Fergus ✘ son of anarchy.



 
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Fergus ✘ son of anarchy.

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Fergus Lynch
Fergus Lynch

Âge : 36
Emploi : Fondeur
Informations : Orphelin déposé au seuil d'une institution quelques semaines après sa naissance ✘ Ignore tout de ses origines, et n'y accorde aucune importance ✘ Fraie dans le monde de la petite délinquence depuis sa plus tendre enfance ✘ Ancien chef d'une bande gosses aventureux, à présent dissolue ✘ Suite à ça, a passé plusieurs mois en maison de correction ✘ La mort d'un de ses meilleurs amis, atteint de syphilis, a suffi à le convaincre de ne pas s'approcher des prostituées, règle qu'il suit toujours ✘ A fondé la Tribu, gang des rues sévissant à Whitechapel, dont il connait les moindres recoins ✘ Participe régulièrement à des combats illégaux organisés dans des bars, desquels il tire un joli pactole, ainsi que quelques petites cicatrices sur tout le corps ✘ Amateur d'armes blanches, il se sépare rarement de son couteau de boucher, tout comme de son vieux chapeau melon ✘ Se moque bien des forces de police, avec lesquelles il n'hésiterait pas à en découdre ✘ Ne voue que mépris à l'aristocratie et aux autres parvenus, mais grâce aux paiements reçus en échange de l'aide de son gang, il recrute de plus en plus d'adeptes, et accroît l'influence de la Tribu : son ambitieux objectif n'est autre que de faire tomber sous sa coupe Whitechapel et Southwark, pour mieux leur donner un second souffle, ainsi qu'une capacité de réponse envers les injustices infligées par les strates plus aisées de la société.
Avatar : Michael Fassbender
Quartier Résidentiel : Les bas quartiers de Whitechapel, son modeste fief
Messages : 365
Date d'inscription : 05/10/2016

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MessageSujet: Fergus ✘ son of anarchy. Fergus ✘ son of anarchy. Icon_minitimeMer 5 Oct - 13:17



Fergus Lynch

« I already know I'm going to Hell. So, at this point, it's go big or go home. »


FT. Michael Fassbender
CARTE D'IDENTITÉ


Nom : Lynch.
Prénom(s) : Fergus.
Âge : 28 ans.
Groupe : Classe ouvrière.

Nationalité : Anglais.
Lieu de naissance : Inconnu, supposément dans Londres.
Date de naissance : Fergus a été trouvé le 28 octobre 1862, déposé à la porte d'un orphelinat. Bien qu'il eût déjà quelques semaines, l'administration de l'établissement, par commodité, choisit celle-ci comme date de naissance.
Situation Civile : Célibataire endurci.
Religion : Athée. Si une quelconque divinité a un jour existé, il en est convaincu : Dieu est mort.
Orientation Sexuelle : Hétérosexuel.
Profession : Fondeur, au coeur des entrailles d'une usine noyée dans un continuel et infernal crépuscule.
Quartier Résidentiel : Whitechapel, la malfamée.
Activités Illicites : Chef de gang. À ce titre, Fergus a commis nombre de délits et de crimes, tels que le vol, le meurtre, l'extorsion, les courps et blessures, etc.

Jolie petite histoire...


Cette histoire commence comme bien d’autres. L’aube sous les timides rayons de laquelle Fergus, à peine âgé de quelques semaines, fut déposé au seuil du Whitechapel Boys' and Girls' Shelter dans George Yard, ruelle donnant sur High Street, ressemblait à toutes les autres, à toutes celles qui avaient jamais posé les yeux sur un petit corps emmailloté dans des langes sales, et abandonné à même le sol. Tant d’autres enfants avaient connu le même sort, tant d’autres suivraient son malheureux exemple. Sans un billet, mot d’explication ou de remerciement, sans un souvenir tel un pendentif ou une broche, ni même le moindre indice sur comment on aurait aimé le baptiser, on l’avait laissé là, à l’attention de la bonne fortune ainsi que des responsables de ce triste établissement. Une poignée d’heures plus tard, un des gardiens découvrit le petit paquet pleurnichant, et avec un soupir pensif, se baissa pour récupérer leur nouveau pensionnaire, et l’emmener à l’intérieur. Une nouvelle bouche à nourrir, une nouvelle source d’agitation et de tracas. Ils n’avaient vraiment pas besoin de ça.

En effet, l’orphelinat ne manquait pas de pupilles, au contraire. Dickens aurait pu s’inspirer de ce lieu dénué de tout rayon d’espoir pour son œuvre, et si d’aventure il vous est arrivé d’imaginer ce à quoi pouvait bien ressembler une institution de cet acabit, sans moyens, de la plus grande vétusté et cimetière de la compassion, soyez assurés que vous étiez proches de la réalité. La seule qualité du Whitechapel Boys' and Girls' Shelter était d’offrir un toit aux enfants ayant eu l’infortune d’y échouer, ainsi qu’une identité pour celles et ceux dont les parents ne s’étaient pas donné une telle peine. La directrice, chargée de cette tâche, se connaissait des origines à la fois irlandaises et écossaises, et se plaisait à décerner des prénoms aux racines gaéliques lorsque l’envie lui prenait. Comme le petit trouvé ce matin-là était de sexe masculin, elle en choisit tout simplement un dérivant du mot « fear », signifiant « homme », et comme patronyme celui de Lynch, en hommage à un lac québécois près duquel une branche éloignée de sa famille s’était installée, du moins d’après ses dires. Quelques minutes à peine de délibération avaient suffi pour le baptiser, et lui l’extirper de l’anonymat ayant jusque-là été le sien, doté d’un nom flambant neuf et censément unique : en un claquement de doigts, il était devenu quelqu’un, un être humain à part entière. Pas plus de temps n’avait été nécessaire pour faire de lui un orphelin, à la réflexion…

L’orphelinat devint donc le premier et seul foyer de l’enfant, si tant est que l’on puisse nommer ainsi un tel lieu. D’abord confié aux relativement bons soins de sages-femmes pas suffisamment payées pour se montrer maternelles, on le laissa après quelques années pour le moins livré à lui-même : il savait se nourrir, se vêtir sans aide et être propre, à quoi bon lui accorder plus de temps ? Malgré les règles de vie édictées par le fondateur de l’établissement, plusieurs années auparavant, aucun ordre réel ne subsistait entre ces quatre murs. Les petits ne se trouvaient sous aucune autorité tangible, et en un tour de main, il s’avérait plus qu’aisé de saisir que si vous montriez patte blanche en présence des adultes, ils vous oubliaient tout simplement, partant du principe que dans leur dos, tout continuait à se dérouler dans l’ordre et la discipline –ou du moins feignant de le croire, par commodité. Tout un univers parallèle et tumultueux reprenait vie dès que les orphelins se retrouvaient entre eux : troc, menaces musclées, alliances entre bandes et sorties intempestives, tous se trouvaient au final sacrément libres de leurs mouvements, et comme aucune grande personne ne se souciait vraiment d’eux, leur communauté jouissait de bases solides, autant que la société, là, juste à l’extérieur. Fergus en comprit rapidement les tenants et aboutissements, avant d’en apprendre les rouages, et de trouver sa place au cœur de cette colonie d’enfants perdus que n’aurait reniée J. M. Barrie. Les cours dispensés toutes les semaines par un pasteur incapable d’imposer la moindre once de discipline, quoi que désireux de leur enseigner les commandements du Seigneur ainsi que des rudiments de politesse, lui permettaient de rêvasser, de réfléchir à tout ce qu’il aimerait faire, tout ce qu’il lui resterait à entreprendre pour s’arroger toujours plus de liberté. Récupérer des frusques, défendre son vétuste couchage plein de poussière et de désillusions héritées de ses anciens occupants, négocier une partie de son gruau contre des bricoles utiles… Ce n’était pas comme cela qu’il désirait vivre, pas en tout cas jusqu’à l’âge de quitter l’orphelinat. Ses compères d’infortune et lui n’avaient pas le droit de quitter l’enceinte du bâtiment, mais comme toutes les autres interdictions qu’on avait essayé de lui imposer, le garçonnet n’en tint nullement compte, happé par l’aspiration d’un horizon repoussé, et de nouvelles découvertes. Il ne faisait après tout qu’imiter d’autres de ses pairs, plus âgés et plus aguerris, et prenait de la sorte part à la longue liste de marmots à la bouille crasseuse pour qui le Boys' and Girls' Shelter ne parvenait à contenir toute l’ambition et la soif de vivre d’un cœur aussi jeune, aussi exalté.

Sortir en catimini offrait un océan de possibilités, et le jeune garçon, au fil des mois se muant en années, en profita autant qu’il put, d’abord en osant à peine faire une dizaine de pas dans George Yard, avant de pousser jusqu’à High Street, puis au-delà, dans le quartier le plus défavorisé d’un Empire pourtant quasiment à l’apogée de son triomphe. Au dehors, mille et un trésors se trouvaient à portée de main, maints rebus dont le reste de la société s’était débarrassé sans un regarde en arrière, tout comme elle l’avait fait de ses marmots sans parent proche ; il n’y avait qu’à se servir, à voir le potentiel là où tous ne percevaient que déchéance. Un des gamins des environs, un jeune homme du nom de Jack, plus futé que les autres, mais en mal de protection, finit cependant par remarquer ses escapades alors que lui-même errait sans but entre les différentes venelles. Contre une petite place dans l’aura de chien fou de Lynch, à l’abri des autres gosses du quartier plus vieux et plus belliqueux, ses lèvres demeureraient closes sur les écarts de conduite de celui qu’il épiait depuis plusieurs semaines déjà… Fergus n’appréciait pas l’idée d’avoir à traîner à sa suite une seconde ombre, mais quel autre choix avait-il ? Être dénoncé l’aurait privé de son terrain de jeu, et rétabli des entraves qu’il n’aurait réussi à supporter à présent qu’il avait goûté à une émancipation presque totale. Un accord fut donc conclu entre les deux jeunes garçons, qui commencèrent à faire le mur de concert, Jack de plus en plus épanoui alors que les jours sombres de sa solitude s’estompaient, balayés par un protecteur qui, lui, n’hésitait pas à casser des nez et des dents pour se défendre. Ensemble, ils firent leurs premiers pas dans l’illégalité, à tâtons, comme on expérimente l’aventure en terrain inconnu en prenant à chaque tentative un peu plus d’assurance. De simples vols à la tire sur les étals des marchés miteux de Whitechapel au crochetage de serrures et aux vidages de poches en règle, les deux camarades gagnèrent en dextérité, sans pour autant trop se risquer à braver la loi. Malgré leurs innombrables incursions en « terre étrangère », Lynch et son ami –son premier et meilleur ami- se gardaient bien de s’approcher trop près des bandes déjà formées, et autrement plus expérimentées que leur duo, qui n’auraient pas hésité à les réduire en pièces, ou pire, les forcer à coopérer pour mener à bien leurs combines. Il leur apparut rapidement que rester entre eux s’avérait leur meilleure option, quitte à se limiter à de menus larcins à peine dignes de ce nom, mais pour une excellente raison : conserver intacte leur indépendance, chèrement acquise. L’orphelinat pour Fergus et  la maison de sa famille pour Jack leur offraient de plus un toit sûr sous lequel se réfugier à la nuit tombée, certes sans grand espoir d’échapper au froid mordant allant de pair avec le brouillard londonien si bien connu, mais qui possédait au moins l’avantage de mettre des murs entre eux et les autres groupes. Une nouvelle forme de routine s’installa donc… Avant qu’une nouvelle rencontre ne bouleverse la donne.

Cinq existences en tout se verraient frappées par le destin, avec la violence de la foudre heurtant le sol, et sans que les jeunes âmes impliquées ne mesurent pleinement à cette époque à quel point tout serait différent par la suite. Trois enfants croisèrent un beau jour la route de Jack et Fergus, deux garçons et une fille. Il serait raisonnable de penser que si peu n’aurait pas dû changer grand-chose –d’ailleurs, le protagoniste principal de cette histoire, méfiant envers les têtes qu’il ne connaissait pas, aurait préféré garder ses distances, plutôt que d’aller à leur rencontre comme le fit Jack. S’il avait suivi son instinct, la vie du petit Anglais aurait pris une toute autre tournure : meilleure, pire, nous ne le saurons jamais, car bon gré mal gré, il se laissa être présenté aux deux frères Williams, ainsi qu’à Amelia Carter.
Ce fut de David dont il devint le plus proche, étonnamment : bien que le benjamin des Williams possédât un caractère diamétralement opposé à celui du laissé pour compte, et qu’il appartînt à la caste honnie des nantis, l’alchimie entre eux prit pour ne jamais vraiment retomber. Jonathan, pour sa part, était déjà bien trop bigot pour que Fergus ne se plaise pas à le taquiner ; quant à Amy… Et bien Amy était une fille, et comme bien des idiots à son âge, l’orphelin ne les trouvaient pas intéressantes, loin de là. Comme le jour et la nuit se mêlant avec panache à l’aube comme au crépuscule, les dissemblances entre lui et David se mariaient à merveille, quoi qu’au sein de leur modeste troupe, aucune dissension n’existât réellement, seulement des affinités plus ou moins fortes. Brusquement, Fergus se retrouva avec une famille, une véritable fratrie, non pas héritée de par le sang mais choisie par confiance, par affection. Les plus chanceux d’entre eux apprenaient aux plus défavorisés à lire et à écrire, tout en leur confiant presque en contrebande des livres chapardés dans leurs foyers ; les autres enseignaient l’art appris sur le tas de transgresser modérément les lois. L’adolescence débutait, et il ne s’était jamais senti aussi bien, aussi vivant. À la tête de leur joyeuse assemblée, bien que les décisions fussent prises de concert, le Britannique ne manquait jamais d’idées pour donner du piquant à leurs équipées, quitte à flirter avec la petite délinquance, et à entraîner les autres sur une pente relativement dangereuse. Qu’importaient les règles, qu’importaient la société et ses inégalités criantes, le monde n’avait jamais autant semblé lui ouvrir les bras, à présent que son pas se conjuguaient à ceux d’êtres qui compotaient pour lui, et pour qui il comptait. Oh, tout n’était pas constamment idyllique, bien évidemment : apprendre l’homosexualité de David ne fut pas chose aisée, quand tant de préjugés censés faire de lui un homme –un vrai- instillaient en lui une mécompréhension mêlée de gêne face à ces préférences anormales, quoi que pardonnables. Se rendre compte que Jack et lui s’aimaient ne fut pas non plus aisé à avaler… Mais le pire resterait sans nul doute les regards d’Amy, résolument tournés vers tant d’autres que lui. Au fil des années, la jolie brune avait volé son cœur, force était de l’admettre, au point d’y laisser poindre l’espoir fou de pouvoir tenir sa main dans la sienne, ou de goûter ses lèvres, faisant d’elle le premier amour de Fergus. Las ! La belle se dérobait, inconsciente du tourment dans lequel elle plongeait son camarade de par ses amourettes avec d’autres adolescents de bandes rivales, et même Jonathan, cette grenouille de bénitier. Il n’avoua jamais ses sentiments, par fierté autant que par réalisme : Amy n’éprouvait rien pour lui, rêver à des bals populaires où il aurait eu le bonheur de l’avoir pour cavalière, ou à des promenades romantiques au clair de lune ne le mènerait à rien, sinon à devenir une loque, un pleurnichard. Ces balbutiements amoureux furent donc muselés puis étouffés, à la manière du tendre élan ressenti par Amy pour David, avec le goût amer des avenirs perdus et des injustices cuisantes. Bon gré mal gré, l’entente générale du groupe demeurait au beau fixe.

Et puis Jack tomba malade. Encaisser ce choc fut l’une des choses les plus rudes que Fergus ait jamais eues à entreprendre, et ce même si sa courte vie comptait déjà alors maints raisons d’accuser le destin de cruauté indicible. Le plus dur fut de le voir lentement dépérir, sans pouvoir rien y faire. Aucune idée géniale, aucun tour de passe-passe, pas même tout l’argent qu’ils auraient pu avoir n’aurait été capable de le sauver du mal lui rongeant les veines, la vérole. David s’étiolait tout autant, comme lui aussi en passe de périr, mais d’une maladie plus douloureuse encore, celle de perdre son grand amour, impuissant et dévasté. Pour la première fois, Fergus allait perdre un ami, un proche : certes, il n’avait jamais vu le visage de ses parents, mais ce que l’on ne connait pas ne nous manque pas. S’il s’écroulait, cependant, qu’adviendrait-il des autres ? Le roc de leur petite confrérie tint bon du mieux qu’il put, masquant ses doutes et sa tristesse sous un courage sobre, et c’était peut-être au fond ce dont ils avaient tous besoin, alors que Jack se mourait, sans espoir de rémission. Après son décès, tout se passa très vite, quoi que le fait de repasser encore et encore ces évènements par la pensée, lors des années qui suivirent, leur donna une lenteur de cauchemar éveillé : une sorte de bruit blanc avait envahi leur monde, les laissant sonnés, amorphes, dépassés. Avant même que la famille de Jack ne mette son corps en terre, la police fit irruption à l’orphelinat, où Fergus pensait couler en paix les derniers mois le séparant de ses dix-sept ans, âge maximal auquel on autorisait les pensionnaires à profiter de la tambouille infecte et des couvertures mangées aux mites. Les agents saisirent Lynch sans plus de procès, avant de le traîner dehors, sous le regard médusé de ses compagnons de dortoir, et celui bien plus cynique de leurs bienfaiteurs. Une mauvaise graine en moins, ça ne ferait de mal à personne… Lors de la plus brève audience sans doute jamais donnée, le juge ne prit même pas la peine de lui donner la parole : M. Williams, citoyen modèle, sans histoire et plus que respectable, avait eu la présence d’esprit, afin de protéger ses enfants de sa néfaste influence, de requérir son enfermement en maison de correction, là où il serait envoyé directement après sa sortie du tribunal. Au milieu de tout ce babil corseté, Fergus n’entendait qu’une seule chose, qui raisonnait en lui avec la froideur du glas : David l’avait dénoncé. Il savait que son ami comptait s’ouvrir à son père de ses penchants, mais de là à raconter tout ce qu’ils avaient vécu… De là à l’envoyer croupir dans une nouvelle forme de prison, tout ça parce qu’il était malheureux, et ne supportait plus de se cacher… C’était injuste. C’était immonde. C’était impardonnable.

La maison de redressement ressemblait au Whitechapel Boys' and Girls' Shelter, en pire, bien pire. Nulle possibilité de prendre la tangente, ne serait-ce que pour quelques heures, pas la peine de seulement y songer : tel un immense chaudron de noirceur, ce lieu de perdition concentrait toute la hargne la plus aveugle, nourrie par la violence de tous les jeunes loups rassemblés là contre leur gré, une électricité statique saturant l’air au point de n’offrir comme échappatoire que de s’en prendre aux autres adolescents incarcérés là, et ce avec la bénédiction de leurs geôliers, portant fusil et uniforme. Ce qui sauva Fergus, dans cet enfer ? Tout ce que la vie avait bien pu lui apprendre par le passé, entre la rue et l’orphelinat, ainsi que sa fureur de vivre, innée, et tournée vers deux objectifs, la survie et la haine envers David. Le sale petit parvenu coulait des jours paisibles –l’Anglais n’en doutait pas- dans sa superbe demeure, à l’abri du besoin et des forces de l’ordre, avec une simple petite tape sur les doigts pour toute punition. Les autres, le reste du commun des mortels qui à son instar ne possédait ni famille ni fortune, pâtissait de toute l’intransigeance de la justice à deux vitesses de ce pays, comme si la misère n’était pas une condamnation à perpétuité suffisante. Aussi discret que possible, ne se rebellant pas contre l’autorité arbitraire de cet abime maudit, et ne se défendant qu’en cas d’ultime recours, Fergus s’employa à devenir une ombre, replié sur lui-même, sa combattivité, sa rancune mordante. Qu’on se le dise : nul n’aurait jamais raison de sa rage de vivre.

Par chance, l’automne vint mettre un terme à son calvaire : dix-sept années d’errances de souffrances et de combats à perdre haleine, dix-sept ans enfin atteints, et qui le sauveraient presque in extremis. Huit mois s’étaient écoulés depuis que l’adolescent avait été écroué, et il aurait été très probable qu’il n’eût tenu jusqu’à la première année derrière les barreaux sans y perdre l’entièreté de sa raison mentale. En soi, aucune preuve de reliait Fergus à un des délits dont on l’avait accusé, nulle plainte n’avait été déposée contre lui auprès de Scotland Yard, et la place commençait également à manquer, de façon plus critique encore à l’orphelinat : de véritables criminels en devenir attendaient de pouvoir purger leur peine pour éviter de continuer à empoisonner la ville, et de progresser crescendo dans le monde du crime. Les places devaient être judicieusement attribuées… Et le Britannique, par chance, était loin de constituer une des menaces à jeter en cellule le plus urgemment possible. Par une matinée à peine éclairée par un timide soleil, sans doute trop honteux de contempler pleinement toute l’infamie dont la vie avait sentencié Fergus, le maigre barda de ce dernier se retrouva jeté à même le pavé, et son propriétaire rejeté à la vie civile, comme on se serait débarrassé d’un sac d’ordures. Qu’importât : de nouveau, le jeune homme avait les mains libres, et plus aucune attache qui aurait pu l’entraver dans la dynamique éperdue désormais la sienne. Réussir, et seulement réussir, voilà ce qui l’animait, voilà ce qui l’anime toujours. Avec méthode, l’ancien détenu aborda son retour au monde avec un pragmatisme d’adulte terre-à-terre, déjà désabusé par la déception née de la traitrise de David. Un vendeur de chevaux accepta de le prendre comme palefrenier, un des nombreux petits boulots que Lynch collectionna pour gagner de quoi vivre, tout en cherchant un métier plus stable, avec un salaire suffisamment décent pour craindre modérément les températures hivernales, manger à sa faim autant de fois que possible dans le mois, et avoir un toit digne de ce nom au-dessus de la tête. De ses anciens amis, il n’obtint aucune nouvelle, ni ne chercha à en trouver, ou encore à en donner : vraisemblablement, leurs chemins s’étaient séparés, une fin en soi logique compte-tenu de leurs origines si différentes, et bien content de ne pas avoir à remuer le passé, et d’ainsi conserver sa fougueuse carapace intacte. Jack avait été inhumé dans un des cimetières de la ville, dont nul n’avait pris soin de lui communiquer le nom, puisqu’à l’évidence,  personne ne s’était soucié de son sort une fois le coup bas de David perpétré.
La petite bonne de son premier employeur le rejoignit une nuit dans les stalles où il dormait à même le foin, bercé par le renâclement des bêtes. Plusieurs fois déjà, leurs regards s’étaient croisés dans les communs de la maison de leur employeur, et la servante baissaient souvent les yeux sur son passage, avec la fausse pudeur des demoiselles à la fois curieuses, intimidées, et déjà au fait de comment s’y prendre avec les garçons, quand bien même la cuisinière aurait vu d’un mauvais œil que son aide se comportât de façon si peu convenable. Elle n’était ni laide ni belle, d’une banalité presque affligeante autant dans ses formes que dans son caractère, mais elle possédait quelque chose de touchant, comme la promesse d’avoir pu être quelqu’un d’autre, quelqu’un de brillant, d’exceptionnel, de séduisant, si la chance lui avait souri. Sous son bonnet de laine à deux sous, derrière les mèches folles s’en échappant, elle avait une beauté particulière, loin des canons de la haute société, un petit rien de suffisamment charmant pour que Lynch ne la repoussât pas, à la faveur de la nuit. Sans un mot échangé, pour une seule nuit qu’ils savaient vouée à ne pas se reproduire, ils se donnèrent l’un à l’autre, et quand bien même il n’eut jamais touché qui que ce fut auparavant, le fier éphèbe n’en montra rien, découvrant les humbles plaisirs de la chair en jouant les habitués. Fergus perdit sa virginité comme il mènerait sa vie sentimentale par la suite : sans se prétendre être qui que ce soit d’autre que lui, sans cacher ses défauts une seule seconde, sans s’attacher ni verser dans le moindre sentimentalisme. Des histoires brèves d’une ou deux nuits, des jouvencelles prévenues à l’avance que son cœur demeurerait hors d’atteinte mais son lit accueillant, pour peu que ce difficile aventurier les trouve à son goût, il ne fallait rien de plus à ce diable d’homme, ce séduisant indélicat.

Une place à la toute nouvelle fonderie se présenta, véritable aubaine dans un sens, condamnation à un autre type d’enfer dans un autre : contre un salaire fort moyen, le Britannique et ses camarades passaient leur temps, de l’aurore au coucher du soleil, à trimer dans la chaleur des chaudières, la vapeur de l’eau jetée sur les machines pour qu’elles ne surchauffent pas de trop et la poussière de charbon, entourés de la lueur dansante de l’acier liquéfié. Il ne faisait jamais jour à l’usine, jamais nuit non plus ; les ombres dévoraient aussi bien que le hurlement des fourneaux, alors que les corps, abrutis par la touffeur, faisaient une parfaite chair à canon pour les imposants rouages, gourmands en jambes, en mains, en tout ce que les travailleurs inattentifs laisseraient à leur vorace portée. Non, définitivement non, pas plus qu’à l’orphelinat ou en maison de redressement, Fergus ne finirait pas ses jours de la sorte, ce destin était trop piteux, trop médiocre pour qu’il se résigne à demeurer sur le droit chemin, comme durant les mois ayant suivi sa désincarcération. Il avait une dévorante envie de s’évader, de respirer, de ne pas se sentir assujetti à une condition fâcheuse, sans espoir, sans une ombre de chance qui lui aurait été donnée de prouver sa véritable valeur comme il y aurait aspiré. Peu à peu, il retrouva ses « bonnes habitudes » et se forgea quelques relations utiles hors de la fonderie, avant de réaliser que son mal être, apaisé pour sa part par les petits délits effectués une fois libéré de ses obligations –ô douces bouffées d’oxygène-, demeurait bien vif chez ses collègues. Ainsi naquit la Tribu, d’abord simple petit rassemblement constitué des ouvriers les plus proches de Fergus, qui par la suite se vit complété par d’autres victimes du capitalisme anglais galopant, elles aussi condamnées à besogner jusqu’à l’épuisement dans ce cercle de l’enfer réservé à la classe ouvrière. Le groupe grandit, grandit tant et plus qu’il dépassa l’enceinte de l’usine, et devint un gang en bonne et due forme. Lynch, artisan de cette métamorphose, demeure le cœur de cette structure devant encore gagner ses lettres de noblesse, mais assurément une puissance montante, pour laquelle il faudra faire des choix cruciaux pour mieux pérenniser son avenir. Les hommes l’écoutent, le respectent, autant pour son bagou que pour son expérience dans les univers existant au-delà de la limite des lois, et sa capacité à associer les bonnes personnes aux bons projets. Sa façon d’organiser les choses et de placer chacun sur un pied d’égalité dans les discussions visant à préparer un nouveau coup, de même que les principes d’équité qu’il a insufflés dans les fibres-même de la Tribu lui assurent la fidélité de ses troupes ; et dans le monde sans pitié des bandes armées sévissant dans les quartiers malfamés de la capitale, ce n’est pas un petit avantage, loin de là. De grands projets commencent de fleurir dans l’imagination aiguisée de celui qui pourrait bien devenir un jour le baron du crime de Londres… Bien que de nouvelles inconnues viendront s’ajouter à l’équation.

En effet, un tueur sévit en ville, baptisé Jack l’Eventreur par la presse et qui étrangement, tout comme Fergus, apprécie fort les belles lames. Le truand n’a nullement peur de le croiser au coin d’une ruelle de Whitechapel aux alentours de minuit, cela va s’en dire –bien habile celui ou celle capable de dire de quoi Lynch a peur, de toute manière. L’assassin le plus recherché par Scotland Yard, et terreur des prostitués,  pourrait néanmoins devenir un obstacle indirect aux affaires de son gang : une police trop fouineuse dans le quartier, cela ferait désordre, et risquerait de faire de la Tribu un dommage collatéral dans la traque de ce détraqué. À ce titre, l’Anglais ne cracherait pas sur les gros titres du Illustrated London News expliquant comment le fou furieux a été coffré… En attendant, il plaisante sur le fait que ces idiots d’inspecteurs seraient capables de le suspecter simplement parce qu’il possède un couteau de toute beauté, ainsi que le doigté suffisant pour le manier avec grâce, bien qu’une chose soit sûre : si un être de chair et de sang se met en travers de sa route, Eventreur ou simple rival, il n’hésitera pas à user de tous les recours à sa disposition pour faire disparaître le problème, jeu auquel notre criminel est devenu maître.

Le boucher de Whitechapel, malheureusement, ne sera pas la seule lame de fond que rencontrera Fergus ; le passé, résilient, se révèle en passe de refaire surface… Et nul ne saurait dire comment il y fera face.

CARACTÈRE ET TEMPÉRAMENT

Fergus est une véritable force de la nature, un ouragan sauvage qu’il est bien compliqué d’apprivoiser. Difficile de dire ce qui serait en mesure de l’arrêter : Dieu a cessé il y a bien longtemps de représenter une menace crédible à ses yeux ; quant à la loi, selon lui, elle n’est bonne qu’à protéger les parvenus désireux de se protéger des masses populaires, dont ils ne sauraient supporter la vue. La vie se résume à un combat, du premier cri jusqu’au dernier soupir, et l’Anglais est bien décidé à se battre bec et ongles pour obtenir ce qu’il désire, et aller aussi loin que le lui permettront ses capacités. Son tempérament est de fer, renforcé par ses échecs comme un corps peut l’être à force d’endurer nombre d’épreuves, et c’est un véritable battant auquel vous aurez à faire, croyant fermement que la fin justifie les moyens, et qu’en ce bas monde, votre meilleur allié, c’est vous-même. Dans une autre vie, le criminel aurait pu être un être drapé de noblesse, si les bas-fonds de Londres n’avaient pas été le théâtre de ses jours : cynique, bravache et doté d’une ironie mordante, Fergus ne se fatigue pas à cacher le fond de sa pensée lorsqu’il ne souhaite pas se donner cette peine, armé de sa franchise qui parvient à faire des ravages, tout en étant une ma foi, une relative qualité. Pour ses quelques amis et les membres de son gang, il serait cependant prêt à tout, camarade de confiance autant que de bons conseils et allié aussi fidèle que protecteur, au nom d’un code moral tout à fait personnel et parfois difficile à suivre. Une bonne dose de mauvaise foi et de fierté mal placée le rendent de temps à autre proprement imbuvable, gamin aussi indomptable qu’horripilant dans le corps d’un adulte, mais cela n’est rien d’autre qu’une des nombreuses marques qu’a laissées la rue sur lui, comme l’habitude de chercher où se trouve son profit quelle que soit la situation, ou encore l’absence absolue de remords lorsqu’il commet un vol ou un assassinat. Côtoyer des enfants de la bonne société dans sa prime jeunesse a quelques peu amélioré les abominables manières héritées de l’éducation inexistante dispensée à l’orphelinat, qui malgré tout lui aura appris à ne compter que sur lui-même et sa rage de vivre : si son vocabulaire argotique se révèle souvent d’une richesse fleurie, l’Anglais sait lire, écrire, et même employer des tournures de phrases élégantes quand l’envie lui en prend –surtout pour se moquer des riches, qu’il tient en une bien piètre estime. Il ne s’avère pas pour autant fermé aux autres ; avenant et enjoué, posé et réfléchi quand il le faut, il vous laissera votre chance… Qu’il ne vous faudra pas rater, sous peine de vous heurter à la rancune du Britannique, que l’on sait vivace, et mauvaise.

Ne contemplant jamais le passé, mais résolument tourné vers la lutte pour l’avenir, Fergus est de plus un meneur d’hommes, qu’il sait rassembler autour de lui avec le talent inné des héros de guerre –ce qui lui plaît, et que nous pourrions donc associer à une forme d’orgueil. Il semble qu’il ait toujours eu cette sorte d’aura, cette passion dans le discours lui attachant l’approbation, sinon l’estime et la fidélité de ses séides, menés d’une main de maître, avec un surprenant souci d’équité. Avec toujours un projet en tête, une notion de l’honneur bien à lui qui que réelle ainsi qu’un don pour mener ses affaires, le hors-la-Loi ne vit que pour les défis que l’adversité sème devant lui, sans se soucier d’amour, ou de la possibilité d’un jour préférer une vie plus calme. Le goût du risque lui fait repousser ses limites, aussi bien dans les crimes toujours plus osés commis par son gang, que dans la brutalité des combats à mains nues auxquels il s’adonne par plaisir autant que pour les primes mises en jeu. Le destin l’a fait vivre dans la fange de Whitechapel, et bien soit : Lynch tirera son épingle du jeu et fera mentir la bonne fortune, se riant bien de la police, contre laquelle il se battra s’il le faut, loin de trembler, enivré de liberté et d’audace.

Aguerri au maniement des armes et notamment des armes blanches, on le voit souvent jouer avec son couteau, une lame aussi impressionnante qu’affutée, qui d’entrée de jeu vous incite à ne pas faire le malin face à cet homme au final presque imprévisible, pour qui la violence est un outil comme un autre, secret sur bien des choses, taciturne et agressif lorsque son humeur s’assombrit, mais aucunement facile à vivre, ni même soucieux d’être apprécié. Fergus ne se force nullement à se montrer cordial envers celles et ceux qu’il n’apprécie pas : brut de décoffrage, sans complexe, il saura se montrer délicieusement odieux avec ces malheureux, surtout s’il se sait par ailleurs en position de force, ce dont il s’assure toujours avec beaucoup de minutie au préalable. Son ambition d’accroître l’importance de la Tribu, bâtie sur des idées solides, constitue son unique but, son jeu favori auquel il s’adonne comme à une partie d’échecs avec le Créateur.
CARACTÉRISTIQUES PHYSIQUES

Dame Nature semble avoir voulu nous offrir une œuvre, que la bassesse de la naissance de Lynch jeta irrémédiablement au caniveau, pour en ternir l’éclat, et que jamais cette pierre précieuse ne reçoive justice.

Fergus est bel homme, ne nous voilons pas la face, quand bien même les vingt-huit années passées à se démener sur cette terre contre vents et marées aient rendu âpre cette prestance naturelle. Ce que l’on remarque assurément en premier lieu, c’est sa taille, imposante, dépassant de peu le mètre quatre-vingt. Cette imposante carrure se voit complétée par de larges épaules ainsi qu’une musculature marquée de plusieurs petites cicatrices, et gagnée grâce à un travail physique autant qu’aux combats illégaux. Un contraste à celle allure virile est apporté par une taille affinée, des doigts de pianiste, des livres fines comme tracées au scalpel, et de longues jambes athlétiques, en un tout nullement désagréable à regarder. Brun, l’Anglais a cependant une barbe à la teinte rousse lorsqu’il la laisse pousser, un visage anguleux comme taillé à la serpe, et aux pommettes si saillantes qu’on croirait pouvoir s’y couper en les effleurant. Quant à ses yeux, ceux-ci se trouvent ceints d’un bleu perçant, tirant selon les versions vers le gris de l’acier ou le vert d’eau. Son sourire reste sa marque de fabrique la plus connue, qui ne manque jamais de surprendre voire de mettre mal à l’aise : comme tracé par le couteau que Fergus affectionne tant, il barre le bas de son visage d’une oreille à l’autre, de façon sardonique sans que cela soit voulu, révélant l’intégralité sa dentition et lui faisant plisser les yeux au point de déjà lui donner à son âge les premiers prémices de rides d’expression –une allure qui n’est qu’amplifiée lorsqu’il cède à l’hilarité.

Sa mise en pli est ma foi des plus basiques. Pratique avant d’être élégante, privée de tout luxe par les maigres moyens de cet humble fondeur, elle se compose quasiment exclusivement de vêtements à l’état d’usure net ou prononcé, chemises rapiécées dans les tons sombres et pantalons à bretelles, gilets ayant fait leur temps et vestes élimées aux coudes. Un grand manteau complète cette maigre garde-robe, pour les nuits emplis de crimes et de brouillard, de même que plusieurs foulards, fort utile pour dissimuler ses traits à ses malheureuses victimes. La seule pièce à laquelle Fergus tient un tant soit peu se révèle être un chapeau melon, aussi élimé que le reste, mais qu’il porte quasiment chaque jour, sorte de trace de coquetterie qui ne lui est pas encore passée, et qui ne passera peut-être jamais.

Dans la vraie vie, je suis...

Quel est ton pseudo ? Marie. Un mec ou une fille ? Une señorita. Quel est ton âge ? 22 balais. Comment as-tu connu le forum ? Par une publicité postée sur Facebook, dans le groupe "Je suis RPGISTE et je l'assume !". Un avis dessus : Mamma mia *.* TAAVT a un gros potentiel, j'espère sincèrement qu'il connaîtra un succès à la hauteur de sa sexytude. Quant au PV de Fergus, il roxe juste au-delà de toute expression. As-tu un DC ? Négatif. Code de validation : ]Validée par Amy-Kun ♥]

Code:
<t>Michael Fassbender</t> → <y>Fergus Lynch</y>
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Felix J. Adler
Felix J. Adler

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Informations : Souffre d'un autisme d'Asperger • Dyslexique • Est obsédé par son métier • Rêve de travailler sur l'horloge de Big Ben. • Insomniaque. • Parle peu • Se sent mal à l'aise dans une foule • A quelques bases d'Allemand et de Français • A le corps glacé et est d'une pâleur à faire peur • Origines Juives • Possède une Pamphobeteus Platyomma mâle pour animal de compagnie • Est le mari d'Amy S. Adler.
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MessageSujet: Re: Fergus ✘ son of anarchy. Fergus ✘ son of anarchy. Icon_minitimeMer 5 Oct - 13:34

Ferguuuuuuuuuuuuuuuuus ! OMG Bienvenue ! J'espère que tu te plairas ici ! Si jamais tu as des questions, n'hésite pas ! coeur

(Ici David by the way. o/)
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Amy S. Adler
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Emploi : Couturière/Maquerelle
Informations : ♦️
♦️ Ma Fiche de Présentation
♦️ Mes Liens
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♣️♣️♣️
Amy est très douée dans son domaine, la couture. ⊹ Ressentais une profonde frustration envers son mari durant les cinq précédentes années, ce qui l'incitait à accepter plus facilement les avances d'autrui. ⊹ A des tendances névrosées et borderline. ⊹ Ne supporte pas/ou difficilement les enfants en bas âge. ⊹ Apprécie la compagnie de l'alcool et du tabac bon marché. ⊹ Est d'une grande immaturité. ⊹ Très facilement morte de jalousie en compagnie d'autres femmes. ⊹ Manque de confiance en elle-même et a souvent besoin qu'on la rassure sur son apparence. ⊹ Passe beaucoup trop de temps devant le miroir à peigner ses très longs cheveux noirs. ⊹ Femme de Felix J. Adler. ⊹ A ouvert récemment un bordel de luxe dans un vieil hôtel rénové de Whitechapel.
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MessageSujet: Re: Fergus ✘ son of anarchy. Fergus ✘ son of anarchy. Icon_minitimeMer 5 Oct - 13:35

Oh, une autre Marie. 8D
BIENVENUE !! love

Je suis tellement heureuse que tu ais pris ce PV ! Il est très attendu et tu vas vite t'en rendre compte. What a Face
Ne t'en fais pas, on mange personne ! Si tu as des questions, n'hésite pas une seule seconde. coeur
Ma Amy a hâte de retrouver l'un de ses amis d'enfance, ça va être génial. eyes bave dance
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W. Bartholomew Collins
W. Bartholomew Collins

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Emploi : Héritié du compte de York. Fabricant de jouets et autre objet en bois.
Informations : Fils du comptes de York ☞ Il à perdue sa mère alors qu'il avait 7 ans ☞ Sa sœur ainée est morte l'an passé, en mer ☞ A une jeune sœur qu'il n'arrive pas à aimé et tiens pour responsable de la mort de sa mère ☞ Fiancé de force à une bourgeoise Londonienne (Maddie), qu'il va épouser en octobre 1891 ☞ Froid, hautain, rustre d'apparence, c'est en réalité un homme au cœur d'enfant et à l'âme déchiré ☞ Il fabrique des jouets et divers autres objets, en bois principalement, pour le plaisir. Même s'il en vends parfois ☞ C'est un homme en réalité très simple et qui aime les choses les plus simple de la vie ☞ Le manoir familiale de York lui manque, ses grand champ l'entourant surtout ☞ Vit au jour le jour ☞ Il ignore même son orientation exacte. Si les hommes ou les femmes l'attire. Peut-être les deux en réalité ☞ C'est un noble, mais qui à le coeur sur la main. L'argent n'est qu'un moyen de pouvoir pour la plupart, pour lui c'est juste un moyen d'être généreux ☞ Il aime parfois aller dans les bas quartiers distribuer des jouets, gratuitement ou contre une petite pièce, par principe aux gamins des rues ☞
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MessageSujet: Re: Fergus ✘ son of anarchy. Fergus ✘ son of anarchy. Icon_minitimeMer 5 Oct - 13:58

OMG ce PV il m'a fais aussi de l'oeil j'avoue, très bon choix monsieur.
Bienvenue et puis bon courage, hâte de te croiser en jeu aah
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Fergus Lynch
Fergus Lynch

Âge : 36
Emploi : Fondeur
Informations : Orphelin déposé au seuil d'une institution quelques semaines après sa naissance ✘ Ignore tout de ses origines, et n'y accorde aucune importance ✘ Fraie dans le monde de la petite délinquence depuis sa plus tendre enfance ✘ Ancien chef d'une bande gosses aventureux, à présent dissolue ✘ Suite à ça, a passé plusieurs mois en maison de correction ✘ La mort d'un de ses meilleurs amis, atteint de syphilis, a suffi à le convaincre de ne pas s'approcher des prostituées, règle qu'il suit toujours ✘ A fondé la Tribu, gang des rues sévissant à Whitechapel, dont il connait les moindres recoins ✘ Participe régulièrement à des combats illégaux organisés dans des bars, desquels il tire un joli pactole, ainsi que quelques petites cicatrices sur tout le corps ✘ Amateur d'armes blanches, il se sépare rarement de son couteau de boucher, tout comme de son vieux chapeau melon ✘ Se moque bien des forces de police, avec lesquelles il n'hésiterait pas à en découdre ✘ Ne voue que mépris à l'aristocratie et aux autres parvenus, mais grâce aux paiements reçus en échange de l'aide de son gang, il recrute de plus en plus d'adeptes, et accroît l'influence de la Tribu : son ambitieux objectif n'est autre que de faire tomber sous sa coupe Whitechapel et Southwark, pour mieux leur donner un second souffle, ainsi qu'une capacité de réponse envers les injustices infligées par les strates plus aisées de la société.
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MessageSujet: Re: Fergus ✘ son of anarchy. Fergus ✘ son of anarchy. Icon_minitimeMer 5 Oct - 14:16

Merci à vous trois, je passerai sans faute vous racketter des liens asap OMG


Felix, compte sur moi pour te poser un milliard de questions : le lien entre David et Fergus est tellement awesome, j'aimerais beaucoup en discuter avec toi si tu es dispo' gnon
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Indianna Peters
Indianna Peters

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Emploi : Servante, fille à tout faire.
Informations : Se pense orpheline ➸ Es servante pour Miss Bolton au bordel depuis toujours ➸ Est en réalité la fille illégitime de M. Harrington. Mais ignore tout, évidement ➸ Est sous la protection de Miss Bolton pour une obscure raison, mais la considère comme une mère. Même si cette amour n'est pas réellement réciproque ➸ Travail très dure chaque jour, mais ne s'en plein jamais ➸ Ne sais pas lire mais tente d'apprendre seule ➸ Parle assez peu, mais écoute beaucoup ➸ Peu avoir un tempérament de feu. Pourtant la plupart du temps elle sera douce, agréable et serviable ➸ Malgré son corps de femme c'est une enfant qui à grandi trop vite ➸ Son plus grand plaisir, courrir dans les champs sous la pluie. Ce sentir libre et sans attache ➸ Est "amoureuse" d'un homme qu'elle ne connais pas an réalité ➸ Dessine parfois le soir à la lumière d'une bougie, quand Morphée lui refuse ses bras.
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Messages : 482
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MessageSujet: Re: Fergus ✘ son of anarchy. Fergus ✘ son of anarchy. Icon_minitimeMer 5 Oct - 17:44

Bienvenue ici 8D
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Fergus Lynch
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Informations : Orphelin déposé au seuil d'une institution quelques semaines après sa naissance ✘ Ignore tout de ses origines, et n'y accorde aucune importance ✘ Fraie dans le monde de la petite délinquence depuis sa plus tendre enfance ✘ Ancien chef d'une bande gosses aventureux, à présent dissolue ✘ Suite à ça, a passé plusieurs mois en maison de correction ✘ La mort d'un de ses meilleurs amis, atteint de syphilis, a suffi à le convaincre de ne pas s'approcher des prostituées, règle qu'il suit toujours ✘ A fondé la Tribu, gang des rues sévissant à Whitechapel, dont il connait les moindres recoins ✘ Participe régulièrement à des combats illégaux organisés dans des bars, desquels il tire un joli pactole, ainsi que quelques petites cicatrices sur tout le corps ✘ Amateur d'armes blanches, il se sépare rarement de son couteau de boucher, tout comme de son vieux chapeau melon ✘ Se moque bien des forces de police, avec lesquelles il n'hésiterait pas à en découdre ✘ Ne voue que mépris à l'aristocratie et aux autres parvenus, mais grâce aux paiements reçus en échange de l'aide de son gang, il recrute de plus en plus d'adeptes, et accroît l'influence de la Tribu : son ambitieux objectif n'est autre que de faire tomber sous sa coupe Whitechapel et Southwark, pour mieux leur donner un second souffle, ainsi qu'une capacité de réponse envers les injustices infligées par les strates plus aisées de la société.
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MessageSujet: Re: Fergus ✘ son of anarchy. Fergus ✘ son of anarchy. Icon_minitimeMer 5 Oct - 18:36

Merci miss coeur
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MessageSujet: Re: Fergus ✘ son of anarchy. Fergus ✘ son of anarchy. Icon_minitimeMer 5 Oct - 19:09

Bienvenuue! coeur Super contente de voir un PV pris, et génial en plus! gnon Bon courage pour ta fiche, j'ai hâte de voir la suite! What a Face Gros poutouus love
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MessageSujet: Re: Fergus ✘ son of anarchy. Fergus ✘ son of anarchy. Icon_minitimeMer 5 Oct - 19:21

Bienvenu, joli garçon.
Bon courage pour ta fiche coeur
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Fergus Lynch
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MessageSujet: Re: Fergus ✘ son of anarchy. Fergus ✘ son of anarchy. Icon_minitimeMer 5 Oct - 21:02

Merci mesdemoiselles =D
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MessageSujet: Re: Fergus ✘ son of anarchy. Fergus ✘ son of anarchy. Icon_minitime

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