Sujet: Re: The Truth Beneath the Rose [Harry & Diana] [Fini] Mar 8 Jan - 1:33
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Cirque O'Farrell, l'enclos du lion • 30 avril 1892
La marche, c’est bon pour la santé. Harry le savait très bien, pratiquant la course à pied pour le plaisir depuis plusieurs années maintenant. Ça l’aidait à canaliser ses émotions, ainsi qu’à maintenir une certaine forme physique entre la fine couche de gras et ses os. Le mouvement continuel des jambes, trop fines pour se frotter, lui permettait parfois de s’y concentrer et d’oublier le monde extérieur ; ses problèmes, ses ennuis, les autres, lui-même. Juste le cycle de ses jambes qui avancent. Pourquoi elles avancent, le fonctionnement électrique des nerfs qui se chevauchent. Tant de questions inutiles. De toute façon, Harry n’avait pour le moment aucune envie de se perdre dans ses longues jambes. La compagnie qui le guidait à travers le cirque était agréable, bien qu’un peu glacé. Elle était semblable à une brise légère et fraîche d’un printemps naissant. Un souvenir de l’hiver qui avait embrasé les esprits de bien des manières. Ce n’était qu’une promenade professionnel. Le vétérinaire qu’il était ne profitait de ce moment que pour vérifier l’état des autres animaux d’un œil expert mais lointain. Le crépuscule approchait et avec lui, les embruns du cirque devinrent plus franches. S’ils n’étaient pas encore embêté par la foule de visiteurs et de spectateurs, les chants des répétitions lui vinrent à l’oreille. Il sourit à cet état de franche camaraderie.
- C’est sympathique comme promenade, on dirait presque une visite guidée pour mes futurs auscultations. Au moins je ne me perdrais pas !
Harry tentait de détendre l’atmosphère, qu’il trouvait pesante de son silence gênant. Son interlocutrice semblait pourtant parfaitement dans son élément. Ses réponses ne dépassèrent guère le mot. Toussotant, le vétérinaire reprit son travail. Lui aussi possédait dans ses longs doigts crochus cette méthodologie précise et soignée -douée de cette compréhension et de cette empathie animale hors du commun. Il se servait de ce talent sans aucune parcimonie, s’ouvrant à eux, s’offrant littéralement aux moindres de leurs désirs et de leurs rires. Parfois, il regrettait de ne pas être un des leurs. Les humains n’étaient pas aussi faciles à comprendre, et faisaient souvent bien plus mal. Des coups de griffes, de dents, ce n’était rien ; ça se soignait. Les mots et les comportements humains détruisaient bien plus ; faire psychologiquement mal à quelqu’un en jouant de lui comme d’un yo-yo. Quelques fois, alors qu’il s’occupait des bêtes, une ombre mélancolique passa sur son visage. Alors les souvenirs de cette année de dépression lui revenaient en tête, fustigeant son visage (qu’il essayait de rendre lumineux et aussi joyeux qu’avant) d’une douloureuse expression sérieuse. Cela le changeait, le faisant vieillir de plusieurs années. Mais cela ne durait que quelques minutes, pour qu’ensuite le vétérinaire se redresse de tout son long, souriant comme un soleil. Il lui fallait dépasser le passé, affronter le futur en lui tirant dans l’œil.
Imperturbable, Miss O’Farrell lui faisait faire le tour du Cirque en restant fidèle au peu qu’elle lui eut montrer d’elle-même. La jeune femme usait du silence comme d’une arme et ses paroles avec une parcimonie proche de l’exception. Ce n’était pas comme lui, qui trop gêné pour être honnête, parlait bien trop pour ne rien dire. Laisser le silence s’installer, c’était comme se renfermer. Il ne voulait plus se renfermer sur lui-même. Redevenir un soleil. Ne plus laisser sa vie s’éteindre. Avoir un tel état d’esprit pour une simple promenade avec une cliente, c’était être un peu trop zélé, certainement. Dans les moments de silence qui les séparaient entre chacun cage, Harry pressait son regard autour de lui. Un monde qu’il connaissait de loin, via les témoignages de cette cartomancienne. Un monde qui ne l’attirait pas plus que cela, heureusement qu’il y avait des animaux à soigner. De temps en temps, il regardait la jeune femme. Sa démarche était froide, mécanique ; le moindre de ses gestes, purement fonctionnel. Il n’y avait aucun superflue chez cette dame. Son visage, en plus d’être d’une grande beauté, était figée comme une statue grecque. Que de mystères. Du haut de son perchoir, le hibou pensait pouvoir l’observer en toute impunité. Dessiner le bout de son nez, la profondeur de son regard glacée, la brillance de ses cheveux… cela faisait longtemps qu’il ne s’était pris d’une telle passion pour l’apparence d’une femme.
Car cette femme était l’exemple parfait de ces apparences qui hypnotisent et vous donnent envie de les connaître davantage. Harry se mordit la lèvre, regardant plus loin devant lui. Il lui fallait penser à David. Quand bien même il n’avait jamais caché sa bisexualité au monde, il savait que pareils papillonnages n’étaient pas bien -ni même bon pour lui. Après tout, il était actuellement un homme comblé, n’est-ce pas ? Intérieurement, il soupira. Pas vraiment. Mais cette vérité était si dure à encaisser qu’il la réfuta en bloc. Quel importance ? Les femmes comme elle ne s’intéressent pas à des abrutis comme lui. Quand bien même le serait-elle, il ne suffirait qu’une ombre passante pour qu’elles s’enfuient avec. Mais il n’y pouvait rien, David le lui avait bien prouvé : il avait naturellement un faible pour les personnes froides et sombres. Perdu dans son petit monde dans les airs, Harry ne fit pas attention à Diana qui s’était arrêté sous un lampadaire. Pas plus qu’il n’avait fait attention au soleil sur le point de se coucher, et à la lueur artificielle scintillant de poussière. La question qu’elle posa alors le pétrifia instantanément. Il ne lui semblait pourtant pas avoir croisé son regard inquisiteur tandis qu’il se perdait en stupides pensées fantasques ! Avait-elle senti son regard glisser le long de son corps -comme un sixième sens ? Comment avait-il être aussi imprudent. Après une profonde inspiration, il répondit :
- Je pensais juste que vous deviez être une incroyable dresseuse. Prendre autant soin des animaux dénote d’une empathie certaine, qui jure avec votre froideur. Vous pouvez prétendre que c’est uniquement à but commerciale, car des bêtes en mauvaise santé font un mauvais spectacle. Et je vous donnerai raison. Mais il y a quelque chose dans vos manières qui me fait penser que vous n’êtes pas juste une entrepreneuse.
Etait-il si naïf parce qu’elle était tant belle ? Le fait est que même s’il ne pensait pas vraiment à toutes ces choses en la regardant, Harry les pensait quand même. Oh, il adorait ça, regarder les gens autour de lui et visualiser toutes les choses qu’ils pourraient être en dessous de leurs vêtements de taffetas, de leurs beaux atours ou de la boue sur leur visage. Tout le monde cache des secrets jusque dans leur propre personnalité. Ces choses le fascinaient -c’était pour ça qu’il aimait autant résoudre des crimes, autrefois. Toutes ces petites choses de l’esprit qui amènent le corps à commettre un meurtre, c’était profondément fascinant. Bien qu’il ne pensait pas Miss O’Farrell capable de pareils exactions -même si elle restait la fille de son père, Harry voyait quelque chose dans ses yeux comme une épaisse couche de glace. Bien que son regard fut tout aussi perçant qu’une lance, celle-ci était cachée dans une brume lointaine. Les êtres humains étaient des énigmes mouvantes, changeantes, fascinantes :
- Et je me disais aussi que j’avais hâte de voir Blackwell être rétabli, pour vous voir au travail.
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Diana O'Farrell
Âge : 26 Emploi : Dresseuse de lion au Cirque d'O'Farrell Avatar : Krysten Ritter Quartier Résidentiel : The Strand Messages : 58Date d'inscription : 31/07/2018
Sujet: Re: The Truth Beneath the Rose [Harry & Diana] [Fini] Jeu 10 Jan - 10:00
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Cirque O'Farrell • 30 avril 1892
Les idées exprimées par cet homme décelaient une part certaine de vérité au sujet de Diana. Il était surprenant que ce Downcry possède une forme de déduction empathique pour cerner les gens, cela pourrais être bien utile pour la fille O’Farrell. Sous ses vêtements lui offrant une apparence aussi étonnante que ces envies de discussion effréné, sous des actes précautionneux envers le monde animalier et son contact facile avec les animaux, cette nouvelle facette venait se rajouter sur cet illustre inconnu rentrant pour la première fois dans la périphérie de la vie de Diana.
Surprenant. C’est le mot qui pourrais définir Downcry aux yeux de la jeune femme. Surprenant dans son ton ou sa façon joyeuse de parler. Surprenant dans son caractère et son physique squelettique. Surprenant qu’un homme semblait vivre davantage pour les animaux que pour ses semblables. Surprenant qu’il puisse être triste à voir mais agréable à entendre en même temps. N’est-ce pas surprenant, ça ?
Toujours stoïque, les mains maintenant une stature droite, le reste du corps immobile à écouter les paroles de Monsieur Downcry, Diana dirigea finalement son regard vers le sien lorsqu’il finit son monologue. Ces paroles n’étaient pas dénué de sens, faisant mouche à l’égard de la O’Farrell, prouvant au passage qu’il lui restait quelques pensées humaine la faisant éloigner de l’aspect rude d’un automate.
-Ma… froideur ? L’éducation de mon père vous gêne ? Allez donc côtoyer les piliers de comptoir si mon comportement vous refroidis autant, mes animaux ne se sont jamais plaint de quoi que ce soit sur ma façon d’être. Je fais ce qu’il faut faire, rien de moins, rien de plus : le strict nécessaire que me demande mon travail.
Le moindre des gestes du quotidien de Diana semblais être optimisé au mieux pour en faire au maximum dans un laps de temps aussi court que possible. Son impassibilité n’était qu’un résultat de sa productivité intensive, ne voyant pas l’intérêt de ce soucier de rendre des sourires aux autres qui n’étais qu’inutilité. Tout au mieux, Diana fournissait un habit sobre mais présentable pour faire bonne figure en tant que fille du directeur, afin de se différencier des simples employés. Si cela faisais beau au yeux du monde, ce n’était qu’un bonus.
Quel affront que de reconnaître aussi directement l’aspect strict de la fille d’Owen. Cela dit, bien que les soins animalier était une source de travail et de finance pour le vétérinaire donné gracieusement par le Cirque, l’homme Downcry n’en était pas pour autant un employé direct des O’Farrell. Il était davantage en posture de pouvoir exprimer ses pensées, du travail il en trouverais bien ailleurs. Diana n’avais cependant pas l’habitude qu’on fasse acte d’une tel franchise, se disant malgré tout qu’il n’avais pas fais exprès de la brusquer. Habituellement, c’est elle qui se place en position de force en exprimant une parole franche, sa place hiérarchique le lui permettant.
-Je me dois cependant de vous autoriser votre envie de revoir BlackWall, je pense que c’est le minimum que je vous dois en plus de votre paie. Voyez cela comme un suivi médical. Si cela vous enchante de venir assister à l’une des représentations, vous serez en revanche considéré comme un client comme les autres. Ce n’est pas dans les mœurs du Cirque d’offrir la charité ou la gratuité des services, vous êtes en mesure de comprendre cela j’espère ?
Diana se devait de se comporter en professionnelle, son rôle était d’engranger des bénéfices financier après tout. De plus, cette rencontre médicinale n’avais pas pour autre but que d’entretenir les rouages de son entreprise, l’attachement envers son lion ne devait pas prendre le pas sur sa manière de se comporter dans les entrevues du travail. Toujours les yeux droits vers Downcry, sans se soucier d’une éventuelle frustration dans l’expression faciale de l’homme suites à ses paroles, Diana continua dans sa lancé :
-En mentionnant votre paie, combien vous dois-je ? Veuillez me suivre je vous prie, j’ai pour habitude de ne pas garder le moindre penny sur moi si je ne sort pas de l’enceinte du Cirque. Avez vous des papiers à me fournir pour l’auscultation ? Une fiche d’honoraire ou que sais-je ?
La femme espérait ne pas croiser son père sur le chemin pour payer le vétérinaire, il ordonnerais à coup sûr de marchander le tarif de l’homme tel le pingre qu’il est à faire des économies de bout de chandelle. Après tout, Monsieur Downcry venait probablement de rallonger la vie d’un ami de Diana, il avait mérité son argent.
Sujet: Re: The Truth Beneath the Rose [Harry & Diana] [Fini] Sam 23 Fév - 15:40
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Cirque O'Farrell • 30 avril 1892
Bien qu’il ne se soit aucunement attendue à recevoir des louanges pour son analyse indiscrète, il ne s’attendait pas à recevoir pareil retour. Le lampadaire les éclairait d’un cercle de lumière sans chaleur, véritable arène de combat. Au milieu de celle-ci, Miss O’Farrell se tenait être la combattante la plus farouche. Son œil sombre ne se discernait de ses longs cils, n’hésitant pas à darder le vétérinaire d’un regard aussi inquisiteur que pénétrant. Finalement, sa réaction fut si intense et agressive qu’Harry ne put s’empêcher de l’écouter avec un grand sourire. C’était généralement la marque de ceux que l’on touchait en plein cœur ; ceux-ci ne pouvaient s’empêcher de réagir à l’exagération. Il était trop peu agréable de se faire découvrir un masque savamment travailler pour la société. Il en savait quelque chose. Le plus-tout-jeune homme réagirait certainement de la même manière s’il était amené à se faire ainsi lire. Dans les ruelles contiguës au cirque, un café-théâtre déployé une musique jazzy ; elle donnait à la scène un oxymore des plus délicieux. Harry se sentait si détaché de lui-même comme détaché de la vie, que depuis sa taille, il se sentait capable d’observer la scène de plus haut encore. Beaucoup se seraient énervés de le voir faire peu de cas d’une telle injonction.
Néanmoins, le vétérinaire resta silencieux quant à la tentative de la jeune femme de justifier son comportement. Ce n’était la peine de partir en croisade pour si peu. Quelque part, la pique n’était qu’un appel à la curiosité. Maintenant qu’il venait de déployer un nouveau de ses excentricités, elle ne pouvait pas ne pas y repenser. C’était en tout cas ce qu’il espérait, jusqu’ici cela marchait toujours -pas forcément en bien cela dit. Quoiqu’il en fut, Harry était obligé de reconnaître que l’armure de Miss O’Farrell était solide, d’un matériaux impérissable. Mais un jour, un forgeron lui disait que les armes faites dans l’acier le plus pur étaient également les plus fragiles. Pour être incassable, il fallait construire un alliage de différents éléments. Ainsi, le plus vicié des aciers se trouvait être la plus immuable. Une pensée bien sage à l’époque de l’évolution industrielle. Mais les pensées d’Harry furent une nouvelle fois récupérée par la poigne verbale de la jeune femme. Bien entendu, il aurait le droit de retourner voir Blackwell comme observateur médicale. En ce qui concernait le spectacle, il lui faudrait payer comme n’importe qui. L’idée même qu’il aurait pu ne pas payer le fit sourire : ce ne lui était même pas venu à l’esprit. Avant qu’il ait pu répondre à sa première question, elle enchaîna sur une question qui semblait visiblement essentielle à l’entrepreneuse : l’argent. C’était presque en roulant des yeux qu’Harry la vit déjà faire demi-tour, en direction de là où se trouvait le fameux penny.
De cette marche prolongée un peu plus loin dans les ténèbres colorés, entre les tentes et les ombres du ciel, le vétérinaire en savoura les dernières ambiances. C’était un monde totalement différent de celui qu’on avait l’habitude de côtoyer, et plus encore au crépuscule. Il put enfin en profiter :
- Vous savez, il ne me serait jamais venu à l’esprit de ne pas payer ma place pour le spectacle. Tel que vous me voyez, je travaille à mon propre compte et je sais faire des économies… même si je dois pas en avoir l’air.
Harry poussa un profond soupir. Il n’était vraiment pas des plus présentables, il le savait pertinemment. Mais en revenant des enfers, sa première préoccupation n’avait pas été de s’acheter de nouveaux habits. S’en recommander était dans sa liste de priorité, cela dit. Surtout qu’il les lui fallait sur-mesure, et ce n’était pas n’importe quel prix. Heureusement qu’il possédait les bonnes adresses, même si cela lui en coûtait sur le moral. Sur le chemin, il l’enquérit du prix de sa consultation -qui était dans les bonnes tranches de ce qui se faisait dans le milieu. Deux feuilles seulement à remplir et signer, afin que les deux parties soient au courant de ce que chacun a fait et ne tente pas d’entourlouper l’autre. Des choses qu’il avait appris à mettre en place face aux tentatives d’entourloupes des habitants de Whitechapel. On ne vit pas dans un quartier sensible sans apprendre deux trois trucs pour se protéger. Beaucoup sont ceux qui rêveraient d’attenter un quelconque procès pour se plaindre d’un truc inventé, dans le simple but de récupérer de l’argent au bout. C’était grâce à ce genre de chose qu’il parvenait à garder un commerce correct dans les tréfonds du quartier de la mort. Voilà des qualités qui ne manqueraient pas de plaire à l’entrepreneuse dont le sens des affaires n’avait d’égale que la dureté de sa lame.
- En tout cas, je peux dire que j’ai été ravi de faire votre connaissance. Au plaisir de vous revoir… mais j’espère que vous n’aurait pas toujours à me payer pour cela.
La petite et dernière pointe d’humour en arrière-plan, ce fut avec un grand sourire qu’Harry l’offrit à son interlocutrice. Cette dernière pourrait parfaitement ne plus jamais faire appel à lui, le trouvant bien trop étrange et préférant l’intervention de quelqu’un de plus conventionnel. Même si la plaisanterie pouvait être prise de travers, c’était le genre d’humour tortueux et complexe et parfois même absurde dont raffolait le vétérinaire. Si cela pouvait faire un peu rire cette pince-nez qui faisait preuve d’autant de froideur dans son contact, il aurait peut-être gagner son repos pour la soirée.
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Diana O'Farrell
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Sujet: Re: The Truth Beneath the Rose [Harry & Diana] [Fini] Mar 26 Fév - 8:39
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Cirque O'Farrell • 30 avril 1892
Tant de bassesse dans certaine des phrases que ce Downcry osait sortir. S’était-il réellement comparé à une prostituée dans ce qu’il venait de dire ? Diana fronça les sourcils pour s’empêcher d’imaginer à quoi il pouvait ressembler en portant une robe. Les vêtements qu’il portait était suffisamment trop grand pour déjà donner l’impression qu’il en porte une. Diana ne pourrait jamais prendre ce vétérinaire au sérieux même si elle le voulait et cela lui faisais plutôt mal au cœur de voir la vision de sa propre personne attaché aux sensations et aux affaires vulgaire de cette espèce d’homme à la langue bien pendue. En comparaison à lui, Diana est comme le polype du corail : destinée à construire de vastes édifices, magnifique, minéraux, pour que la lune se place à les éclairer après sa mort. Parmi ce drame mental, étonnant et sans limite, dans le temps et l’espace infini de l’esprit solitaire d'une femme, les paroles à la qualité douteuse de Downcry paraissaient se rétrécir jusqu’à devenir insignifiant.
Pourtant, malgré ses airs faible, cet homme paraissait désinvolte et cachais une certaine malice dont il semblait jouir derrière chaque sourire, des sourires qu’il semblait sortir en guise de signature pour conclure ses phrases. C’était de l’insolence aux yeux de Diana, se comporter d’une manière enfantine dans un corps d’adulte. De plus est, un personnage faisant partie du monde de la médecine se dois de faire ressentir une once de respect afin de remercier les acquis appris sur les mécaniques complexe du corps, humain ou animal. Ce n’est pas le genre d’enseignement à la porté de tous, ni aux plus pauvres ni aux plus idiots. Diana esquissa un sourire face à la prétention d’une telle insolence, à être d’une importance suprême lorsqu’au travers de gouffres illimité de bêtises insolite et d’obscurité hanté souffle les vents des soupirs O’Farrellien dont les molécules d’oxygène ne connaissent pas le nom de Downcry.
Cet homme ne connaissait pas sa chance. Diana maintenait les apparences respectueuse pour ne pas lui sortir ses quatre vérités, il serait mal venue de ne pas entretenir cordialement les relations professionnelles. C’était d’ailleurs par la demande de Diana que ce vétérinaire s’était retrouvé ici.
-Si vous avez des amis, aussi étonnant que cela puisse paraître, vous n’aurez qu’à leur demander de vous payer une place pour assister à une représentation. Vous devriez vous satisfaire de cela si vous souhaitez me revoir sans débourser le moindre sous afin de prolonger vos économies. Sur ce, vous avez reçu votre argent pour votre travail ici, je n’ai plus de raison de vous retenir.
La O’Farrell laissa l’homme repartir sans le raccompagner à la sortie du Cirque. Il n’avais pas besoin d’être tenu par la main comme un enfant. Elle le surveilla seulement de loin pour s’assurer qu’il ne se faufile pas dans une cachette ou quoi que ce soit d’inquiétant pour rester encore un peu dans l’enceinte du lieu. A part quelques coups d’oeil derrière l’épaule sur son chemin ou encore qu’il s’était retourné l’espace d’une minute une fois à l’extérieur, comme pour contempler le Cirque dans sa globalité, Downcry n’avais pas eu la malhonnêteté d’espionner les gens vivant sur place. De la où se trouvais Diana pour pouvoir garder un œil sur son départ, elle se demandais ce qui pouvait traverser son esprit lorqu’il admira le domaine des O’Farrell. Ce qui traversait l’esprit de la jeune femme n’était pas des plus enchanteurs, et pourtant. Il n’était pas rustre bien qu’il avait des manières de s’exprimer plus que discutable. Il n’était pas un Apollon mais derrière sa carrure à l’aspect amoindri semblait se cacher un passé tourmenté, pour avoir ce physique aussi unique. Son apparences squelettique n’allais pas de pair avec ses connaissances médical, il devait être l’exception de l’esprit sain dans un corps sain. Il était étonnant, tel une demi-mesure qui se balançait entre deux camps sans vouloir prendre partie.
Sur cette pensée, Downcry n’était plus dans le champs de vision de Diana. Cette dernière alla tout de même retourner voir encore une fois BlackWall, pour se ressourcer d’une certaine façon en plus de s’assurer de l’état de l’animal. Il était couché dans sa cage et semblait apaisé. Sans crainte, comme à son habitude, Diana rentra pour s’agenouiller près de son ami et poser une main dans la crinière. -Qu’en pense tu, toi ? … lui demanda t elle comme pour trouver la moindre réponse dans la respiration chaude du lion.
BlackWall devait être sur la voie de la guérison, cela une réponse positive en soi. Bien que Diana aurai voulue passer le restant de la nuit proche du corps puissant de son ami, il fallait du repos autant que possible à ce dernier. Elle se résolu à sortir au bout d’une dizaine de minutes de cette cage dont le silence accompagnait l’atmosphère.
Après tout, Downcry reviendra plus que probablement pour une raison médicale, par conscience professionnelle pour voir l’amélioration du lion, ou encore pour une représentation du cirque. Sa nouvelle cliente aura encore son lot de tentative pour déceler les autres défauts de ce grand enfant insolent.
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Sujet: Re: The Truth Beneath the Rose [Harry & Diana] [Fini]