Finn • Money makes the world go around.

Finn Immchadh McLaughlin

« That clinking clanking sound »

FT. CILLIAN MURPHY

CARTE D'IDENTITÉ

Nom : McLaughlin.
Prénom(s) : Finn, et Immchadh.
Âge : 35 années bien tassées.
Groupe : Classe moyenne.

Nationalité : Irlandais, à Londres depuis quelques années.
Lieu de naissance : Un quartier pauvre de Galway.
Date de naissance : Le 8 Mai 1855.
Situation Civile : Célibataire, son corps rôde parfois dans les maisons de passe.
Religion : Athée. Dieu ne l'a jamais appelé.
Orientation Sexuelle : Visiblement hétérosexuel, bien que ses considérations éthiques sont loin de se cantonner au cadre stricte de la loi. Un corps reste un corps, et l'interdit du masculin reste, quant à lui, diablement attirant.
Profession : Prêteur sur gage.
Quartier Résidentiel : Lambeth.
Activités Illicites : Vente d'armes dans l'ombre, sa discrétion est particulièrement appréciée.

Jolie petite histoire...
Il les observe. Elle, et le tissu de sa robe trempée à cause d'un fiacre et d'une flaque mal placée. Lui, et son air guindé d'homme en retard incapable de courir pour ne pas alerter les autorités en faction non loin. Ces enfants, qui s'amusent d'un rien, d'un morceau de bois et d'une roue qui tourne. Le ciel est calme, la ville, beaucoup moins. Londres paraît comme une arène de curiosités à travers la vitre de la boutique d'un prêteur sur gages. Et Finn ne peut s'empêcher de se demander qui sera le prochain d'entre eux à vendre une part de leur existence contre quelques livres sterling...

Depuis son arrivée il y a cinq ans, on le voit comme l'étranger morose qui s'est fait pourtant fait un nom. Certains le regardent encore drôlement à cause de son accent marqué, héritage de sa terre natale tant aimée. L'Irlande lui manque terriblement, même après tout ce temps. Ce ne sont pas les nombreux courriers qu'il échange avec sa famille qui arrangent ce sentiment, bien au contraire. Le mal du pays est bel et bien né au creux de son cœur insondable, et il compte bien y rester un moment. Tout du moins jusqu'à ce qu'il puisse les faire tous embarquer sur un immense ferry pour leur offrir une vie épanouie dans les quartiers anglais. Une vie de repos pour sa mère presque aveugle, son père à la main gauche perdue entre deux règlements de compte, ses trois frères et ses deux sœurs. Ils l'attendent. L'homme est devenu porteur d'espoir pour le clan McLaughlin, les boueux, les voleurs, les bohémiens, la souillure de Galway tout juste bonne à se faire cracher dessus.

Bâton fumant au coin de sa bouche sans sourire, les pieds cirés sur son bureau de bois massif, Finn ferme les yeux sous cette nostalgie soudaine et aussi entêtante que la neige qui frappe contre son carreau. « Sans doute le climat, » se dit-il, « ce n'est pas commun. » L'hiver britannique est rude, et y entrer si brusquement cause bien des torts aux populations présentes. Il ne s'y habituera sans doute jamais. Le regard éteint quelques secondes, le silence lui procure des images depuis longtemps refoulées. Des sensations oubliées, comme la nausée provoquée par son voyage clandestin jusqu'à Liverpool, l'odeur du charbon flottant dans le wagon qui le transporta jusqu'à la capitale, la musique des berceuses gaéliques de sa mère. Et puis... ses rêves, jamais perdus. Il songe encore comme le gamin malingre qu'il était.

Mais on le tire de son pays d'imaginaire, soudainement. Quelqu'un entre. Une montagne aux cimes blanches, d'âge et de neige, le dévisage d'un air brute et primaire. Finn jette un coup d'oeil avant de comprendre, et c'est ainsi qu'un coin de lèvre remonte légèrement avant qu'il ne se redresse, écrase son mégot, et fasse face au client. « Bienvenue. Suivez-moi. »
Le prêteur emboîte le pas du mastodonte et le conduit à l'arrière, lui remettant son dû. Point de valeur ici autre que la loi déchirée en deux. Tout receleur d'armes sera condamné à passer en cour de justice, disent-ils. Grand bien leur fasse. Ici, rien de tout cela ne s'applique et c'est au nez et à la barbe de la police au-dehors que le client repart avec, sous le manteau, de quoi exécuter un boulot aussi sale que les bas-quartiers.

Rien ne change, finalement. Le temps s'écoule et l'argent afflue, peu importe sa provenance, peu importe le sang qui l’entache. Rien d'autre ne compte alors que la somme qui s’amoncelle. Et bientôt, très bientôt, le statut suivra.
L'irlandais le sait, il en est même certain. On se souviendra de lui quand sa tête sera trouée de balles, quand il tombera de son trône si durement gagné, quand il partira en laissant ses regrets derrière lui.

Quelqu'un, un jour, dira qu'il est fier d'avoir connu le grand Finn Immchadh McLaughlin.

CARACTÈRE ET TEMPÉRAMENT
Exercice difficile. Lui-même ignore comment définir sa personnalité. Il ne s'est d'ailleurs jamais interrogé sur le fait d'être ou non un homme « bon »... ça n'a, au final, aucune importance.
On retient de lui une forme de détachement. Le type même qui insurge les personnes bien-pensantes et éprises de justice. Finn ne laisse rien paraître sur son visage sculpté à coups de plaies. Rien qui ne serait servi comme arme comme arme, rien qui ne trahirait sa position d'homme de l'ombre. Cette neutralité peut troubler aux premiers abords, on dit d'ailleurs que son esprit est aussi nébuleux que la brume au-dessus de la Tamise quand l'aube surgit. Pourtant, il laisse par moment entrevoir toute la sournoiserie et l'ambition qui animent son corps d'ancien gamins des rues. Dans un sourire, un regard, une expression qui signifie le plus compliqué des calculs pour manipuler son entourage. Finn ne s'attache pas, car il sait que l'on perd à gagner l'amour d'autrui. Il sait aussi que les vérités les plus simples sont souvent les meilleures : l'argent, le pouvoir, le calme si précieux qui prévoit les tempêtes les plus folles. Au-delà des apparences propres qu'il entretient, c'est la faim au ventre qui le pousse à transgresser la loi anglaise. Cette faim qui le tirade encore aujourd'hui, cette envie de sillonner le monde comme un roi. Peut-être s'y perdra-t-il, à trop espérer. Mais il s'accroche à ces rêves criblés de plomb et de coups bas comme le plus galeux des chiens.

CARACTÉRISTIQUES PHYSIQUES
On remarque en premier lieu sa taille. Finn est grand, un peu trop au goût de certains, notamment quelques tailleurs qui se plaignirent plusieurs fois de ses mensurations. Mais ce n'est pas pour autant que l'on pourrait le considéré comme bien bâti. Le corps de l'irlandais est fin, longiligne, drapé le plus souvent de manteaux amples pour tromper son monde. Quelques muscles se dessinent, trophées de combats pour la survie de sa famille. Mais c'est avant tout des cicatrices qui parsèment sa peau, de véritables stigmates de sa vie cachée qu'il entretient depuis sa plus tendre enfance. Se dessinent au-dessus de tout ça un visage anguleux, le plus souvent marqué de baisers de lames ou de coups, surmonté d'une tignasse brune autrefois constamment emmêlée et truffée de bestioles. Si pourtant aujourd'hui l'homme semble fondu dans la masse confortable des habitants chanceux d'avoir un toit, il n'oublie en rien de ses origines lisibles dans les deux saphirs qui percent sa peau blanche comme un linge. Ses yeux sont chargés d'une douleur qu'il ne cesse de vouloir cacher par autant de moyens dont il dispose. Bien qu'il sache, au-fond de lui, que le passé se lit dans sa démarche, son esprit sanguin, et son appétit féroce à vouloir voir Londres plier sous ses pas.

Dans la vraie vie, je suis...
Quel est ton pseudo ? Cabaret. Un mec ou une fille ? Hibou femelle.

Quel est ton âge ? 22. Comment as-tu connu le forum ? Pub sur facebook. Un avis dessus : J'adore ! ** Ça faisait un moment que je cherchais un forum sur cette époque, et ce PV... un vrai coup de foudre. OMG