Sujet: On apprend auprès des meilleurs (Amy) Ven 10 Mar - 12:08
On apprend auprès des meilleurs
Penny & Amy
Cela fait plusieurs mois que je travaille avec Amy. Je travaille d'arrache pied, car je veux qu'elle soit fière de moi. Il m'arrive de dormir dans l'atelier et qu'elle me réveille le lendemain pour me sommer de me changer, sinon elle pourrait me virer et souvent, je fais rapidement l'aller retour pour éviter qu'elle me remercie. C'est ma plus grande frayeur. Ne souhaitant pas encore me marier, je souhaite m'épanouir dans le travail. Peut-être suis-je triste. Je ne connais en rien à l'amour sous toutes ses formes. Je ne comprends pas pourquoi il est obligatoire qu'une femme de ma nature doit se marier mais je sais que je n'y échapperais pas. Père y veille malgré tout, pour que je puisse être heureuse et ne manquer de rien.
Aujourd'hui, je suis venue plus réveillée que les autres jours et de bonne heure. Entrant dans la boutique, je rejoins Amy dans l'atelier. Bonjour Miss Adler. Je lui souris J'ai terminé la couture que vous m'avez demandé de faire, j'espère qu'elle est parfaite j'attends de voir ce qu'elle en pense. Souvent je suis plus dure avec moi, qu'elle ne l'est. Je triture mes mains avec angoisse. Je travaille pour elle depuis des mois et Dieu seul sait, les efforts et les prouesses que j'ai réalisé grâce à elle. Je la regarde, le coeur battant. Amy est telle une seconde mère, mais surtout un mentor. Disons que j'essaie de séparer le mentor de la mère par substitution. Mère est décédée il y a des années et retrouver un lien maternelle avec Amy est devenue important pour moi, c'est pour cela que je travaille d'arrache pied pour qu'elle soit fière de moi, un peu me disant que Mère l'aurait été. Père et mon frère aîné Archibald, tous deux marchants de tissu, passent souvent donner le matériel demandé à Amy. Ils demandent toujours comment je me débrouille et sont extrêmement fiers de mes prouesses.
Je regarde Amy, avec angoisse Oh j'ai sans doute été trop lésée cette fois-ci dans mes coutures, d'ordinaire je serre trop fort et cela se casse, il faut que je sois moins ferme, mais en même temps, si je le suis, des trous disgracieux se forment mon coeur bat, le stress est présent pourtant j'y ai passé énormément d'heure dessus. je savais que j'aurais dû rester à l'atelier la veille, mais Amy m'a clairement demandé de partir. Je me triture avec angoisse les doigts, déjà abîmés par mes coups d'aiguilles et dont la peau devient de plus en plus dure au fur et à mesure que je couds
Amy est très douée dans son domaine, la couture. ⊹ Ressentais une profonde frustration envers son mari durant les cinq précédentes années, ce qui l'incitait à accepter plus facilement les avances d'autrui. ⊹ A des tendances névrosées et borderline. ⊹ Ne supporte pas/ou difficilement les enfants en bas âge. ⊹ Apprécie la compagnie de l'alcool et du tabac bon marché. ⊹ Est d'une grande immaturité. ⊹ Très facilement morte de jalousie en compagnie d'autres femmes. ⊹ Manque de confiance en elle-même et a souvent besoin qu'on la rassure sur son apparence. ⊹ Passe beaucoup trop de temps devant le miroir à peigner ses très longs cheveux noirs. ⊹ Femme de Felix J. Adler. ⊹ A ouvert récemment un bordel de luxe dans un vieil hôtel rénové de Whitechapel. Avatar : Eva Green Quartier Résidentiel : Londres Messages : 3210Date d'inscription : 17/09/2016
Sujet: Re: On apprend auprès des meilleurs (Amy) Mer 15 Mar - 19:46
On enseigne auprès des meilleurs.
« Pour un manteau de velours. »
The Strand, 1890.
Cela faisait peu de temps à présent qu’Amy ne travaillait plus seule à son atelier. Autrefois, c’était un endroit où elle traînait une solitude toute relative, appréciant la présence des clients masculins qui ne tarissaient jamais de compliments sur sa beauté et sa gentillesse naturelle envers eux. Évidemment, tout ceci s’était arrêté depuis sa fuite et son retour de Bessac. Elle avait cessé d’agréablement converser avec les hommes qui passaient et ne traiter plus que commercialement avec eux. Si tout ceci était pour le plus grand bien être de son couple, il n’en restait pas moins que la solitude commençait à prendre des marques de plus en plus présente dans son atelier totalement baroque. C’était à ce moment là qu’est arrivé la petite Pénélope. Une charmante jeune femme remplie de bonnes volontés, avec ses talents non moins indéniables pour la couture. Elle faisait une aide très pratique en cette période printanière où toutes les femmes voulaient à présent sortir dans leurs plus beaux apparats dans les jardins et les fêtes privés.
Aussi parfois lui demandait-elle de faire quelques coutures pour l’avancer dans son travail, et c’était l’une de celle-ci qu’elle apporta en entrant ce jour-ci à la boutique. La merveilleuse clochette indiqua à Amy cette présence attendue. Regardant l’heure, quelque chose qui n’était pas dans ses habitudes, la couturière soupira doucement. Par chance, il n’était ni trop tôt ni trop tard, et elle espérait que la petite apprentie ait pris le temps de dormir cette nuit là, chose qu’elle ne faisait décidément que trop peu. Mais il fallait être aveugle pour ne pas voir qu’elle donnait tout ce qu’elle avait pour faire plaisir à Madame Adler. Cette dernière ne comprenait pas une telle dévotion pour sa personne, mais ne manquait pas de l’apprécier et de la récompenser quand il le fallait. C’était avec un immense sourire qu’Amy se saisit du travail de Pénélope et commença aussitôt à l’analyser. C’était un veston de demoiselle, d’une couleur bordeaux, avec un intérieur de satin d’un rouge sanguin. Une des plus belles vestes qu’Amy avait pu dessiné dans sa vie. Elle se faisait violence pour ne pas se la garder pour elle, d’ailleurs. Triturant le vêtement aussi sincèrement que les mains de Pénélope entre elles, la couturière en chef surveilla chaque lignes, et fit attention à la présence de chaque « trous » qu’il aurait pu y avoir.
- Ah...c’est absolument magnifique...mais combien de temps y as-tu passé ? Je ne te l’ai donné à faire il n’y a pas si longtemps que ça…
Elle releva son regard en direction de sa jeune et dévouée apprentie, un travail aussi passionnément accomplie restait incroyablement agréable. Pourtant, Amy prit un air faussement agacé et fustigea la demoiselle :
- Je t’avais dit de dormir cette nuit ! Tout cet excellent travail va me forcer à t’augmenter, un jour ou l’autre, rhooo…
Elle ne put s’empêcher de rire de sa propre petite prestation humoristique pour ensuite ouvrir la veste et l’essayer. On n’est jamais mieux servi que par soi-même. Le vêtement était décidément d’une incroyable qualité. Le fait que la famille de Pénélope soit versé dans le textile ne dérangeait en rien cette merveille collaboration qui avait permis un rendement bien plus agréable pour le porte-monnaie.
- Les manches ne sont ni trop courtes, ni trop petites, le col est bien ajusté bien que peut-être un peu trop haute…oh, et il faut resserré un peu la doublure de satin, regarde, elle baille un peu autour de la taille. Mais ce ne sont que des détails. Tu t’es surpassée, c’est magnifique !
Amy regardait la veste qui allait splendidement avec sa robe actuelle. Il fallait qu’elle se souvienne que c’était une veste à vendre. Elle sourit à Pénélope avec beaucoup d’affection.
Sujet: Re: On apprend auprès des meilleurs (Amy) Dim 4 Juin - 15:20
On apprend auprès des meilleurs
Penny & Amy
CeAmy est une personne extrêmement importante pour moi et lui faire honneur me tient beaucoup à coeur. Peut être même un peu trop je dirais. Je voulais l'aider et être utile, je voulais qu'elle soit fière de moi et qu'elle ne regrette pas d'avoir accepté une apprentie telle que moi. Je faisais de mon mien pour travailler avec acharnement, bien qu'elle me reprenne très souvent, me sommant de rentrer me reposer. Elle m'avait demandé de coudre un veston couleur Bordeaux, ses dessins et mesures étaient précis et m'avaient aidé dans cette réalisation.
A peine lui avais je donner le veston qu'elle regarde avec attention chaque détail. Mon coeur bat la chamade, tandis que je me triture les mains, mains qui sont mes outils de travail et ont eu énormément de couds d'aiguilles, signes de fatigue, dans la plupart des cas. J'étais dépourvus de longs ongles, car cela me dérangeaient plus qu'autre chose. Devrais je sans doute faire plus attention à mes mains, se sont mes outils de travail et donc ne bien des plus précieux. Oui, je devrais y songer ! J'essaie de ne pas paraître plus angoissée que je ne le suis. Elle me demanda en combien de temps avais je réalisé cette tâche. Je bredouille, le coeur battant, je ne savais plus exactement puisque je m'étais prise immédiatement lorsqu'elle m'avait demandé de la réaliser. L'angoisse me prend le coeur et je ne sus quoi d'autre répondre, elle me regarda d'un air sévère, fichtre, j'ai dû faire des mauvais choix dans la couture, je le savais, j'aurais dû m'y prendre autrement.
Alors que j'allais m'excuser, elle me somma que je devais dormir et qu'elle me l'avait ordonné, je baisse la tête, penaude. Elle a raison, je dois dormir, c'est important, mais j'avais réussi à tout épingler et je ne voulais pas laisser cela inachevé, il fallait que je le couse. Le rire de Mrs Adler me sortie de ma torpeur et son sourire me rassura. Elle finit par donner son verdict et je tremblais de joie, la contenant comme je pu. J'avais fait un bon travail, mais mon sourire s'efface lorsque je vis les défauts, mince j'aurais dû le voir ! Oh non, si ça avait été magnifique, je n'aurais pas réalisé ces erreurs, je peux les corriger si vous le désirer je la regarde et souris avec beaucoup de maladresse [color=#965BEFardon, je sais je dois arrêter d'être si dure avec moi-même mais ... je veux que cela soit parfait et .... merci merci beaucoup[/color] finis je par dire en rougissant avec un petit sourire elle va me gronder d'être si dure, je le sais, mais j'aime travailler pour elle, elle réalise un rêve de petite fille et etre auprès d'lle est un réel honneur
Amy est très douée dans son domaine, la couture. ⊹ Ressentais une profonde frustration envers son mari durant les cinq précédentes années, ce qui l'incitait à accepter plus facilement les avances d'autrui. ⊹ A des tendances névrosées et borderline. ⊹ Ne supporte pas/ou difficilement les enfants en bas âge. ⊹ Apprécie la compagnie de l'alcool et du tabac bon marché. ⊹ Est d'une grande immaturité. ⊹ Très facilement morte de jalousie en compagnie d'autres femmes. ⊹ Manque de confiance en elle-même et a souvent besoin qu'on la rassure sur son apparence. ⊹ Passe beaucoup trop de temps devant le miroir à peigner ses très longs cheveux noirs. ⊹ Femme de Felix J. Adler. ⊹ A ouvert récemment un bordel de luxe dans un vieil hôtel rénové de Whitechapel. Avatar : Eva Green Quartier Résidentiel : Londres Messages : 3210Date d'inscription : 17/09/2016
Sujet: Re: On apprend auprès des meilleurs (Amy) Mer 7 Juin - 21:43
On enseigne auprès des meilleurs.
« Pour un manteau de velours. »
The Strand, 1890.
Amy eut un sourire maternelle envers la jeune demoiselle. Jamais elle ne s'était reconnue d'un tempérament pareil, ses enfants pour le savoir. Elle aurait voulu pouvoir être d'une froideur patronale avec Penelope, mais c'était entièrement et totalement impossible. Tellement de bonne humeur à la simple évocation de la couture, c'était comme une véritable passion. Comme de vieux souvenirs venaient dans l'esprit de la dame Adler. Regardant plus précisément le vêtement rendu, elle se rendait compte qu'elle chipotait quand même exceptionnellement. Après tout, la doublure n'était pas si large que cela, et dans le pire des cas, cela n'était que des choses qui ne se voyaient pas de l'extérieur. Cependant, il est vrai que si la jeune femme pouvait le porter elle-même avec l'une de ses rouges tenues, cela aurait été parfait. Mais pour un client qui avait payé un prix comptant, cela ne serait pas même à la limite du passable. De toute façon, Amy avait avancé une grande partie de la robe qui devait aller avec cette commande, il ne manquait que des détails dans la dentelle des hanches à combler et la patronne savait que Penelope saurait parfaitement s'arranger avec cela. Mais une pause semblait s'imposer alors que les traits inquiets de son employé se tiraient d'avoir trop voulu bien faire. Amy n'était pourtant pas du genre tyrannique intransigeante... si ? Elle allait finir par s'inquiéter d'elle-même si cela continuait.
Posant la veste sur un mannequin en bois à taille humain non loin du comptoir, Amy la regarda une dernière fois, les mains sur ses propres hanches. C'était un travail tout de même admirable pour une jeune femme de son âge. La vocation était présente, et elle aurait été extrêmement curieuse de savoir quand est-ce qu'elle avait commencé à coudre. Si pour elle-même, cela avait été extrêmement tôt, du à sa propre mère couturière, elle se demandait si une jeune femme élevée dans le tissus avait été plutôt éduqué très tôt à la gestion ou à la création. Haussant les épaules intérieurement, elle mit une main sur l'épaule gauche d'Abberline et l'accompagna jusqu'à l'arrière boutique. Depuis qu'elle était à son service, cette pièce était largement plus propre qu'avant, et ce n'était pas négligeable. Elles pouvaient à présent s'asseoir sur le canapé, alors qu'Amy se releva aussitôt pour faire chauffer une théière. C'était un petit plaisir qu'elle s'était offerte, en plus du gramophone. Car décidé à travailler plus dur encore pour faire vivre sa famille et son merveilleux mari, elle savait qu'il fallait rendre sa boutique plus performante rien qu'au niveau du plaisir au travail. Et une tasse de thé était le point culminant d'un début ou d'une fin d'ouvrage.
Lorsqu'elle eut fini de chauffer, la théière déversa son brulant liquide dans deux tasses de fabrications moyennes, avec à l'intérieur deux poches d'agréables herbes. Amy ne manqua pas de mettre un sucre dans chacune des tasses, quand bien même peut-être Penelope n'en prenait pas. Elle n'avait pas fait attention, un instant d'égarement dans son esprit du matin. Donnant la tasse à sa jeune amie, elle lui sourit avec joie et s'assit à son tour sur le canapé sur laquelle souvent elle cousait et prenait des mesures.
- C'est vrai.. tu te surmènes trop. C'est une erreur, car plus on est fatigué, moins le travail est bon, même si on y met tout son coeur.
Amy sourit doucement et prit une petite gorgée de ce thé délicieusement brûlant. C'était une sensation agréable et il n'y avait rien de mieux pour commencer une parfaite journée de travail. A deux, elles réussiraient à parfaite la commande pour peut-être dix heures du matin, et cela leur permettrait de travailler ce costume et cette chemise féminine qui étaient demandé pour demain. Regardant autour d'elle toutes ces boites avec des aiguilles, des fils et des tissus.
- Tu me fais penser à moi quand j'étais petite. Ma mère était couturière, alors j'ai tenu une aiguille depuis plus tôt que je n'ai su écrire. Je sens que tu as la passion en toi... parce que c'est la même que j'avais dans les yeux quand je montrais à ma mère une jupe mal cousue, en lui demandant son avis. (Il eut un petit instant de silence avant qu'elle ne s'exclame:) Oh ! Je ne disais pas que tu as un niveau comme le mien comme j'étais petite ! Loin de là !
Elle rit doucement, espérant s'être rattrapée de sa maladresse. D'une main, elle se pencha vers le sol pour récupérer une boite à couture dont elle se servirait pour repriser la doublure de Penelope, cela ne lui prendrait pas plus de quinze minutes, tant la base semblait déjà parfaite. Amy avait même déjà la parfaite idée de comment arranger les points afin que cela paraisse le plus artistique possible. Regardant alors sa jeune employé tout en continuant de boire son thé, elle sourit et fit:
- D'ailleurs je suis curieuse, tu as commencé à coudre à quel âge ? Tu as développé cette activité dans le cadre du domaine de ta famille ou juste pour le plaisir ?