Sujet: Re: EVENT HORS-SUJET N°1 ▬ REMAINS OF THE DAY Mar 24 Oct - 19:16
Remains of the day
Now don't close your eyes and don't try to hide or a silly spook may sit by your side
Emily claqua violemment la porte de sa chambre. Sa mère commençait à en avoir l'habitude. Mais ce n'était pas comme si les choses s'arrangeaient... Quand allait-elle comprendre qu'elle n'en avait rien à faire de se marier ? L'avenir de la famille lui importait peu. Qu'est-ce que c'était une vie si on vous retirait le droit d'en profiter ?... Si elle avait su que les espoirs de sa mère se poseraient sur ses épaules après la mort de Simon... Enfin. Retrouver son vrai frère avait un prix. Et Emily pouvait encore se comporter comme une gamine capricieuse à son âge. Ça n'avait pas l'air de la déranger. La jeune femme fixa sa fenêtre, hésitante. Elle pouvait s'échapper une nouvelle fois pour la nuit. Qu'est-ce que sa mère ferait si elle le découvrait, de toute manière ? La menacer de la marier encore plus ? Hah... Ou peut-être finirait-elle par lui installer des barreaux, à force. Emily haussa les épaules. Ils n'étaient pas là aujourd'hui. Mais... plus elle y réfléchissait, plus elle se sentait épuisée. Finalement, elle n'aurait pas la force de faire ses frasques ce soir. Ce serait plutôt sa mère qui allait finir par la tuer, au lieu du contraire qu'elle n'arrêtait pas de lui dire. Non, ce soir, Emily serait sage. S'en était presque inquiétant, de la voir revêtir sa robe de nuit et brosser ses longues boucles blondes devant sa coiffeuse avant de rejoindre le lit à une heure pareille. C'était une scène plutôt inhabituelle depuis leur arrivée à Londres. Miss Adler soupira brièvement une fois installée sous sa couette. Elle espérait voir Felix demain... Dès qu'elle pouvait sortir, elle traînait souvent du côté de Piccadilly Circus depuis qu'elle savait où il travaillait. Le voir de loin, même sans lui parler, lui réchauffait le cœur. Mais ça ne serait pas ce soir. Elle avait déjà essayé, ça...
Extinction des feux. Emily se jeta en arrière sur son oreiller et ferma les yeux. Lorsqu'elle les rouvrit, elle était finalement dehors. Elle n'était plus fatiguée, mais il faisait toujours nuit. Est-ce qu'elle avait décidé de sortir, finalement ? La jeune fille ricana pour elle-même. Décidément, elle ne pouvait s'en empêcher. Et puis ce qui vint à son champ de vision n'était pas mal non plus. The Headless Horseman’s Pub. Un pub ! Au vu de la lumière et des bruits qu'on pouvait entendre de loin, il y avait de l'animation. Le visage d'Emily s'illumina. Sa soirée était sauvée ! Sans attendre, elle se dirigea vers l'entrée presque en sautillant, ne pressentant absolument rien de ce qui l'attendait à l'intérieur. Peut-être pourrait-elle chanter un morceau à quelques pauvres poivrots qui lui feraient des compliments. Emily aimait les compliments. Mais lorsqu'elle poussa les portes de l'échoppe, son sourire fondit comme neige au soleil. La bourgeoise étouffa un cri dans sa main. Ces gens... ces gens dans le pub... Verts, gris, squelettiques, décomposés... Emily n'avait jamais vu un spectacle aussi macabre. Les voir boire, rire et s'amuser comme s'ils étaient vivants relevait du grotesque. La jeune femme eut un haut le cœur. Où avait-elle atterri ?
Elle n'était pas la seule à être venue en touriste dans cet endroit frappé par la mort. Un vieux monsieur en piteux état les accueillait comme si tout était normal, mais apparemment le fait que le groupe soit constitué de vivants était pour lui inhabituel. Qu'il se rassurent, ils n'avaient pas franchement l'habitude de tomber sur une bande de cadavres ambulants eux non plus... Que signifiait cette mascarade ? Emily tourna la tête d'un côté et aperçut Felix. Oh ! Bien sûr, il était là. Rêver de Felix était quelque chose de très habituel pour sa petite sœur. Mais lorsqu'elle tourna la tête de l'autre côté, sa femme était là aussi. Emily grimaça. C'était presque pire que de voir un troupeau de morts vivants. Mais elle ne semblait pas l'avoir vue, ni elle, ni son frère, et c'était tant mieux. Même si le fait de l'avoir vue lui donnait envie de s'envoler très loin d'ici. Elle ne pouvait pas la laisser tranquille, même en pleine nuit ? Non, elle allait retourner la tête du côté de Felix, c'était plus agréable. Mais voilà qu'un cadavre posait la main sur lui... Oh non, pauvre Felix !
Emily resta sans bouger pendant un moment, sans vraiment se rendre compte. Beaucoup de choses se passaient mais les très peu de gestes que faisaient la jeune femme étaient comme si elle s'était retrouvée dans de la purée de pois. Vous voyez, le sentiment d'urgence accompagné d'une incapacité à faire quoi que ce soit ? Vous voyez. Seule la phrase d'un homme non loin d'elle la tira de cet état.
« Ne faites pas confiance aux morts … »
Emily se retourna vers l'homme. Était-il une sorte de voix de la conscience, ou ?... En tout cas, la jeune femme avait bien envie de le croire. Miss Adler fit un mouvement de la tête, approuvant les mots de l'individu, avant de se diriger enfin vers son frère. Pour lui, elle braverait tous les cadavres de la Terre. Celui qui l'avait touché ne le touchait plus, désormais, mais se trouvait bien, bien trop proche.
« Excusez-moi, vous mettez mon frère mal à l'aise. » dit-elle avec une fermeté toutefois enfantine.
Il n'avait pas l'air très méchant, ce gus, mais il était vraiment immonde... et les paroles du monsieur derrière eux lui trottaient dans la tête. Pas confiance aux morts... C'était sûrement un sage conseil. Mais même si elle voulait se montrer protectrice envers Felix, Emily n'était pas plus rassurée que lui. Elle aurait donné tout l'or du monde pour reculer de plusieurs pas si cela n'avait pas tué sa crédibilité. Ne pouvant détacher son regard du visage rapiécé de l'énergumène, la jeune femme se mordit la lèvre inférieure, visiblement de plus en plus inquiète. Qu'est-ce qu'elle redoutait le plus ? Qu'il lui fasse quelque chose ? Ou qu'il se mette à parler et fasse bouger ses lambeaux de chair dans la manière la plus putréfiante qui soit ?
Sujet: Re: EVENT HORS-SUJET N°1 ▬ REMAINS OF THE DAY Mer 25 Oct - 17:27
Remains of the day
"Don't thrust the dead !"
Je dois le reconnaître, chaque nuit qui passe est une horreur. Chaque nuit, un cauchemars différent apparaît et m’oblige à me réveiller en sursaut, le corps en nage dans ma nuisette… Quand je n’oublie pas de retirer ma tenue de servante comme ce soir ! Des moments, je me demande même pourquoi je vais me coucher. A chaque fois, je sais ce qu’il m’y attends. Ce soir là encore, je les sentis m’approcher… Les démons de mon sommeil. Las de me battre contre eux, je me laisse totalement faire, me laissant embarquée dans un cauchemar que je pensais ordinaire alors qu’en faite, il n’en était rien…
D’ailleurs, je dois avouer ne rien avoir compris à ce qu’il s’était passé. Mes yeux s’ouvrirent sur un village désert, abandonnée, en proie à une brouillard surnaturel et à des ténèbres pour le moins effrayant… Pour ceux qui ne me connaissent pas, il faut savoir que depuis « l’incident », je suis terriblement craintive et, autant dire que cet endroit me donnait la chair de poule. Instinctivement, je murmura d’une voix tremblante :
« Maitre… Loban... »
Mon sauveur n’était pas là. En reculant, mon dos heurte quelque chose… Un mur ?… Une personne ?… Aucune idée. Mais je pris peur et couru alors vers la seule source de lumière. Je ne m’étais pas rendu compte que c’était un pub. Comme dit l’expression, je suis entrée parce que j’ai vu de la lumière. Et ce qu’il y avait à l’intérieur eh bien… je ne m’y attendais pas. Je m’arrêta brusquement avant de heurter toute cette petite foule que s’était agglutinée à l’entrée du pub… Et quel pub ! Je ne remarqua pas tout de suite l’originalité du lieu. Étant plutôt de petite taille, mon regard croisa toute une petite bande d’inconnus des plus ordinaires a ceci prêt que la plupart était en tenue de nuit ! Je le serais sûrement aussi si je n’oubliais pas de retirer mes vêtements à la fin de ma journée de travail ! Bref, rapidement, une vision d’horreur me frappa… Cet endroit était remplit de morts au sens propre du terme. Des hommes comme des femmes et mêmes des enfants ! Dans tout les états ! Un homme complètement brisé s’adressa à nous… Ce type m’effrayait… Cet endroit m’effrayait. Je me pince, espérant que cela suffirait à me faire sortir de ce rêve de fou. Je me pince jusqu’à ce que la douleur ne devienne trop forte et que je me lâche, mon ongle ayant traversé ma peau jusqu’au sang. Cela n’avait pas suffit. Jamais auparavant je n’avais été enracinée à ce point dans un rêve aussi horrible. Je profite alors de ma petite taille pour me glisser discrètement dans un coin et observer ce qu’il se passait. Un jeune homme enlaça une jeune femme qui avait du mal à respirer et qui ne cessait de tousser… Elle était sûrement d’ici mais lui semblait (vraiment) en bonne santé. Je commençais à douter et à me demander si je n’étais pas morte contrairement à ce que pensait l’homme brisé… Je ferme les yeux, respire un grand coup et les rouvre. Une petite adolescente était là aussi et semblait attirée par la femme qui semblait souffrant, dans les bras de l’homme dont j’ai parlé tout à l’heure… Ou plutôt, attirée par le nounours qu’elle tenait. Tout cela est vraiment bizarre. Je suis peut-être folle, mais je n’ai pas assez d’imagination pour imaginer une telle scène. Puis, une femme se mit à hurler, me faisant sursauter au passage… Elle dénonçait un homme qui se serait déguisé comme son défunt père… Son père ?… Mon regard vira vers le gaillard… Je compris rapidement que tous, nous tous, nous étions en présence de morts de notre passé. Est-ce que cela voulait dire que… Que… Non je ne pouvais y croire… Je ne devais y croire. Je ferma les yeux et m’assis, rabattant mes jambes sur mon visage. Je voulais me réveiller… Pitié, ne me donnez pas de faux espoirs comme ça, c’est juste inhumain ! Un homme prêt de moi nous conseilla de ne pas faire confiance aux mort. Je relève alors les yeux et voit un homme d’âge mur. Il ne parlait pas à moi personnellement mais à nous tous qui sommes, à priori, encore vivant… N’ayez pas confiance aux morts… Je regarde à nouveaux mes semblables. Certains d’entre eux si heureux… Mais, le vieil homme a raison… Personne ne semble savoir ce qu’il se passe. Personnellement, je reste dans mon coin, sur mes gardes, espérant que Loban viendrait me réveiller rapidement… Comme à chaque fois, il viendra me sauver.
Sujet: Re: EVENT HORS-SUJET N°1 ▬ REMAINS OF THE DAY Ven 27 Oct - 19:33
Event hors-sujet n°1 - Remains of the Day.
« For no mere mortal can resist the evil of the thriller. »
31 Octobre 1891.
Les morts s’étaient quelque peu calmés suite à l’arrivée de la petite bande de vivants dont certains se tenaient encore proche de la porte d’entrée. Sous les regards vitreux et curieux de certains festifs, certaines personnes encore chaudes s’étaient avancés dans la foule et semblaient avoir reconnu des visages connus. Le sourire d’Henry Ravenswood n’avait pas faibli, bien au contraire, il les avait laissés faire. Il gardait cependant œil curieux et quelque part responsable sur eux. Il se tourna vers sa fille qui lui avait posé une unique question. Sans la quitter des yeux, il dit sur un ton calme et posé :
— Ta mère n’est pas ici, Melanie, désolé.
Il n’aurait pas d’autres marques d’affection, malgré ce qu’il se passait autour de lui comme Margaret à côté, qui continuait de tousser, comme à son habitude. Cette dernière se laissa faire quand son ancien amant déposa un baiser sur son front glacé. Elle le regarda, aussi étonnée que lui avait pu sembler être – même s’il semblait s’être accoutumé rapidement. Elle le repoussa délicatement, évitant de lui cracher dessus, un peu froide face à la marque d’affection du jeune homme. Elle chercha dans ses yeux une réponse quelconque à sa présence ici mais vraisemblablement, il n’y en avait pas. Elle jeta un coup d’œil inquiet à Henry qui regardait sa fille. Elle reporta alors son attention sur Dick.
— Je… Je ne m’attendais pas à te voir ici…
Tout d’un coup, le nounours en peluche dans les mains de Margaret s’anima étrangement et descendit des bras de la femme à la toux tenace. Il s’approcha de la plus petite des vivants, la regardant avec un air inexpressif. Puis, il se contorsionna, passant un de ses bras dans son ventre pour en sortir un goulot de bouteille, dont le bas avait été brisé, sûrement lors de l’accident qu’avait subi l’ours en peluche. Toujours avec son sourire et son regard figés, il tendit le morceau de verre à la gamine, sautillant presque avec insistance, comme si cela était quelque chose de sacré entre eux.
Puis vint le tour de la petite acrobate et de l’homme d’apparence digne et crâne lui aussi amoché. Louis Majorel eut un bref sourire silencieux en regardant celle qu’il avait élevé et qui avait disparu brutalement de sa vie. Il croisa les bras derrière le dos et regarda son élève presque avec sévérité, inspectant pour voir si elle avait gardé des traces de son enseignement, certes parfois rudes, mais toujours efficaces. Il eut un sourire satisfait en constatant que c’était effectivement le cas. Il se pencha légèrement pour être à sa hauteur et dit d’un ton amusé, mais gardant son air élégant :
— J’espère que tu es la meilleure désormais, et que tu as su corriger ton saut de chat.
Il posa alors une main sur son épaule.
— Mais viens, on va en discuter un peu plus loin, à l’écart de capharnaüm.
Il jeta un regard légèrement agacé à la femme qui venait de crier de façon stridente en voyant celui qui semblait être son père. Ce dernier, qui s’avérait bien être Alfred Thomas, sembla légèrement déboussolé en voyant sa fille paniquer ainsi rien qu’à sa propre vue. Inutile de dire qu’il était légèrement déçu. Mais malgré tout, son côté paternel était toujours présent et il s’approcha prudemment d’elle, ses larges mains au niveau de ses toutes aussi larges épaules. Il dit alors sur un ton.
— Jeanne, doucement, c’est moi…
Il désigna alors autour de lui :
— Nous sommes tous morts ici… Sauf… vous…
Il lui tendit la main pour qu’elle le suive à l’écart des autres morts, certes d’apparence beaucoup plus effrayantes que la sienne et de son teint pâle. Il était vrai que la Mort l’avait relativement épargnée jusque-là.
Un peu plus loin, une petite femme venait d’être prise dans les bras par une autre femme à peine plus grande qu’elle. Même morphologie, même yeux… La vivante murmura « maman ». La mère d’Amy, Angélique Carter, ouvrit ses bras pour réceptionner sa fille et partager cette étreinte. D’apparence, elle ne semblait pas vraiment abîmée comme d’autres. Elle avait l’air juste malade et fiévreux et ne pouvait pas bouger son cou. Elle câlina donc avec tout son amour sa fille unique qui lui était si précieuse et murmura tout en lui caressant les cheveux :
— Vous tous me manquez aussi…
Un homme roux vint se placer entre les deux femmes et le reste des vivants toujours en compagnie d’Henry Ravenswood. Il regarda une jeune fille tout aussi rousse que lui et eut un léger sourire timide, n’ayant jamais été quelqu’un de très ouvert. De plus, il n’avait jamais eu l’occasion de connaître sa fille qui se tenait maintenant sous ses yeux, vivante et adulte. Il regarda autour de lui, n’appréciant guère cette foule qui les épiait tous. Certains morts cherchaient même à voir des proches dans la foule des vivants. Peter Wood regarda sa fille une nouvelle et fit d’un ton légèrement distant :
— Je suis désolé de ne pas avoir été là pour toi… J’espère que la vie n’est pas trop dure…
Il fit une petite moue désolée, sans trop savoir quoi dire de plus. Au bout de quelques instants, malgré le fait que tous les vivants soient dans leur tenue de nuit, personne n’avait froid. Hormis un adolescent, au teint bleu et aux lèvres violettes qui se rapprocha d’Emily tout en claquant des dents pour froncer les sourcils tout en la toisant du regard avant de s’exclamer :
— Je suis mort !
Henry Ravenswood, toujours non loin puisqu’Emily ne s’était pas éloignée du groupe toujours à côté de la porte, leva les yeux au ciel et dit au jeune homme.
— Elle ne l’avait pas remarqué, Simon…
— Mais c’est de sa faute !
Le vieil homme soupira et préféra l’ignorer pour se tourner vers l’assistance :
— Mesdames et messieurs, je vous prie, profitez de ce moment pour le moins insolite ! Vous pouvez profiter du bar, que vous soyez mort ou vif ! Allez-y, amusez-vous ! On ne sait pour combien de temps vous aurez vos proches avec vous ! Comme le dit le dicton : personne ne peut rattraper le temps perdu.
Il sourit à tous et se tourna vers les vivants restants près de la porte.
— Allez-y, nous ne mordons pas… Enfin, à ceux à qui il reste des dents.
Il eut un rire sincère et pourtant, un rire assez particulier, glaçant presque le sang. Peut-être était-ce parce qu’il semblait désincarné, tout sauf vivant…
- Déroulement de l'Event -
Bienvenue dans ce deuxième tour de ce mini-event ! Voici les rappels:
• Les tours d’une semaine. Le prochain sera donc le 03 novembre !
• Les proches sont joués par le MJ et uniquement par le MJ. Merci de ne pas les faire intervenir s’ils ne sont pas mentionnés. S’ils ne l’ont pas été, c’est qu’ils ne sont tout simplement pas encore là.
• Il n’y a pas de limites de mots, donc amusez-vous !
Sujet: Re: EVENT HORS-SUJET N°1 ▬ REMAINS OF THE DAY Dim 29 Oct - 12:30
Event hors-sujet n°1 - Remains of the Day.
« Une chimère vole le plaisir du quotidien »
Quelque part, 31 Octobre 1891.
Au milieu de cette foule d'inconnu, à l'aspect dégradé ou non, un seul être été digne d'intérêt aux yeux de Jenny. La fourrure terni par le temps et l’atmosphère imprégné de froid ne le rendais pas moins étincelant pour autant aux yeux de la fillette.
Toujours accoudée au comptoir de l'étrange pub, elle continuait à le regarder d'un air interrogatif pendant qu'il sauta des bras de la femme dans lesquels il se trouvait pour se rapprocher. Ne sachant pas comment réagir, la jeune cambrioleuse ne broncha pas pendant que la peluche s’avança de ses petites jambes pour finalement sortir une bouteille brisée de son corps en partie déchiré. Jenny pris dans une main le morceau de verre cassé afin de l’ausculter. Il ne lui avait fallu qu'un court laps de temps pour faire le lien avec le jour pluvieux de l'accident. Le jour de la disparition de Monsieur Nounours voilà de nombreuse années. Du plus loin qu'elle pouvait se remémorer, Jenny ne devait avoir qu'une dizaine d'année lorsque, dans une partie de cache-cache, elle traversa en courant de part et d'autre une route et lâcha la peluche dans la précipitation. En l'espace d'un instant, le drame était arrivé. Les fils se déchirèrent, le coton dégoulina et la saleté s'accumulait déjà à l'intérieur du corps sans vie de son ami. La petite bouteille de gin caché à l'intérieur était aussi brisé que le cœur de l'enfant ce jour-là. Fergus eu toutes les peines du monde pour soulager la douleur de la gamine, n'ayant pas eu la moindre once de la punir pour avoir de l'alcool sur elle à un si jeune âge. Les larmes avaient coulée à flot.
Une larme apparue sur une joue, faisant sortir Jenny de ce triste souvenir, les yeux figé sur le cadavre de bouteille. Relevant le visage pour laisser apparaître Monsieur Nounours dans son champs de vision. Après avoir posée la bouteille sur le comptoir, Jenny descendis de son siège pour prendre l'ourson dans ses bras et s'accorder un câlin l'espace d'un instant. Le temps s'était figé durant l'étreinte, ne se rendant plus compte qu'une panoplie de morts les entourait.
-ça f'sait longtemps, Nounours murmurait la crocheteuse. Trop longtemps...
Le gardant dans le creux de ses bras, l'adolescente retourna sur son siège puis le déposa sur le comptoir pour le contempler. Les boutons de veste de Monsieur Nounours faisant office d’œils exprimèrent le plaisir du petit compagnon de retrouver sa propriétaire, son sourire cristallisé réconforta Jenny comme durant son enfance. Un sourire qu'elle lui retourna. Après plusieurs minutes de retrouvaille, Jenny détourna enfin son regard pour chercher le tavernier, probablement en train de servir des boissons aux fêtards cadavériques. Lorsqu'elle l'aperçu, retenant un dégoût qui la sorti entièrement de ses souvenirs d'enfance, elle se força de ne pas bégayer pour s'exprimer :
-Une pinte d'bière brune pour moi et un shot de gin pour M'sieur Nounours.
Jenny s'attendait que le barman la dévisage pour la servir et n'attendit pas une réponse de sa part pour rajouter sur sa lancé :
-J'sais qu'c'est qu'un nounours... J'boirais le gin pour lui, t'fait pas d'mouron, tavernier.
Attendant que les boissons n'arrivent, Jenny ne lâcha pas d'un poil de fourrure le premier ami de sa vie des rues. Faisant un tour d'horizon du lieu, les vivants se mélangeaient avec les morts, s'abritant dans leur monde eux aussi. Jenny avait une pointe de curiosité cependant. Quel était cet endroit coupé du monde ? Un rêve, un purgatoire, une réalité alternative ? Qu'avait-elle fait pour se retrouver ici et qui était tous les adultes bien en vie dont le cœur battait autant que le sien ? Les rafraîchissements se déposaient finalement en face d'elle, pouvant potentiellement l'aider à obtenir des déductions aux interrogations qui creusaient son esprit.
-Santé, Nounours. Qu'la nuit ne s'casse pas pour t'garder près de moi.
plumyts 2016
Felix J. Adler
Admin
Âge : 37 Emploi : Horloger Royal. Informations : Souffre d'un autisme d'Asperger • Dyslexique • Est obsédé par son métier • Rêve de travailler sur l'horloge de Big Ben. • Insomniaque. • Parle peu • Se sent mal à l'aise dans une foule • A quelques bases d'Allemand et de Français • A le corps glacé et est d'une pâleur à faire peur • Origines Juives • Possède une Pamphobeteus Platyomma mâle pour animal de compagnie • Est le mari d'Amy S. Adler. Avatar : Johnny Depp Quartier Résidentiel : Lambeth. Messages : 3763Date d'inscription : 14/09/2016
Sujet: Re: EVENT HORS-SUJET N°1 ▬ REMAINS OF THE DAY Lun 30 Oct - 12:00
Event hors-sujet n°1 - Remains of the Day.
« IT'S OFF THE HELL WE GO. »
Quelque part, 31 Octobre 1891.
Felix était resté statique, comme si devenir une sorte de statue lui permettait de passer inaperçu au sein de la population du pub. Déjà que le pauvre horloger manquait de faire une crise d’angoisse au milieu d’une foule composée d’êtres bien vivants mais alors, entourés de cadavres ambulants, autant dire que ses nerfs étaient mis à rude épreuve. C’était pour cela qu’il essayait d’être le plus immobile possible, comme si le moindre de ses mouvements pouvait attirer l’attention sur lui, ce qui était bien la dernière chose qu’il voulait, lui qui avait toujours voulu être discret et invisible. Malheureusement, les circonstances faisaient qu’il parvenait toujours à se faire remarquer, d’une façon ou d’une autre et il sentait bien que cet évènement arriverait à un moment. D’une certaine façon, il essayait de retarder l’échéance, essayant de ne pas croiser le regard de l’homme au crâne arraché à côté de lui. À vrai dire, il ne savait pas trop quoi regarder, tirailler entre une certaine curiosité de cet endroit insolite et la crainte d’établir un contact visuel avec l’un des badauds. Il vit alors l’enfant qui lui avait refilé une montre volée s’approcher du bar accompagnée d’un ours en peluche qui bougeait de lui-même. Cependant, elle n’avait pas l’air morte.
Alors qu’il fronçait les sourcils pour tenter de trouver une réponse à son questionnement sur la présence de Jenny ici, une présence à ses côtés et une voix familière vint détourner son attention. Il reconnut bien évidemment les cheveux couleur paille et la petite taille de sa jeune sœur qui était en train de dire au mort de le laisser tranquille. Felix ne sut trop comment répondre face à cela, un peu embarrassé que ce soit Emily qui vienne le sauver d’un mauvais pas social, même en temps, il fut soulagé de voir une figure familière. Il savait pertinemment que sa cadette ne chercherait pas à le nuire. Il lui sourit simplement pour la remercier mais ne dit rien de plus pour l’instant. Il fit cependant un pas pour se rapprocher un peu d’elle, osant regarder un peu plus autour de lui. Il avait bien évidemment entendu la mise en garde du vieil antiquaire qu’il connaissait brièvement et l’idée de faire confiance aux morts ne lui avait jamais traversé la tête, vu qu’il ne faisait déjà pas confiance aux vivants en temps normal. Il aperçut alors Miss Ravenswood, pour qui il avait déjà réparé une horloge, ainsi que la jeune rousse qu’il avait aidée un soir, près de l’hôpital.
Mais ce fut la chevelure de son épouse qui retint surtout son regard. Elle était assez de loin, pour ne pas dire à l’opposé maintenant qu’elle était partie rejoindre les bras de sa mère. Felix n’avait connu sa belle-mère que quelques mois et il avait toujours regretté son brusque décès. Il n’en voulait donc pas à Amy d’être partie loin de lui pour la retrouver. Peut-être ne l’avait-elle pas vu encore, tout simplement. Il remarqua seulement à cet instant que pratiquement tous les vivants présents avaient retrouvé une personne de leur entourage proche. Le jeune homme qui avait serré la main au vieux Ravenswood connaissait la dame qui suivait ce dernier. Miss Ravenswood et d’autres femmes qu’il ne connaissait pas avaient retrouvé leur père respectif, Amy sa mère… Et Jenny son ours en peluche…? L’idée lui paraissait saugrenue mais, de toute façon, les morts étaient vivants, ce qui n’avait déjà pas de sens. Ce fut alors qu’un adolescent relativement grand s’approcha d’Emily (et donc de Felix), le regard courroucé. L’horloger constata alors que l’enfant semblait être en train de mourir de froid. Ou plutôt, était mort de froid tout court.
Felix fronça doucement les sourcils suite au bref échange qu’eut le dénommé Simon avec Mr. Ravenswood. N’ayant jamais son jeune frère de sa vie, il n’avait aucune idée de ce à quoi il ressemblait, jusqu’à maintenant. Cependant, suite à l’accusation de l’adolescent sur sa sœur, l’horloger se tourna vers cette dernière. Après tout, Emily ne lui avait toujours montré que son côté adorable et inoffensif comme un agneau. Imaginer sa sœur faire du mal à quelqu’un lui était inconcevable, même s’il savait pertinemment qu’elle n’était pas parfaite. Néanmoins, peu convaincu qu’Emily ait pu être responsable de la mort de leur frère, il fronça doucement les sourcils et se rangea naïvement du côté de sa sœur et s’adressa, pour la première fois de sa vie (et de la mort de Simon) à son frère :
— Tu es mort de froid. À moins qu’elle ne t’ait plongé dans la glace, je ne vois pas comment tu as pu mourir à cause d’elle.
Il releva légèrement le menton, regrettant soudainement d’avoir pris la parole dans quelque chose qui ne le concernait pas. Après tout, qu’avait pu dire Johanna et Klaus à son sujet au petit Simon qui, de toute évidence, ne semblait pas être une lumière.
plumyts 2016
Lucy E. Wood
Âge : 30 Emploi : Fille de joie Avatar : Eleanor Tomlinson Messages : 512Date d'inscription : 15/02/2017
Sujet: Re: EVENT HORS-SUJET N°1 ▬ REMAINS OF THE DAY Mar 31 Oct - 10:56
Event hors-sujet n°1 - Remains of the Day
« Quelque part »
31 Octobre 1891
Plus rien n’avait d’importance désormais ; le regard d’azur clair, pâli par l’ombre du sépulcre, avait baissé les yeux sur l’enfant unique dont la mort l’avait séparé au berceau. Le centre du monde de Lucy se trouvait là, dans le creux de cette paume glacée par la mort, sur ce visage paternel terni par le linceul, au cœur de cette taverne bruyante et à la décoration désuète, pourvu que l’inconnu tant chéri y soit. Les protagonistes de cet improbable et sordide spectacle semblaient valser autour du duo aux cheveux roux, tels des poupées de chiffon dont Lucy ne discernait rien de plus qu’un tourbillon de couleurs informe, et dont l’afflux d’émotions, expansif chez certains, plus empreint de pudeur chez d’autres, restait étranger à la prostituée, égoïstement confinée dans le délice cruel de la plus belle rencontre de sa vie.
Les larmes continuaient de dévaler les joues pâles de la fille de joie, torrents intarissables, trop longtemps contenus, qui brouillaient sa vue pour achever leur pathétique chute sur le corsage élimé d’un blanc terni depuis déjà plusieurs années. Le cri affolé d’une femme reconnaissant elle aussi avec effarement la figure paternelle qu’elle croyait perdue à tout jamais ne l’extirpa même pas de cette torpeur abasourdie, de cette stupéfaction émerveillée qui la rendait insensible à la moindre réaction alentour. Pourtant la douleur d’une femme très jeune, brune, dont le maintien fier et la qualité du vêtement de nuit trahissaient la fille de bonne famille était palpable à des lieues à la ronde. Devant son géniteur, elle réclamait sa mère dans une supplique douloureuse et digne, comme sachant déjà que cette chance ne lui serait pas accordée.
Le capharnaüm alentour bourdonnait aux oreilles de Lucy sans qu’elle y prête attention. Elle ne saurait pas même répéter les mots qu’un vieil homme avait proférés d’un ton solennel et inquiétant, qui sonnaient comme une mise en garde. Ses sens tout entiers étaient dédiés à la contemplation de l’homme dont elle ne connaissait rien. Elle semblait consacrer chaque parcelle de son corps, le moindre recoin de son âme à profiter de la présence de cet homme qui n’avait jamais été et ne serait jamais rien d’autre qu’un fantôme anonyme au sein de la sordide existence de son unique enfant. Mais, désormais, il aurait un visage. Un visage dont l’image pourrait éclairer Lucy dans les tréfonds de sa vie de ténèbres, un visage qui lui rappellerait que sa douleur a une raison d’être, un visage qui prouverait à elle-même que son cœur béant pleure réellement le manque de quelqu’un.
Mais survivrait-elle au déchirement de la séparation qui ensuivrait ces retrouvailles totalement inconcevables ? La placide Lucy, stoïque et résignée, pourrait-elle se satisfaire d’un monde au sein duquel son père n’existait pas ? Et soudain la peur du vide, effroyable, béante, sembla la vider de ses forces. Ses joues pâlirent plus encore, ses larmes se tarirent ; son sang sembla quitter ses veines, glaçant le bout de ses doigts, amenuisant le choc de températures entre les deux mains qui s’unissaient, faisant fi de la frontière de la mort. Elle ne parvenait même pas à détourner son regard du visage inconnu et si familier ne serait-ce qu’une seule seconde ; elle ne saurait supporter sa perte une seconde fois. Si l’épreuve était celle du Diable, elle était d’un malicieux raffinement dans sa cruauté : Lucy aurait donné n’importe quoi pour l’image de son père, et, à présent qu’il était là, elle savait que ses frêles épaules n’endureraient pas le choc de la séparation, définitive cette fois-ci.
Le père de Lucy lui offrit un léger sourire, oscillant entre émotion mal contenue et timidité manifeste. Il était beau cet homme, et il lui ressemblait tellement. Ce mince sourire était le sien ; ces lèvres qui s’étiraient difficilement sous le malaise que représentait l’expansion de leurs sentiments, ces yeux baissés trahissant la gêne qu’un simple sourire, si naturel chez d’autres, provoquaient chez eux. La fille de joie crut discerner une de ses propres réactions, instinctives chez elle, lorsque son père lança une œillade gênée, presque agacée vers la foule qui encerclait le duo qu’ils formaient. Se résignant vite à chercher une intimité qu’il n’obtiendrait pas, le défunt baissa de nouveau les yeux vers sa progéniture, bien vivante, qui put entendre, pour la première fois, le son de la voix du père qu’elle n’avait pas connu :
— Je suis désolé de ne pas avoir été là pour toi… J’espère que la vie n’est pas trop dure…
Les yeux de Lucy se levèrent vers le visage qui ressemblait tant au sien ; et dans ces prunelles grandes ouvertes, presque écarquillées par la douleur l’afflux d’émotions que l’âme ne contenait plus, on pouvait y lire la réponse sordide, terrible, empreinte d’une vérité crue et sans artifices ; sa vie était un véritable désastre, et ce depuis le trépas de son géniteur. La brusque arrivée du beau-père violent et alcoolique, qui avait transformé sa mère en ombre soumise et apeurée ; les coups, les brimades et l’enfance dans la peur, pour devenir orpheline à seize ans, la figure maternelle ayant fini par succomber en couches, épuisée par de nombreuses grossesses rendues infructueuses par les coups reçues durant celles-ci. Et la dernière abomination, la pire, la seule que ne lui avait pas encore fait subir le monstre qui fut son bourreau tant d’années, qui avait poussé Lucy à partir pour la grande Londres, la capitale des possibles. Cette ville traîtresse enfin, qui avait fermé toutes ses portes à la fille de campagne qu’elle était, et qui s’était résolu, dans un ultime sursaut de survie, à monnayer ses attributs féminins, seul atout dont elle disposait en ce bas-monde.
Allait-elle vraiment raconter tout cela à son père ? Que pour se soustraire aux sévices physiques et sexuels de celui qui l’avait remplacé, elle se prostituait toutes les nuits depuis des années, auprès d’inconnus qui la traitaient comme une moins que rien ? Pouvait-elle réellement infliger cela au seul homme qu’il l’ait sans doute réellement aimé ? Même mort, méritait-il vraiment cette réalité glaciale, terrible, qu’était l’existence de sa fille unique ? Sans doute non. Qu’y pouvait-il ? Cette maudite blessure occasionnée lors du travail aux champs était la seule responsable. La fièvre et le trépas qui en avait résulté étaient les uniques coupables de la vie misérable de Lucy. Culpabiliser son père, dont l’unique tort avait été de mourir, ne rimait à rien. Aussi, c’est dans un accès de délicatesse et de protection, mais aussi par crainte de voir le dégoût assombrir les yeux de l’homme qui lui avait tant manqué, que la fille de joie, saisissant la seconde main large et glacée, répondit :
- Tout va bien père, je vous le jure…Mais j’aimerais tant que vous soyez là…
Si glacials fut-ils, Lucy ne lâcherait ces doigts pour rien au monde. Elle les serrait avec la force du désespoir, sachant que d’ici peu on les lui arracherait de force, et qu’il lui faudrait retourner à sa morne existence de prostituée orpheline, perdue dans une capitale ou tout le monde la considérait comme une créature impie et indigne et de sillonner le monde civilisé. Elle voulait demeurer, pour le bref laps de temps qu’il lui restait, l’enfant aimé, malgré que la figure maternelle manque à l’appel. Le choc causé par la découverte du visage de celui qu’elle avait tant désiré connaître lui aurait presque fait oublier sa pauvre mère, trépassée depuis déjà huit longues années. Si les détails de son visage s’étaient estompés à la mémoire de Lucy, il lui restait néanmoins un souvenir assez précis de celle qui l’avait abandonnée aux mains de son bourreau. La douleur du deuil maternel s’était assombrie du voile de la rancune, la fille de joie en voulant injustement à la victime de l’avoir laissée entre les griffes de son bourreau. Hésitant entre le désir de la revoir et cette rancœur injustifiée qui rongeait un cœur amer, Lucy, d’une voix blanche, qui se voulait indifférente, posa la question qui lui brûlait les lèvres à celui qui n’en savait sans doute rien :
- Et mère ?
Devant le tragique de la situation, la voix tonitruante du vieil homme qui avait accueilli la troupe des vivants paraissait indécente tant elle était légère, et tant ses propos étaient badins. Lucy était à mille lieues de désirer s’alcooliser dans une taverne miteuse, devant son défunt père qui plus est. Ne sachant sans doute rien de la honteuse façon dont elle gagnait son pain noir, la prostituée aurait à cœur, une nuit durant, de se comporter en fille respectable, le genre de fille dont son père aurait pu être fier, si il avait été là pour la regarder.
Amy est très douée dans son domaine, la couture. ⊹ Ressentais une profonde frustration envers son mari durant les cinq précédentes années, ce qui l'incitait à accepter plus facilement les avances d'autrui. ⊹ A des tendances névrosées et borderline. ⊹ Ne supporte pas/ou difficilement les enfants en bas âge. ⊹ Apprécie la compagnie de l'alcool et du tabac bon marché. ⊹ Est d'une grande immaturité. ⊹ Très facilement morte de jalousie en compagnie d'autres femmes. ⊹ Manque de confiance en elle-même et a souvent besoin qu'on la rassure sur son apparence. ⊹ Passe beaucoup trop de temps devant le miroir à peigner ses très longs cheveux noirs. ⊹ Femme de Felix J. Adler. ⊹ A ouvert récemment un bordel de luxe dans un vieil hôtel rénové de Whitechapel. Avatar : Eva Green Quartier Résidentiel : Londres Messages : 3210Date d'inscription : 17/09/2016
Sujet: Re: EVENT HORS-SUJET N°1 ▬ REMAINS OF THE DAY Mer 1 Nov - 13:47
Event hors-sujet n°1 - Remains of the Day.
« IT'S OFF THE HELL WE GO. »
Quelque part, 31 Octobre 1891.
Elle était persuadée d'être dans un rêve parfaitement lucide comme elle n'en avait encore jamais expérimenté. Pourtant la chaleur intense que son coeur ressentait au fait de revoir sa mère ne pouvait être factice. Il ne s'agissait pas là d'une simple joie. C'était si profond et intense. Amy aurait pu rester dans ces bras manqués pendant des heures durant, savourant de ce fait son enfance disparu, tout ce que les cinq années avec son mari avait imposé. Si elle était restée en vie, peut-être les choses se seraient plus rapidement améliorés. Après tout, sa mort l'avait plongé dans une telle dépression que cela n'avait en rien améliorer ses relations avec son mari. Comment pouvait-il réagir, lui qui ne semblait avoir aucune famille, ou en tout cas aucun lien agréable auquel se rattacher ? La couturière n'avait appris que très récemment l'existence de la famille Adler, de la soeur insupportablement présente et des squlettes cachés dans le placard. Ce n'était pas comme si elle s'y était spécialement intéressée non plus, étant donné que Felix n'en avait jamais accordé la moindre émotion notable. Au contraire de ses longues crises de larmes à la mort d'Angélique. Elle ne sut dire pendant combien de minutes elle était restée dans les bras de sa mère, à ne rien entendre de l'extérieur. A oublier même l'odeur de putréfaction qui régnait, les couleurs verdâtres à travers ses paupières fermés. Il lui fallut pourtant se redresser, la regardant avec un sourire triste. Elle ne semblait presque pas morte. Juste comme si elle s'était réveillée d'une longue fièvre. Un peu de raideur dans son cou rappelait à la jeune femme les terribles effets de la maladie incurable. Amy soupira tristement en regardant le sol: elle avait fait son deuil, depuis le temps, avait appris à conjuguer l'absence pour l'oublier.
- Je ne peux pas rester ici plus longtemps... j'ai fini par accepter, tu sais... on va souvent sur ta tombe, avec Papa, et même Felix. Ça s'est amélioré avec lui d'ailleurs... il a fallu du temps mais on y est arrivé. Si tu étais restée... tu aurais su si bien nous aider...
Elle lui tenait toujours les épaules, étant de la parfaite même taille qu'elle. Entre petites, on se comprends. Son aveuglement à l'extérieur semblait pourtant avoir pris fin, et son regard commença à valser tout autour d'elle pour mieux comprendre ce qui l'entourait, pourquoi elle était là, et quand est-ce qu'elle se réveillerait pour se blottir dans les bras de Felix au lendemain. Elle vit d'autres gens vivants et fronça les sourcils en reconnaissant certains visages. S'il ne s'agissait que de son rêve, pourquoi rêver de gens bien moins importants ? C'est alors qu'elle vit Felix dans le lointain, acccompagné de sa soeur. Tout s'expliquait alors, à la manière de la sorcière rousse qui pouvait lire les présages des rêves. Tout ceci était bien un simple rêve, et les éléments étaient évidents. La présence de sa mère et de la soeur de Felix -qu'elle avait bien évidemment (malheureusement) reconnu- symbolisait le soudain rapport à la famille qui naissait dans son couple avec Felix. Il lui fallait faire un choix entre son passé et le présent. Deux faces d'une même pièce, qui se trouvaient être sa famille et celle de Felix. Ce n'était pas tant un choix que de savoir composer avec ces deux nouvelles donnés, là où autrefois, il n'y avait que sa propre famille. Felix n'étant presque qu'un simple électron ayant prêté son nom à la grande dynastie Bessac-Carter, le fait que la soeur se trouve ici ne pouvait que rendre les choses bien trop compliqué. Amy embrassa sa mère sur les joues et lui sourit avec toutes ses dents et tout l'amour d'une fille pour sa maman dans le regard.
- Il est là-bas ! Je vais te le chercher, on a tellement de choses à te dire !
De toute façon, si elle se trouvait dans un rêve aussi parfaitement lucide, il suffirait à Amy de penser à quelque chose pour que celle-ci se réalise. Ainsi, sa mère ne s'enfuirait pas sans un mot ni ne serait véritablement peinée de son éloignement pour aller chercher son mari. Amy s'en alla alors aussitôt en directement de son mari et vint lui octroyer un câlin surprise, sauf si celui-ci avait pu la voir arriver.
- Oh Felix ! Je suis si heureuse que tu sois dans ce rêve avec moi... j'ai retrouvé ma mère... tu veux aller la voir avec moi ? On pourrait lui dire tout ce qu'il nous ait arrivé...
Amy avait toujours été du genre insouciante par moment, préférant une vie calme et tranquille faite de plaisirs et d'amour -et d'eau fraiche alcoolisé. Certainement était-ce la raison pour laquelle, croyant à un rêve parfaitement contrôlée, elle se permettait des rires forts et des câlins publics à son mari devant les yeux de ceux qui les entouraient. Elle s'en moquait, car cela ne pouvait être que SON rêve. Même Felix n'était pas réellement ici, mais si elle le souhaitait, il resterait. Tout comme son insupportable soeur ne serait plus qu'un mauvais souvenir à présent qu'elle avait serré son mari entre ses bras amoureux.
plumyts 2016
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Sujet: Re: EVENT HORS-SUJET N°1 ▬ REMAINS OF THE DAY Jeu 2 Nov - 16:51
Remains of the day
Now don't close your eyes and don't try to hide or a silly spook may sit by your side
Au grand malheur d'Emily, ce n'était pas le cadavre qui s'était approché de son frère qui allait lui causer des ennuis. Elle entendit un curieux bruit, comme un claquement de dents, avant de le voir apparaître. Bleu. Congelé. C'était Simon. Miss Adler ouvrit les yeux dans un sentiment d'horreur sans pareille. Non, pourquoi était-il ici ? N'avait-elle pas eu assez de problèmes à cause de lui ?! Bien sûr qu'il revenait toujours pour la hanter, après tout ce qu'il avait déjà pu lui faire. Mais pour une fois, pour la première fois, Emily eut peur de son petit frère. La frayeur de voir son visage glacé par la mort lui parcourut l'échine pendant un long moment. Elle crut s'évanouir, mais lorsqu'elle rouvrit les yeux, ses pieds étaient toujours bien plantés au sol. Elle voulait s'envoler, pourquoi ne s'envolait-elle pas ?!
« Je suis mort ! » asséna Simon, plein de reproches.
Emily ne détachait pas son regard du visage de son frère mort, pas même pour regarder Felix et lui demander de l'aide. Elle avait l'impression d'affronter ses démons intérieurs, et malheureusement personne ne pouvait le faire à sa place. Les grands yeux de la jeune femme étaient bloqués, plus morts que ceux du cadavre gelé qu'elle toisait dans une confrontation presque électrique.
« Elle ne l’avait pas remarqué, Simon… » fit ironiquement le vieil homme qui les avait accueilli, comme si ce fait était d'une banalité tout à fait barbante.
Emily regardait les deux cadavres parlants les yeux toujours exorbités, tremblante de peur, faisant rouler ses yeux de l'un à l'autre. Elle semblait ne pas complètement croire à la scène absurde qui se déroulait devant elle. Peut-elle allait-elle finir par exploser si cela continuait comme ça. Cependant, Simon n'en resta pas là, et la colère vint enfin diluer le regard noisette de la jeune bourgeoise. Mort ou vivant, il avait toujours le don de la faire sortir de ses gonds.
« Mais c’est de sa faute ! »
Elle l'aurait fait une deuxième fois. Elle l'aurait même étranglé de ses propres mains, là, maintenant, si sa maudite bouche pouvait ensuite arrêter de parler. Si son corps débile pouvait arrêter de se mouvoir de manière si insupportable, et désormais grotesque. Grotesque ! Mais Felix était là. Et en vérité... Simon n'avait pas tort. Emily préférait mourir elle-même plutôt que son frère la voie comme une meurtrière. Elle pouvait encore se défendre. Après tout, elle ne l'avait pas touché. Elle lui avait seulement dit des mots qu'il avait suivi à la lettre... Techniquement, elle n'avait rien fait de spécial. Mais si l'on s'y penchait un peu... Emily était ravie du silence qui avait suivi la disparition de Simon. Tous ses vœux se réalisaient lorsqu'il n'était plus là... Et c'était une vérité bien trop horrible pour Felix. Comment la verrait-il après ça ? Emily était mortifiée. Il fallait qu'il vienne tout gâcher. Toute son existence se résumait à gâcher la vie des autres. Il était content comme ça, n'est-ce pas ? Entre la colère qu'elle éprouvait pour Simon et la peur que son grand frère ne veuille plus lui parler à cause de lui, la jeune fille était au bord des larmes.
« Tu es mort de froid. À moins qu’elle ne t’ait plongé dans la glace, je ne vois pas comment tu as pu mourir à cause d’elle. »
C'était Felix. De l'espoir revint en elle. Se retournant vers son frère, ne s'attendant pas à être défendue à cet instant, Emily souffla, surprise. Elle n'arrivait pas à lui sourire, mais son cœur le faisait à sa place. Felix... Il avait toujours été bon et juste... Qu'est-ce qu'elle aurait voulu le prendre dans ses bras à ce moment... Mais cette nuit, on ne voulait pas le bonheur de la petite Emily. Ce fut sa sorcière de femme qui apparut en le dérobant à elle, juste au moment où il venait de témoigner un semblant d'affection envers sa petite sœur. Comme par hasard. Détestait-elle plus Amy que Simon ? C'était franchement dur à départager... Avec ces deux tâches au tableau à moins de quelques centimètres d'elle, Emily était plongée en plein cauchemar. S'en était trop. La femme de Felix qui le priait d'aller voir sa mère en voulant l'enlever d'ici, alors qu'Emily avait plus besoin de soutien que jamais; Simon qui la dévisageait avec toute la haine du monde... La jeune femme passa sa main sur son front, plissant les sourcils, ne pouvant plus supporter la voix de la mégère...
« Ce n'est pas le moment ! » s'exclama-t-elle en direction d'Amy, agacée.
Qu'est-ce que c'était que ça, à la fin ?! Tant d'impuissance dans une seule situation ne lui allait pas, pas du tout. C'était assez ! Qu'ils s'en aillent, qu'ils la laissent tranquille ! Elle n'était pas venue dans un pub pour subir la pire des réunions de famille ! Emily réprima tant qu'elle pouvait les larmes qui perlaient au coin de ses yeux. Ce fut le tour de Simon.
« Tu es mort, oui ! Par la faute de qui, autre que la tienne ? Tout ce qui t'a tué, Simon, c'est ta bêtise ! Tu sais ? Le sentiment que tu as dû ressentir quand tu as tué notre père ! »
Emily tremblait beaucoup, maintenant. Elle ne l'avait pas oublié, ce coup de feu. Qu'il soit accidentel la mettait dans une rage encore plus totale. Toute sa misère était due à sa stupidité. Stupide ! STUPIDE !
plumyts 2016
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Sujet: Re: EVENT HORS-SUJET N°1 ▬ REMAINS OF THE DAY Jeu 2 Nov - 17:21
Remains of the day
Grim grinning ghosts come out to socialize
« Ta mère n’est pas ici, Melanie, désolé. »
C'était bien sa voix... Coincée dans un corps dépassant le réel. L'incompréhension se lisait sur le visage de la fiancée maudite. Mais il ne semblait pas s'intéresser plus que ça à elle, ni à sa mère d'ailleurs. Melanie avait même l'impression qu'il se sentait plus concerné par le sort des autres personnages autour d'eux. La jeune femme fronça les sourcils. Très bien, elle ne raffolait pas d'une étreinte de la part du cadavre de son père, mais elle s'attendait à plus... que ça. La veuve avait vraiment l'impression d'être retombée en enfance, retrouvant ses peurs primaires et voulant soudainement l'attention de son géniteur au détriment de sa dignité ou même du bon sens. Elle détestait cette sensation.
Cependant calme, Miss Ravenswood écouta un instant les simagrées de la famille à côté d'eux, complètement étrangers. Elle reconnaissait seulement M. Adler, l'horloger qui avait déjà travaillé pour elle. Le pauvre, elle n'eut même pas le cœur de lui adresser un signe de tête, tellement la situation était aussi misérable qu'absurde. Mais lorsque son père eut fini de proférer des remarques, Melanie finit par secouer la tête. Ce n'étaient pas leurs affaires... Eux en avaient d'autres à régler. Enfin... vraiment ? Ou était-ce le sentiment d'abandon qui lui faisait avoir ce besoin ? Dans tous les cas, la jeune femme venait de s'éloigner du groupe pour forcer Henry à se tourner davantage vers elle.
« Père, je ne comprend pas... Si nous sommes à Thunder Mesa, pourquoi mère n'est-elle pas avec vous ? »
La pauvre enfant était encore persuadée qu'ils se trouvaient dans leur petite ville du Nouveau Mexique que son père avait pratiquement construite. Lorsqu'on lui avait conté le triste sort de la bourgade... Melanie la voyait parfois comme une ville fantôme lorsqu'elle en rêvait. Peuplée de squelettes et autres morts ressemblant de très près à ceux présents dans le pub avec eux. Elle n'y était jamais retournée... Son imagination avait dû faire le nécessaire. Mais au vu de son quotidien, elle n'était pas très joyeuse. Timidement, la jeune veuve commençait à s'ouvrir à son père. Même si elle gardait ses mains nouées contre son estomac, le regard fuyant au sol, elle avait besoin de lui parler... il était là.
« Si vous saviez tout ce qui s'est passé depuis votre mort... J'aurais tant de choses à vous raconter. Peut-être que vous aussi... »
Melanie s'arrêta de parler avant que sa voix ne se brise. Mais les larmes avaient déjà brouillé sa vue. Réagir devant le cadavre ambulant de son cher père n'était pas chose facile, et la réalité de ses émotions la rattrapait bien rapidement. Ils lui manquaient... Lui. Sa maman. Sa nourrice. Sa ville. Son fiancé... La jeune fille releva le regard vers M. Ravenswood. Même si son visage était meurtri, qu'il ne savait pas non plus que faire de cette réunion, elle se devait de le lui dire. Les larmes roulèrent une nouvelle fois sur ses joues, chaudes et généreuses.
« Père, je regrette. Je regrette que tout se soit passé ainsi. Je regrette notre dispute et mon entêtement. La vie m'en a bien punie. »
Regretter son entêtement... Elle n'en avait rien pensé avant de se retrouver ainsi devant lui. Son retour désagréable à l'enfance, une nouvelle fois ? Ou la douleur du deuil qui ne l'avait jamais quittée. Melanie essayait de s'en soulager comme elle le pouvait. Si elle finissait par reprendre ses esprits, peut-être que la dispute allait éclater à nouveau s'il ne s'excusait pas à son tour. Melanie ne savait pas comment tout cela allait se finir, ni ce qu'elle voulait, ni ce qu'elle pensait de tout cela. Malheureusement, la nuit semblait être bien loin d'être finie.
Sujet: Re: EVENT HORS-SUJET N°1 ▬ REMAINS OF THE DAY Ven 3 Nov - 17:21
Remains of the day
"Davy..."
C’est si étrange tout ce qu’il se passe autour de moi en ce moment. Mais, quand je dis étrange, c’est dans le sens que… eh bien qu’il n’y a vraiment aucun sens dans tout cela en faite. Si tout cela vient vraiment de mon esprit, cela veut vraiment dire que je suis dans un état bien pire que prévu. Le bar est remplit de morts-vivants mais, à présent, c’est un ours en peluche qui s’anime. Il se fit cajoler par une petite adolescente avant d’être conduit au bar alors que la petite femme lui tapa la causette comme-ci elle venait de retrouver un vieil ami. Je dois l’avoué, je n’ai jamais été très peluche, ou alors, je ne m’en souviens guère. Je trouvais cela d’une niaiserie, toutes ces filles qui se promenaient en tenant ce morceau de tissu rembourré de coton dans leurs bras comme-ci elles protégeaient un bébé… Il faut croire que ces morceaux de tissus sans intérêts ont finalement une conscience au fond d’eux et qu’ils sont bien plus que ce que je croyais : Ce sont des créatures avec une âme et même eux sont susceptibles de mourir.
Je ferme alors les yeux un instant et tente à nouveau de me pincer… Cela ne fit à nouveau absolument rien. Je soupira et rouvrit les yeux. Je devais bien me rendre à l’évidence, tout cela devenait vraiment trop tordu pour être sortit de mon esprit. Néanmoins, j’étais déjà beaucoup plus rassurée car personne n’était venu vers moi et tout le monde semblait heureux d’avoir retrouvé ses proches et, je dois bien le reconnaître, voir les gens heureux me réchauffent le cœur… Quoi que, tous ? Pas sur. Un jeune adolescent au teint bleu avait attiré mon attention car c’était le seul parmi les morts qui ne semblait vraiment pas heureux de revoir une personne parmi les vivants. Je cligne des yeux et observe alors la scène de loin. Il s’agitait devant une jeune femme qui, à mon humble avis, devait avoir a peu prêt mon âge. Cette fille n’était pas morte, pourtant, elle dégageait une aura que je n’aimais pas, mais alors, pas du tout. Ne me demandez pas pourquoi. Si ça avait été avant, j’aurais simplement dit que je l’aimais pas mais là, je préfère simplement rester à distance. Bref, un homme d’une trentaine d’années à peine s’avança et la défendit. A l’inverse, j’aimais beaucoup ce garçon ! Il défendit la petite femme un peu maladroitement ce qui me fit sourire. Mais il se fit rapidement rejoindre par une autre femme qui devait avoir son age et qui se jeta presque sur lui… Cela eu l’effet d’une bombe qui explosa au niveau de la petite femme. Oula oula… Je me recule un peu plus du groupe, sentant que cette histoire allait mal finir et je ne veux pas me retrouvée mêlée à ce genre d’affaire par erreur.
Je me recroqueville sur moi même une fois loin du quatuor infernal. Mes pensées vont vers la seule personne envers laquelle je puisse me fier. Quand j’y pense, je ne compte pas pour grand monde a part lui et lui, son cœur est prit et je ne peux le monopoliser même-ci dieu sait que je le veux rien que pour moi… J’avais quelqu’un rien que pour moi mais depuis qu’il est partit, j’ai bien besoin d’ un appuis pour ne pas me perdre dans mon chagrin… Davy… Oh mon amour tu me manques ! Doucement, je me balance d’avant en arrière en repensant à mon défunt petit ami. J’avais tellement perdu espoir de le retrouver que je ne me doutais même pas qu’il était présent dans ce monde. L’espoir est une chose étrange quand on y pense… Avant j’avais de l’espoir et au final, ça m’a rendu malheureuse. Maintenant, je n’ai plus espoir… et je suis toujours aussi malheureuse.
plumyts 2016
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Sujet: Re: EVENT HORS-SUJET N°1 ▬ REMAINS OF THE DAY