Âge : 38 Emploi : Héritié du compte de York. Fabricant de jouets et autre objet en bois. Informations : Fils du comptes de York ☞ Il à perdue sa mère alors qu'il avait 7 ans ☞ Sa sœur ainée est morte l'an passé, en mer ☞ A une jeune sœur qu'il n'arrive pas à aimé et tiens pour responsable de la mort de sa mère ☞ Fiancé de force à une bourgeoise Londonienne (Maddie), qu'il va épouser en octobre 1891 ☞ Froid, hautain, rustre d'apparence, c'est en réalité un homme au cœur d'enfant et à l'âme déchiré ☞ Il fabrique des jouets et divers autres objets, en bois principalement, pour le plaisir. Même s'il en vends parfois ☞ C'est un homme en réalité très simple et qui aime les choses les plus simple de la vie ☞ Le manoir familiale de York lui manque, ses grand champ l'entourant surtout ☞ Vit au jour le jour ☞ Il ignore même son orientation exacte. Si les hommes ou les femmes l'attire. Peut-être les deux en réalité ☞ C'est un noble, mais qui à le coeur sur la main. L'argent n'est qu'un moyen de pouvoir pour la plupart, pour lui c'est juste un moyen d'être généreux ☞ Il aime parfois aller dans les bas quartiers distribuer des jouets, gratuitement ou contre une petite pièce, par principe aux gamins des rues ☞ Avatar : Tom Hiddleston Quartier Résidentiel : Londres Messages : 351Date d'inscription : 05/10/2016
Sujet: Re: Maddie ♦ A heart that hurts, is a heart that works. [Fini] Jeu 17 Aoû - 18:16
Madelyne Errington & W. Bartholomew Collins
La révélation de Madelyne était pour le moins bouleversante, surtout pour les mœurs actuelles. Barth se revendiquait assez en marge de cette société qui l'avait pourtant batti. Il ignorait si cela faisait un homme novateur ou rétrograde, peut-être les deux à la fois. Ses yeux grands ouverts sur le livre sur ses jambes, il prendrait de nouveau le temps de le lire quand il pourra. Connaissant maintenant l'auteur, et plus que personnellement en plus. Il n'en revenait pas, souffler, par cette annonce. Admiratif du courage de la femme face à lui. Car où il en fallait du courage à cette époque dans ce monde à une femme pour entraver des pensées barbares d'hommes soi-disant supérieurs. Il releva ses yeux brillant de fierté vers la brune face à lui. D'une oreille presque distraite encore sous le choc de cette annonce il se contenta de rebaisser le visage pour toute réponse. Partant dans ses pensées un instant, le silence prit place entre eux. Il n'était pas pesant, juste présent. Les mots qui venaient alors de sortir d'entre les lèvres de Madelyne furent... Touchant. Si touchant qu'ils en troublèrent Bartholomew qui avait un instant cessé de bouger, de respirer même une seconde. Elle s'estimait heureuse de l'avoir. Et pourtant, quel piètre compagnon faisait-il...
Lui qui était si égoïste, qui avait cessé de faire confiance, qui restait confiner dans son atelier à l'étage. Chassant tout forme de contact, chassant toute forme d'amour. Le lord releva ses yeux alors... Comme si soudain une révélation se faisait à lui. Scrutant les moindres traits du visage de Maddie, la regardant pour la première fois, ou presque. Ses yeux légèrement embués par les doux mots qu'elle avait si gentiment dits à peine plutôt. Avalant sa salive difficilement. Madelyne, Amy, comme si soudain, il sortait d'un trouble... Il avait longtemps refusé ce mariage, longtemps refuser d'accorder du crédit à cette femme venue tel un poison dans sa vie. Mais était-ce réellement cela qui l'avait troublé lorsqu'il avait croisé son visage pour la première fois, était-ce cela qui avait fait monter cette haine en lui si vite, qui aujourd'hui était inexistante. Ses cheveux ébène, ses yeux clairs, sa corpulence, sa peau pâle... S'il s'était jusque-là voilé la face, Maddie ressemblait presque en tout point à Amy. Cela en était même si troublant qu'en l’observant une seconde, il eut cru presque voir Amy face à lui. Un peu moins frêle et pâle qu'elle, mais Maddie pourrait sans aucun souci se faire passer pour sa sœur. S'il n'avait pas déjà, été assit, assurément que ses jambes auraient flanché sous l'évidence qui s'offrait à lui.
« Je ne suis qu'un sombre idiot ! »
Bartholomew Collins se leva, avec grand soin, il posa le livre écrit par Maddie sur le fauteuil qu'il avait occupé jusque-là. S'approchant d'elle, son regard azur toujours posé à observer son visage et ses traits. Sa voix avait été un peu haute, il s’adoucit alors en poursuivant.
« Un idiot qui t'a repousser par principe, par enfantillage et rébellion. Mais j'ai refusé, ou je n'ai pas voulu croire... Le premier regard que j'ai posé sur toi Madelyne... À été comme une défense, une défense face à une réalité qui s'imposait. Tu n'es pas elle, c'est vrai. Mais tu lui ressembles tellement. J'ai refusé de le croire, de le voir ou de m'en soucier, refusant, je crois de me dire qu'on m'imposait de me marier à une femme qui était Amy sans être elle. J'ignore... J'ignore ce qui fait qu'aujourd'hui, je le vois. J'ignore ce qui fait que mon cœur batte si vite dans ma poitrine. Comme rarement. »
Il se stoppa, baissant son visage. Avouer cela, accepter cela, c'était dure. Si dure qu'il n'en avait jusque-là pas eut conscience. Il releva son visage. Déterminer et à la fois triste.
« Je refuse de perdre plus de temps, je refuse de te repousser encore et toujours. Tu ne le mérite pas. Tu es une femme d'exception. J'ai refusé de le voir. Mais aujourd'hui, je ne peux plus me détourner de la réalité. je ne peux plus me cacher dans mon atelier. »
Pliant genoux, sa tête cognant alors sous la pression de son corps qui s’abaissait. Il leva son visage vers la femme qui était déjà sa fiancée.
« Je n'ai pas de bague et en un sens nous sommes déjà fiancés, mais veux-tu devenir ma femme ? Veux-tu bien me supporter encore et me pardonner de mon comportement. Veux-tu bien m'accorder une chance de prendre soin de toi, de notre foyer et de t'aider à réaliser tes rêves. »
Il empoigna le livre derrière lui tout en se relevant.
« C'est sûrement trop tard. Mais je me rends à présent compte de ce qui j'ai perdue ses dernières années. L'occasion de connaître une femme forte et anticonformiste. Tout ce qu'il semble pourtant me falloir. »
Il eut une petite moue moqueuse de lui-même. S'excusant d'un regard tendre. Il n'avait pas laissé le temps à la femme de réagir jusque-là. Et s'il se prenait une gifle de sa part, ce qui était le plus probable au vu de son caractère et comportement fort déplaisant et hautain. Mais aujourd'hui, comme une lumière au bout d'un tunnel de questions, il ne voyait plus la suite du chemin sans Madelyne à ses côtés.
Sujet: Re: Maddie ♦ A heart that hurts, is a heart that works. [Fini] Lun 28 Aoû - 13:11
Pour Madelyne, ce n'était que la simple vérité. Elle avait eu de la chance de tomber sur lui. Des hommes, il n'y en avait pas autant d'aussi ouverts que Bartholomew Collins. La plupart étaient des machos sans coeur, rétrogrades qui pensaient que la femme devait rester à la maison pour élever les enfants et qu'elles n'étaient pas assez dignes pour pouvoir s'occuper d'elle-même toutes seules. Elle connaissait très peu d'hommes pensant que la femme pouvait lui être égale. Alors, oui, elle se sentait chanceuse. Elle était tombée sur quelqu'un de bon et de serviable qui pensait aux avants lui-même. Évidemment, il n'était pas le meilleur partie, il avait été désagréable, mais ne l'avait-elle pas été? Puis comment pouvait-elle lui en tenir rigueur lorsque son crime à elle était bien plus grave que le sien. Ils n'étaient pas mariés, mais elle avait tout de même trompé son fiancé et comme il disait ces mots gentils et lui demandait en mariage, elle eut un pincement au coeur et elle eut envie de pleurer. La future mariée se tourna pour lui faire dos afin de cacher ses larmes et elle se passer les mains sur les yeux, essayant de chasser toute trace de culpabilité. Elle avait honte d'elle-même de s'être donnée à un autre et elle ne savait pas comment elle allait lui annoncer cela. Parce que si Bartholomew suivait la tradition, lors de leur lune de miel, il se rendrait compte qu'elle n'était pas pure comme elle le prétendait et cela l'effrayait. Se calmant et pour ne pas inquiéter son fiancé, elle se retourna et lui sourit avec tendresse.
- Pardonne-moi, c'est le soulagement qui me rend émotive. Je ne m'attendais pas à ça..., elle dit en riant. Elle se mordilla la lèvre en se rendant compte de ce que cela voulait dire avant de reprendre. Barthy, je peux t'appeler comme cela? Je suis terriblement flattée et émue de cette demande. Je me rends compte que cela est probablement une preuve de confiance de ta part et je serais folle de refuser. Tu es devenu important pour moi. Non seulement tu me permets une vie décente, mais aussi d'être heureuse et épanouie. Petite, je rêvais d'un mariage romantique avec l'amour de ma vie, mais aujourd'hui, me marier avec mon meilleur ami me semble tout à fait préférable à n'importe quoi d'autre. Oui, meilleur ami. Parce que je sais que tu tes montrer parfois... désagréable, mais je n'étais pas mieux non plus, mais tu as fini par me laisser voir qui tu es vraiment et j'en suis heureuse. Il aurait été dommage de cacher une aussi belle personnalité.
Elle lui sourit et prend doucement ses mains.
- Je veux, par contre, m'assurer que tu ne t'empêches pas de faire des choses ou t'oblige à faire des choses tout simplement parce que nous devons ou ne pas le faire. Si tu veux avoir une amante et éviter de faire notre "devoir", je l'accepterais. En échange, la seule chose que je te demande, c'est d'aller poster mes manuscrits à ma place. Je ne voudrais pas qu'on finisse par me démasquer et tu attirerais moins l'attention. J'espère que je n'en demande pas trop? Sinon, je me débrouillerais comme toujours!
W. Bartholomew Collins
Âge : 38 Emploi : Héritié du compte de York. Fabricant de jouets et autre objet en bois. Informations : Fils du comptes de York ☞ Il à perdue sa mère alors qu'il avait 7 ans ☞ Sa sœur ainée est morte l'an passé, en mer ☞ A une jeune sœur qu'il n'arrive pas à aimé et tiens pour responsable de la mort de sa mère ☞ Fiancé de force à une bourgeoise Londonienne (Maddie), qu'il va épouser en octobre 1891 ☞ Froid, hautain, rustre d'apparence, c'est en réalité un homme au cœur d'enfant et à l'âme déchiré ☞ Il fabrique des jouets et divers autres objets, en bois principalement, pour le plaisir. Même s'il en vends parfois ☞ C'est un homme en réalité très simple et qui aime les choses les plus simple de la vie ☞ Le manoir familiale de York lui manque, ses grand champ l'entourant surtout ☞ Vit au jour le jour ☞ Il ignore même son orientation exacte. Si les hommes ou les femmes l'attire. Peut-être les deux en réalité ☞ C'est un noble, mais qui à le coeur sur la main. L'argent n'est qu'un moyen de pouvoir pour la plupart, pour lui c'est juste un moyen d'être généreux ☞ Il aime parfois aller dans les bas quartiers distribuer des jouets, gratuitement ou contre une petite pièce, par principe aux gamins des rues ☞ Avatar : Tom Hiddleston Quartier Résidentiel : Londres Messages : 351Date d'inscription : 05/10/2016
Sujet: Re: Maddie ♦ A heart that hurts, is a heart that works. [Fini] Lun 11 Sep - 17:57
Madelyne Errington & W. Bartholomew Collins
Pour tout avoué Bartholomew s'attendait à une gifle comme seule et unique réponse à cette proposition. Ou un refus si dans la surprise elle ne levait pas la main sur lui et en un sens, il l'aurait amplement mérité. Mais la réaction de Madelyne fut bien autre. La jeune femme se retourna, elle faisant dos alors. Bartholomew toujours genoux à terre eut peur un instant d'avoir mal fait. Il était déjà fiancé, mais peut-être ne savait-elle pas comment lui dire qu'elle ne voulait pas que cela aille plus loin entre eux. Mais elle se retourna alors qu'il se releva doucement. Son visage, malgré un sourire léger, semblait inquiet. Barth pouvait presque lire dans ses yeux un sentiment encore différent. Comme un reproche ou une honte. Mais il ne voulait pas l'en accabler davantage alors il se tue, la laissant parler. Un simple geste de la tête pour lui signifier qu'il était d'accord avec le surnom qu'elle voulait lui donner. La dernière et seule à l'avoir appelé ainsi furent Kathleen, sa sœur. Mais elle n'était plus, et même si sa mort encore le brisait en mille morceaux, il devait avouer être fière que Maddie souhaite le surnommé ainsi. Lui-même ne se gênait pas pour l'appeler Maddie alors. L'avait-il d'ailleurs appeler déjà ainsi en sa présence ? Il se le demandait un vague instant. Mais il chassa sa question afin de revenir sur ses mots. Il esquisse un sourire, ravis qu'elle accepte, un peu surprise aussi. Il se laisse faire telle une poupée de chiffon. Ses mains dans les siennes à présent, il les serra un peu. Son regard bleu dans le sien..
Mais le Lord perd vite son sourire alors qu'elle continue de parler. Ses mots pourraient presque le blesser s'il ne savait pas qu'elle disait cela pour lui. Lui qui tient tellement à sa liberté et à son anticonformisme. Il répond alors qu'il ne souhaite personne d'autre et qu'en revanche si elle ne se sent pas, alors qu'il accepte sa décision et que si un jour cela doit se faire entre eux alors qu'il en sera heureux. Mais sa vie, il la veut à ses côtés à présent et non au côté d'une autre. Puis il accepte plus vaillamment et avec le sourire sa demande. Participer à sa vie d'écrivaine, bien qu'en autant un rôle si peu important était justement important pour Bartholomew.
Cette journée qui avait finalement mal commencé se termina sur une bonne note. Terminant chacun leur verre, plus ravis que précédemment, quelques mots échanger plus gaie et voilà que même la date de mariage fut fixer alors. Elle serait en fin d'année, le 11 octobre et Bartholomew se promit intérieurement de faire une jolie cérémonie pour Maddie. Elle méritait cela. Même s'il n'était pas très doué pour organiser cela, avec son aide et celui de sa jeune sœur qui saurera sûrement au plafond en apprenant la nouvelle, une nouvelle vie allait enfin commencer pour eux.