Âge : 29 Emploi : Il en a beaucoup: Voleur, chasseur, guide d'expéditions en Afrique. Aujourd'hui, il tient une librairie à Southwark, non loin de la limite avec Whitechapel Informations : 1m83, 80kg
Droitier. Fumeur. Voix claire. Avatar : Leonardo Dicaprio Quartier Résidentiel : Southwark Messages : 265Date d'inscription : 03/01/2018
Sujet: Allan Quaid - English blood, African soul ! Ven 13 Sep - 2:05
Allan Quaid
« Revenir chez soi... et s'y sentir étranger... »
FT. LEONARDO DICAPRIO
CARTE D'IDENTITÉ
Nom : Quaid. Prénom(s) : Allan. Il n'a pas souvenir d'en avoir eu d'autres Âge : 24 ans Groupe : classe moyenne. Même s'il a l'air d'appartenir à la classe ouvrière, il possède quelques économies nées de son activité en Afrique, licite ou illicite, et a même une maison plutôt confortable au Cap.
Nationalité : Anglaise Lieu de naissance : Whitechapel, Londres. Date de naissance : Milieu Aout 1868. Enregistré à l'orphelinat de Whitechapel le 14 Juin 1873. Situation Civile : Célibataire Religion : Si Dieu n'existe pas, il le lui a prouvé. S'il existe, il ne mérite que son mépris. Par contre, il vit des choses sur le Noir Continent... des choses qui, même si elles ne lui font pas adhérer, soulèvent tout de même un questionnement. Orientation Sexuelle : Hétérosexuel Profession : Ancien délinquant, il fut chasseur et guide en Afrique après avoir été mousse sur le bateau qui l'y emmena. Aujourd'hui, il tient une librairie "solidaire" et est écrivain public. Reprenant l'activité de l'homme qui l'a sorti de la rue et permis de découvrir ses rêves et aspirations. Cette librairie permet aux gens de Southwark d'acheter des livres, neufs (assez rarement) ou qu'il récupère grâce à des dons de gens plus aisés (des bouquins d'occasion, de fait.) ou des journaux et autres œuvres de petits auteurs. Il sert aussi d'écrivain public, activité fort recherchée dans ce monde où le taux d'analphabétisme est conséquent. Le vieil homme, Albert-John Edwards, enseignait parfois la lecture et l'écriture, chose qu'Allan ne fait pas encore, mais ça devrait arriver. Quartier Résidentiel : Southwark, à quelques rues de Whitchapel. Son appartement est au dessus de la librairie. Activités Illicites : Jusqu'à ses 14 ans: vol à l'étalage, vol à la tire, pickpocking, cambriolage. En Afrique: Extorsion, trafic d'objets archéologiques, vol de pierres précieuses. Maintenant: le retour pourrait se marquer d'un retour à la bonne vieille cambriole qui a fait ses preuves vu que plusieurs donataires généreux qui faisaient subsister cet établissement aussi honorable que voué au déficit ont passé l'arme à gauche et que leurs héritiers sont parfois (ou souvent, selon le point de vue) moins enclins à l'altruisme (d'ailleurs, ceux-là seraient vite placés en tête de liste comme cibles).
Jolie petite histoire...
La nuit pourrait être chaude, aux yeux de l’occidental récemment débarqué, au cœur de la forêt de l’Afrique Centrale, mais pas pour lui.
Près du feu, au milieu du village indigène qui les avait accueillis, il alluma sa cigarette et plaisantait avec M’Bassa, son ami de plus de 9 ans, partenaire de bien des coups pas toujours très honnêtes, et le seul homme à qui il confirait sa propre vie sans hésiter, quand une silhouette blonde depuis presque un mois familière apparut.
-Je n’arrive pas fermer l’oeil, avec ces cris immondes. Mais qu’est-ce qu’il se passe ? Fit Mary Hattaway, fille de l’explorateur Jasper Hattaway, presque timidement. -Ce sont des singes colobes, Miss Hattaway. Fit simplement Allan Quaid, leur guide vers un site que le vieil homme imaginait au cœur des montagnes de la région, avec un sourire un poil moqueur. C’est la pleine lune. Ca les rend dingues. On s’y fait, à la longue. -Je ne vois pas comment ! Enfin… puis-je ? Demanda-t-elle en désignant un tabouret inoccupé, M’Bassa et Allan préférant s’asseoir à même le sol sur leurs couchages. Allan l’invita d’un simple geste de la main. -Père est furieux que vous refusiez d’aller plus loin et que vous vouliez faire demi-tour. -Je me fiche de ses sentiments, Miss Hattaway. Votre paternel m’a payé pour trouver ses ruines et vous ramener vivants, et c’est ce que je ferai. Il sait où elles sont, désormais, dans quelle zone. Il a eu confirmation par le chef du village, mais nous n’irons pas. Fin de la négociation ! -Mais pourquoi ? Se scandalisa la jeune femme. A cause d’une superstition de sauvages ?! La remarque fit relever le nez à M’Bassa. Cela fait partie de la vie des explorateurs, le danger, non ? Christophe Colomb, Magellan, tous! Qu’auraient découvert les grands découvreurs s’ils avaient fui devant des fables ? -Qu’on peut survivre en faisant attention. Des gens comme Cook ou Magellan sont morts par ignorance. Nous, nous sommes prévenus. Si votre père veut y aller, qu’il se trouve un guide suicidaire mais, si vous voulez un conseil : ne l’accompagnez pas ! A moins que vous teniez à mourir, vous aussi. Lorsqu’on vous parle de forêt sacrée interdite ou de mauvais esprits, le seul à y aller est le Sorcier pour des cérémonies ou des offrandes. Cela assoit son statut, son courage face au divin, et l’image que, lui, est en contact avec les esprits. Ici, même leur Sorcier ne s’approche pas. Jamais. Et ça, c’est un signe de véritable danger. L’argument ébranla la jeune femme qui, heureusement, comprit que ce n’était pas la peur d’une croyance qui motivait le chasseur blanc, mais une analyse plus pragmatique. Elle devait se résigner, et son père pareillement. -Vous… vous avez raison. Je… lui parlerai demain. Soupira-t-elle.
Elle changea alors de sujet, comme pour essayer d’oublier le défi qui l’attendait. -Vous vivez en Afrique depuis longtemps ? Allan s’étendit sur son couchage après avoir jeté son mégot dans le feu. -Un peu plus de 9 ans. -Londres ne vous manque pas un peu? -Pas une seule seconde! Fit-il en rigolant comme s'il s'agissait d'une logique évidente. Cette réaction sembla surprendre Mary. -Pourtant c'est une ville magnifique. L’Afrique est un beau pays, certes, mais j’ai hâte de retourner dans le Sussex. -Magnifique pour ceux qui vécurent dans les beaux quartiers. Ce qui ne fut pas mon cas. -Les quartiers populaires sont bien aussi! Je suis quelquefois allée à Lambeth et... -J'ai grandi à Whitechapel, Miss Hattaway. Et pas dans la partie la plus propre sur elle. La seule évocation du trou à rats provoqua un geste de recul de la part de la bourgeoise. M’Bassa rigola en voyant la réaction : -Tu m’avais raconté la réputation de ton quartier, mais je pensais pas que c’était à ce point. -Tu pensais que je galégeais ? Fit Allan en rigolant. Un vrai palace à tous les coins de rue. C'est un quartier très prisé, par chez eux... dont la seule et unique chose blanche, au sens propre comme au figuré, est dans le nom.
La phrase fit tiquer Mary. -"Par chez eux" ? Vous parlez comme si… c’était un pays étranger, pour vous. -Ca l’est devenu. Londres a toujours cherché à me nuire, avant même ma naissance. -Comment ça ? Allan s’accouda, son visage jouant aux ombres et lumières avec les flammes: -C'est une longue histoire, Miss. Longue mais en rien secret d'état donc... si vous avez le temps d'entendre les Malheurs d'Allan dignes d'un roman au petit pied pour faire pleurer les jouvencelles... Il faudra que je contacte Mark Twain: il sait rendre passionnnnantes ce genre d'histoires. Il se recoucha sur le dos, la tête reposant sur ses mains. -Ma mère était une superbe fille... trop superbe. Fille d’un Irlandais et d’une Ecossaise. Certess, ses parents ne roulaient pas sur l’or mais c’était tout de même pas mal, je pense. Ils vivaient à Southwark et ne souffraient pas de la faim. Quand elle avait à peu près 15 ans, elle a été enlevée par des hommes de main du Gang des Docks… pour l’amusement de leur chef, Mortimer. Miss Hattaway frémit à l’idée de l’horreur de ce que la mère du chasseur avait pu subir, malgré le détachement apparent de l’homme qui parlait. -Elle est tombée enceinte. Bien sûr, son père voulut savoir qui était le père mais elle refusa de le dire. Il la frappa de déshonneur et la chassa de la maison familiale. Son regard se durcit. -Alors qu’elle l’avait protégé, cet abruti. Ce cochon d’Irlandais à l’honneur exacerbé aurait foncé tête baissée pour se venger et se serait fait tuer, plongeant sa famille entière dans le dénuement à cause de son excès d’orgueil irréfléchi. Elle l’avait protégé et avait reçu pour récompense de n’avoir été qu’une victime, la rue, la misère et un polichinelle dans le tiroir. -Qu’est-elle devenue ? Demanda-t-elle, se doutant, quelque part, de la réponse. -La seule chose qui reste à une femme frappée de déshonneur, seule, avec un bébé à nourrir: La prostitution. J’ai passé les premières années de ma vie à voir passer les hommes plus ou moins recommandables, des clients qui pensaient parfois que la prestation ne méritait qu’une danse comme paiement, quand ce n’était pas à moi qu’ils la donnaient en sortant, et des gars réglos, mais ce dont je me souviendrai toujours, c’était sa tristesse, à elle. Elle tenait bon pour moi, mais elle était désespérée. J’essayais de la réconforter, de lui redonner du courage, mais que peut un gosse ? Et puis, il y a eu la maladie. La syphilis, je crois... à moins que ce soit la vérole... bref. Elle est morte quand j’avais 5 ans et j’ai été placé à l’orphelinat. C’est là que je me suis forgé, en quelque sorte. J’ai appris à combattre pour survivre : je veux quelque chose ? Et bien je vais et je le prends! Puisque survivre n’a pas de règles, alors on joue sans règle. La rue est devenue mon terrain. Pickpocket et voleur à l'étalage à 7 ans seulement, cambrioleur à 9, les gangs aimaient utiliser des enfants : plus discrets, capables de se faufiler partout. La bouffe de l’orphelinat nourrissait, mais n’était pas fameuse. Améliorer son repas, se tailler sa réputation pour l’avenir. Vous n’y pensez pas vraiment, mais ça trotte dans le coin de la tête. Comme un jeu dangereux, mais un jeu quand même, vous faites le paon parmi les rats. On parle de vous dans les souterrains : vous devenez celui qui est entré ici ou là, celui qui fait le mur aussi sûrement que s’il l’avait construit lui-même. Vous gagnez le respect en étant plus audacieux, en prenant des risques. Vous roulez des mécaniques, exhibant une virilité que vous n’avez même pas, pauvre petit gosse sans poil au menton que vous êtes. C’est une image, bien sûr. Bref ! J’ai joué le jeu… et très bien, d’ailleurs. Et puis on vous chope. Vous connaissez le tarif: maison de correction. Un établissement charmant qui enseigne à coups de trique les bonnes manières. Ils n’ont pu me retenir que 2 mois. Évasion digne des plus grands maîtres... et la rue, la vraie, la dure, la sordide.... où vous brillez de votre nouveau palmarès : celui que personne ne peut vous retenir contre votre gré. -Mon pauvre ami. Je suis désolée de ce qui vous est arrivé. Mais vous en êtes sorti… -Votre compassion est louable mais inutile. Quand j’avais un peu moins de 12 ans et je me suis fait avoir. J’ai voulu cambrioler la librairie de Edwards. Non pas parce qu’il y avait des trucs de valeurs dedans : le vieil Edwards ne roulait pas sur l’or, mais par curiosité. Sa librairie vivait surtout des donations des riches qui se rachetaient une conscience en faisant l’aumône de la culture à la plèbe par l’intermédiaire de ce vieillard anormalement altruiste dans cette forêt de briques où les pires fauves de la Terre rôdent. L’une des rares détentes honnêtes que nous, les sales gosses de Whitechapel, on avait, c’était d’aller voir Edwards. Il adorait lire des livres, raconter les histoires qui s’y déroulaient. C’était notre part de rêve, notre envie d’ailleurs. Moi, je n’y allait quasiment jamais mais les gosses racontent entre eux ce qu’ils ont entendu, et ma curiosité avait été piquée. Vous imaginez ? Je me suis dit que ça serait bien d’avoir un de ces livres d’aventure rien qu’à moi, alors que je ne savais pas lire.
Allan éclata de rire : -Et il m’a surpris, le vieux saligaud ! J’étais tellement là à hésiter entre quoi prendre, complètement perdu en pauvre illettré que j’étais que je ne l’avais pas entendu arriver. J’etais là, à hésiter entre un précis de grammaire et un roman qui ne ferait tomber en pâmoisons qu’une jeune fille en mal d’un romantisme résiduel d’une croyance encore tenace dans le Prince Charmant d’un conte de fées. Vous parler d’aventures grandioses. Ah ah ah! Mais il ne m’a pas dénoncé. Au contraire, il m’a laissé partir. Et, aussi stupide que ça puisse paraître, les jours suivants, au lieu de me faire oublier, je suis revenu. Il m’a pris sous son aile. Au fil du temps, il m’a appris à lire, à écrire, à « parler correct »… c'est ce qui a dû être le plus dur pour lui... et à rêver d’un ailleurs que ne pourrait jamais m’offrir Whitechapel. Certes, je continuais mes sales coups, mais de moins en moins. J’ai été fasciné par les récits parlant de l’Afrique. C’est devenu une obsession... un peu comme votre père… et je suis partit avec sa bénédiction, et ses conseils de prudence. J’avais 14 ans quand j’ai embarqué comme mousse sur le navire marchand qui m’a amené au Cap. -Vous avez toujours des nouvelles de lui ? -On s’écrivait régulièrement. Il était devenu, pour moi, l’image de ce qui se rapprochait le plus d’un père... ou d’un grand-père. Il était fier du gars honnête que j’étais devenu…. Bon, je ne lui racontais pas tout, sinon il aurait déchanté, mais il était heureux et c’était l’essentiel pour moi : je lui devais beaucoup. Mais j’ai reçu la lettre d’un notaire, la veille de notre départ : je serai obligé de prendre le même bateau que vous pour rentrer en Angleterre. -Hein ? Mais pourquoi donc ?... Oh ! Fit Mary quand elle comprit. -Il m’a légué sa librairie par testament, n’ayant aucune famille encore en vie. J’ai une dette envers lui. Ce n’est pas mon genre de m’y soustraire. Je vais devoir rentrer au pays M’Bassa réagit : -Mais ce n’est pas ton pays. Ca ne l’est plus. L’Afrique est ton pays ! -Je sais M’Bassa. Mais je n’ai pas le choix. Dès que j’aurai accompli ce que je dois, je reviendrai en Afrique.
Le lendemain, Allan préparait son Remington en silence. Sa nuque lui faisait encore mal du coup qu’il avait pris durant la nuit. M’Bassa était dans le même état et Mary Hattaway essayait de faire passer la migraine typique du chloroforme. -Je vous en supplie ! Retrouvez mon père ! Il la foudroya du regard et continua ses préparatifs. M’Bassa faisait de même tandis que le Sorcier du village tournait autour d’eux en adressant des prières protectrices à d’obscures divinités. -Que fais-tu ? Demanda-t-il calmement à M'Bassa qui préparait sa machette et son sac. -Je t’accompagne, Quaid. Tu auras besoin de moi. -Non ! Tu restes ! Hors de question qu’on soit 2 à risquer de crever ! On sait pas ce qu’il y a là-bas ! -Justement : on aura plus de chances de nous en sortir. Comment les porteurs ont pu se laisser soudoyer par ce vieux fou ? -Je sais pas mais ils m’ont pas loupé, ces salauds ! Répondit Allan en se massant le cou. Ecoute: il faut que tu restes ! Si on crève tous les 2, elle rentre comment ? Fit-il en désignant la fille de l’explorateur. Elle ne parle aucun dialecte d’ici au Cap ! Ca sera un coup de chance si elle finit concubine d’un chef qui se gaussera d’avoir une femme blanche. M’Bassa dû admettre que son ami avait raison : sans au moins un des 2, elle n’avait aucune chance. -Sois prudent.
Sans un mot, Quaid pris la direction des collines, la boule au ventre, mais bien décidé : -Il ne voulait pas y aller. Et pourtant, il y va. J’espère qu’il sauvera Père ! Mais qu’est-ce qu’est-ce qui a pris à Père de faire ça ? -Je ne sais pas, Miss Hattaway. Mais c’est pas votre père, qu’il va sauver. Il le fera quand même s’il en a l’occasion, je vous rassure. -Hein ? Mais ?! Pourquoi, alors ? -Un des porteurs lui a volé sa Winchester.
Quaid revint 3 jours plus tard… seul… mais avec sa Winchester… et le sentiment terrifiant que cette fois-ci, ça n’était pas passé loin... qu'à aucun moment, il n'a eu la moindre idée de ce qui l'avait pris en chasse sur près de 2 kilomètres, tapi dans les broussailles... mais c’était certainement ce qui avait tué le Professeur Jasper Hattaway ainsi que les porteurs. Il mentirait à Mary Hattaway. Lui dirait qu'ils ont surement été en contact avec une plante vénéneuse ou autre, qu'ils se sont endormis et sont morts dans leur sommeil... la nausée lui montait dans la gorge à l'image resurgissant dans son esprit des corps littéralement massacrés, déchiquetés, démembrés. De l’alcool! Oublier! Son seul souhait était que la bouteille de whisky qu’il gardait pour les grandes occasions était encore intacte. Heureusement pour lui, le destin était en sa faveur sous le ciel légèrement voilé de l’Afrique.
CARACTÈRE ET TEMPÉRAMENT
L'homme pourrait se définir en quelques mots: sarcastique, calme, franc du collier et bougrement revanchard! Il a un tempérament souriant, plutôt agréable au premier abord, mais il a ses têtes: si vous ne lui revenez pas, vous le saurez très rapidement... et désagréablement. Tout petit, c'était un enfant triste de voir où en était réduite sa mère, mais gentil et sage. Suite au décès prématuré de celle-ci, il adopta un tempérament de survivant, et était particulièrement égoïste, ne pensant qu'à sa propre peau sans souci de celle du voisin d'à côté. La vie était une chienne, il lui montrerait que lui aussi avait des crocs! Ce fut au contact du Vieil Edwards qu'il apprit à modérer cet état de fait. Aujourd'hui encore, Allan est un être qui pensera à sa gueule, mais il saura aussi regarder celle des autres. Une certaine forme d'altruisme, encore mâtinée des expériences passées. Même quand il rend service de bon cœur, il donne toujours l'impression que soit il a quelque chose à y gagner, soit qu'il n'avait rien de mieux à faire. Dualité de l'esprit: un côté disant qu'il est bien de tendre une main, l'autre grognant qu'à la moindre tentative de morsure de la dite main, la beigne punitive sera impitoyable! Reconnaissant ou rancunier, il n'oublie jamais et on pourrait dire de lui qu'il n'est nul bienfait ou méfait qui ne soit justement payé en retour.
Installé sur le Noir Continent depuis 1882, il a adopté l'Afrique et l'Afrique l'a adopté. L'Angleterre fait figure, à ses yeux, de pays étranger, désormais. Il est rentré à Londres pour payer la dette qu'il estimait avoir envers Edwards... et veut en profiter pour régler ses comptes avec son géniteur: Mortimer père, parrain du Gang des Docks. Mais désormais, la ville qui l'a vu grandir fait figure de cité qu'il quittera sans remord dès qu'il saura que la dette est payée. L'Afrique l'appelle et, au loin, il entend le son du tam-tam et le feulement du lion. Il n'oublie pas d'où il vient... mais ce n'est plus chez lui.
Il connait bien l'Afrique Noire, de la pointe du Cap au nord du Soudan à l'Est et de l'actuel Cameroun à l'ouest. Il parle couramment l'anglais, bien sûr, mais aussi le néerlandais et l'afrikaans, ansi que plusieurs dialectes, dont le zulu, le swaïhili ou le lingala.
Vis-à-vis des autres couleurs de peau, Allan n'a aucun sentiment de racisme ou de supériorité. Il les considère comme ses égaux.
Fait qui peut sembler hypocrite pour un chasseur: il aime les animaux. Il n'a jamais chassé n'importe quoi, n'importe comment. Le terme de chasseur signifierait plutôt qu'il est un expert dans la faune africaine et un pisteur plus qu'un as de l'hécatombe. Il a recueilli 2 bébés guépard dont la mère avait été tuée par un touriste de safari qui profita du fait qu'il s'était absenté quelques instants (et qui a, accessoirement, récolté une balle dans le genou en châtiment, avec la mention qu'il pouvait s'estimer heureux d'être encore en vie). Il donna le bébé mâle à son ami M'Bassa et gardé la femelle qu'il nomma Inkanyezi ("Etoile" en zoulou)
CARACTÉRISTIQUES PHYSIQUES
Du haut de son mètre 83, Allan est plus grand que la moyenne des Londoniens. Il est plutôt mince, mais il ne faut pas trop s'y fier: cet homme est un solide athlète, costaud, dense et souple comme un roseau. Rajoutez à cette charpente une chevelure châtain-blond et des yeux bleus acier un tantinet espiègle et vous obtenez un parfait Aryen... sauf qu'il est Britannique! (Ach! Zkandal!!!) Allan a une peau encore bronzée de ses années passées sous le soleil africain (qui lui avait gouter, à ses débuts, aux douces joies du coup de soleil punitif et de l'insolation inquisitrice.) même si son hale tend à diminuer avec la météo pitoyable de l'Angleterre. Il a une voix encore jeune et claire et un accent plutôt chantant. Allan présente sur le corps plusieurs cicatrices montrant toute la tranquillité de son existence. Attention: il n'est pas lardé, mais il présente quand même d'anciennes coupures par armes blanches et 2 impacts de balles: un à l'abdomen et l'autre à la cuisse. Il est fumeur et, doté d'une résistance certaine, il peut être redoutable au concours de boisson. C'est un bon boxeur qui, bien que droitier, a un crochet du gauche rapide qui peut faire du dégât. Mais son point fort est son talent au tir, en particulier avec un fusil. Son "bébé" est une carabine Winchester modèle 1873 à levier modifiée nommée "Lucille": http://www.imfdb.org/images/a/af/Pretty_Winchester1873.jpg
Dans la vraie vie, je suis...
Quel est ton pseudo ? MdA, pour les intimes. Un mec ou une fille ? Négatif: je suis une mite en pull-over! Quel est ton âge ? J'ai (Censuré) ans. Mais euh! Le CSA s'en prend à moi! Comment as-tu connu le forum ? Ben c'était à une soirée. On avait un peu bu et... Un avis dessus : Je vous hais tous! Et Lucky Luke avec! Mais je reste quand même! . As-tu un DC ? Pourquoi? T'es croque-mort? Allez, je plaisante: Devlinou le saligaud et Johanna la toute gentille et toute douce. Pv/scénario/Inventé ? Inventé! Je veux le Prix Lépine! Code de validation : J'aime boire de l'Earl Grey et manger des scones!
Code:
<t>Leonardo Dicaprio</t> → <y>Allan Quaid</y>
plumyts 2016
Felix J. Adler
Admin
Âge : 38 Emploi : Horloger Royal. Informations : Souffre d'un autisme d'Asperger • Dyslexique • Est obsédé par son métier • Rêve de travailler sur l'horloge de Big Ben. • Insomniaque. • Parle peu • Se sent mal à l'aise dans une foule • A quelques bases d'Allemand et de Français • A le corps glacé et est d'une pâleur à faire peur • Origines Juives • Possède une Pamphobeteus Platyomma mâle pour animal de compagnie • Est le mari d'Amy S. Adler. Avatar : Johnny Depp Quartier Résidentiel : Lambeth. Messages : 3763Date d'inscription : 14/09/2016
Sujet: Re: Allan Quaid - English blood, African soul ! Ven 18 Oct - 7:16
Re-bienvenue et voilà, validé !
Félicitations, camarade !
« TE VOILA PRÊT À METTRE TA PATTE DANS LA FOURMILIÈRE ! »
Félicitations ! Vous venez d'être validé(e) sur The Anthill: A Victorian Tale ! Nous vous souhaitons un bon jeu parmi nous et nous vous conseillons d'aller consulter les liens ci-dessous. Vous pouvez désormais RP, flooder et faire de nombreuses autres choses. N'hésitez pas à faire votre fiche de liens, celle des RP's ainsi que celle du Journal Intime ! Gardez aussi un œil sur les annonces! Bienvenue parmi nous ! N'oubliez pas que vous avez à disposition un cadre de rp dans la Gestion ! Pour toutes questions, il y a la foire aux questions et suggestions ici !
N'hésitez pas à demander de l'aide l'un des membres du staff si vous en ressentez le besoin. Bon jeu sur Taavt !
️ plumyts 2016
Devlin Stanton
Âge : 40 Emploi : Détective / Gentleman-Cambrioleur / Chasseur de créatures surnaturelles. Informations : -1m75 (5’’74), 73 kg (167 lbs)
-Yeux ambre
-Détective depuis 11 ans. plus par passion et goût du défi que pour en vivre.
-Est devenu gentleman-cambrioleur, laissant sur les lieux de ses forfaits une carte: un valet de cœur, ce qui lui vaut le surnom, par les journaux, de "Jack of Heart" ("Valet de Cœur" en anglais.)
-A créé, avec Lydess Hentswig et Katherina Romanov, la Fondation Luna, un groupe de gens qui affrontent les dangers surnaturels.
La Fondation recrute de nouveaux protecteurs ayant assez de courage pour affronter l'inconnu.
-Jamais marié, aucune descendance... du moins, connue.
-Possède un Doberman nommé Athos dont il ne se sépare jamais.
-Asocial et légèrement misogyne en apparence. En réalité, égalitaire.
-Pratique la lecture labiale
-Est devenu le tuteur de Joséphine par la force des choses.
-Fume la pipe uniquement en soirée, la porte à la bouche non allumée pour réfléchir.
-Excellent tireur et virtuose du combat à mains nues, alliant boxe, savate et techniques de lutte. manie aussi la canne de combat et la rapière.
-Musculature fine mais très dense et efficace, doté d'une force insoupçonnable pour son gabarit et d'une grande résistance aux coups.
-Très discret, marche toujours sans faire de bruit et sait observer sans être repéré.
-Siffleur musical de talent et bon chanteur. A une ouïe bien entrainée.