[Pariticipents et les mariés] One step closer - Page 2



 
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[Pariticipents et les mariés] One step closer

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Felix J. Adler
Felix J. Adler

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Âge : 37
Emploi : Horloger Royal.
Informations : Souffre d'un autisme d'Asperger • Dyslexique • Est obsédé par son métier • Rêve de travailler sur l'horloge de Big Ben. • Insomniaque. • Parle peu • Se sent mal à l'aise dans une foule • A quelques bases d'Allemand et de Français • A le corps glacé et est d'une pâleur à faire peur • Origines Juives • Possède une Pamphobeteus Platyomma mâle pour animal de compagnie • Est le mari d'Amy S. Adler.
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Quartier Résidentiel : Lambeth.
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MessageSujet: Re: [Pariticipents et les mariés] One step closer [Pariticipents et les mariés]  One step closer - Page 2 Icon_minitimeSam 21 Oct - 23:59



One Step Closer.

« TOURNER LA PAGE. »

Cathédrale St-Paul, City of London, 1891.

Felix sourit à son épouse qui le rassura comme elle put. Tout en lui remettant sa cravate en place, l’horloger relevant docilement le menton, elle lui fit aussi la demande de ne pas la perdre. Loin de lui cette idée, il comptait bien garder un œil sur elle. Mais il craignait surtout que dans cet engouement général, cet enthousiasme, la gaieté et la frivolité d’Amy reprennent le dessus et la détourne du chemin de son mari qui n’aspirait qu’à une tranquille solitude. Cela ne faisait quelques minutes qu’ils étaient arrivés mais il avait déjà envie de se cacher chez lui, de tirer les rideaux et de fermer la porte à double tour. Mais malheureusement pour lui, il ne pouvait le faire, devant exercer cette sorte de devoir d’amitié envers Bartholomew. Et puis, cela faisait plaisir à Amy d’être présente. D’après ce qu’il avait compris, son épouse s’entendait particulièrement bien avec la mariée dont elle avait confectionné la robe. Alors, par politesse au moins, il pouvait faire l’effort d’être là et essayer de ne pas trouver être bizarre. Même si en voyant la foule s’agrandir de minutes en minutes, il se rongeait déjà les ongles avec nervosité, jetant des coups d’œil vifs un peu partout aux alentours.

Puis, ce qu’il craignait arriva et Amy eut une soudaine idée en tête. Elle agrippa son bras sans qu’il puisse contester quoi que ce soit et se sentit entraîner comme un pauvre chien en laisse. Elle n’avait rien dit de là où elle allait mais elle semblait connaître sa destination. Les époux Adler se retrouvèrent dans un couloir, puis devant une porte que la couturière ouvrit sans même frapper, ou alors très rapidement, ne laissait le temps à personne de pousser la poignée. Felix se retrouva donc traîner dans cette pièce et reconnut Madelyne Errington, la fameuse mariée. Cela était évident que sa femme se serait précipitée dans la loge de son amie mais il ne pensait pas que cela serait arrivé si tôt. Cependant, il devait avouer qu’il n’avait pas trop de souvenirs d’avant sa cérémonie, trop stressé qu’il avait été par les préparatifs hâtifs dont il avait dû s’occuper sous la pression de la belle-famille. Il ne pouvait donc que se laisser balader de loges en loges, d’invités en invités dont il ne croiserait sûrement jamais le regard. D’ailleurs, à ce moment précis, il regardait ses pieds, se refusant de lever les yeux vers la mariée qui enlaçait son épouse.

Pourtant, Amy le présenta et il fit une moue gênée. Il n’avait nul besoin d’être présenté à elle, vu qu’ils se connaissaient déjà et que leur unique rencontre avait été relativement violente. Enfin. Ce fut lui seul qui avait été violent. Il ne s’était jamais excusé et il n’avait pas tellement envie de le faire, surtout devant Amy. Probablement à cause de sa fierté parfois mal placée. Quand Madelyne s’adressa à lui, il redressa rapidement le regard pour lui faire un sourire courtois mais creux, ne disant rien. Il ne put, cependant, prendre la deuxième partie de sa phrase au sérieux. Après tout, il aurait presque pu lui faire très mal et la blesser. Il doutait sérieusement qu’elle soit réellement heureuse de le voir. Il s’agissait surtout de ne pas décevoir ni Amy, ni Bartholomew. Car, Felix ne le contestait pas : il n’avait rien à dire à cette femme, ne sentait aucune affection ni rien. Il en était parfaitement indifférent et ce qu’il s’était passé entre eux, malheureusement, n’avait rien arrangé. Cependant, il pensait cela de la majorité des gens et il avait depuis longtemps fait le constat que c’était lui le problème. Après tout, qui jette des tournevis sur une inconnue ?

Ainsi, il regarda ailleurs, se cachant dans un coin de la pièce pendant qu’Amy sympathisait avec son amie. Felix se sentait relativement mal à l’aise dans cette scène. Il avait l’impression de ne pas être à sa place, de ne pas faire partie non plus du même monde que son épouse. Il la voyait sourire d’une façon toute autre que d’habitude sans qu’il ne sache ce que c’était réellement. Avec une moue de la lèvre, il regarda une nouvelle fois ses pieds, voulant se faire le plus petit possible, regardant à peine autour de lui. Il avait à cet instant très envie de fuir puis se souvint qu’à l’extérieur ne se trouvait que des inconnus et peut-être pire : Bartholomew lui-même. Felix ne se leurrait pas : il faisait simplement acte de présence et refusait pour rien au monde de croiser le chemin du Lord envers qui il avait aussi fait preuve de violence. Il soupira doucement, ne voulant pas trop faire de bruit pour ne pas trop attirer l’attention de deux femmes sur lui. Nerveusement, cependant, il tira la montre à gousset de sa poche et tourna le dos à Amy et Madelyne pour porter l’instrument de mesure temporelle à son oreille, comme s’il y avait entendu un défaut, bien que son mécanisme fût sans imperfections. Mais cela lui permit de se concentrer provisoirement sur autre chose.
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Loban V. Renfield
Loban V. Renfield

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Informations : Comte de Warwick. • A été adopté à l'âge de sept ans. • A hérité d'une fortune incommensurable à la mort de son père adoptif, mais aussi des titres honorifiques. • Possède une grande force physique, ayant subi un entraînement militaire intensif pendant plusieurs années. • A passé plusieurs années en Inde, Chine et Japon. • Connait quelques arts martiaux. • Est connu pour ses fêtes mondaines où il n'apparaît jamais, se tenant à l'écart. • A un comportement et un caractère assez puéril. • Fait parfois preuve d'une grande naïveté. • Se met rarement en colère. • Passe certains de ses soirs dans Whitechapel, au sein de la Tribu de Fergus Lynch. • Est considéré comme un excentrique de par ses idées. • Son prénom vient d'un prénom juif mal orthographié. • A une petite cicatrice sous l'œil gauche et ailleurs sur le corps. • Origine sino-écossaises.
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MessageSujet: Re: [Pariticipents et les mariés] One step closer [Pariticipents et les mariés]  One step closer - Page 2 Icon_minitimeDim 22 Oct - 0:42



One Step Closer.

« OUBLIER LE PRÉSENT. »

Cathédrale St-Paul, City of London, 1891.

Alors que le majordome frappa à la porte de la loge, celle-ci s’ouvrit brusquement pour libérer un Bartholomew qui sauta dans les bras du pauvre Loban un peu dans la Lune. Ce dernier, surpris, perdit légèrement l’équilibre sur ses appuis mais pu rendre, plus timidement cependant, l’étreinte de son ami. Soudain, un raclement de gorge rappela le Lord Collins à l’ordre suite à cette indécence impudique et le futur marié s’écarta docilement de lui. Loban jeta un coup d’œil derrière l’épaule de Barth et aperçut son père, qui devait être à l’origine de ce rappel de discipline. Le Home Secretary rendit alors au paternel son signe courtois de tête avant de reporter son attention sur son ami qu’il n’avait pas vu depuis des années. Il était certes très heureux de revoir son ami de longue date mais il ne parvenait à partager cette même joie. Il fallait dire que depuis quelques jours, il était complètement ruiné moralement et ne parvenait pas à retrouver un quelconque enthousiasme pour quoi ce soit. Et quelque part, il s’en voulait à cet instant présent, de ne pouvoir partager la joie de Barth. Ce dernier le remercia d’ailleurs pour sa présence au mariage. Loban sourit et fit un petit signe de main.

— C’est tout naturel voyons… Je ne pouvais pas ne pas assister au mariage de mon meilleur ami.

Il essaya de rendre son sourire un peu plus franc, un plus sincère, même s’il n’était nullement hypocrite. Son cœur était simplement brisé et empêchait sa tête de se concentrer sur quoi que ce soit. Il entra, comme lui convia à faire Barth. Ce dernier était visiblement très nerveux et Loban pouvait aisément le comprendre. Ou du moins, essayer de se faire une idée, compatir. Il ne pouvait s’empêcher de repenser à ses fiançailles avortées, voyant encore les cheveux roux de la femme de sa vie partir en courant sans rien dire. La mine grave et triste, le Home Secretary sentait bien qu’il allait gâchait le plus beau jour de la vie de son meilleur ami. Ce fut pour cela qu’il fit l’effort de relever la tête de sourire plus franchement à son ami qui lui demanda alors ce qu’il devenait et Loban fit une moue à cette question, attendant que le père de Barth quitte la pièce pour les laisser tous les deux. Loban pesa avec soin ses mots. Il avait une certaine pudeur sur sa vie qu’il conservait, même en vieillissant, ayant l’impression que son existence n’était pas intéressante, soit il allait passer pour un vantard. Au bout de quelques secondes, il finit par sourire timidement et dire :

— Oh tu sais… Je ne vois pas trop ce qu’il y a à dire sur moi… Tout ce qu’il y a d’intéressant à savoir se trouve dans les journaux…

Il repensant à l’article sur le fiasco de la Tour de Londres et soupira doucement. Il reprit cependant :

— Depuis la mort brusque de mon père, j’occupe son poste au Parlement. Pour l’instant, ils n’ont pas encore choisi de successeurs « dignes de ce nom ».

Il haussa les épaules.

— Ma carrière en politique n’est donc au plus fort.

Il eut un air désolé et regarda Bartholomew dans les yeux. Il devrait lui aussi poser des questions à son ami. Des questions logiques après un long temps passé sans se voir ni se contacter. Mais Loban n’avait tout simplement pas envie de savoir comment il avait rencontré Madelyne, comment il l’avait demandé en mariage… Oui, c’était sûrement de la jalousie, le jeune homme ne s’en cachait pas. Cependant, il trouvait qu’elle était justifiée quelque part. Mais là n’était pas la question, il devait trouver quelque chose pour détourner la conversation. Il sourit alors, avec une certaine tendresse et finit par dire de sa voix rauque :

— Tu fais toujours des jouets pour les enfants…?

Il sourit doucement, bien qu’un peu mal à l’aise. Ce n’était pas la première fois qu’il retrouvait quelqu’un qu’il n’avait pas vu depuis des années mais il n’avait toujours pas l’habitude et ne savait toujours pas comment s’y prendre. Il soupira finalement et baissa la tête avec un petit sourire désespéré.

— Désolé, je ne suis pas la meilleure personne disposée à te vider la tête actuellement.

Il eut un air désolé et le regarda finalement dans les yeux, faisant une petite moue des lèvres.
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MessageSujet: Re: [Pariticipents et les mariés] One step closer [Pariticipents et les mariés]  One step closer - Page 2 Icon_minitimeDim 22 Oct - 13:55


One step closer

« Le mariage est une prison qui n'a de beau que la porte par laquelle on y entre. »

Le mariage du 11 Octobre 1891

Quand un mariage au sein de la haute société se produit à Londres, c'est presque si toute la ville ne se regroupe pas pour faire la fête. La cérémonie se déroulerait à la cathédrale St Paul, rien de moins et bien évidemment, Lord et Lady Eliacin avaient reçu leur petit carton d'invitation.

L'événement laissait les époux quelque peu de marbre, dans la mesure où bien souvent ce genre de mariage était davantage à contrat entre les deux familles qu'un acte d'amour. Et à quoi bon se réjouir d'un contrat ? Néanmoins, ils étaient tenu par la bienséance de s'y montrer s'ils tenaient à conserver leur réputation. Sinéad en particulier ne savait trop sur quel pied danser à propos de ce mariage. Elle ne connaissait les futurs mariés que de réputation et pour les avoir croisé à plusieurs reprises lors de réceptions mais sans avoir eu l'occasion d'engager véritablement la conversation avec eux. Fait qu'elle regrettait désormais un peu. Enfin au moins avait-elle eu vent des activités d'ébénisterie du futur marié, ce qui ne pouvait de lui qu'une personne sympathique. Et si par le plus grand des hasards ce mariage était d'amour ?

Dans le doute, Lady Eliacin choisit pour l'occasion de porter une toilette un peu moins austère que celles dont elle avait le secret. De son noir habituel, sa tenue se para de rouge. Un ton lit-de-vin cependant avec une coupe simple et très peu de bijoux. Une paire de boucle d'oreilles que son mari adorait la voir porter, son alliance et l'éternelle chaînette finissant loin dans son corsage où trônait le petit pendentif en bois fabriqué en Inde bien des années auparavant. Lord Eliacin opta pour un costume sobre à la pointe de la mode et les enfants purent choisir leurs vêtements préférés et leurs plus beaux souliers. Sinéad consentit même à déposer un léger rose sur les joues de sa fille, mettant cette dernière dans un état d'euphorie qui emplit leur demeure d'une douce chaleur.

Durant le trajet pour gagner la cathédrale, les enfants furent mis au courant des manières à adopter pendant un mariage : ne pas courir partout, ne pas crier ou se chamailler dans l'enceinte de la cathédrale, revenir s'asseoir auprès de leurs parents quand la cérémonie débuterait, se tenir tranquille, être poli avec les autres convives et les mariés, et plus important que tout : dévaliser le buffet, oui, mais discrètement et sans en mettre partout ! Cette dernière consigne fut accueillie avec un sérieux tout particulier malgré les étincelles de friponneries qui dansaient au fond de leurs yeux d'enfants. Stephen rajouta à l'intention de son fils qu'il devrait accorder une attention particulière à sa petite soeur.

Ils arrivèrent sans heurt finalement à la cathédrale, mais loin d'être en avance. La famille se pressa donc sur les marches de St Paul pour pénétrer enfin dans la cathédrale et y découvrir le monde déjà présent. Des collègues de Stephen vinrent les saluer rapidement et échanger quelques paroles de courtoisie, embrigadant bien vite le Lord dans des discussion autour du travail. Sinéad profita de l'occasion pour faire cavalier seule dans l'imposant bâtiment, prétextant qu'elle allait leur trouver des places avant que tout ne soit bondé. Armée d'un enfant à chaque bras, la jeune femme balaya la foule du regard à la recherche aussi bien d'un buffet à indiquer à ses enfants que de têtes connues et de places où installer la fratrie.
Elle remarqua ainsi à l'autre bout de la nef ce qui ressemblait bien à Mr Adler l'horloger et repérer déjà installée sur un banc son amie Catherine. Ce fut donc le premier arrêt de cette après-midi. Lady Eliacin emporta ses enfants le long de l'allée principale, remontant les rangées jusqu'à gagner la cinquième. Ce ne fut qu'au moment où elle lâcha la main de sa fille pour signaler sa présence à Catherine d'un rapide toucher sur l'épaule qu'un sourire léger éclaira les traits de son visage.

-Catherine, quel plaisir. Mr Lyons comment allez-vous ? Elle inclina poliment la tête vers le mari de son amie. Pensez-vous que nous puissions nous installer avec vous ? Mon mari ne devrait pas tarder à se libérer et les enfants seront sages.

Lyara, sa dernière née acquiesça en se parant de son plus beau sourire. Ses grands yeux ne quittaient pas Catherine qu'elle trouvait apparemment aussi belle d'une princesse de conte de fées.

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Amy S. Adler
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MessageSujet: Re: [Pariticipents et les mariés] One step closer [Pariticipents et les mariés]  One step closer - Page 2 Icon_minitimeDim 22 Oct - 16:00



One Step Closer.

« TOURNER LA PAGE. »

Cathédrale St-Paul, City of London, 1891.

Entrer dans cette loge féminine à l'honneur de la mariée faisait un petit pincement au coeur dans l'âme de la gentille Amy. Elle ne pouvait s'empêcher de repenser à son propre mariage qui, même s'il avait fini par devenir la meilleure chose de sa vie, avait très mal commencé. Voir le sourire heureux de Maddie lui envoyait le reflet du sien qui n'avait pas du tout eu la même couleur. Son sourire avait été nerveux, elle qui était déjà enceinte dans sa robe de mariée. Oh, bien sûr, à aucune seconde elle n'avait regretté de se marier avec cet horloger inadapté socialement. Dire qu'elle en était amoureuse était un euphémisme, et elle l'aimait malgré ses défauts, ses travers, ses tics et ses tocs.

Mais elle aurait voulu ne pas avoir la peur au ventre, et être aussi rayonnante que mademoiselle Errington en ce jour précis où elle allait devenir Collins. Amy songea en ricanant intérieurement qu'en à peine quelques mots, elle aurait pu se retrouver à sa place. Mais ce n'était pas ce qui l'intéressait. Ce n'était pas un lord qui lui fallait, mais bien un petit artisan autiste qui aimait les araignées. Amy cessa de songer à tout ceci quand sa meilleure amie lui demanda de l'aide pour ajuster son voile et son collier. Chose qu'elle fit bien évidemment sans plus attendre, avec concentration et attention, se mordant la lèvre pour bien voir la boucle du collier. Elle se souvenait alors de l'époque où c'était sa mère qui l'aidait à faire cela pour elle-même. Oui, elle n'avait jamais vraiment eu d'amies, Maddie devait être l'une des rares personnes avec qui elle avait eu une véritable relation d'amitié sans que rien de professionnel n'eut à les rapprocher, si ce n'était cette robe de mariée, la plus belle qu'elle eut jamais crée.

- Voilà, tu es parfaite.

Amy rajusta le collier dans le cou de Maddie et se recula pour faire le tour, afin de l'observer en face, lui donnant alors le bouquet pour voir comment il allait avec elle. Et comme prévu, c'était absolument à tomber. Elle était effectivement de grande beauté, lui rappelant sa propre beau blanche, ses cheveux noirs et ses yeux bleux. Elles auraient pu être soeur, et c'est peut-être même pour cela qu'elles sont devenues si amies. Amy lui sourit et se retourna vers son mari, lui reprenant son bras, amoureusement. Elle le regarda, elle avait besoin de le voir car elle commençait à beaucoup trop penser au passée. Pourtant, il en était bien le seul qui était rattaché à celui-ci alors pourquoi cela devait être à lui d'être son ancre ? La jeune témoin jeta un nouveau coup d'oeil à la demoiselle, lui offrant son plus beau sourire pour lui assurer qu'en ce jour, elle était la plus belle et retourna se concentrer sur son mari, la mine un peu plus triste:

- Est-ce que j'étais aussi belle qu'elle durant notre mariage..?

La question lui brulait les lèvres et elle avait fini par la poser. Tout ce qui s'était passé durant les cinq ans étaient presque devenus tabou après la longue conversation qu'ils avaient eu sur le sujet. Mais elle avait besoin de savoir tant la tristesse de sa propre expérience l'empêchait de pleinement vivre celle de son amie, sans avoir au dessus de ses iris un voile mélancolique.

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W. Bartholomew Collins
W. Bartholomew Collins

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Emploi : Héritié du compte de York. Fabricant de jouets et autre objet en bois.
Informations : Fils du comptes de York ☞ Il à perdue sa mère alors qu'il avait 7 ans ☞ Sa sœur ainée est morte l'an passé, en mer ☞ A une jeune sœur qu'il n'arrive pas à aimé et tiens pour responsable de la mort de sa mère ☞ Fiancé de force à une bourgeoise Londonienne (Maddie), qu'il va épouser en octobre 1891 ☞ Froid, hautain, rustre d'apparence, c'est en réalité un homme au cœur d'enfant et à l'âme déchiré ☞ Il fabrique des jouets et divers autres objets, en bois principalement, pour le plaisir. Même s'il en vends parfois ☞ C'est un homme en réalité très simple et qui aime les choses les plus simple de la vie ☞ Le manoir familiale de York lui manque, ses grand champ l'entourant surtout ☞ Vit au jour le jour ☞ Il ignore même son orientation exacte. Si les hommes ou les femmes l'attire. Peut-être les deux en réalité ☞ C'est un noble, mais qui à le coeur sur la main. L'argent n'est qu'un moyen de pouvoir pour la plupart, pour lui c'est juste un moyen d'être généreux ☞ Il aime parfois aller dans les bas quartiers distribuer des jouets, gratuitement ou contre une petite pièce, par principe aux gamins des rues ☞
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MessageSujet: Re: [Pariticipents et les mariés] One step closer [Pariticipents et les mariés]  One step closer - Page 2 Icon_minitimeLun 23 Oct - 18:57



One Step Closer.

« beginning of a new story »

Cathédrale St-Paul, 11 octobre 1891.
Loban avait accueilli le futur marié dans ses bras avec moins d'entrain et plus de politesse que Bartholomew n'aurait pu espérer. Après tout, tous deux venaient d'un même monde que Barth se faisait un plaisir de bouder tandis que Loban s'y complaisait ou du moins semblait s'y être plus accommodé. Bien, vite, les deux hommes s'étaient retrouvés seuls dans la petite loge dédiée à Bartholomew pour cette journée spéciale. Son stress était à son maximum, ou du moins, il l'imaginait, mais la présence de son meilleur ami comme l'avait si bien signalé ce dernier était d'un immense réconfort. Tous deux installés dans des fauteuils plus à l'aise et détendus pourtant Barth remarqua le visage plus blanc qu'à son habitude de son cher Loban. Et les dires du jeune homme ne faisaient que confirmer les soupçons de Bartholomew qui avait bien vite compris qu'il n'était pas au meilleur de sa forme, physiquement et moralement au vu de son visage fatiguer. Il ignorait bien ce qu'il pouvait se passer. Mais le futur marié n'osa répondre et questionner davantage, il savait le peu de temps qui leur était imparti ainsi, à deux dans le calme. Et aujourd'hui, le jeune Collins se voulait égoïste. Peut-être était-ce mal, lui qui se consacrait le plus souvent aux autres qu'à lui, voulait aussi que cette journée lui appartienne, rien qu'un peu. Mais il nota dans un coin de son esprit qu'il devra rendre visite à ce cher nouveau Home Secretary qu'est Loban pour une discussion plus poussée sur ses problèmes. Les deux hommes ne s'étaient pas revus depuis la mort du père de ce dernier, et cela fut assez vague à vrai dire. Mais Bartholomew s'engageait personnellement et intérieurement à changer cela. Il avait peu d'amis et il ne pouvait se permettre de les abandonner. Il ne le désirait d'ailleurs pas le moins du monde et surtout pas Loban. La discussion se détourna sur lui-même. Bartholomew répondu avec plus d'entrain qu'il ne l'aurait fait en temps normal. Excusant son ami, il eut de nouveau confirmation que tout n'allait pas fort pour ce dernier en ce moment ce qui le désolait vraiment.

Les deux vieux amis n'eurent que très peu le temps de discuter, l'aise qui venait à peine de s'installer s'envola alors que Collins père revenus de nouveau. Chercher Bartholomew pour qu'il fasse alors son entrée parmi les invités. La cérémonie n'allait donc pas tarder à commencer. Et d'un coup, le stress de Bartholomew fut de nouveau en hausse. Un soupire le gagna alors qu'il sortit de la petite pièce, devancer par son père et devançant Loba, qui devait être sur ses talons. Sans difficulté majeure, si ce n'était son cœur qui battait de plus en plus vite, il arriva dans la foule. Quelle fut sa surprise de la voir si nombreuse. Certains bancs étaient déjà pleins et un instant Bartholomew douta que tous trouvent une place. Certains regards se posèrent sur lui. Des personnes qu'ils ne connaissaient même pas, venues l'embrasser le félicitant déjà. Il croisa le regard de Lady Catherine Lyons, une jeune femme qu'il avait connu que très récemment. De nobles rangs tout comme lui l'était. Mais sollicité de toute part par des visages plus ou moins connus, le futur marié n'eut guère le temps d'à saluer si ce n'était d'un large sourire. Il croise aussi un jeune visage qui se démarque un peu dans la foule. Mais il ne peut y prêter plus attention. On dissipa la foule autour du jeune Lord qui prit place aux côtés du prêtre qui avait fait son entrée un peu plutôt. Il n'y avait à présent plus qu'à attendre.

Début de la cérémonie

Il y a beaucoup de monde, plus que prévus, pourtant chacun arrive à se faire un chemin, les bancs sont pris rapidement d'assaut et tous n'auront pas sa place. Certaines chaises ont même été apporté pour plus de confort au vu du monde. L'heure fatidique approche plus vite qu'on ne le pense. Si bien que très rapidement le prêtre et ses dissiples font leurs entrées. On demande le silence et de trouver place. Tous ne pourront pas être assis, mais on demande de ne pas boucher l'entrée principale par laquelle la mariée fera son entrée. Le jeune Lord et future mariée fait alors son entrée dans un brouhaha ambiant qui reste convenable. Mais il ne le reste pas longtemps alors qu'on lui saute dessus. Des membres de la famille Collins pour la plupart qu'il n'a pas vus depuis sa petite enfance et dont les visages ne lui disent pas grand-chose. On demande de nouveau le calme et que chacun retrouve sa place. Le marié est stressé, mais il trouve sa place rapidement non loin du prêtre.

Plus que quelques minutes avant qu'une douce musique très, trop, classique ne commence. Et bientôt, la mariée fera son apparition. On vient doucement glisser un mot à l'oreille du prêtre qui dirige cette cérémonie. Il indique quelques petites minutes de retard. Mais bien vite pourtant la musique se lance et trois petits bouts font leur entrer, panier de fleurs au bras. Les lançant sur le sol. Ce sont des petits cousins éloignés des deux familles, les plus jeunes représentants des deux noms qui vont s’unir aujourd'hui. Le marié est attendri alors que les parents récupèrent leur bambin qui a déjà tendu à Loban les alliances. Amy, le témoin de Madelyne étant aussi demoiselle d'honneur n'est pas encore présent afin de tenir le voile de la mariée lorsqu'elle fera son apparition. La tension est à son comble, il ne manque plus que la femme de cette journée. Chacun tend le cou en arrière, impatient de voir apparaître alors la robe blanche, signe de pureté de cette Mademoiselle Errington, qui sera bientôt Madame Collins !
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Jenny Smith
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MessageSujet: Re: [Pariticipents et les mariés] One step closer [Pariticipents et les mariés]  One step closer - Page 2 Icon_minitimeLun 23 Oct - 20:25



One Step Closer.

« Un mariage vole toujours la liberté »

Cathédrale St-Paul, City of London, 1891.

Toujours adossée à un mur pour observer le lieu saint se remplir, Jenny continuait sa découverte du déroulement de la festivité.

La plupart des gens rentrant plongeaient leur doigts dans ce qui semblait être un crachoir pour la fille des rues avant de faire un signe de croix. Les premiers croyants ayant fait ça avaient quelque peu donné de l'étonnement saupoudré d'un léger dégoût aux yeux de la voleuse, mais elle compris que ce devait être une coutume religieuse. Malgré ça, elle resta dans son coin, continuant son tour d'observation, fixant les beaux habits, les bises et les sourires faisant un paradoxe avec son pauvre accoutrement.
N'osant pas bouger, ne connaissant personne, elle resta dans un silence de plomb tout en étant entouré des chants religieux exprimant la joie de l’événement. Ou était donc ce phénoménal buffet qui n'attendait qu'à disparaître dans les bouches pleine de dents ? Les boutons de manchette en argent et autre chaussures bien ciré sous des tissus de qualité ne se cachaient pas, eux.

L'adolescente se dirigea vers un siège afin de reposer ses jambes après autant de questionnement. Une fois assise, c'était ses fesses qui auraient pu être fatiguée par la qualité plus que moyenne de la chaise, mais ses muscles fessier en avaient vu d'autre à force de quelques fois faire la manche à même le sol. Il y avait sur son fauteuil de bois un livre dont le titre qu'elle lu avec lenteur était « Bible ». Beaucoup trop de mots à l'intérieur pour elle, mais elle l'enfourna tout de même sous son pull, on ne sait jamais s'il y a un meuble à caler.
Pendant que le jeune esprit était plongé dans ses pensées de calage, une musique résonnait entre les vieilles pierre de la Cathédrale, lui faisant relever la tête pour analyser ce qui se déroulait. Trois morveux jetaient ce qui semblait être des déchets sur l’allée centrale. Pendant que des adultes ramassaient leur détritus, Jenny pu voir que ce n'était que des pétales fraîchement cueilli, un symbole supplémentaire à l'aura un peu trop divin lorsqu'on a que la faim à prier pendant les froides nuits d'hiver.

La fillette s'affala sur son croupion, se demandant ce qui la maintenait en place. Étant placé assez en arrière dans le bâtiment religieux, elle pouvait se permettre de se relever afin de retourner à sa quête de fortune pendant l'attente obnubilée des spectateurs pour la suite du déroulement d'union amoureux. Ou était le cloître ou peu importe le lieu de repos du clergé ? Il était temps de faire ses petites emplettes le temps de croiser la route de la nourriture, tendant le cou en arrière, impatiente de voir apparaître alors la fortune, signe de bonheur des mariés qui seront de toutes façons bientôt divorcé dans quelques années.
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Informations : Souffre d'un autisme d'Asperger • Dyslexique • Est obsédé par son métier • Rêve de travailler sur l'horloge de Big Ben. • Insomniaque. • Parle peu • Se sent mal à l'aise dans une foule • A quelques bases d'Allemand et de Français • A le corps glacé et est d'une pâleur à faire peur • Origines Juives • Possède une Pamphobeteus Platyomma mâle pour animal de compagnie • Est le mari d'Amy S. Adler.
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MessageSujet: Re: [Pariticipents et les mariés] One step closer [Pariticipents et les mariés]  One step closer - Page 2 Icon_minitimeMar 31 Oct - 16:34



One Step Closer.

« TOURNER LA PAGE. »

Cathédrale St-Paul, City of London, 1891.

Felix était toujours dans le coin de la pièce de Maddie. Il demeura silencieux, comme à son habitude, ne parlant jamais pour ne rien dire. Après tout, l’horloger ne cherchait pas à faire la conversation quand il n’avait aucun sujet. Ou du moins, rarement. Car oui, parfois, il avait le civisme nécessaire pour essayer de tenir une discussion mais jamais quand sa femme était avec lui. Lui se contentait de répondre simplement aux questions qu’on pouvait parfois lui poser. Il laissait Amy s’occuper du reste, se débrouillant bien mieux que lui, surtout en compagnie de Madelyne qui était son amie. Ainsi, Felix resta les bras croisés, presque caché dans l’ombre comme si la lumière pouvait le faire fondre en un instant. Il restait donc discret, observant discrètement ce qu’il se passait autour de lui, n’essayant de pas trop songer aux sujets qui fâchent. Cependant, il sentait bien qu’Amy y pensait aussi. Car ce qu’il semblait être un jour spécial pour les Collins avait été dans une toute autre ambiance pour les Adler. Il y avait déjà moins de monde, Felix ayant laissé sa famille derrière lui à Liverpool et Amy en France. Puis l’ambiance aussi… Une ambiance beaucoup moins festive que celle actuelle.

Mais alors qu’il y pensait, Amy s’approcha de lui et lui prit le bras. L’horloger lui sourit avec tendresse et amour, déposant un baiser sur son front tout en l’écoutant. Elle lui demandait si elle avait été aussi belle lors de leur mariage et Felix savait pertinemment ce que cachait cette question. Il regarda un instant Madelyne puis de nouveau son épouse. Il sentait bien toute la tristesse qu’elle ressentait en repensant à leurs premières années ensemble qui avaient été si catastrophiques. Mais en vrai, ce qu’il en pensait, c’était que oui. Elle avait été aussi belle, voire même plus. Et elle était toujours resplendissante, et encore une fois, peut-être même plus. Plus le temps passait plus il trouvait qu’elle s’embellissait de jour en jour alors qu’au fond, elle s’habillait toujours en rouge et avait toujours sa longue chevelure noire qu’il aimait brosser toujours de la même façon. Rien n’avait changé ces dernières années, nageant tous les deux dans un bonheur sans nom. Cependant, il se rendit bien compte qu’il ne pouvait pas dire qu’Amy était plus belle que la mariée, même s’il le pensait, étant étrangement insensible aux charmes des autres femmes hormis la sienne. Il la regarda dans les yeux et lui sourit.

— Bien évidemment… Tu as toujours été magnifique de toute façon…

Ainsi, il n’avait pas l’impression d’avoir était trop vague pour Amy, ni trop exubérant pour Madelyne. Il n’aimait pas cette sensation où il devait peser constamment ses mots pour éviter de blesser quelqu’un. Et pourtant, il sentait bien que sa petite phrase pour la rassurer n’avait pas été suffisante. Il sentait qu’Amy allait se renfrogner légèrement sans que le pauvre horloger ne sache ce qu’il avait dit de mal. Ou ce qu’il n’avait pas dit. Il continua de lui sourire cependant, l’embrassant sur sa joue, timidement, sachant pertinemment que les gestes intimes, comme les baisers, ne devaient pas être vus par le grand public. Question de pudeur. Il avait déjà aperçu un couple se faire réprimander par la police pour cela. Un peu gêné donc, il regarda ses pieds, se grattant le nez. Puis, ce fut le début de la cérémonie et on convia Felix, qui n’était rien d’autre qu’un invité à rejoindre la salle. Nerveux à l’idée d’être loin d’Amy, il sortit pourtant docilement et retourna dans la nef pour s’installer sur un banc. Pourtant, le fait de voir toute cette foule en train de se mouvoir pour s’asseoir lui donna un brusque vertige qu’il essaya de contrôler en fermant brièvement les yeux. Il fixa le dernier banc, le plus éloigné de tous et s’y installa, regardant ses pieds, essayant de calmer son souffle. Essayant de se calmer tout court.
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Amy S. Adler
Amy S. Adler

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♣️♣️♣️
Amy est très douée dans son domaine, la couture. ⊹ Ressentais une profonde frustration envers son mari durant les cinq précédentes années, ce qui l'incitait à accepter plus facilement les avances d'autrui. ⊹ A des tendances névrosées et borderline. ⊹ Ne supporte pas/ou difficilement les enfants en bas âge. ⊹ Apprécie la compagnie de l'alcool et du tabac bon marché. ⊹ Est d'une grande immaturité. ⊹ Très facilement morte de jalousie en compagnie d'autres femmes. ⊹ Manque de confiance en elle-même et a souvent besoin qu'on la rassure sur son apparence. ⊹ Passe beaucoup trop de temps devant le miroir à peigner ses très longs cheveux noirs. ⊹ Femme de Felix J. Adler. ⊹ A ouvert récemment un bordel de luxe dans un vieil hôtel rénové de Whitechapel.
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MessageSujet: Re: [Pariticipents et les mariés] One step closer [Pariticipents et les mariés]  One step closer - Page 2 Icon_minitimeMer 1 Nov - 12:17



One Step Closer.

« TOURNER LA PAGE. »

Cathédrale St-Paul, City of London, 1891.

De lumières et de bijoux, les éclats des multitudes de robes qui s'évertuaient à rendre la mariée la plus belle de la soirée; tout ceci réjouissait les yeux à demi-fermés d'Amy qui appréciait cette ambiance de princesse. Mais ce n'était pas elle qui porterait la couronne. Cela n'était pas si dérangeant car parfaitement normal. Après tout, elle avait eu son heure de gloire il y avait désormais plusieurs années. Il lui fallait être heureuse pour sa meilleure amie. Madelyne n'avait pas forcément eu également une relation très heureuse avec Bartholomew et Amy était la mieux placée pour savoir ce que pouvait faire un hymen froid et sans émotions distinctes. Après tout, s'ils avaient été placé dans un mariage arrangé, il avait fallu d'un miracle certain pour que les deux épousés semblent arboré un sourire aussi sincère. En tout cas, Amy avait envie de le croire. Elle n'avait pas l'impression que Maddie portait un masque; elle l'aurait vu. Pour avoir porter celui-ci, la jeune couturière n'aurait pu que le voir, ce triste décor de faux-semblant, avec un bonheur montré mais qui n'était pas à la hauteur d'une intense tristesse. Oh, il aurait été criminel de penser une seule seconde qu'elle ait pu regretter son mariage avec l'horloger, loin de là. Même dans les pires moments de leurs existences, elle n'aurait pas souhaiter revenir en arrière. Ils étaient fait l'un pour l'autre, même à travers les pires épreuves. Aussi espérait-elle sincèrement qu'il en fut de même pour les futurs mariés Collins.

Blottit contre son propre mari, dans un coin de la salle, Amy écouta la réponse à sa question pleine d'angoisse. Celle-ci était alors posée, mesurée. Pas un mot n'allait plus haut que l'autre, comme s'il eut craint qu'on ne les écouta. Mais la couturière en avait l'habitude, de cette retenue dans les espaces publics. Elle aurait pu croire à un sombre ressentiment, à un manque d'honnêteté, se renfrogner pour ne pas avoir reçu une réponse pleinement franche pour rassurer son insécurité personnelle. Bien entendu, elle aurait souhaité en entendre plus, et cela n'arrangea pas ses peines. Mais Amy serra davantage le bras de Felix comme pour se tenir à sa bouée de sauvetage, recevant son bisou avec un petit sourire. C'était toujours lui, cette timidité en public, qui allait parfaitement avec les moeurs de la société. Il savait se fondre dans la masse bien mieux que ce qu'il pensait lui-même. Mais Amy prit son compliment pour ce qu'il était et resta silencieuse, bien que souriant toujours tristement, tout en espérant qu'il lui en dirait plus en rentrant. Comme une sorte d'espoir, qu'il lui prenne son visage entre ses mains pour lui déclarer à quel point elle avait été plus belle que Maddie en son temps. Il ne s'agissait pas là d'une rivalité de mégère. Amy ne souhaitait pas réellement être plus belle que la mariée, c'était son heure à elle. En cet instant précis, Maddelyne Errington ne pouvait être que la femme la plus parfaite de la soirée. Amy était d'ailleurs l'une des instigatrices de cette perfection, à travers la robe sur mesure qu'elle lui avait confectionné. Et la couturière en était bien plus fière qu'elle n'aurait osé le dire pour son propre égo. Son insécurité actuelle n'avait réellement rien à voir avec la future Madame Collins, mais plutôt avec ses propres souvenirs.

Mais l'heure de la cérémonie a sonné ! Il fallait qu'elle s'en tienne à son rôle de demoiselle d'honneur, avec toute l'excitation qui faisait battre son coeur. Elle se devait donc de laisser son mari s'asseoir sur les bancs. Amy lui confia un doux baiser, qui ne se voyait de personne vu que tout le monde n'avait d'yeux que pour les derniers préparatifs sur Maddie. Elle s'inquiéta de la nervosité visible sur le visage de son mari qui sortait de la pièce, mais ce n'était que pour quelques minutes. Il fallait survivre. Se rapprocha donc de la jeune mariée, Amy eut un grand sourire:

- C'est le grand moment !

La couturière lui mit le voile au dessus de son visage, symbole de la virginité et de la pureté féminine. Elle se positionna ensuite derrière elle pour récupérer la longue traîne; il ne fallait pas que celle-ci tombe et s'abime au sol, cela ferait mauvais genre.

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Loban V. Renfield
Loban V. Renfield

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Informations : Comte de Warwick. • A été adopté à l'âge de sept ans. • A hérité d'une fortune incommensurable à la mort de son père adoptif, mais aussi des titres honorifiques. • Possède une grande force physique, ayant subi un entraînement militaire intensif pendant plusieurs années. • A passé plusieurs années en Inde, Chine et Japon. • Connait quelques arts martiaux. • Est connu pour ses fêtes mondaines où il n'apparaît jamais, se tenant à l'écart. • A un comportement et un caractère assez puéril. • Fait parfois preuve d'une grande naïveté. • Se met rarement en colère. • Passe certains de ses soirs dans Whitechapel, au sein de la Tribu de Fergus Lynch. • Est considéré comme un excentrique de par ses idées. • Son prénom vient d'un prénom juif mal orthographié. • A une petite cicatrice sous l'œil gauche et ailleurs sur le corps. • Origine sino-écossaises.
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MessageSujet: Re: [Pariticipents et les mariés] One step closer [Pariticipents et les mariés]  One step closer - Page 2 Icon_minitimeMer 1 Nov - 20:42



One Step Closer.

« OUBLIER LE PRÉSENT. »

Cathédrale St-Paul, City of London, 1891.

Les retrouvailles furent brèves mais, malheureusement, cela ne déplut pas à Loban qui se sentait relativement mal à l’aise dans toute cette histoire. Certes, cela faisait un moment que le mariage des Collins était prévu, ainsi que son rôle de témoin, mais depuis les récents évènements dans sa vie… Il était à un point où il ne désirait plus tellement avancer et voir le bonheur des autres. Il avait hâte de s’enterrer chez lui et de couper les ponts avec tout le monde pour ne devenir que le vieil homme politique aigri que la société voulait qu’il soit. Quelqu’un sans âme finalement et qui rentrait dans le moule. Peut-être que dans quelques années, il se marierait. Avec une autre noble qu’il n’aimerait pas vraiment mais dont le nom ferait couler l’encre des journaux avides de ce genre d’histoires. Peut-être qu’on parlerait enfin de bien en lui. Après tout, épouser une fille de bonne famille faisait toujours meilleure impression qu’une orpheline suspectée de sorcellerie. Il deviendrait creux. Sombre. Il se sentait déjà changé. Ses sourires étaient devenus maintenant rares et il peinait à les sortir devant Bartholomew qu’il n’avait pourtant pas revu depuis des années. Il aurait voulu plus pour leurs retrouvailles.

Mais on les invita à venir. L’heure était venue. La vie du Lord Collins allait connaître un grand changement désormais, celle de l’homme marié. Loban était relativement fier néanmoins d’être le témoin de son ami de cette nouvelle vie. Au final, il était peut-être celui qui avait été le plus fidèle. Fergus l’avait trahi avec la Tour de Londres en y envoyant ses hommes et Lydess… le sujet ne méritait même pas d’être abordé. Au final, son passé se révélait vraiment être une épine dans son pied. Un fardeau dont il valait mieux se débarrasser pour ne pas être gêné. Durant son enfance, on lui avait toujours dit de se méfier des nobles, que ce n’était que des ripoux avides d’argent qui se souciaient peu du bas-peuple. Mais au final, malgré ses racines, ses origines, il était maintenant rejeté de ceux qu’il avait autrefois vénérés. Malgré le fait qu’il n’ait jamais connu ses parents biologiques, il était devenu un Lord et la société le traitait comme tel. Il devait donc se comporter comme tel. Comme un homme mature, accompli et érudit, qui se devait de protéger un peuple, peu importe les défauts de celui-ci. Les trahisons, il en connaîtrait d’autres. Il se devait donc de rebondir.

En tant que bon témoin, il suivit donc le marié jusque dans le chœur de l’imposante Cathédrale. Droit, les mains croisées derrière le dos, on lui remit les alliances qui scelleraient la vie de Mr. Collins et Miss Errington qu’il se souvient avoir brièvement vu lors de leur petite mésaventure commune à la Tour de Londres. Il avait respecté la volonté de la jeune femme et n’avait rien dit à Bartholomew, ignorant si elle s’était finalement confiée à lui. Mais tout ceci ne le concernait plus. Il avait indulgent à ce moment-là, il allait désormais durcir le ton sur toute insubordination que le peuple pouvait faire sous son autorité, qu’on le connaisse ou non. Loban savait pertinemment qu’il n’était pas assez impartial et que c’était pour cette raison là qu’il était désormais seul. Son menton était néanmoins relevé, regardant la porte d’où la future Mrs. Collins devait sortir. Il n’avait pas regardé la foule, ne voulant pas prêter attention à certaines personnes qui aurait pu le reconnaître en tant qu’Home Secretary. Ainsi, il ne reconnut pas Sinéad Eliacin, qu’il avait connu bien des années auparavant, ni les Lyons dont il connaissait surtout que le mari. Sage, il eut un petit soupir cependant et sourit de façon bienveillante et sincère à son ami qui se tenait non loin, voulant le rassurer.
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MessageSujet: Re: [Pariticipents et les mariés] One step closer [Pariticipents et les mariés]  One step closer - Page 2 Icon_minitimeMar 7 Nov - 23:13



One step closer

« Le mariage est notre purgatoire ; l'amour est le paradis.», Honoré de Balzac

11 octobre 1891

Madelyne lissa sa demoiselle d’honneur l’aider à mettre son collier, puis à ajuster sa robe pour le grand jour. Elle était euphorique maintenant en sachant que très bientôt elle irait rejoindre son futur mari. La jeune femme espérait être belle pour son fiancé. Elle s’en fichait bien de ce que pouvaient penser les autres et c’est pour cette raison que l’époux d’Amy dit que sa femme avait été plus belle ne l’avait pas dérangé. Même, cela l’avait radouci vis-à-vis de l’homme. C’était le genre de discours que seul un homme réellement amoureux pourrait tenir avec tant de douceur dans le regard. Elle les trouvait mignons en les voyant interagir ensemble. Leur mariage n’était peut-être pas réussi, mais on voyait qu’ils s’aimaient profondément. La future miss Collins espérait ressentir quelque chose comme cela un jour. Qui sait? Peut-être qu’un jour, elle serait capable d’agir comme eux envers Bartolomew, mais pour le moment elle se contentait de ce qu’elle avait. Maddy avait la certitude que l’homme avec qui elle allait se marier était bon et voulait réellement son bonheur à comparer à ces nombreux prétendants qu’avait trouvés sa mère avant ce mariage arrangé. Maintenant, elle était heureuse de se marier avec lui et elle ne se sentait plus du tout  de le faire. C’était par choix, mais aussi par envie. Elle était fière de faire partie de la famille Collins et de devenir la sœur par alliance d’Aurora. Barth et sa sœur étaient des gens bien qu’elle aimait beaucoup.

Soudain, le son de l’orgue résonna dans toute l’église. Après s’être assurer de bien avoir quelque chose de vieux, quelque chose de nouveau, quelque chose d’emprunté, quelque chose de couleur bleu et une pièce de six pence d’argent dans sa chaussure et laissé Amy vérifier le reste, elle sourit à celle-ci avec les joues rouges. C’était l’heure… Sa demoiselle d’honneur tenant sa robe, elle avançait petit pas à petit pas avec le bouquet de roses blanches que sa mère lui avait mis dans les mains. Traversant les portes, elle ne vit pas les invités qui se levaient. Elle ne regardait que Bartolomew qui attendait. Elle eut un sourire gêné en rougissant un peu et elle continuait son parcours au rythme de la mélodie. Une fois devant lui, elle le regardait dans les yeux. Elle ne l’avait jamais vu aussi bien habillé qu’en ce jour. Le prêtre prit la parole.

- Mes chers enfants… Nous voici réunis en ce jour pour unir mademoiselle Madelyne Errington à sir Wesley Bartholomew Collins.  Madelyne, voulez-vous épousez sir Wesley avec le consentement de Dieu dans la santé comme dans la maladie, dans la richesse comme dans la misère, dans la fidélité jusqu’à ce que l’amour vous sépare?

- Oui, je le veux.

Suite à la réponse du futur époux, l’homme d’Église les invita à prononcer leurs vœux. Croisant le regard de la sœur qui l’avait conseillée, Élizabeth, elle songea que c’était grâce à elle qu’elle avait le courage de se tenir devant lui avec le cœur plus libre.

- Mes vœux sont simples… Je souhaite être une bonne épouse pour vous. (elle reprenait le vouvoiement pour ne pas choquer les hommes et les femmes les plus traditionnels parmi eux) Je veux vous donner tout autant que vous me donnez chaque jour en m’honorant de votre bonté. J’espère que je ne vous ferai pas trop honte, elle dit en songeant à son mauvais caractère et elle lui adresse un petit sourire en coin. J’aimerais que nous soyons toujours heureux. Une fois vieux, je veux que tu restes mon meilleur ami. L’homme que j’aime énormément (comment, elle n’en était pas vraiment sûre pour le moment). Jamais je ne saurais vous remercier autant que je ne le voudrais. Cela fait si longtemps que je ne me suis pas sentie aussi heureuse… C’est en partie grâce à vous.



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