Jolie petite histoire...
David Williams est né à l’aube du 30 avril 1862 et ce fut plutôt inespéré. Véritable miraculé, la grossesse de sa mère s’étant très, très mal passée, il a un temps plus important que la moyenne avant de se mettre à respirer. Son père, John, très pieux, avait décidé de le baptiser David, comme le personnage biblique qui avait affronté Goliath. Il y voyait sûrement une métaphore, son benjamin étant de faible constitution alors qu’il allait affronter la vie.

Les premières années de David se passèrent sans histoire. Il attrapait souvent des rhumes, mais ça n’allait pas plus loin que cela. Il s’entendait extrêmement bien avec Jonathan, d’un an seulement son aîné. Ce dernier développa dès le début un instinct très protecteur à son égard, pour la plus grande fierté de John qui avait le sentiment d’avoir réussi à inculper les valeurs de la fraternité à ses fils. Néanmoins, quand David eut un peu plus de sept ans, les choses se dégradèrent considérablement et ce ne fut que le début d’une sempiternelle descente aux enfers. Sa santé commença d’abord par se dégrader considérablement, faisant quelques malaises cardiaques en l’espace de deux semaines. Bien évidemment, ses parents firent venir un médecin qui ne fut pas très optimiste quant à l’avenir du garçon. Sa mère, Carolyn, fut complètement effondrée, bien plus que John. D’ailleurs, ce fut à ce moment-là que Carolyn commença à avoir un comportement extrêmement protecteur avec David. Trop même. Devenant même abusant. Sa mère dépassa toutes les limites de l’amour maternel, le poussant à l’extrême pour ne devenir plus que folie. David avait essayé de se plaindre, mais John, aveuglé par l’amour porté à sa femme, ne l’écoutait pas, pensant qu’il mentait, que ce n’était que calomnies voire même blasphémassions. Car David commençait à perdre la douce Foi qu’essayait de lui inculper son père depuis sa tendre enfance. Mais ne pas être écouté par son père, être abusé par sa mère, cela ne l’aidait pas à croire en l’existence de Dieu. Ou du moins, à croire qu’il était bon.

Puis la petite famille Williams déménagèrent à Londres, John y étant appelé pour remplacer le précédent pasteur qui avait décédé. Ce changement fut plutôt décisif sur la vie du jeune David. Notamment, il allait aller à l’école pour la première fois, n’ayant que des précepteurs en Écosse mais toute la famille allait devoir se plier à la vie citadine. Rapidement, il rencontra une fille de son âge, Amy Carter, avec qui il sympathisa dès les premiers jours. Sa nouvelle amie avait une joie de vivre qui le fit sourire de nouveau, comme avant. Même sa mère s’était calmée après le déménagement, ne lui adressant presque plus la parole et il n’allait pas s’en plaindre. Et puis, un jour, Amy, Jonathan et lui, rencontrèrent deux garçons de leur âge, venant tous les deux d’un milieu plus difficile : Fergus et Jack, déjà amis de longues dates. Les deux groupes sympathisèrent à leur tour, créant une petite tribu d’amis. Ce fut peut-être les années les plus heureuses de David. De plus, une sorte de puissante attirance pour Jack naquit dans le cœur du jeune Williams, dépassant sans aucun doute le stade de l’amitié. Il eut alors honte et fit comme si de rien n’était. Son père avait toujours dit qu’aimer les personnes de même sexe était un acte du Diable en personne.

Les semaines passèrent et David finit par se lancer, décidé à avouer ses sentiments, bien que divergents, à son ami. Cependant, il ne s’était pas attendu à ce que ce dernier le devance pour lui faire sa déclaration avant lui. Oui, ce fut bel et bien les plus années de sa vie. Cependant, tout avait malheureusement une fin et cette idylle n’avait bien que trop duré : Jack contracta la syphilis que son père avait donné à sa mère qui lui avait donné à son tour. Quand David eut 16 ans, Jack finit par succomber à la maladie, plongeant toute la petite bande d’amis dans une morosité absolue. Sauf David. Les conséquences furent bien plus pires pour David qui eut l’impression que son monde était en train de s’effondrer autour de lui. Il avoua à son père son homosexualité et ce dernier n’hésita pas à l’envoyer à l’asile pour s’y faire stériliser chimiquement, la science n’arrêtait pas le progrès. Pour John, supprimer tout désir sexuel chez son fils, c’était le laver de tout péché. Et pour plus de sécurité, il l’envoya là où travaillait Carolyn. David y passa les pires mois de sa vie. Torture psychologique et physique, aucun moyen de communiquer avec l’extérieur il se laissa mourir.

Mais ses parents le retirèrent avant la fin du traitement, son état de santé s’étant beaucoup trop dégradé et leur but n’était pas de tuer leur fils. Carolyn l’enferma dans la cave, l’empêchant d’avoir tout contact avec l’extérieur encore une fois, tout en continuant à lui prodiguer des « soins ». David se laissait affamer. Il n’avait même plus la force de se lever pour aller ne serait-ce que se pendre. Les drogues de l’asile continuaient de lui empoisonner les entrailles, malgré les vomissements réguliers qu’il faisait. Puis un jour, Jonathan entra dans ladite cave, ne s’attendant pas à trouver son petit frère disparu. Jonathan avait réussi à avoir une petite chambre, certes non loin de la maison parentale mais à quelques rues de là pour commencer à vivre de façon indépendante. Il ramena David chez lui, le soigna, et lui expliqua ce qu’il avait manqué durant ces deux ans.

Une fois qu’il put se tenir sur ses jambes, il entama des études de médecine, domaine dans lequel il brilla comme personne d’autre. Il avait de solides bases, obtenues suite à des lectures approfondies lors de son séjour à l’asile. Il fit un parcours éclair et à l’âge de 20 ans, se retrouva chirurgien dans le plus grand hôpital de Londres. Malheureusement tout ne fut pas rose non plus. Le directeur était quelqu’un d’intelligent et finit par découvrir l’homosexualité de David et ne tarda pas à jouer avec et à le faire chanter. Mais l’Écossais n’était plus qu’une coquille vide à l’intérieur, rien n’allait le faire ébranler. Pas même cet amant violent et volage qui avait failli s’en prendre à lui. Avant que David ne réplique avec plus de force et de rapidité. Étant médecin, il savait parfaitement où frapper pour qu’un coup devienne létal. Ce fut son premier « meurtre », si on compte ensuite les vies qu’il a délivrées de souffrances inutiles suite à la demande de ses patients condamnés. Pour le meurtre de son amant, il fut bien évidemment suspecté. Mais la police finit par conclure que c’était une bataille de bar qui avait mal tourné, son corps ayant été repêché dans la Tamise.

S’ensuivirent alors des années de routine morne, entre le bizutage à l’hôpital et une certaine solitude flagrante. Il était toujours proche de Jonathan et Amy mais tous les deux faisaient leurs vies, surtout Amy qui s’était mariée. Mais en attendant il en était là, assis seul sur son lit, une seringue remplie de substances plutôt aphrodisiaques dans une main, prêt à s’en injecter le contenu dans les veines.

Dans la vrai vie, je suis...
Quel est ton pseudo ? Rubians. Un mec ou une fille ? Pingouin. Quel est ton âge ? 20 étés. Comment as-tu connu le forum ? En le créant. Un avis dessus : Non. As-tu un DC ? Felix J. Adler, pour l'instant. Code de validation : Validé par mes soins.

Code:

<t>James McAvoy</t> → <y>David P. A. Williams</y>

Félicitations ! Vous venez d'être validé sur The Anthill: A Victorian Tale ! Nous vous souhaitons un bon jeu parmi nous et nous vous conseillons d'aller consulter les liens ci-dessous. Vous pouvez désormais RP, flooder et faire de nombreuses autres choses. N'hésitez pas à faire votre fiche de liens, celle des RP's ainsi que celle du Journal Intime ! Gardez aussi un œil sur les annonces! Bienvenue parmi nous ! N'oubliez pas que vous avez à disposition un cadre de rp dans la Gestion ! Pour toutes questions, il y a la foire aux questions et suggestions ici !

N'hésitez pas à demander de l'aide l'un des membres du staff si vous en ressentez le besoin. Bon jeu sur Taavt !