Âge : 38 Emploi : Horloger Royal. Informations : Souffre d'un autisme d'Asperger • Dyslexique • Est obsédé par son métier • Rêve de travailler sur l'horloge de Big Ben. • Insomniaque. • Parle peu • Se sent mal à l'aise dans une foule • A quelques bases d'Allemand et de Français • A le corps glacé et est d'une pâleur à faire peur • Origines Juives • Possède une Pamphobeteus Platyomma mâle pour animal de compagnie • Est le mari d'Amy S. Adler. Avatar : Johnny Depp Quartier Résidentiel : Lambeth. Messages : 3763Date d'inscription : 14/09/2016
C’était une journée comme les autres, ponctuée de quelques clients, allant jusqu’à un ou deux par heure. Ce n’était pas fabuleux mais cela suffisait pour l’instant. Fabriquer des montres, réparer des horloges endommagées, c’était son quotidien depuis des années maintenant mais il ne s’en laissait pas, même s’il s’ennuyait parfois dans son atelier. C’était relativement rare et souvent en début d’après-midi mais il n’avait pas vraiment le choix. De toute façon, il trouvait rapidement quelque chose à faire d’autre. Il regarda machinalement l’heure, bien qu’il n’en eût pas vraiment besoin, et hésita à rentrer chez lui. Le milieu de l’après-midi était passé, le Soleil commençait même à se coucher et il avait étonnamment fini tout ce qu’il avait à faire. Il pourrait toujours rentrer chez lui, tranquillement, acheter peut-être un bouquet de fleurs à son épouse et des sucreries à ses enfants. C’était une bonne idée. Il s’arrêterait sur le chemin, le détour ne serait pas immense. Il commença à ranger alors, comme à toute fin de journée, rangea soigneusement ses instruments, ses montres réparées, et tout ce qui allait avec. Il passa un coup de balais derrière le comptoir, commença à mettre son manteau, éteindre les lumières et se sortit dehors avant de fermer la porte à clefs.
C’est une fois dehors qu’il lui sembla apercevoir une silhouette familière malgré elle. Depuis quelques jours, il avait repéré cette femme et se demandait si elle était pour lui ou pour quelque chose. Peut-être était-ce une espionne de Fergus… Cette idée ne la rassura pas du tout et il fronça doucement les sourcils. Il vissa son chapeau melon sur sa tête qu’il baissa et commença à avancer afin de rentrer chez lui. Il marcha d’un pas vif, ayant la désagréable impression d’être suivi. Il n’arrivait pas à ne pas paraître nerveux. Il avait toujours marché d’un pas vif, cela ne changeait pas de d’habitude mais il avait la tête incroyablement basse. Plus que d’habitude du moins. Il essaya de la redresser un minimum tout en soupirant un bon coup. Il s’arrêta à un carrefour afin de pouvoir traverser et lança un regard à sa droite. La silhouette féminine semblait toujours le suivre. Encore une fois, cela pouvait être une coïncidence mais il y avait très peu de chances. Elle semblait connaître son trajet, d’ailleurs. Il se mordit discrètement la lèvre et reprit sa route quand se fut aux passants de traverser la chaussée. Il se rapprochait du fleuve qu’il devait traverser afin de pouvoir rejoindre le quartier de Lambeth. Il y avait encore pas mal de passage à cette heure et quelques fleuristes vendant des fleurs exotiques.
Il continua donc d’avancer, déterminé. Il n’achèterait pas les fleurs tout de suite. Il remarqua l’interstice entre deux docks. Une sorte de mini ruelle calme et sombre. Parfait. Il n’avait pas vérifié si l’inconnue le suivait toujours mais il préféra se fier à son instinct. Il se glissa donc dans la ruelle et attendit, essayant de calmer son souffle et les battements de son cœur, comme si elle allait l’entendre par-dessus le bruit des gens sur le quai et des ferrys non loin. Mais il n’eut pas le temps d’être patient bien longtemps, la silhouette de la demoiselle se dessina dans son champ de vision. Ayant de bons réflexes, il la saisit sur le champ par le bras pour l’attirer avec lui dans la ruelle. Il avait mis suffisamment de force pour l’obliger à venir mais ne voulait pas lui faire mal non plus. Il la regarda d’un air sévère, gardant sa poigne sur son avant-bras.
- Pourquoi me suivez-vous ? Que me voulez-vous ?
Son ton n’était pas agressif, peut-être un peu brusque. Mais il ne voulait pas se montrer menaçant. Ce n’était pas son but. Il ne voulait ni la brusquer, ni l’effrayer. Il ne manquerait plus qu’elle se mette à crier pour avoir de l’aide et il se retrouverait encore une fois dans de sales histoires malgré lui.
Ce matin là, ou plutôt cette après midi là, elle s'était levée sans aucune motivation contrairement à d'habitude. Nous étions en pleine semaine et les clients étaient donc légèrement plus rares, du moins ne verrait-elle certainement que très peu d'aristocrates aujourd'hui, ce qui signifiait qu'elle verrait également moins d'argent et donc moins de nourriture pour ses filles. Certes elles ne mouraient pas de faim, mais elle préférait de loin les jolies tables garnies du samedi soir aux fonds de casseroles que leur offraient les autres jours. Elle finit tout de même par sortir de son lit à baldaquin aux rideaux déchirés, s'étirant nue devant la fenêtre donnant sur la rue. A cette heure ci il n'y avait presque personne dans ce genre de quartier, et puis, qui aurait pu être surpris de voir les seins d'une femme à la vitre d'un bordel ?
Après s'être habillée le plus chaudement qu'elle pouvait, s'être assurée que ses pensionnaires ne manquaient de rien et avoir veiller à la propreté des lieux, elle quitta l'endroit, fredonnant l'air bien connu de "London bridge is falling down" qu'elle affectionnait tant. Elle alla flâner dans le joli quartier de Lambeth, s'arrêtant régulièrement devant les vitrines pleines de robes somptueuses et de babioles en tout genre. Au bout d'un moment, elle se rendit compte de l'heure qu'il était: bientôt 19h... C'était peut-être l'occasion d'apercevoir l'élégant horloger qu'elle épiait depuis maintenant plusieurs années ! Elle se dirigea donc vers sa boutique, et attendit cachée dans l'une des ruelles adjacentes qu'il se décide à sortir. Quand le moment vint, elle retint sa respiration quelques instant, comme si elle avait peur qu'il la remarque. Elle le suivit à quelques mètres de distances, assez pour qu'il n'entende pas ses pas, lorsqu'il disparut de son champs de vision. Elle ne s'inquiéta pas spécialement, car depuis le temps elle connaissait son trajet sur le bout des doigts, et maintint donc sa marche. D'un coup elle se sentit tirer de force dans un des interstices perpendiculaire au chemin principal, une poigne ferme retenait son bras gauche. Elle tomba nez à nez avec l'homme qu'elle suivait, ses magnifiques yeux gris tentant de la dévisager à la recherche de réponses. Sous l'effet de la surprise elle avait furtivement tiré sa dague de sa jarretière et lui avait calée sous la gorge, prête à se défendre d'un éventuel marins en chaleur, revenant d'un éventuel voyages aux Indes dont le trajet lui avait semblé trop long, émoustillé par l'exotisme ambiant et les aphrodisiaques qui étaient ramenés par coffres entiers sur un bateau tout aussi éventuel. Quand elle se rendit compte de son erreur, elle glissa précipitamment son arme à sa place et découvrit sa tête du large capuchons de velours qui cachait jusque là son visage. -Veuillez me pardonner, je me suis perdue et je n'était pas très rassurée de me trouver seule ici si tard... Je pensais vous suivre jusqu'à un quartier un peu mieux fréquenté, puis retrouver mon chemin par moi-même... Elle avait presque bredouillé ces quelques mots, priant Dieu pour que son mensonge soit cru et à la fois excusé.
Âge : 38 Emploi : Horloger Royal. Informations : Souffre d'un autisme d'Asperger • Dyslexique • Est obsédé par son métier • Rêve de travailler sur l'horloge de Big Ben. • Insomniaque. • Parle peu • Se sent mal à l'aise dans une foule • A quelques bases d'Allemand et de Français • A le corps glacé et est d'une pâleur à faire peur • Origines Juives • Possède une Pamphobeteus Platyomma mâle pour animal de compagnie • Est le mari d'Amy S. Adler. Avatar : Johnny Depp Quartier Résidentiel : Lambeth. Messages : 3763Date d'inscription : 14/09/2016
Sujet: Re: Somebody's Watching Me. [PV Belinda Bolton.] Mer 18 Jan - 0:45
Somebody's Watching Me.
« I ALWAYS FEEL LIKE SOMEBODY'S WATCHING ME. »
The Thames, 1890.
Tout se passa extrêmement vite, sans que Felix ne puisse réellement comprendre ce qu’il se passa. En moins de temps qu’il ne faut pour le dire, il sentit le tranchant d’une lame sur sa gorge. Par reflexe, il releva le menton et les mains, offrant donc son cou, comme si cela pouvait montrer à la femme qu’il ne lui voulait aucun mal. Il eut soudainement peur qu’elle soit bel et bien sous les ordres de Fergus et que son but soit de l’éliminer purement et simplement. Il se mordit la lèvre, espérant de tout cœur qu’il se trompait. Encore une fois, sa plus grande angoisse n’était pas de se faire égorger comme un porc dans cette ruelle obscure pour se vider de son sang sur les pavés d’où s’élever une forte odeur de poisson plus très frais, mais bien ce qu’il pourrait arriver à sa famille s’il venait brusquement à disparaître. Toujours la même rengaine, la même question, quand il se mettait dans les problèmes sans qu’il ne fasse rien de très extraordinaire pour s’y retrouver. Il avait juste intercepté une femme qui le suivait depuis plusieurs centaines de mètre maintenant. Il n’avait pas l’impression d’avoir fait quelque chose de mal pour que le karma s’acharne ainsi sur lui.
Cependant, l’inconnue rangea finalement son arme, à la grande surprise mais surtout au grand soulagement de l’horloger qui avait retenu son souffle tout ce temps. Il soupira doucement mais resta sur ses gardes, prêt à riposter cette fois-ci si elle venait à le menacer de nouveau. Mais elle découvrit même son visage et commença à s’excuser, disant qu’elle avait eu peur que Felix ne soit un agresseur. Il fronça doucement les sourcils mais ne dit rien pour l’instant. Il ne croyait pas à son mensonge. Il ne pouvait pas y croire. Elle l’avait suivi sur plusieurs centaines de mètres. Et puis on se perd rarement à Londres, tout ou presque est indiqué. Il ne sut pas trop où se mettre ni quoi faire. Peut-être était-elle sincère après ? Pourquoi lui mentirait-elle. Il chassa cette idée naïve de la tête. Il la regarda un instant, jugeant ses vêtements, sa carrure, etc. Ses habits n’étaient pas neufs et, même s’ils semblaient chauds, ne semblaient pas provenir des quartiers les plus aisés. Elle devait donc vivre difficilement, ce qui expliquait aussi le couteau à sa jambe. Felix n’ignorait pas que certaines personnes, et les femmes plus particulièrement, avaient la vie rude dans les quartiers pauvres de Londres. C’est pourquoi il préféra jouer la carte de la diplomation. Il adopta alors un ton doux.
- Écoutez… Je sais que vous me suivez depuis que je suis sorti de mon atelier… Cela ne sert à rien de me mentir, je vous ai vue…
Il soupira doucement et se passa une main légèrement nerveuse dans les cheveux, ne la quittant pas du regard.
- Je ne vous veux pas de mal, vraiment… Je… J’aimerais juste savoir ce que vous me voulez.
Il jeta un regard nerveux dans la ruelle, espérant ne pas voir un gars armé apparaître au croisement. Il n’était plus du tout à l’aise, même s’il ne l’avait jamais vraiment été, mais ne cessait regarder autour de lui, comme si la bonne femme devant lui n’existait plus. Avait-il peur ? Peut-être. Il voulait juste que l’inconnue lui réponde et qu’elle le rassure sur ses intentions. Tant qu’elle ne voulait pas attenter à sa vie, il serait prêt à tout accepter, à tout entendre. Il espérait juste qu’elle n’ait pas à ressortir son couteau une nouvelle fois. Ses intentions à lui, il les connaissait, bien évidemment, et elles étaient loin d’être agressives.
Sujet: Re: Somebody's Watching Me. [PV Belinda Bolton.] Mer 25 Jan - 19:13
Somebody's watching me.
« His hands started fidgeting, he looked askance. »
Elle avait reculé d'un pas et commencé à tripoter nerveusement l'un des pan de sa cape lorsqu'il insista sur le fait qu'il l'avait vue le suivre, baissant les yeux au sol. Elle était honteuse de s'être elle même rendue si pathétique, se cachant continuellement pour épier un homme auquel elle n'avait jamais parler, dont elle ne savait rien, comme une enfant. Pourtant elle ne croyait plus en l'amour depuis de nombreuses années maintenant, tout du moins s'en persuadait-elle. -R...rien vraiment, je n'attend rien de vous et vous n'avez rien à attendre de moi. Je ne sais pas ce qui m'a pris.... C'était stupide, je ne sais pas pourquoi j'ai fait ça. Elle marqua une pause, semblant toujours chercher ses mots d'une voix tremblotante. Les gens qui la connaissaient ne l'auraient pas reconnue; elle qui était toujours si sereine, forte et réfléchie, était tout bonnement entrain de perdre ses moyen face à un simple horloger; en y regardant bien, on aurait même pu croire qu'elle était au bord des larmes. La jeune femme serait-elle plus impliquée émotionnellement encore que ce qu'elle voulait bien croire, ou n'était-ce qu'une simple crise de panique ? Elle sentait son coeur cogner dans sa poitrine, si fort qu'elle eut l'impression qu'on pouvait l'entendre, sa vue se brouillant petit à petit: était-ce les larmes ou bien la pression contre son crane qui provoquait cela ? -Je suis sincèrement désolée, articula-t-elle, je n'aurais pas du... Elle se tourna et esquissa un mouvement afin de quitter la ruelle, mais du s'arrêter un instant pour poser une main sur le mur poisseux derrière elle. La faible lueur du lampadaire à l'entrée suffisait à l'éblouir, si bien qu'elle ferma les yeux, le clapotis de l'eau et le claquement des sabots des chevaux tambourinant dans son crâne presque aussi fort que le sang pulsait dans ses veines. Le monde entier tournait autour d'elle comme les chevaux d'un manège en bois. Elle cligna plusieurs fois des yeux, tentant de retrouver une vue correcte, puis s'étala finalement sur le sol, sa tête venant cogner mollement contre le pavé humide.
Il faut dire que ça faisait plusieurs jours qu'elle ne mangeait plus des masses, préférant laisser le peu de nourriture restant pour ses filles qui effectuaient une tâche bien plus ingrate que les siennes. De plus elle avait beaucoup marcher aujourd'hui, ce n'était donc probablement qu'une simple chute de tension, un manque de sucre du à la sous alimentation.
Âge : 38 Emploi : Horloger Royal. Informations : Souffre d'un autisme d'Asperger • Dyslexique • Est obsédé par son métier • Rêve de travailler sur l'horloge de Big Ben. • Insomniaque. • Parle peu • Se sent mal à l'aise dans une foule • A quelques bases d'Allemand et de Français • A le corps glacé et est d'une pâleur à faire peur • Origines Juives • Possède une Pamphobeteus Platyomma mâle pour animal de compagnie • Est le mari d'Amy S. Adler. Avatar : Johnny Depp Quartier Résidentiel : Lambeth. Messages : 3763Date d'inscription : 14/09/2016
Sujet: Re: Somebody's Watching Me. [PV Belinda Bolton.] Jeu 26 Jan - 19:04
Somebody's Watching Me.
« I ALWAYS FEEL LIKE SOMEBODY'S WATCHING ME. »
The Thames, 1890.
La jeune femme semblait parfaitement intimidée par les questions que Felix lui avait posées. Il n’avait pas voulu paraître agressif ni l’effrayer, c’est pourquoi il fit une moue attristée en constatant que l’inconnue voulait le fuir plus qu’autre chose. L’horloger fut alors tout aussi désemparé qu’elle, une immense et palpable gêne s’installant entre eux. Felix s’éclaircit nerveusement la gorge tout en fronçant doucement les sourcils, sans aucun message particulier. C’est alors que la jeune femme prit la parole pour répondre à sa question. Ou du moins, c'était ce à quoi il s’était attendu mais elle semblait plutôt évasive et ne répondit absolument pas à son interrogation au final. Bien au contraire, même si la nervosité de son comportement était compréhensible, il y avait quelque chose d’autre dans sa phrase. Felix avait même l’impression qu’elle divaguait un peu. Elle n’attendait rien de lui et ne savait pas pourquoi elle l’avait suivi ? Il trouvait cela un peu gros. Ce n’était d’ailleurs pas la première fois qu’il la voyait traîner autour de son atelier. Mais Felix vit bien que quelque chose n’allait pas. C’était plus que de la nervosité, c’était de la panique. Les yeux humides, la jeune inconnue s’excusa et lui tourna le dos.
Felix ne bougea pas, la regardant s’éloigner doucement. Il eut un regard inquiet quand il la vit chanceler et prendre appui sur le mur pour ne pas tomber. Il fit un pas dans sa direction mais s’arrêta, semblant attendre quelque chose. Mais rien ne vint. Enfin si, la chute de l’inconnue. Brusque et soudaine, elle ne fut pourtant violente. Par réflexe, il accourut vers elle mais trop tard pour amortir le choc entre sa tête et le pavé. Il s’agenouilla à côté d’elle et prit la redressa doucement dans ses bras, passant une main à l’arrière de son crâne pour vérifier qu’elle ne saignait pas. Fort heureusement, cela ne semblait pas être le cas et elle s’en tirerait sûrement avec une vilaine bosse. L’horloger regarda le teint brusquement très pâle de son interlocutrice et eut une moue embêtée. Il jeta un regard à sa droite, afin de voir si quelqu’un les avait vus ou pouvait leur venir en aide mais personne. Il la regarda de nouveau, commençant à paniquer légèrement à son tour, même s’il était conscient qu’il devait garder la tête froide. Il inspira alors profondément et soupira un grand coup, comme pour chasser le stress. La tenant assise, dans ses bras, il essaya alors un :
- Madame, vous m’entendez…?
Il se sentait parfaitement ridicule. À vrai dire, il ne savait absolument pas ce qu’il fallait faire dans une situation comme celle-ci. Et même s’il avait su qu’il fallait lui donner à manger. Il n’était pas médecin et ne savait pas reconnaître les symptômes d’une simple chute de tension. Il n’avait pas absolument aucune idée de ce qu’il fallait faire. Il essaya alors une nouvelle de l’appeler, en désespoir de cause :
- De quoi avez-vous besoin Madame…?
Il n’était même pas sûr qu’elle l’entende. Il espérait juste que ce ne soit pas très grave. De toute façon, si elle ne répondait pas, il l’emmènerait directement à l’hôpital, il n’y avait aucune question à se poser là-dessus. Cependant, elle respirait encore et elle avait un pouls, certes étrange au goût de Felix mais le manque de compétences médicales et biologiques de celui-ci ne lui permit toujours pas d’avoir une idée de ce qu’il se passait. Il aurait bien aimé avoir son nom cependant. Histoire qu’il puisse l’appeler par quelque chose de plus chaleureux que « Madame ». Si elle l’entendait, il voulait surtout la rassurer.