Jolie petite histoire...Fille du duc et de la duchesse de Rotchester, moi et mon frère avions toujours fait partie de la noblesse anglaise, et c'est lors d'une belle journée ensoleillée, que nous étions tous les deux nés à Cheshire en 1867. Augustus étant venu au monde quelques minutes avant moi, cela fait de nous des jumeaux. Il n'y avait eu aucune complication lors de notre accouchement, mais il est clair que cela avait été très éprouvant pour notre mère. Ayant pris tout notre temps avant de finalement sortir du ventre de celle que j'allais finir par détester plus tard, c'est une femme épuisée qui nous avaient accueillie dans ses bras, et ce, sous le regard humide et remplis de fierté de notre père, et tout comme la plupart des bambins faisant partie de l'aristocratie, nous avions chacun une nourrice pour s'occuper de nos moindre petits besoins, rendant ainsi la vie beaucoup plus facile à nos parents.
Ayant grandi avec mon frère et un groupe de gouvernante, je ne me rappelle pas avoir passé plus de quelques heures avec mes parents durant la journée. Nous allions prendre des marches dans l'après-midi et dînions ensemble, mais sans plus. Malgré tout, j'adorais ces courts instants passer en compagnie de mon père. Quant à ma mère, je ne me suis jamais réellement entendue avec elle, car j'avais l'impression que de n'être qu'une vulgaire poupée de porcelaine à ses yeux et qui se devait d'être parfaite en toute circonstance. À l'époque, j'étais beaucoup trop jeune pour ressentir un réel ressentiment vis-à-vis d'elle, car je ne comprenais pas encore réellement comment le monde autour de moi fonctionnait, mais cela allait venir plus tard. Avant que ça ne se produise, je dois dire m'être beaucoup amusé au côté de mon frère, car aimant partir à l'aventure, nous passions notre temps à vagabonder dans les jardins et forêt entourant le domaine.
Faisant partie de la haute société, je me devais d'avoir l'éducation qui venait avec, et pour ce faire, mes parents m'avaient envoyé dans un pensionnat de jeunes filles. Dans cet endroit que je détestais plus que tout, j'ai dû apprendre à me comporter et bien me tenir, comme le devait une jeune fille de mon rang, ce qui voulait dire en une parfaite décoration de salon. Je me rappelle avoir grandement apprécié mes cours de ballet, de musique et de théâtre. J'étais la meilleure de ma classe et j'en étais très fière. Passionné par le monde de la scène, je me prenais souvent à rêver de devenir une actrice, et ce, même si je savais très bien que cela n'était pas une option envisageable pour une fille comme moi. Ayant un avenir déjà tout tracer pour moi, je savais que mon futur ne se résumerait qu'à jouer les femmes de maison et les faire valoir a celui à qui on allait offrir ma main en mariage, qui sans aucun doute, ferait partie du même cercle social que ma famille.
À mon retour du pensionnat, j'étais très heureuse de retrouver mon frère et mon père, mais pas cette vie d'aristocrate qui ne m'intéressait guère. À l'âge de 17 ans, j'avais été forcé de participer à la saison mondaine et devais me présenter à la cour au bal des débutantes pour indiquer que j'étais prête à être courtisées, et ce, même si je ne l'étais pas du tout. Comme le voulait la coutume, je fus présentée à la reine, qui je dois dire être impressionnante. Autour de moi, il n'y avait que des jeunes femmes, tous plus désespérer les unes que les autres de faire bonne impression. De mon côté, je ne me rappelle pas avoir fait un seul effort pour impressionner la gallérie et à la plus grande déception de ma mère, j'étais resté distante vis-à-vis des intéressés, ayant acceptée que deux ou trois danses avant de m'éclipser. J'ai vraiment compris ce jour-là, à quel point mon existence tout entière était superficielle et sans intérêt, n'étant ni plus ni moins qu'un simple objet.
À une époque de ma vie, j'ai plongée dans le vide qu'étaient devenus mon âme, et ce, bien qu'à la surface rien n'aurait pu indiquer à quel point j'avais été brisé par ce monde dans lequel j'étais forcé de vivre. À cette étape de ma vie, je détestais plus que tout au monde la femme que j'étais devenue et qui jouait sans cesse la comédie pour ne pas déplaire à sa famille et répondre à leur attente. Au tout début, j'avais tenté de me faire entendre de ma mère, et ce, jusqu'à ce que je n'aie tout simplement plus la force de me battre avec elle. Toujours à la recherche du parfait célibataire, ma mère avait pris possession de mon avenir et restait aveugle face au désespoir qui me rongeait l'esprit et mon âme tout entière. J'avais tout ce qu'une jeune femme aurait pu rêver un jour posséder, mais jamais cela avait suffi à mon bonheur, car ayant besoin de beaucoup plus qu'un simple titre, un époux et une jolie toilette pour me sentir comblé. Je n'étais pas une poupée de porcelaine à la tête vide, mais personne ne semblait le comprendre mis à part mon frère.
Banquet et réception, faisant partie de mon quotidien, je me sentais suffoquer dans cette foule de gens, tous plus hypocrite les uns des autres. Pour sauver les apparences et ne rien laisser paraître de mon mal-être, je me forçais à sourire et bien me comporter en public, et ce, même si une fois la nuit tombée, je passais des heures à pleurer et crier dans mon oreiller. Quant à ma mère, elle avait finalement trouvée un jeune homme de bonne famille à qui offrir ma main et il était clair que refuser n'étais pas une option qui m'aurait été permis d'envisager. À contre-coeur, je m'étais forcé de supporter la compagnie de cet homme, allant même jusqu'à me montrer aimable avec lui. Sous le regard insistant de ma mère, j'avais acceptée sa demande de fiançailles, et ce, même si je n'éprouvais que de l'indifférence à son égard. Pendant les préparatifs du mariage, je m'étais montré très distante, et ce, jusqu'à ce qu'il ne reste que quelques semaines avant la cérémonie. Incapable de supporter l'idée de vivre une vie qui s'annonçait être un calvaire, j'avais besoin d'une porte de sortie. Incapable de trouver la moindre issue, j'ai fini par craqué. Croyant ne pouvoir échapper à mes obligations et cette existence que me tuais à petit feu, je ne voyais qu'une seule et unique solution à tous mes problèmes.
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