[Pariticipents et les mariés] One step closer



 
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[Pariticipents et les mariés] One step closer

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MessageSujet: [Pariticipents et les mariés] One step closer [Pariticipents et les mariés]  One step closer Icon_minitimeMar 10 Oct - 22:17



One step closer

« Le mariage est notre purgatoire ; l'amour est le paradis.», Honoré de Balzac

11 octobre 1891

On ouvre les portes. Vous tous, chers invités, vous êtes conviés à faire votre entrée dans la magnifique et gracieuse Cathédrale St-Paul. Il est 13h30 pour célébrer le mariage de Madmoiselle Madelyne Errington et Sir W. Bartholomew Collins. Leurs noms sont connus pour diverses raisons. Madelyne est une femme humble et gentille qui a toujours eu la tête dans les nuages qui a dû essuyer ces dernières années l'honneur de sa famille flouée par l’homosexualité du père assassiné. Sa mère l'aide à préparer les derniers préparatifs, mais elle quitte rapidement pour se joindre aux invités et elle s'assoit en avant avec un sourire. Elle est fière de sa fille. Bartholomew, par sa part, est un lord, mais il est connu auprès des pauvres pour être d'une bonté sans fin avec es enfants en leur donnant des jouets d'une qualité tellement merveilleuse que leurs parents n’auraient jamais pus payer. On peut dire qu'en général, le couple est aimé. Quelques personnes ne les aiment pas pour diverses raisons. Que vous soyez des amis, des parents reconnaissants ou tout simplement obligés de venir, vous vous assemblez tous dans cette église. D'un côté se trouvent les proches de la mariée et à droite ceux du marié. En ce jour bénis se mélangent les pauvres et les riches. Pour le moment, c'est à vous de jouer. Mêlés-vous aux autres, discutés ou racontez des ragots en attendant le début de la cérémonie! Dans un coin reculé trouve un succulent buffet recouvert de petites bouchées, de vins et d'autres bonnes choses. Servez-vous, c'est gratuit! Pas besoin d'en cacher dans vos poches! Quoique...Un peu de nourriture pour plus tard, on ne dit pas non! Le principal, c'est que vous vous amusiez  et que vous vous souveniez de ce mariage toute votre vie!


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Felix J. Adler
Felix J. Adler

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Emploi : Horloger Royal.
Informations : Souffre d'un autisme d'Asperger • Dyslexique • Est obsédé par son métier • Rêve de travailler sur l'horloge de Big Ben. • Insomniaque. • Parle peu • Se sent mal à l'aise dans une foule • A quelques bases d'Allemand et de Français • A le corps glacé et est d'une pâleur à faire peur • Origines Juives • Possède une Pamphobeteus Platyomma mâle pour animal de compagnie • Est le mari d'Amy S. Adler.
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MessageSujet: Re: [Pariticipents et les mariés] One step closer [Pariticipents et les mariés]  One step closer Icon_minitimeMer 11 Oct - 16:51



One Step Closer.

« TOURNER LA PAGE. »

Cathédrale St-Paul, City of London, 1891.

Coiffé à peu près décemment et rasé de près, Felix soupira profondément, relativement intimidé par la situation. En effet, être invité au mariage de l’ancien amant de son épouse était assez gênant. Surtout quand on avait eu des différents avec lui puis sa future épouse. Les images de ses différentes altercations avec les Collins tournaient dans sa tête depuis plusieurs jours désormais et la nuit précédant le mariage, il n’était parvenu à trouver le sommeil. Certes, il avait toujours eu du mal à dormir mais cette fois-ci, sa courte sieste nocturne n’était pas venu lui prodiguer un sommeil plus ou moins réparateur et apaisant. Tandis qu’Amy lui arrangeait son col, son regard de plus en plus cerné de jours en jours se perdit sur la tapisserie de la chambre conjugale Adler. Il ne se sentait pas d’y aller. Il était nerveux à l’idée d’affronter la foule puis les Collins. Les regarder dans les yeux sachant qu’il avait manqué de casser le nez à l’époux et d’envoyer un tournevis à la figure de la mariée. Il voyait par cette invitation une opportunité de tourner la page, de changer de cap, d’effacer le passé, de la part de Bartholomew. Felix se savait têtu, mais il se devait de faire un effort, ne serait-ce que pour Amy à qui cela semblait tenir à cœur.

Il repensa alors à leur mariage à tous les deux. Où tout avait été précipité car Amy était enceinte et que sa famille voulait faire bonne figure à Londres. Il repensa aux cinq autres années qui en ont découlé, où la petite couturière avait rencontré le Lord Collins et qu’une relation extraconjugale en était née. Felix y songeait parfois, à ce temps perdu que personne ne pouvait rattraper désormais. Il aurait voulu offrir un autre mariage pour Amy, celui de ses rêves, où ils n’étaient morts d’effroi en songeant aux années à venir. Où il ne s’était pas muré dans un long et profond silence qui avait failli leur coûter très cher. Il avait été stupide et naïf et avait sûrement gâché les plus belles années de la vie de son épouse. Malgré cela, il aimait leur fille, même s’il avait que ce n’avait pas été le cas d’Amy, qui avait eu du mal à assumer ce qu’Emma incarnait. La fin de la jeunesse, la fin d’une vie d’insouciance. Tout avait été si vite en l’espace d’une année… La rencontre avec sa future épouse, les fiançailles, le mariage et la naissance de leur premier enfant. Amy n’avait même pas vingt ans à cette époque-là.

Il essaya de se reprendre pour ne pas inquiéter celle vers qui se tournaient ses pensées et lui sourit doucement avant de l’embrasser sur le front et la remercier. Il l’aida à son tour à se préparer et lui présenta son bras une fois qu’ils furent prêts. Felix avait préféré laisser les enfants au père d’Amy, estimant qu’ils s’amuseraient plus chez leur grand-père qu’à un mariage. Les Adler étaient à l’heure. Ni en avance comme l’aurait souhaité Felix, ni en retard, ce qui était souvent le cas avec son épouse. Un peu de monde s’y trouvait déjà et l’horloger eut une moue angoissée en voyant déjà les beaux costumes. Non pas qu’il avait honte de sa qualité de vie plus modeste (bien que celle-ci s’améliorait grandement ces dernières semaines), mais c’était déjà le nombre de visages inconnus qui l’angoissait. Rien que chaque nouveau client dans son atelier lui faisait perdre tous ses moyens, être à un mariage qui sentait la bourgeoisie et la noblesse de l’autre côté de la rue lui donnait déjà des sueurs froides. Moins il parlerait, mieux cela vaudra pour tout le monde. De plus, au moment où il devrait rencontrer les époux Collins, il savait qu’il aurait du mal à garder ses nerfs. Il se savait impulsif et instable et ne pouvait garantir ses réactions. Alors il serra avec force et tendresse le bras de son épouse. Il dit alors en murmurant :

— Ne me perds pas, s’il te plaît…

Ce n’était pas tant une phrase machiste d’un mari jaloux qui avait peur de retrouver sa femme danser avec quelqu’un d’autre. C’était plus pour lui, aussi effrayé qu’elle aurait été si la foule avait été constituée d’araignées. Elle était son ancre, son appui, son soutient. Elle seule pouvait l’empêcher de paniquer, chose qu’il n’avait encore jamais faite sous ses yeux.
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W. Bartholomew Collins
W. Bartholomew Collins

Âge : 37
Emploi : Héritié du compte de York. Fabricant de jouets et autre objet en bois.
Informations : Fils du comptes de York ☞ Il à perdue sa mère alors qu'il avait 7 ans ☞ Sa sœur ainée est morte l'an passé, en mer ☞ A une jeune sœur qu'il n'arrive pas à aimé et tiens pour responsable de la mort de sa mère ☞ Fiancé de force à une bourgeoise Londonienne (Maddie), qu'il va épouser en octobre 1891 ☞ Froid, hautain, rustre d'apparence, c'est en réalité un homme au cœur d'enfant et à l'âme déchiré ☞ Il fabrique des jouets et divers autres objets, en bois principalement, pour le plaisir. Même s'il en vends parfois ☞ C'est un homme en réalité très simple et qui aime les choses les plus simple de la vie ☞ Le manoir familiale de York lui manque, ses grand champ l'entourant surtout ☞ Vit au jour le jour ☞ Il ignore même son orientation exacte. Si les hommes ou les femmes l'attire. Peut-être les deux en réalité ☞ C'est un noble, mais qui à le coeur sur la main. L'argent n'est qu'un moyen de pouvoir pour la plupart, pour lui c'est juste un moyen d'être généreux ☞ Il aime parfois aller dans les bas quartiers distribuer des jouets, gratuitement ou contre une petite pièce, par principe aux gamins des rues ☞
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MessageSujet: Re: [Pariticipents et les mariés] One step closer [Pariticipents et les mariés]  One step closer Icon_minitimeJeu 12 Oct - 16:36



One Step Closer.

« beginning of a new story »

Cathédrale St-Paul, 11 octobre 1891.
C'est étrange, si étrange, aujourd'hui est un jour particulier, sûrement le plus particulier de sa vie jusqu'à présent. Nous sommes le 11 octobre 1891 et aujourd'hui Bartholomew Collins ce mari. Comme le veut la coutume il a logé dans un autre logement afin de ne pas voir la mariée, sa chère Madelyne ce paré pour cette journée qui lui était dédiée encore plus qu'elle ne lui était à lui en un sens. Car oui, voilà que l'homme lui avait laissé carte blanche pour organiser ce mariage. Aurora avait évidemment mis son nez dedans, pour le plaisir de tous, je crois. Barth s'en était un peu détaché, non pas par désintérêt, juste parce qu'il voulait que Maddie fasse ce jour à son image, à sa façon au gré de ses envies les plus folles. Lui-même ignorait les décorations choisies par sa tendre fiancée pour la réception qui suivrait la cérémonie. Il craignait même de ne plus reconnaître sa propre maisonnée, mais cela l'amusait. Il avait déjà eu un très vague aperçu de tout cela au fond, car il n'était pas resté indifférant à la question qu'elle lui avait posée.

Ce jour était arrivé à une vitesse, cela lui avait paru si lointain, lorsqu'ils s'étaient mis d'accord pour une date. Pourtant, c'était là, maintenant, ou presque. La matinée avait été une course contre la montre. Non pas de retard, mais le stresse de cette journée qui se devait d'être parfaite. Bartholomew avait qui avait logé dans un appartement que son père avait loué pour quelques jours, pour l'occasion. Avec l'aide de son père et d'un majordome il avait mis plus de soins qu'à son habitude à se vêtir d'un très beau costume hors de prix. Que son père avait tenu à lui offrir. Bartholomew n'y serait pas allé non plus en vêtements déchirer, mais il avait déjà bon nombre de costumes qui auraient pu très bien convenir à cet événement. Tel un mannequin, il se laissa faire. Il lui sciait à la perfection, et même plus que cela. Ses cheveux un peu longs et bouclés revenaient en arrière, coiffer avec soin également par Aurora qui avait fait un saut avant de retourner voir Maddie. C'était plus intéressant pour elle de jouer à la poupée avec Maddie qu'avec son frère. Il était vêtu de noir, entièrement, un chapeau haut formé surplombait alors le tout. Mais évidemment, il l’enlèverait pour l'église. Seul dénotait une montre en or massive Adler qui barrait de sa brillance sa noirceur parfaite.

L'heure fatidique approchait, et Bartholomew avouait stresser, non pas de son mariage en lui-même. Mais il savait que plusieurs mondes se confronteraient aujourd'hui, beaucoup de la noblesse et de la bourgeoisie. Mais l'artiste avait aussi tenu à laisser porte ouverte à qui d'autre le souhaitai, même les gens du peuple. Une frasque que son père, évidemment, n'approuvait pas. Mais fermé un tel événement à certaines personnes lui était inconcevable. Surtout que lui-même parfois fréquentait le soi-disant petit peuple et que beaucoup étaient des gens bien.

Il était à présent presque 13 heure, temps pour le marié de se rendre à l'église, non pas encore de faire son apparition, mais d'y être au moins. Le que tous les invités n'arrivent. Alors sans trop perdre de temps accompagné de son père, il partit en direction de l'église. Il y fut très rapidement arrivé par une entrée arrière. La foule se pressant déjà à l'entrée de l'église. Il avait reconnu quelques visages, des cousins et autres liens de parenté très éloignée, qui évidemment avait fait le chemin pour un tel événement des quatre coins du pays et même parfois de plus loin. Il fut amené dans une pièce plus petite, à vrai dire, il ne fit pas trop attention ce qui l'entourait, le stresse l'avait gagner à présent. Il espérait qu'aucun accroc n'arrive. De sa part, de la part de Maddie ou de quelconque invités. Il voulait, pour Madelyne que cette journée soit PARFAITE. Il ferma les yeux un instant, la froideur de son père n'aidant pas. Il avait hâte de revoir son très cher Loban, ami de longue date et témoin, qui ne devrait pus tarder à venir à sa rescousse à présent et briser cette glace qui depuis de très longues années, c'est installer entre le jeune Lord et son père. Prenant place sur un fauteuil de la petite pièce, il reste patient bien que nerveux.
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Loban V. Renfield
Loban V. Renfield

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Informations : Comte de Warwick. • A été adopté à l'âge de sept ans. • A hérité d'une fortune incommensurable à la mort de son père adoptif, mais aussi des titres honorifiques. • Possède une grande force physique, ayant subi un entraînement militaire intensif pendant plusieurs années. • A passé plusieurs années en Inde, Chine et Japon. • Connait quelques arts martiaux. • Est connu pour ses fêtes mondaines où il n'apparaît jamais, se tenant à l'écart. • A un comportement et un caractère assez puéril. • Fait parfois preuve d'une grande naïveté. • Se met rarement en colère. • Passe certains de ses soirs dans Whitechapel, au sein de la Tribu de Fergus Lynch. • Est considéré comme un excentrique de par ses idées. • Son prénom vient d'un prénom juif mal orthographié. • A une petite cicatrice sous l'œil gauche et ailleurs sur le corps. • Origine sino-écossaises.
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MessageSujet: Re: [Pariticipents et les mariés] One step closer [Pariticipents et les mariés]  One step closer Icon_minitimeJeu 12 Oct - 17:13



One Step Closer.

« OUBLIER LE PRÉSENT. »

Cathédrale St-Paul, City of London, 1891.

La demeure Renfield était bien calme ces derniers jours. Il fallait dire que l’un de ses principaux et récents occupants avait déserté le manoir depuis quelques jours et le maître des lieux ne s’en remettait toujours pas. Incapable de sourire convenablement, constamment fatigué, ses traits tirés, son teint blafard et ses cernes pouvaient presque concurrencer ceux de Mr. Adler. De plus, l’idée d’aller à un mariage ne le réjouissait guère, vu les circonstances : il avait demandé la main de celle qu’il l’aimait et celle-ci avait tout simplement fui. Sans donner signes de vie depuis. Il avait essayé de la retrouver mais il n’avait aucune idée de là où elle était. Il était repassé par le cirque, là où il l’avait trouvé la première fois, mais elle n’y était tout simplement pas. Les forces l’abandonnaient aussi vite que son moral et il fut bientôt contraint de rester chez lui, malade et inutile, à attendre un miracle. Il avait fait l’effort, cependant, ces derniers jours de retrouver un minimum de forces pour être présentable au mariage de Bartholomew Collins, l’un de ses rares amis de longues dates. Cela faisait des années qu’ils ne s’étaient pas vus, il ne pouvait tout simplement pas gâcher le plus jour de la vie de Barth.

Alan le majordome l’aidait à s’habiller. Bien évidemment, son costume était l’un des plus coûteux en ville. Non pas qu’il avait envie d’exhiber sa fortune, mais il voulait être le plus présentable possible pour son ami. Qui sait, peut-être que ses habits feraient oublier sa mauvaise mine…? Mais plus l’heure d’aller au centre-ville se rapprochait, plus il constata que cela lui coûtait réellement d’y aller. Après le mariage, il allait sûrement retourner se cloîtrer dans son manoir, alité toutes les journées car son cœur saignant trop pour faire quoique ce soit de productif. Il était lui-même étonné de voir à quel point une vie pouvait être bouleversée et s’autodétruire en si peu de temps, impactant le corps. Et pourtant, il était Home Secretary, quelque chose qui n’était pas négligeable, une profession qui ne tolérait pas d’être un enfant faisant l’école buissonnière. Peut-être était-ce là, la solution, finalement ? S’enfermer dans son travail, aussi controversé soit-il dernièrement, se noyer dans la politique pour sortir la tête hors de l’eau ? Se plonger dans l’administration pour ne pas couler. S’enterrer dans la paperasse pour ressusciter de cette peine amoureuse. Il n’était sûrement pas le seul dont l’amour de sa vie disparaissait du jour au lendemain.

C’était avec une certaine détermination et une envie de bien faire qu’il monta dans son fiacre et partit en direction de la Cathédrale St Paul. Il avait envie de montrer que tout allait bien, d’arborer le visage de quelqu’un de mature qui ne se laissait pas abattre parce que la femme de sa vie l’avait abandonné. La femme qui lui avait appris à lire, sa sœur de cœur depuis toujours, son modèle, son exemple. Les gens grandissaient, changeaient. La vie de Loban avait pris un tournant différent quand il avait été adopté par l’une des familles les plus puissantes du monde. Il était normal que tout ne fût plus comme avant. Les lits rouillés grinçants monoplaces de l’orphelinat avaient été remplacés par des baldaquins aux draps de soie. Il était normal qu’elle n’ait pu s’en accommoder. Il la comprenait mais il lui en voulait cependant. Il lui faudrait l’oublier, même s’il savait que cela serait difficile et pénible, comme essayer de stopper une addiction. Il soupira profondément en descendant de son fiacre, inspectant autour de lui. Quelques gens étaient déjà là et il se rendit compte qu’il ne reconnaissait aucun visage pour l’instant.

Toujours aussi timide pourtant, ses bonnes résolutions s’estompèrent légèrement et il se posta contre une des colonnes à l’avant de la Cathédrale, en retrait, inspectant toutes les personnages au mariage de son ami. Il se souvint alors du nom de la mariée et quelque chose tiqua alors sur l’instant, à retardement : il avait déjà rencontré la future Mrs Collins, lors du scandale de la Tour de Londres. Cela ne le mit guère à l’aise, ayant peur que cela ne jette un froid sur la journée de Barth s’il venait à l’apprendre. Loban se promit pourtant de ne pas aborder le sujet. Peut-être le Lord Collins ignorait-il que sa fiancée avait entrepris une escapade nocturne dans un lieu défendu ? Et il ne voulait pas révéler ce secret qui pourrait créer un conflit au sein du couple. Il voulait que Barth soit heureux. Il guettait d’ailleurs la foule pour tenter d’apercevoir celui-ci. Peut-être n’était-il pas arrivé encore… Ce fut alors qu'on le demanda de lui suivre. Sûrement un domestique de Barth. Loban suivit docilement, sans prononcer un mot. On l'amena jusque devant une porte à laquelle le domestique frappa.
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Jenny Smith
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MessageSujet: Re: [Pariticipents et les mariés] One step closer [Pariticipents et les mariés]  One step closer Icon_minitimeVen 13 Oct - 11:22



One Step Closer.

« Un mariage vole toujours la liberté »

Cathédrale St-Paul, City of London, 1891.

Les nouvelles vont vite à Londres, sautant d'oreilles en oreille comme une puce assoiffée de sang frais. Ce n'était pourtant pas par l'un des quelques poux abrités sous la tignasse que Jenny appris la nouvelle d'un cérémonial d'église. La Tribu se devait d'être au courant des différentes nouvelles, ragots ou potin de la vie quotidienne des habitants pour récolter de quoi vivre, ou même pour revendre diverse information aux plus offrant.

L'information d'un mariage lui était parvenu ce qui titillât sa curiosité de jeunesse, lui offrant l'occasion de découvrir comment se déroulais ce spectacle que ce soit en coulisse ou sur scène. Il devais forcément y avoir un buffet qu'il ne fallait pas laisser périmer ainsi que des cadeaux de mariage à récupérer avant un éventuelle divorce, sans parler que des cierge seraient bien utile pour y voir dans les ruelles. Quelques Bible feraient l'affaire pour l'utilisation du papier. Mêler l'utile à l'agréable rendait le travail toujours plus satisfaisant à accomplir, Jenny n'allant par ailleurs jamais à l'église ce qui lui permettrait de découvrir ce lieu emprunt d'histoire. Peut être même trouverait-elle l'endroit miraculeusement intéressant pour son silence de mort en dehors des horaires de messes.

L'adolescente se démêla les cheveux en passant ses doigts dedans en guise d'unique prestation pour se mettre sur son plus beau jour. En guise de vêtement, elle n'allais pas s'encombrer de trop lourd tissus, bien qu'elle fît l'effort d'endosser un pull globalement assez propre, d'un bleu marine cachant par la même occasion la saleté au besoin. Il ne sentait pas vraiment le renfermé, la crocheteuse avait pris le temps de le nettoyer bien assez quelques jours auparavent pour qu'il fasse office de vêtement de fête.
Alors qu'elle commença à se mettre en route vers la fameuse Cathédrale St Paul. Jenny ignorait si l'un de ses camarades de la Tribu serait également présent, mais pour l'heure elle se contenta d'être seule pour ne pas perdre de temps. La jeune voleuse verrais sur place, imaginant par la même occasion un Fergus clinquant dans un costume de soie, tapotant sur l'épaule d'un prêtre et complimentant les mariés. Jenny espérait pouvoir approcher le couple, non pas pour leur faire un baise-main mais pour embrasser leur poche de ses doigts malicieux.

Le ventre gargouillant légèrement, la Cathédrale se dressa enfin face à une gamine minuscule en comparaison, dont les solides pierres avaient cent fois plus d'histoires à raconter que du haut des seize années de la cambrioleuse. Tant de contes foisonnant qui n'allait pas rester seuls face à la quantité d'invité qui devaient également avoir leur lot de fables à narrer, certaine plus imagée que d'autre sans doute plus mensongée.
Le visage de la plupart des invités ne disaient rien à Jenny, une bonne chose pour que personne ne la reconnaisse si elle souhaitais se mêler à la foule. Le regard de la gamine ne savait pas par où commencer, que ce soit pour observer les visages souriant, les bises de bienséance, les costumes  sentant la fleur de vanille ou la cerise.
Il y avait la quête de recherche d'un buffet, imaginant le flot de sucre, de pain garni aux différentes sauces de tout le pays, de vin à la qualité rare pour un rat des rues. Sans oublier ce bâtiment impressionnant la jeune âme qui ce serait fait mal au cou à force de contempler la hauteur, et le couple du jour à approcher pour au moins admirer les bagues de fiançailles à défaut de ne pas pouvoir les adopter.

A force d'observation scintillant de découverte et saupoudré d'une certaine admiration, Jenny s'était retrouvée bien plus proche de la foule naissante qu'elle ne l'aurai cru. C'est furtivement qu'elle vît au loin ce fameux horloger à qui elle avait réussi à vendre une montre volé et qui ne l'avais pas dénoncé à la police. Il était toujours trop blafard au goût de Jenny, bien qu'accompagné d'une femme engrossé qui rajoutait quelques couleurs à  l'aura de l'homme.
Pour l'instant, la chapardeuse joua la carte de la prudence et ne tenta pas de l'approcher. Elle préféra continuer à se faufiler au sein de la Cathédrale, se calant contre un mur abritant de l'ombre afin de continuer à découvrir le lieux et l'ambiance.
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W. Bartholomew Collins
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Informations : Fils du comptes de York ☞ Il à perdue sa mère alors qu'il avait 7 ans ☞ Sa sœur ainée est morte l'an passé, en mer ☞ A une jeune sœur qu'il n'arrive pas à aimé et tiens pour responsable de la mort de sa mère ☞ Fiancé de force à une bourgeoise Londonienne (Maddie), qu'il va épouser en octobre 1891 ☞ Froid, hautain, rustre d'apparence, c'est en réalité un homme au cœur d'enfant et à l'âme déchiré ☞ Il fabrique des jouets et divers autres objets, en bois principalement, pour le plaisir. Même s'il en vends parfois ☞ C'est un homme en réalité très simple et qui aime les choses les plus simple de la vie ☞ Le manoir familiale de York lui manque, ses grand champ l'entourant surtout ☞ Vit au jour le jour ☞ Il ignore même son orientation exacte. Si les hommes ou les femmes l'attire. Peut-être les deux en réalité ☞ C'est un noble, mais qui à le coeur sur la main. L'argent n'est qu'un moyen de pouvoir pour la plupart, pour lui c'est juste un moyen d'être généreux ☞ Il aime parfois aller dans les bas quartiers distribuer des jouets, gratuitement ou contre une petite pièce, par principe aux gamins des rues ☞
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MessageSujet: Re: [Pariticipents et les mariés] One step closer [Pariticipents et les mariés]  One step closer Icon_minitimeSam 14 Oct - 12:17



One Step Closer.

« beginning of a new story »

Cathédrale St-Paul, 11 octobre 1891.
On frappa à la porte de la loge. Bartholomew sauta littéralement sur ses pieds. Non sans un regard accusateur de son père qui lui s'était relevé avec douceur et élégance. Sans trop tarder le futur marié avait presque accouru jusqu'à la porte, sachant qui se trouverait derrière. Ouvrant à la volée ladite porte, il ne prit pas soin de faire attention à son majordome s'empressant d'enlacer Loban dans une étreinte sincère. Si cela n'avait pas été lui, cela aurait été la même. Un bras autour de sa taille tandis que l'autre avait harponné avec force les épaules de son jeune ami. Soudain, le stress de Lord avait fait une chute libre. Un raclement de gorge se fit entendre, son père en retrait droit comme un piquait salua semblait-il Loban de la tête. Bartholomew non sans un regret fit un pas en arrière, quittant de ses bras l'homme. Laissant glisser son bras sur ses épaules pour garder une main sur son épaule tout de même.

« Je suis si heureux de te voir ! Cela fait si longtemps et pourtant, tu as répondu présent lors de ma demande. Je t'en remercie encore. »

La main de Barth fit pression contre l'épaule de Loban, avant de la laisser en paix. Voilà des années que les deux hommes ne s'étaient effectivement pas vus. Et pourtant, leur amitié n'en semblait pas touchée. Aujourd'hui, bien, des choses avaient changé, mais revoir le visage de Loban ravivait des souvenirs et un sentiment en particulier. Il était bien différent de ce qu'il avait pu être à une période. Mais tout de même encore un peu présent. Loban avait su éveiller un doute en Bartholomew, un doute qui était jusque-là toujours présent et en sommeil. Mais aujourd'hui, il allait se marier, aujourd'hui, il n'y avait plus de place pour ce doute. Pour le respect qu'il avait pour Madelyne, il se le devait.

« Entre, je t'en pris. Je ne me suis jamais senti aussi... Stresser et au bord de m'évanouir, je crois. »

Bartholomew s'écarta alors du chemin, son père fit de même, afin de laisser entrer Loban dans la petite pièce, qui était telle une salle d'attente, là pour stresser les occupants. Un sourire au majordome pour tout remercie. Il soupira en fermant la porte derrière eux.

« Je ne pensais pas que... Que je serais ainsi. Je dois bien l'avoué. Mais ta présence me réconforte et me rassure. Mais oublions ce qui va suivre un instant. Et parle-moi de toi, de ce qui t'es arriver ses derniers temps. Cela me calmera peut-être un peu. »

Le Lord Collins père resta un instant assit avant que sous le regard accusateur de son fils, il ne sorte lui aussi de la pièce. Comme un énième soulagement Bartholomew souffla avant de prendre place dans le fauteuil qui l'avait accueilli plutôt. Le futur marié n'allait pas avoir beaucoup de temps pour souffler, la cérémonie n'allait pas trop tarder à commencer, d'ici 30 minutes. Mais pensée à autre chose lui ferait un bien fou pendant au moins quelques minutes.
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MessageSujet: Re: [Pariticipents et les mariés] One step closer [Pariticipents et les mariés]  One step closer Icon_minitimeDim 15 Oct - 9:51



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« Émouvant divertissement. »

Cathédrale St Paul, Londres -1891

Toute occasion est bonne à saisir si elle permet de briller. En société ou en privé, faire bonne figure est primordial, et pas uniquement pour les dandys et autres gentlemen. Il s’agit là d’un art -un jeu de subtilités qui passe sous le nez de certains et que d’autres manipulent avec soin. Il y en a qui se font avoir aisément, et d’autres qui courent à leur perte en essayant tirer le meilleur de ce fin complot.
Enfin soit. C’est à un mariage que nous nous rendons aujourd’hui, n’est-ce pas ? Eh bien soit, nous allons parler mariage. La célébration mettait à l’honneur Lord Collins, ainsi que sa fiancée -et à présent presque épouse-, Madelyne Errington. Un charmant couple, somme toute, mais que savait-on réellement à leur sujet ? Les vents allaient se mettre à courir dès le moment où le contrat sera signé. La presse jaune s’emparera ensuite de leur vie, de leur situation, dénonçant sans scrupules la moindre supposition à leur sujet. Les rumeurs, les scandales et les médisances -voici les bons vœux que Londres souhaitait aux jeunes mariés.

Ne nous égarons pas d’avantage. Parmi les invités à cette immense réception, on comptait Dagmar von Stierlitz. Le diplomate, devenu ami de Lord Collins, était loin de pouvoir décliner une telle invitation, et il s’était donc rendu à la cérémonie en toute humilité, et avec de sincères vœux de bonheur en tête. Rangez donc toutes vos spéculations dérisoires -il n’avait aucune raison de souhaiter malheur à ce jeune couple londonien. Puisqu’il s’agissait du mariage d’un de ses amis, eh bien, il pouvait tout aussi bien espérer pour lui que cette union ne tourne pas au désastre et se montre, au contraire, des plus fleurissantes.
Bien évidemment, Dagmar avait revêtu un costume de fort bon choix, et n’avait négligé aucun détail de sa préparation. Mais ne crions pas aux grandes pompes -il le faisait toujours. Qu’il se rende à un simple rendez-vous, un diner ou un mariage, il était essentiel pour Stierlitz de paraitre sous son meilleur jour. Et pourtant, aussi exquise qu’elle fut, son allure savait toujours surprendre par son mélange d’humilité et de grandeur. Nous pouvons qualifier cela d’élégance naturelle, mais Dieu sait ô combien méticuleuse. Du rasage à la boutonnière, rien n’était laissé au hasard, et pourtant, il n’avait en rien l’air d’en faire de trop. Dagmar, c’était ce juste milieu, cet angle crucial où l’on obtenait un magnifique résultat en toute simplicité.
Mais assez parlé de la tenue du diplomate. Si sa présentation était quelque chose qu’il avait sous contrôle, il s’est néanmoins vu confronté au problème du cadeau ; qu’est-ce qu’un homme comme lui pouvait bien offrir à l’intention de Lord et la fraîchement nouvelle Lady Collins ? Cette question, il finit par la résoudre, trouvant ce qui, selon lui, était une fort sympathique offrande qui flatterait les époux sans pour autant qu’ils lui soient redevables. Mais ça, nous y reviendrons plus tard.

En premier lieu, il fallait se rendre à l’église. Une étape qui laissait Dagmar indifférent, tout simplement. De nos jours, les hommes s’encombraient de tout faire passer par l’église. À croire que bientôt, les contrats d’usine seraient signés sur l’autel. Mais bien sûr, il garda ce genre de réflexion pour lui.
Il était arrivé légèrement plus tôt que prévu. Légèrement, mais pas grand-chose. Un peu avant 13 heures, une voiture était venue déposer le diplomate à l’entrée de l’église où le monde commençait à se rassembler. Il était venu seul -il venait toujours seul. Et pourtant, il ne ressentait jamais la pression de ladite solitude. Il faut croire que son aura suffisait à lui tenir compagnie… Mais en réalité, la plupart du temps, il parvenait aisément à se trouver quelque interlocuteur avec qui échanger.
En attendant, c’était l’occasion pour lui d’admirer un peu la fameuse cathédrale Saint Paul. Depuis son arrivée à Londres, il n’était que brièvement passé devant l’édifice sans jamais s’y arrêter. Il faut croire qu’avec le temps, il prenait de moins en moins la peine de visiter et de faire du tourisme. C’était une tort, d’ailleurs -il le reconnaissait bien. Enfin bon, en attendant l’arrivée de Lord et Lady Collins -et ainsi, le début des festivités-, il avait le temps d’observer à sa guise, n’est-ce pas ?

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Amy S. Adler
Amy S. Adler

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Amy est très douée dans son domaine, la couture. ⊹ Ressentais une profonde frustration envers son mari durant les cinq précédentes années, ce qui l'incitait à accepter plus facilement les avances d'autrui. ⊹ A des tendances névrosées et borderline. ⊹ Ne supporte pas/ou difficilement les enfants en bas âge. ⊹ Apprécie la compagnie de l'alcool et du tabac bon marché. ⊹ Est d'une grande immaturité. ⊹ Très facilement morte de jalousie en compagnie d'autres femmes. ⊹ Manque de confiance en elle-même et a souvent besoin qu'on la rassure sur son apparence. ⊹ Passe beaucoup trop de temps devant le miroir à peigner ses très longs cheveux noirs. ⊹ Femme de Felix J. Adler. ⊹ A ouvert récemment un bordel de luxe dans un vieil hôtel rénové de Whitechapel.
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MessageSujet: Re: [Pariticipents et les mariés] One step closer [Pariticipents et les mariés]  One step closer Icon_minitimeDim 15 Oct - 18:33



One Step Closer.

« TOURNER LA PAGE. »

Cathédrale St-Paul, City of London, 1891.

Recevoir l'invitation de la part de la future madame Collins ne fut pas une surprise pour la jeune couturière qui s'était prise d'affection pour sa cliente. Faire une robe de mariée à la mesure parfaite, voilà qu'il était dans ses cordes. Elle et Maddie avait depuis si bien sympathisé qu'elle avait eu l'honneur d'être parmi les plus proches des proches invités à cette fameuse cérémonie. Certainement que la jeune future Lady était au courant de son ancienne relation avec le Lord Collins, mais tout comme précédemment indiqué, c'était à présent de l'histoire ancienne. Ce mariage était l'occasion de tourner la page, de faire sympathiser les deux couples qui semblaient avoir une histoire intrinsèquement liée. Entre disputes et amitiés, tout semblait parfait pour écrire un stupide vaudeville qui ferait pourtant les choux gras des journaux à succès. Peut-être notre cher ex-Errington pourrait s'en inspirer ? C'était donc avec un grand sourire qu'Amy s'était réveillée à ce matin, se préparant de sa plus belle robe rouge réalisée pour l'occasion -il y avait bien qu'à son mariage qu'elle avait porté du blanc. Elle avait préparé son mari du mieux qu'elle avait pu, aimant s'occuper de lui comme s'il s'agissait d'une parfaite poupée à taille humaine – au teint de porcelaine.

Son propre mariage, d'ailleurs, n'avait nullement était aussi heureux. Mais elle faisait tout pour ne pas y penser, entrant dans la grandeur spectaculaire de la Cathédral qui accueillerait le mariage des hauts de la société. Pourtant, le bonheur qui transparaissait de partout la faisait se sentir mal à l'aise. Elle serrait le bras de Felix tout autant qu'il serrait le sien pour ne pas la perdre. La couturière n'était agoraphobe comme son mari pouvait l'être, mais cette situation dans laquelle ils s'étaient pourtant eux-même retrouvé la rendait nerveuse. Au final, elle tapota avec amour la main de Felix quand celui-ci lui demanda de ne pas le laisser tomber dans cette mare de gens grouillante.

- Ne t'en fais pas... ne me laisse pas non plus.

Amy trouvait son mari aujourd'hui si beau, malgré les longues cernes qui tournaient autour de ses profonds yeux gris, qu'elle ne pouvait s'empêcher de le voir comme un merveilleux trophé face aux autres pimbêches qui pouvaient tourner autour de la salle de réception. Jalouse, oui. Tout autant qu'elle aimait être protectrice envers lui, chatouiller son cou pour remettre sa cravate en place. Mais lorsqu'elle pensa au fait que Maddie puisse être dans sa loge pour mettre sa robe, l'idée d'avoir une conversation qui puisse lui changer les idées de toute la nervosité que lui donner l'idée même du mariage la traversa aussitôt. Serrant Felix de son bras, elle accéléra son pas pour rejoindre la porte, entrant en trombe, ne le lâchant qu'à un mètre de la mariée pour pouvoir lui faire la bise et la prendre dans ses bras avec emphase et amitié:

- Maddiiiiie ! Comme je suis heureuse de te voir, tu es tellement merveilleuse dans cette robe, je savais qu'elle t'irait bien, mais à ce point, c'est un succès et une récompense pour moi ! Je te présente mon mari, Felix.

Quand bien même ils avaient peut-être pu se rencontrer avant, Amy voulait que tout reparte sur de bonnes bases. C'était d'ailleurs avec une grande fierté et un amour indéniable que la jeune femme montrait son mari tout penaud.
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MessageSujet: Re: [Pariticipents et les mariés] One step closer [Pariticipents et les mariés]  One step closer Icon_minitimeVen 20 Oct - 10:08



One Step Closer.

« Revivre son passé à travers le présent »

Cathédrale St-Paul, City of London, 1891.

« Rappelez-moi donc comment vous avez connu ce cher comte de York ? » Elle eut un léger sourire, relevant ses yeux clairs vers son époux tandis que ses doigts s’affairaient toujours à nouer ce foulard autour de son cou, lui offrant une tenue d’apparat digne des lords de Grande-Bretagne. Quand le faire-part était arrivé, Catherine avait été un peu surprise. Bien qu’ayant réellement sympathisé avec lord Collins au point de lui faire commande d’un jouet en bois qu’elle enverrait à Noël à son neveu, elle ne pensait pas figurer sur la liste des invités pour son mariage. Mieux, elle et James y étaient tous deux conviés. En premier lieu, lord Lyons fut surpris, ignorant tout de cet homme hormis son nom et s’étonnant de cette invitation. Alors, Catherine lui avait simplement évoqué leur rencontre lors d’une soirée mondaine et la sympathie qu’il avait eu avec elle quand elle s’était sentie affaiblie un court instant. L’homme d’âge mûr n’avait alors pas relevé, connaissant son épouse et sa dévotion à son égard. « A l’anniversaire de lord Fortescue. » Il hocha légèrement la tête, se saisissant de sa veste à queue de pie. L’enfilant avec aisance, il marqua un instant de pause, observant son épouse. « Ma chère, je me félicite de me trouver à votre bras. » Catherine eut un léger sourire, effectuant une légère révérence. Ses cheveux blonds avaient été relevés dans un chignon travaillé à base de boucles réalisées au fer avec soin, lui offrant un port de tête royal. Sa toilette, d’un bleu azur, avait été travaillée à l’aide de ruban de satins et de dentelle blanche. Evidemment, la robe avait été taillée pour cette occasion. Bien que la chevelure ainsi travaillée se suffisait à elle-même, elle portait un petit chapeau, épinglé avec soin sur sa tête, en accord avec sa robe. L’ombrelle qu’elle tenait à la main était d’un blanc immaculé, rappelant ainsi pour quelle occasion elle s’était ainsi vêtue.

Tendant le Haut-de-forme à son époux, il s’en saisit non pas sans prendre sa main dans la sienne pour y déposer un baiser tendre. Elle n’avait pas assisté à d’autres noces depuis sa propre union, quelques mois plus tôt. Elle se rappela de ses doutes et de sa détermination à ne pas flancher. Cette journée était spéciale pour les deux âmes qui s’unissaient devant Dieu et s’achevait par l’instant le plus intime qu’il était possible. Quand elle repensait à cet instant, Catherine se souvenait de son malaise, de cette envie de fuir autant que de rester, rapidement apaisée par la douceur et l’attention dans les gestes de James qui avait su apprivoiser le cheval sauvage et fougueux qui vivait en elle. La vie de couple était parfois compliquée, d’autant plus pour une femme qui appartenait entièrement à son époux. Et pourtant, malgré une différence d’âge marquante, elle s’était trouvée charmée par l’intelligence et la bienveillance de l’homme qu’elle avait épousé. Jamais il ne l’avait brusquée, parvenant toujours à faire naître la passion en elle quand il s’agissait de la séduire un peu plus. Le reste du temps, ils conversaient longuement, apprenant à connaître l’autre.

Ils montèrent dans leur voiture, se dirigeant vers la cathédrale St Paul sur le rythme que leur permettait l’attelage. Il ne leur fallut guère beaucoup de temps pour se faire et ils s’avancèrent dans ce lieu sacré. De confession catholique, Catherine avait parfois bien du mal à cerner tous les petits détails de cet Anglicanisme, copiant souvent gestes et mots sur James. Ils s’avancèrent dans l’allée, en quête de places libres et dignes de leur rang, saluant des visages connus quand ils se présentaient à eux. Finalement, il s’installèrent au cinquième rang, attendant patiemment que la cérémonie ne commence.
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MessageSujet: Re: [Pariticipents et les mariés] One step closer [Pariticipents et les mariés]  One step closer Icon_minitimeSam 21 Oct - 20:10



One step closer

« Le mariage est notre purgatoire ; l'amour est le paradis.», Honoré de Balzac

11 octobre 1891

C'était un jour magnifique. Maddy avait l'impression que depuis ce matin, il lui faudrait des pinces pour décrocher ce sourire de son visage tellement elle était excitée en vue du mariage qui était dans à peine quelques heures. La jeune mariée s'était levée tôt pour prendre un long bain apaisant avant qu'elle ne doive monter dans son carrosse direction la Cathédrale St-Paul en compagnie de sa mère. Cette dernière était fière d'elle Sa petite fille allait enfin se marier et devenir une femme de maison respectée même si elle regrettait que sa progéniture n'eût jamais tenu une grande attention à son enseignement ménagé que Madelyne trouvait sans grand intérêt. Elle qui rêvait d'aventure et de contrées lointaines, elle n'avait jamais imaginé pour une elle un mode de vie comme celui de sa mère. Rester à la maison pour gérer les domestiques et aller à des galas ne l'intéressait pas du tout. Aujourd’hui, elle était prête à s'engager avec cet homme, Bartholomew, parce qu'elle savait qu'il ne la forcerait pas à jouer à la parfaite épouse tranquille dans son coin et qu'elle pourrait profiter de la liberté dont elle a besoin.

Une fois arrivée à l'église, elle se dépêcha de rejoindre la pièce qui lui était allouée avant la venue des invités. Sa mère commença par l'aider à mettre sa robe et un peu plus tard Aurora vint aider aussi à la préparation. La jeune mariée était heureuse de voir autant d'entrain chez la jeune soeur de son futur époux. Certaines épouses s'entendaient pas très bien avec leurs belles-soeurs, mais Aurora était adorable. Agaçante parfois, mais réellement adorable. Lorsqu'elle allait mettre son voile, on frappa à la porte et elle vit Amy. En riant, elle la serra dans ses bras, heureuse de la voir.

- Merci Amy! C'est grâce à toi si je me sens belle aujourd'hui! Cette robe est juste magnifique!

La magnifique brune se rendit finalement compte qu'elle n'était pas venue seule. À ses côtés, d'apparence timide, se tenait son mari. Maddy déglutie et elle finit par sourire malgré sa crainte. Elle avait tout de même porté plainte à la police contre cet homme...

- Monsieur Adler, bien le bonjour! Je... suis heureuse de vous voir parmi nous.

Elle revoyait sans mal le tournevis qu'il avait lancé dans la pièce et qui avait, selon son souvenir, passé tout près de son oreille. Comment Barth avait pu être ami avec ce personnage? Il lui donnait la chair de poule! Maddy retourna son attention sur Amy et elle lui montra le voile en souriant.

- Voudrais-tu m'aider à la mettre? C'est tout ce qui me reste à mettre et le bijou familial que ma mère m'a offert!

C'était un magnifique collier fait de turquoise qui reflétait doucement la lueur du soleil. La chaîne était délicate et faite en or pur. Ce bijou était dans leur famille depuis tellement longtemps que personne ne savait d'où il venait, sauf qu'il se transmettait de mères en filles.


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MessageSujet: Re: [Pariticipents et les mariés] One step closer [Pariticipents et les mariés]  One step closer Icon_minitime

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