Jolie petite histoire...
Je suis née à Edimbourg, dans une famille bourgeoise respectable. Pas spécialement la plus sage non plus, il ne fallait pas croire que personne n’avait son petit côté sombre et ses secrets bien cachés. Ce fut, donc une enfance relativement paisible, rythmé par mes cours et la vie quotidienne, ainsi que la vie en Ecosse… Qui s’excitait un peu plus quand la Reine venait parfois résider quelques temps dans son château. C’était, alors, la débandade, mais une débandade positive : et cela changeait un peu les habitudes de la vie quotidienne, qui n’étaient alors généralement agrémenté que de quelques lectures bienvenues.

Mais l’enfance passe et se tari ; vient alors l’éclosion de la fleur, de la beauté, de la jeunesse… Et des expériences et leurs conséquences. Dans sa soif d’apprendre, toujours plus, et dans ses lectures de l’amour, quelques livres interdits se cachaient au cœur de sa bibliothèque. Qui n’a jamais lu de Beaumarchais, vieille relique d’avant la Révolution Française, racontant avec moult détails la vie intime de Marie-Antoinette et de ses nombreux amants ? Bon, d’accord, beaucoup de personne. N’empêche qu’entre ce genre de livre et les autres, relatant aventure et amours passionnés, enflammés, la jeune Lady Errington voulait apprendre le monde. Elle voulait connaître tout ça, et ne pas seulement le vivre par procuration. Sans doute aurait-elle dû s’abstenir.

Elle était encore jeune, et son esprit malléable : alors fortes de ses convictions, lorsqu’elle vit un jour sa mère au lit avec quelqu’un d’autre que son père, son esprit chevaleresque ne fit qu’un tour – bien loin de s’imaginait qu’elle l’imiterait certainement un jour. Mais que n’avait-elle pas fait ; le scandale éclata, peut-être plus parce qu’une enfant, encore vierge de tous pêchés, vint dénoncer l’adultère de sa mère. Vive et empressée, elle n’avait pas attendu que son père soit seul non. A partir de là, il était soudainement devenu légitime pour les autres de se demander si Lady Madelyne était belle et bien la fille de son père, et elle scella son destin en un tour qu’elle aurait aimé éviter. La justice ne l’emporte pas toujours, et c’était une leçon qu’elle ne serait pas prête d’oublier.

Son père l’envoi à Londres, avec un tuteur – elle est assez grande, après tout, et l’éloigner permettrait d’oublier un peu le scandale qui avait éclaté au-dessus de son toit. Cela apprendrait à Madelyne – cela lui a appris. Son caractère se renforça, se forgea tel qu’il était à présent, tandis que la nouvelle tombait : afin d’essuyer le scandale qu’elle avait fait éclater, et dont elle était devenue la victime et la représentation, on la fiança à un jeune homme de York, sir Collins. La jeune femme se sent outrée blessée, mariée à un homme qu’elle n’a jamais vu. Oh, elle se doutait bien que cela lui arriverait, n’est-ce pas une coutume ? Mais elle connaissait au moins les bourgeois d’Edimbourgh, elle savait qui ils étaient, elle aurait déjà pu se faire une idée, voire influencer le choix. Elle n’avait, ici, absolument pas son mot à dire. Le mariage approchait à grand pas, au dam de Lady Madelyne. C’est tout naturellement qu’elle fut soulagée lorsque les noces furent reportées, deux fois. Mais, même si elle refuse au fond d’elle-même toujours cette union qu’elle n’a pas voulue, les échanges qu’elle a avec son fiancé ne sont pas désagréables, loin de là.

Un évènement inattendu vint alors troubler toutes cette accalmie relative, alors qu’elle était à York. Vêtue de noir, un fin voile couvrant pudiquement son visage, elle se tenait aux côté d’un jeune homme dévasté par le chagrin d’avoir perdu sa sœur aînée. Ne sachant comment le réconforter, elle tenta chastement de prendre sa main, mais il resta de marbre. Elle avait appris à l’apprécier, peut-être plus comme un ami que comme son futur époux, mais il ne lui était pas désagréable, et le voir ainsi dévasté la touchait plus qu’elle ne le montrait, et afin de lui changer les idées, elle lui proposa de venir vivre avec elle à Londres. Jamais Madelyne n’aurait cru qu’il allait accepter, ayant proposé cela par bienveillance certes, mais plus pour occuper son esprit à autre chose, et c’est donc avec une surprise totale qu’elle accueillit son « oui ».

L’emmener à Londres, ainsi que sa jeune sœur, n’a pas beaucoup aidé le jeune homme, qui passait beaucoup de temps dans son atelier à construire quelque jouet. Madelyne aimerait pouvoir faire quelque chose pour lui, car voilà un an qu’ils vivent à présent ensemble, mais elle ne sait pas quoi faire… Sans compter que son père fait pression pour que le mariage ait lieu…

Dans la vraie vie, je suis...
Quel est ton pseudo ? Dragonfly. Un mec ou une fille ? Demoiselle ! Quel est ton âge ? 20 Comment as-tu connu le forum ? Je sais plus, ça fait un petit moment que je louche dessus Un avis dessus : Beauté. As-tu un DC ? Point Code de validation : Validé par Mel ~

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<t>Katie McGrath</t> → <y>Madelyne Errington</y>