nouveau un flot d’émotions incontrôlable me traversé de part en part. Des sentiments de colère, de tristesse, les uns après les autres. J’en voulais à tout et tout le monde de m’avoir pris mon amant et ce combiné à la tristesse de l’avoir perdu. Cependant, je n’eus qu’a rester dans les bras de mon nouvel ami pour me calmé. Mais je tremblais, et ce n’était pas seulement que de froid et de faiblesse. Avec toutes ces émotions, je n’arrivais plus à me contrôler. J’avais la sensation de devenir folle. Je ferma alors les yeux et resta blottit contre lui en l’écoutant calmement, silencieusement. A ses paroles suivantes, j’hocha doucement la tête. A quoi bon aller le voir maintenant ?… Je ne voulais pas qu’il me voit ainsi, surtout si c’était la dernière fois qu’il allait me voir, me sentir prêt de lui. Je n’arrivais pas à croire qu’il était mort et que plus jamais je ne sentirais son corps chaud contre le mien… Finalement, j’hoche doucement la tête.

« Je… je préfère attendre demain… me faire belle pour lui… une dernière fois... »

Je me mord la lèvre, restant contre Loban. La dernière image que j’avais de Davy dans ma mémoire était celle d’un homme aux vêtements au lambeaux, les yeux dans le vagues, un trou dans le crâne. Cette simple pensée me fit frissonner et sangloter à nouveau. Je n’avais plus de larme en réserve désormais... Mon hôte me proposa de manger et de boire… Franchement je n’avais pas faim ni soif… Mais mon corps était faible, trop faible… J’allais jusqu’à me demander même comment j’ai fait pour me traîner jusque là. A présent, mes jambes ne me portaient plus. Déjà que je ne suis pas bien grosse de base, là je me sentais aussi vide que le néant lui même. Un néant enveloppé de chair oui… ça me représentait bien. Je lève finalement doucement mes yeux rouges vers lui et fini par hocher doucement la tête.

« Je veux bien… manger un petit peu… »

J’essaya de me relevé, mais mes jambes tremblèrent et je fini par retombé dans les bras du jeune homme. Ma tête tournait et je cru pendant un moment que j’allais vomir… Mais rien ne sortit. Je ne me sentais juste pas bien, à moitié dans les vapes. Je m’accroche doucement à son cou, le regardant faiblement.

« Je… me sens… pas très bien... »

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Loban V. Renfield
Loban V. Renfield

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Informations : Comte de Warwick. • A été adopté à l'âge de sept ans. • A hérité d'une fortune incommensurable à la mort de son père adoptif, mais aussi des titres honorifiques. • Possède une grande force physique, ayant subi un entraînement militaire intensif pendant plusieurs années. • A passé plusieurs années en Inde, Chine et Japon. • Connait quelques arts martiaux. • Est connu pour ses fêtes mondaines où il n'apparaît jamais, se tenant à l'écart. • A un comportement et un caractère assez puéril. • Fait parfois preuve d'une grande naïveté. • Se met rarement en colère. • Passe certains de ses soirs dans Whitechapel, au sein de la Tribu de Fergus Lynch. • Est considéré comme un excentrique de par ses idées. • Son prénom vient d'un prénom juif mal orthographié. • A une petite cicatrice sous l'œil gauche et ailleurs sur le corps. • Origine sino-écossaises.
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MessageSujet: Re: They sold my mind and try to kill me. [pv Loban] [Fini.] They sold my mind and try to kill me. [pv Loban] [Fini.] Icon_minitimeVen 10 Mar - 12:21



They Sold My Mind And Try To Kill Me.

« Who's gonna save your soul, now? »

Manoir Renfield, Westminster, 1890.

Loban se contentait de la tenir dans ses bras, ne sachant pas trop quoi faire à cet instant. Il lui laissait le temps d’accuser le choc, évidemment, même s’il n’y avait pas grand-chose à faire. Il soupira doucement, se sentant parfaitement inutile dans un moment comme celui-là. Il avait beau posséder plus de richesses que les trois quarts de la ville de Londres, rien ne pouvait rendre son Davy à la jeune inconnue. L’argent ne fait pas le bonheur comme on dit et en voilà l’exemple parfait. C’était comme lui avec Lydess… Il avait passé des mois et des centaines de livres pour la retrouver mais pour l’instant, tout cela avait été du pur gâchis de richesse. Il lui avait couru après pendant tout ce temps sans qu’il est le moindre indice… Il avait songé à un décès potentiel mais il refusait cette théorie, l’expulsait fort de sa tête. Pas de nouvelles, bonnes nouvelles, se répétait-il pour se rassurer. Et l’espoir fait vivre, aussi. Il était vrai qu’il n’avait pas la certitude de ce qui était arrivé à sa sœur, contrairement à Carrie et son amant. Ce dernier n’avait pas fui dans les bois. Il n’y avait pas l’espoir qu’il se soit caché dans une souche…

Exprimant son choix de vouloir lui faire ses adieux, la jeune femme se redressa, sous l’œil inquiet de Loban. Elle n’avait en effet pas mangé depuis un moment et son corps avait plutôt brusqué la dernière fois qu’il avait fait un effort physique. Il se leva avec elle et ce fut une excellente idée dès les secondes suivantes. Le petit corps décharné de l’Américaine perdit son équilibre et retomba dans les bras du lord qui la rattrapèrent avant qu’elle ne tombe. Il soupira un instant et regarda autour de lui, cherchant une solution. Puis, elle reprit la parole, confiant qu’elle ne se sentait pas très bien. Loban eut un sourire amusé, bien que ce ne fût absolument pas le moment, mais la situation était trop amusante à ses yeux pour rester correct. Il n’éclata pas de rire non plus, mais le petit sourire en coin aurait pu être suffisant pour qu’elle se vexe, ce qu’il ne voulait pas, mais bon. Il avait parfois des réactions assez puériles quand cela lui prenait. Mais après tout, le commentaire de l’Américaine était tellement pertinent qu’il en devenait inutile, le visage de la jeune femme témoignant déjà à merveilles son état de santé.

- Oui, j’avais pu le constater…

Il avait toujours son sourire en coin, tentant un humour plus que mauvais, mais gardait cette bienveillance dans ses yeux. Il regarda autour de lui une nouvelle, cherchant une solution pour la conduire dans la cuisine. Peterson était trop loin pour l’appeler et lui demander une chaise roulante (chose qui pouvait toujours servir). Il inspecta alors la morphologie de la demoiselle et constata qu’elle devait à peine atteindre les 50kg. Rien d’insurmontable pour lui. Sans la prévenir plus que ça, il passa un bras sous ses genoux, le deuxième au niveau de ses épaules et la souleva du sol pour la tenir comme une princesse. Marcher allait être trop compliqué pour elle et il ne voulait pas qu’elle trébuche sur chaque marche des escaliers. Il descendit alors ces derniers, tenant toujours sa protégée dans ses bras qui était finalement aussi légère qu’il l’avait estimé. Il la conduisit à la cuisine, la reposa sur une chaise et se tourna vers les placards. Un des défauts de Loban, c’est qu’il n’avait jamais réellement appris à cuisiner. Bon, il savait faire deux trois petites choses histoire de survivre mais quand on a vécu une grande partie de sa vie avec des cuisiniers personnels pour vous servir…

- Alors, alors… Voyons ce que j’ai là…

Il fouilla les placards et trouva quelques biscuits secs. Il lui donna aussi une pomme et un grand verre d’eau, avec un sourire.

- Mangez autant que vous voulez… Je ne sais pas où trainent les cuisiniers à cette heure-là et, bon, vous vous en doutez, je ne suis pas un cordon bleu…

Il rit doucement, essayant de détendre l’atmosphère comme il pouvait. Il eut alors un regard plus préoccupé.

- Demain, après vos adieux, nous irons voir un médecin… Vous en avez besoin…
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Carrie N. Ford
Carrie N. Ford

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MessageSujet: Re: They sold my mind and try to kill me. [pv Loban] [Fini.] They sold my mind and try to kill me. [pv Loban] [Fini.] Icon_minitimeDim 9 Avr - 13:19



They sold my mind and try to kill me.

« Please... Make them stop ! »



Il n’y a pas à dire, je ne tenais plus debout. Je ne sais pas comment définir cet état… Ma tête me tournait, mes jambes n’avaient plus la force de me soutenir et, en plus de cela, je ressentais une certaine nausée naître au cœur de me estomac. J’étais tellement à l’ouest que je ne me rendis qu’à peine compte qu’il me prenait dans ses bras et m’avait soulevé hors du sol. Je me laissa pleinement faire. Venant me blottir, par réflexe, dans ses bras. Après tout, j’étais bien là, au chaud, et Loban dégageait quelque chose de rassurant, comme ci la gentillesse dont il faisait preuve depuis le début à mon égard faisait partit de lui. Rien à voir avec la façon dont Davy me prenait, non… Car en plus, il y avait notre amour qui nous liais. Mais, au moins, je me sentais en sécurité et, pour le moment, c’était tout ce qui importait. J’ouvris doucement les yeux sur son sourire un peu moqueur et, après réflexion, je me rendis compte que je venais de dire une bêtise… mais vu mon état physique et mental, je pense avoir le droit non ? Ce qui me choqua légèrement, fut ma propre réaction d’indifférence. Il y a une semaine à peine, si quelqu’un avait tiré un tel sourire moqueur à mon égard, j’aurais été capable de piquer un vrai scandale mais là… je m’en fichais purement et simplement et même-ci j’avais été en état, je savais que je n’aurais pas réagi différemment. Et encore… je n’avais pas fini de me rendre compte à quel point cet incident m’avait changé.

Je dus quitter ses bras une fois déposée sur une chaise dans une cuisine qui me semblait tout bonnement gigantesque ! Dois-je vous rappeler que je ne suis qu’une paysanne de l’État du Michigan ? Tout ce luxe était quelque chose de nouveau à mes yeux. Le souci étant que, même les fesses sur une chaise, je me sentais horriblement faible et je devais lutter pour ne pas tomber dans les vapes. Je posa alors mes mains sur la table, luttant pour ne pas virer à droite ou à gauche de ma chaise.

Vu qu’aucun cuisinier n’était présent, mon hôte prit sur lui et chercha de quoi me rassasier. Je dois l’avoué, je me suis souvent demandé ce que je serais si je parvenais à devenir une châtelaine. Si cela avait été le cas, j’aurais été du genre à me prélasser du soir au matin à manger des plats venant du monde entier sans bouger mes fesses d’un somptueux canapé, ayant des serviteur pour tout faire. Bien évidemment, je serais quelqu’un d’intransigeant, voulant avoir toujours quelqu’un à mes cotés 24h sur 24 pour veiller à mon petit confort. Autant dire, hors de question pour moi de mettre les pieds dans une cuisine ou alors, ce serait pour engueuler le cuisinier ! Pourtant, Loban restait calme et semblait le vivre comme ci c’était normal qu’il n’y ait personne en cuisine à ce moment là. C’est dans ces moments là que l’on peut se rendre compte à quel point on peut être quelqu’un de mauvais.

Enfin, revenons à notre cordon bleu… qui n’en était pas vraiment un. J’étais vraiment aux petits soins avec lui et puis, il arrivait finalement à me faire sourire. Le faite qu’il me traite ainsi finissait pas me faire oublier légèrement cette mésaventure. Mon regard se posa sur la nourriture qui était à ma disposition. Les biscuits, la pomme… rien ne me disait rien. J’avais beau mourir de faim, l’appétit ne venait pas. Pourtant, il fallait bien que je mange sinon j’allais vraiment finir par tomber. Je pris alors la pomme et croqua dedans. Une étrange sensation de bien être m’envahit alors que j’avalais la première bouchée.

« Merci... » Lâchais-je timidement alors que je commençais à dévorer le fruit avec l’appétit qui avait, finalement, montré le bout de son nez.

Loban était vraiment un hôte agréable et attentionné. Je ne pouvais rêvé meilleur chevalier servant. Il devait vraiment avoir toutes les femmes de Grande Bretagne à ses pieds ! Cet instant aurait tellement pu être parfait si il n’avait pas parlé du faite que je devais voir un médecin… Car même-ci manger m’avait fait du bien, j’avais quand même subis un acte d’une violence sans égale. Je commençais alors à me sentir mal à nouveau… Le simple fait d’y pensé me fit revenir quelque jour en arrière… Le plus choquant était que je me souvenais de tout, de chaque sensations… Je sentais encore leurs mains sur mon corps ainsi que leur… oh mon dieu… Je lâcha ce qu’il restait de ma pomme et réprima un haut le cœur. J’avais beau avoir été lavée, je me sentais sale. Horriblement sale. Mon corps, me cœur, mon âme… Tout a été souillé… Je commençais à en sentir des démangeaisons à chacun des endroits où mon corps avait été touché. Je commençais à me gratter nerveusement les bras… peut être un peu trop… Je voulais retirer ma propre chair, retirer cette peau qui sentait l’homme étranger… Je puais… j’étais sale… mes ongles commençaient à s’enfoncer dans ma peau jusqu’au sang. J’avais mal… mais je m’en fichais, je voulais juste ne plus sentir cette odeur !

« Je… je dois me laver… S’il vous plaît... »

Je devais m’arrêter sinon il allait finir par croire que je devenais folle… Et pourtant je n’y arrivais pas. Tout cela semblait si réel dans ma tête. Pitié… faites que ça s’arrête...

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Loban V. Renfield
Loban V. Renfield

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MessageSujet: Re: They sold my mind and try to kill me. [pv Loban] [Fini.] They sold my mind and try to kill me. [pv Loban] [Fini.] Icon_minitimeSam 6 Mai - 9:27



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« Who's gonna save your soul, now? »

Manoir Renfield, Westminster, 1890.

Loban la regarda manger sans s’avoir trop quoi dire ni quoi faire. Il n’avait jamais été dans telle situation et il ne pouvait donc comprendre à quel point la jeune femme était affectée parce qu’il lui était arrivé. Et c’était bien normal dans un sens. Elle le remercia et il lui fit un petit geste de la tête pour lui dire que ce n’était pas la peine. Il regarda ensuite par la fenêtre, réfléchissant à la suite, afin d’avoir une idée de ce qu’il allait faire d’elle. Déjà, il attendrait qu’elle soit au moins parfaitement rétablie physiquement. Psychologiquement, la tâche s’annonçait plus compliquée et surtout plus longue. Peut-être même qu’elle ne s’en remettrait jamais. C’était possible. Il espérait pourtant que ce ne soit pas le cas, mais… Il soupira doucement et songea à Lydess dont il n’avait toujours pas retrouvé la trace. Qui lui dit qu’elle n’était pas partie de Londres après être sortie de l’orphelinat ? Qui lui dit qu’elle n’a pas connu le même sort, voire un sort pire que celui de la jeune femme assise à quelques mètres de lui ? Il se refusait de le penser. Car si elle était effectivement décédée, il n’y avait pour lui aucun moyen de le savoir. Lydess n’avait personne, elle aurait probablement été envoyée dans une fosse commune ou alors incinérée.

Du coup de l’œil, il aperçut la jeune Carrie s’agiter. Il reporta son regard sombre sur elle et la vit en train de se gratter le bras jusqu’au sang. Il poussa un profond soupir et lui prit la main pour la faire arrêter. Bien sûr, il avait tenté d’être le plus délicat possible, qu’elle ne se sente pas agressée de nouveau. Mais après tout, c’était pour son bien. Il regarda les récentes plaies qu’elle venait de s’infliger et poussa à nouveau un petit soupir. Cela était une raison supplémentaire d’aller voir le médecin. Elle lui indiqua alors sa volonté de prendre un bain, comme pour se purifier. Il ne lui dit pas qu’elle avait déjà été lavée à son arrivée, pendant qu’elle était inconsciente, en toute pudeur bien évidemment. Il n'était pas question de la violenter une nouvelle fois mais bien de nettoyer la terre, le sang et… qu’elle avait sur elle. Il resta silencieux et la guida à une des nombreuses salles de bain de son manoir, la plus proche de la chambre de Carrie plus précisément. Peterson avait prévu le coup et il avait déjà fait chauffer l’eau et amené des vêtements propres. Loban resta à l’entrée tandis que le majordome s’éclipsa rapidement. Le Lord sourit alors à sa protégée, les mains dans le dos.

— L’eau est chaude, le savon est à votre disposition et vous avez des vêtements propres. Prenez votre temps et ne vous occupez de rien…

Il marqua une pause, cherchant quoi dire de plus. Son sourire bienveillant se fit plus présent encore.

— Je vous conseille d’aller vous recoucher ensuite. Vous êtes toujours exténuée et faible… Et… Si vous voulez sortir demain, il vous faudra prendre des forces.

Il s’inclina respectueusement pour se congédier et fit un pas en arrière pour se retrouver dans le couloir.

— Si vous avez besoin de quoi que ce soit, n’hésitez à nous solliciter, mon majordome et moi. Bonne soirée !

Il sourit une dernière fois et referma la porte de la salle de bain.
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