Sinéad Eliacin | Derrière chaque homme, sa femme



 
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Sinéad Eliacin | Derrière chaque homme, sa femme

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MessageSujet: Sinéad Eliacin | Derrière chaque homme, sa femme Sinéad Eliacin | Derrière chaque homme, sa femme Icon_minitimeLun 24 Juil - 1:30



Sinéad Eliacin

« L'opium dégage l'esprit, jamais il ne rend spirituel... »


FT. Alyssa Sutherland
CARTE D'IDENTITÉ


Nom : Eliacin, née O'Sullivan
Prénom(s) : Sinéad
Âge : 29 ans
Groupe : Noble

Nationalité : Anglaise, issue d'une lignée irlandaise
Lieu de naissance : Oxford
Date de naissance : 13 Novembre 1862
Situation Civile : Mariée
Religion : Athée, mais se plie aux habitudes chrétiennes
Orientation Sexuelle : Pansexuel
Profession : Artiste-peintre, et gérante des finances de la maison
Quartier Résidentiel : Westminster
Activités Illicites : Gère un réseau de bar à opium

Jolie petite histoire...

Sinéad est l'aînée d'une tribu de trois filles, ses parents n'ayant malheureusement jamais réussi à avoir un héritier mâle. Cette situation a toujours fortement ennuyé son père, un aristocrate anglais du nom d'Arthur O'Sullivan. Comme son nom l'indique, sa famille avait ses racines en Irlande, mais s'est expatriée depuis quelques générations à Londres et dans sa banlieue, grimpant les échelons peu à peu jusqu'à gagner le respect de leurs pairs. Quant à sa mère, Lyana MacSirl, irlandaise pure souche, elle a vu sa vie basculer drastiquement lors de l'annonce de son mariage (arrangé, bien évidemment) avec Arthur. Contrainte de quitter son Irlande chérie pour rejoindre son époux à Oxford et vivre dans un domaine qu'on lui annonça devoir régenter. Lyana ne fut jamais heureuse dans son mariage et se plia de mauvaise grâce aux exigences de la noblesse anglaise.

Cependant, lorsqu'elle mit au monde ses filles, chacune à un ou deux d'intervalle, son bonheur explosa. Sinéad, Edith et Ciara furent ses anges salutaires, la prunelle de ses yeux. Elle les éleva pendant leurs premières années, les nourrissant de son amour inconditionnel pour elles. Nées dans le faste et protégées par les bras aimants de leur mère, les trois fillettes connurent une petite enfance divine. Mais les relations entre Lyana et Arthur ne firent que se dégrader en parallèle et lorsque leur aînée eut atteint ses sept ans, son père décida de la prendre en charge.

N'ayant pas de fils, il se résolut à faire de son aînée le garçon qu'il n'avait jamais eu. Mais pour ce faire, il devait l'éloigner des jupons trop tendre de sa mère, punissant au passage cette dernière pour ne pas avoir su lui produire d'héritier comme toute femme se devait de faire.

Voici donc qu'à sept ans, Sinéad traversa l'europe et les mers pour atterrir dans une colonie d'Inde, où son père venait d'être nommé ambassadeur. Coupée de son monde, de sa famille, et de tout ce qu'elle avait jamais aimé, la petite fille sombra dans la peine et les larmes. Chaque nuit, elle était la proie de terribles cauchemars, chaque jour, ses grands yeux brillaient de larmes contenues. Les premiers temps son père n'y prêta pas d'attention, trop occupé à régler les détails de son arrivée, leur installation et mettre en place son carnet de relations. Quand les nourrices lui rapportaient l'état de sa fille, il s'emportait contre elles, les traitaient d'incapables, de barbares indiennes, et dans ses mauvais jours, il assurait que les caprices de cette morveuse ne le feraient pas céder, qu'elle était bien comme sa mère : une hystérique à problème.

Quelques semaines après leur arrivée, et bien que la situation de sa fille ne semblait en rien évoluer, il s'entêta à vouloir faire son éducation. Un matin, il pénétra donc dans sa chambre, mal luné comme souvent, et arracha presque les draps du lit pour réveiller sa fille. Le spectacle qu'il découvrit sous ses yeux manqua le faire pleurer à son tour, le laissant paralysé et minuscule. La petite fille qu'il voyait devant lui n'avait plus grand chose à voir avec sa Sinéad. Les joues creusées, cernée, et le visage ruisselant de larmes silencieuses. Recroquevillée contre son oreiller, elle le dévisageait non pas avec hargne et haine comme il  l'avait pensé, mais avec désespoir et terreur. D'un coup, il prit conscience du traitement qu'il avait infligé à sa propre fille, de la joie intense qu'il avait ressenti la toute première fois où il avait posé ses yeux sur elle, de son magnifique sourire quand elle jouait dans le jardin avec ses soeurs, et d'à quel point il avait été injuste et barbare avec elle.

Bien sûr, elle deviendrait une femme, bien sûr elle serait peut-être un jour pire que sa mère, mais elle n'en restait pas moins sa fille, son sang et il l'aimait. Comment avait-il pu l'oublier ? Sans un mot, il s'assit au bord du lit de Sinéad, et la gorge serrée lui ouvrit ses bras. La petite fille n'hésita qu'une demi-seconde avant de venir se blottir contre son père et  pleurer à chaudes larmes contre lui.

Le soleil revint doucement se poser sur Sinéad à partir de ce jour. Elle apprenait à écrire et à lire pour pouvoir communiquer avec sa mère et ses soeurs et du reste son père lui trouva les meilleurs professeurs pour l'initier aux mathématiques, à la géographie et à l'histoire. La petite fille jouit donc d'une éducation particulièrement développée pour une fille, même de bonne famille. Elle partageait ses jours entre ses leçons, des promenades avec son père et l'exploration des contrées inconnues d'Inde en compagnie de ses nourrices. Elle se lia facilement d'amitié avec leurs enfants, ne faisant pas encore de différence entre eux et elle. Mais ce qui lui plaisait le plus dans ses escapades, c'était de découvrir les temples fabuleux et les marchés où étoffes et or lui faisaient tourner la tête. Désireuse de garder une trace de toutes ses merveilles, elle se fit offrir par son père du matériel et un professeur de dessin.

Mais tout changea à nouveau lorsque quelques gouttes de sang maculèrent ses draps, un matin de ses treize ans. Son père qui la chérissait désormais et la traitait comme son plus beau trésor se rembrunit et érigea une étrange distance entre eux. Quelques mois plus tard, la jeune fille fut rapatriée à Oxford, arrachée une nouvelle fois à ses amis et à sa vie simple de fille d'ambassadeur. Pour seul souvenir, elle emporta dans ses valises un pendentif que son meilleur ami, le fils d'une nourrice, lui avait taillé dans un petit bout de bois, ses précieux carnets à dessin et quelques réserves de son thé préféré.

Elle se consola durant le voyage en essayant de se rappeler le visage de sa mère et de ses soeurs, dont elle ne conservait que des portraits envoyés qu'elle avait recopié cent fois. Elle avait hâte de les revoir, de leur raconter toutes les merveilles qu'elle avait connu, leur montrer ses dessins, mais surtout de pouvoir les serrer dans ses bras, leur dire comme elles lui avaient manquée.

De retour dans le domaine, l'accueil fut aussi chaleureux qu'elle l'espérait, mais elle sentit que quelque chose clochait. Et elle comprit bien vite que sa vie avait été bien différente que celle de ses soeurs ou même de sa mère. Elle savait des choses que les autres femmes ne comprendraient jamais. Elle se comportait avec plus d'assurance qu'aucune autre femme de sa famille, parlait comme un homme et pensait de la même manière. Avec la distance et l'éducation qu'elle avait reçu, elle comprit que son père avait érigé une montagne entre elle et le reste de sa famille et elle lui en voulut pour ça.

L'amour que les femmes de la famille se vouaient n'avait en rien changé, elles resteraient soudées quoi qu'il advienne, mais elles ne partageaient plus rien d'autre. Et Sinéad apprit que leur cohabitation prendrait de toute façon bientôt fin. Si son père l'avait renvoyé, c'était pour qu'elle se prépare à son mariage. On l'avait promise à l'héritier d'une famille influente depuis bien longtemps. Un certain Stephen Eliacin lui dit-on. Cette idée la révolta, elle, la fille de son père, éprise de liberté et d'ambition. Elle avait adoré voir son père diriger d'une main de maître le commerce du thé pour sa maison et même pour d'autres. Passionnée par ailleurs par les contrées plus à l'Orient, la Chine notamment, elle rêvait d'explorer ces terres inconnues, pas de se marier !

Mais elle eut beau tempêter, chercher à fuir, s'en aller, se déchaîner, effrayant ses soeurs si dociles et peureuses, rien n'y fit. Sa mère finit par la prendre à parti après une semaine d'isolement dans sa chambre. Sinéad ne l'avait jamais connu si dure et si... forte que lorsqu'elle s'assit à côté d'elle sur le lit et lui releva le menton pour la regarder dans les yeux. Pendant de longues heures, elle lui expliqua comment le monde civilisé fonctionnait, et comment il fonctionnait surtout pour les femmes. Elle lui parla crument, sans embellir la vérité. La jeune fille écouta attentivement, surprise par la soudaine perspicacité de sa mère, son savoir et son intelligence. Il lui fallut plusieurs jours pour assimiler toutes ses nouvelles données à l'équation de sa vie mais elle finit par comprendre.

Elle n'avait pas le choix de se marier, elle n'avait pas le choix de son mari, de se plier aux règles érigées pour les femmes dans la société. Mais pour tout le reste, tout le reste, elle avait le choix. Et son père l'avait formé pour penser comme lui, en marchand, en diplomate, en intellectuel. Il ne tenait qu'à elle de bien employer les as qu'il avait glissé dans sa manche pour vivre sa vie comme elle l'entendait.

Avec ses dernières années d'apprentissage au sein de sa famille, elle apprit donc comment se fondre dans la masse des femmes de haute lignée. Porter un corset, se déplacer en robe, l'art et la manière de parler, de manger, de respirer même lui semblait-il. Tout cela lui semblait bien plus dur que ce qu'elle avait apprit jusque là. Heureusement, il lui restait sa passion pour le dessin et bientôt pour la peinture. Deux ans passèrent ainsi, où la jeune fille apprenait à devenir une jeune femme, une lady, la fleur de lys de sa famille.

A plusieurs reprise, elle reçut la visite de son fiancé, grâce aux manoeuvres de sa mère pour ne pas que sa fille épouse un parfait étranger. Contre toute attente, le jeune Stephen Eliacin se révéla un garçon très agréable, gentil, et curieux. Sinéad qui s'était préparée à mener une guerre de chaque instant se rendit compte que tous les hommes n'étaient pas comme son père, du moins pas à son âge. Les deux jeunes gens devinrent même amis et complices, conversant longuement dans les jardins du domaine, riant et jouant avec complicité.

Il lui sembla bientôt que ces moments passer avec son fiancé chez elle ou chez lui, ou bien les moments à peindre -qui se mêlèrent bien assez tôt- étaient les seules pastilles de liberté et de bonheur simple qu'il lui restait. Le reste du temps, il fallait parader, se montrer, sourire et baisser les yeux. Difficile à faire quand on était comme Sinéad, une jeune fille de plus en plus belle, avec ce brin d'exotisme qui semblait ancré en elle depuis qu'elle était revenue d'Inde, ce que personne n'ignorait.
En grandissant, alors qu'elle perdait peu à peu son visage d'enfant, la fierté et la force se figèrent dans ses traits, et son regard perçant parvint à en mettre mal à l'aise plus d'un. Contenir sa force de caractère lui coûtait beaucoup, elle trouvait cela difficile et humiliant de toujours devoir taire ses pensées dans les discussions ridicules de gentlemans qui ne connaissaient rien ou presque du domaine qu'ils évoquaient. Pire, on lui apprit que regarder un homme dans les yeux ne se faisait pas. A force de regarder les murs ou le sol, elle finit par se demander si les voix qui lui parvenaient étaient humaines ou bien si elle n'était pas seulement entourée de robots.

Les soirées et réceptions l'épuisaient, pourtant ses efforts semblaient porter leur fruit. Bien qu'on la sache déjà fiancée, nombreuses furent les familles qui approchèrent sa mère pour estimer le prix à payer pour sa main. Réduite à une vulgaire marchandise... A seulement dix-sept ans, Sinéad était déjà aigrie par la société londonienne, et ne contenait son acidité que pour ne pas faire honte à sa famille.

Quand vint enfin le mariage, l'année suivante, la jeune fille sut malgré son attachement à son fiancé, qu'il n'y aurait jamais d'amour entre eux. Stephen était quelqu'un de trop simple et prévisible pour elle. Et elle apprit de sa propre bouche, durant leur nuit de noce, qu'il la trouvait bien trop formidable pour lui. Cette révélation la laissa idiote et devant son air déconfit, il lui expliqua qu'il l'avait toujours admiré. Il ne comprenait pas comment une femme pouvait dégager à la fois tant de puissance et tant de fragilité. J'ai peur de te briser à chaque fois que je prends ta main, mais c'est comme si tu pouvais consumer mon âme en posant les yeux sur moi, lui dit-il.

Sinéad sourit à cette annonce, c'était la plus belle façon qu'on avait jamais eu de la décrire et pour ça, elle lui concéda son amour pour la nuit. Ce fut elle qui l'embrassa en premier,
et scella leur union.

Les jeunes adultes ne s'aimaient peut-être pas, mais leur union fut plutôt heureuse. Il leur fallait souvent s'ennivrer avant de pouvoir s'offrir l'un à l'autre, mais le reste du temps,
ils formaient une bonne équipe. En privé, Stephen n'ignorait pas la force de sa femme et travaillait avec son aide, mêlant leurs deux expériences pour faire fructifier leurs investissements et en public, il brillait par sa droiture, la perle de Londres à son bras,
comme il aimait appeler Sinéad. Cette dernière se pliait à ce jeu de dupes avec chaque jour plus de facilité, serpentant entre les discussions et les polémiques, repérant les personnes dignes d'intérêt comme personne et n'ayons pas peur des mots, les séduisant pour parvenir à ses fins. Homme ou femme, elle traitait chaque personne comme si cette dernière était la reine Elizabeth : dans ses yeux, chaque interlocuteur se sentait important, unique.

Un nouveau drame vint obscurcir son ciel peu de temps après son mariage, cependant. Son père demandait le divorce, jetant le blâme sur sa moins-qu'une-femme, incapable de lui donner un héritier. Le déshonneur qu'il jeta ainsi sur sa mère fit exploser Sinéad de haine contre lui. Son futur à elle était assurée, mais comment feraient ses soeurs désormais pour trouver un mari ? Le sang irlandais qui coulait dans ses veines la poussa à aider sa mère et ses soeurs. Sans en parler à son mari, elle leur donna de l'argent régulièrement pour les aider à vivre correctement. S'il comprit au fond de lui l'agissement de son épouse, Stephen se résolut à l'en blâmer. Pour leur réputation, il n'était pas bon qu'elle s'allie à une famille en disgrâce, quand bien même il s'agissait de sa mère et de ses soeurs. Sinéad, en proie à une fureur glacée, le prévint qu'il n'avait pas intérêt à chercher à la contrôler, jamais, ni à la séparer de sa famille davantage que son père et la vie ne l'avait déjà fait ou bien, mon adorable époux, je serais ta ruine et tu maudiras le jour où je suis née fille, et celui où l'on m'a lié à toi. En réponse, il lui décocha une gifle qui la mit à terre. La seule fois où il osa la frapper. Et la seule fois qu'il ne se pardonna jamais. Mais elle lui avait fait si peur avec sa promesse, comme une incantation diabolique, qu'il n'avait su réagir autrement.

Sinéad lui garda rancune de son geste quelques mois mais elle finit par lui pardonner car son coeur saignait d'être en colère contre le seul homme qui n'avait toujours eu que de bonnes intentions à son égard. Elle se résolut à ne pas l'associer aux problèmes de sa famille mais n'abandonna pas l'idée d'aider sa mère et ses soeurs. Après tout, qu'importait le nom que la société lui faisait porter, au fond d'elle, elle n'appartenait qu'à une seule famille.

C'est pour cette raison en premier lieu qu'elle monta son cartel de drogue. L'Orient fascinait les londoniens et comme elle avait vécu quelques années en Inde, elle profita de sa réputation pour s'entourer de passionnés. Elle organisa des salons chez elle, où elle leur faisait goûter le "meilleur thé du monde", les enjoignant à en acheter en passant par son père. Une première association qui lui permit de trouver des mécènes pour ses tableaux. On lui commandait des décors indiens, des indiennes dans leurs belles étoffes multicolores et plus rarement des portraits plus classiques. Toujours fut-il que cette rentrée d'argent ne lui profita que peur à elle ou à son mari car elle donnait la quasi totalité à sa mère. Dans cette affaire, son mari, alors banquier, l'aida à garder les transactions discrètes, de sorte qu'on ne puisse associer la rente de Lyana et ses filles au jeune couple Eliacin.

Quelques années de ce manège plus tard, Sinéad parvint à convaincre ses mécènes de lui payer un voyage en Chine. Seulement quelques semaines là-bas et elle reviendrait avec des centaines de nouveaux décors et toiles à leurs proposer. C'est ainsi qu'elle réussit à les convaincre et avec la bénédiction de son mari -qui n'osait plus rien lui refuser- qu'elle voyagea dans ce pays qui la fascinait depuis l'enfance.

En Chine, il lui fallut vite apprendre de nouvelles coutumes, et elle se rendit compte qu'il serait bien plus dur que prévu d'établir un marché là-bas qu'en Inde. Elle n'était pas la bienvenue, elle le sentait, et malgré tous ses efforts, on refusa de lui révéler les secrets de l'opium. Cette déconvenue n'entacha pourtant pas son plaisir : enfin elle était libre. Et si sa famille n'avait pas eu besoin d'elle, peut-être se serait-elle enfui dans l'une ou l'autre des campagnes chinoises. Elle ne voyait pas les dangers que pouvaient courir une femme seule et étrangère dans ce pays de tous les mystères qu'elle se plaisait à dessiner et à parcourir.

Peut-être fut-ce son amour pour ce pays ? Peut-être fut-ce son intérêt sincère pour les coutumes ? Ou sa façon de donner de l'importance à chaque personne à qui elle parlait, même à travers un traducteur ? Mais quelle qu'en fut la raison, la veille de son départ, on vint la trouver avec une lettre en mandarin et sa traduction : on l'autorisait à ramener avec elle une petite quantité d'opium ainsi qu'un homme, à qui elle devrait apprendre les coutumes anglaises et le familiariser avec Londres. Sinéad comprit qu'il s'agissait d'un deal donnant-donnant. Elle partait avec ce qu'elle voulait, mais en échange, elle devait trahir son pays et laisser la Chine obtenir connaissance et expérience.

La jeune femme n'hésita pas l'ombre d'une seconde. Elle n'avait aucun attachement particulier à son pays : son coeur appartenait à l'Inde et à sa famille. Même un peu à son mari, qui lui avait manqué durant ses mois de séparation. D'autant qu'elle avait aussi un cadeau à lui rapporter. Durant son voyage, elle s'était rendu compte que son ventre avait commencé doucement à s'arrondir.

L'enfant fut un garçon qu'elle nomma Siam. Mettre au monde un héritier en première couche ne put que bénéficier à son plan. Maintenant qu'elle avait un marché avec la Chine, des amateurs d'orient en client et la promesse que peu à peu son commerce de l'ombre lui ouvrirait de nombreuses portes, elle n'avait plus besoin de son père et lui porta son premier coup, glissant à qui voulait bien l'entendre que s'il n'avait eu que des filles, tandis qu'elle avait un fils, ce n'était peut-être pas le fruit qui était pourri mais les graines qui étaient infertiles.

La guerre était ouverte.

Stephen craignit de son côté de plus en plus sa femme, voyant avec quelle efficacité et quelle énergie, elle se vengeait de ceux qui lui avaient un jour fait du mal. Serait-il le prochain sur la liste ? Quand Sinéad était avec lui, elle se montrait toujours aussi tendre et presque reconnaissante, ce qui calmait ses craintes, mais dès qu'il la voyait parader dans les soirées, distiller doucement son venin avec tant de naturel, il se demandait si lui aussi n'était pas prisonnier de ses crocs.

Un soir qu'ils étaient rentré tard chez eux, et qu'ils avaient ouvert une bouteille pour finir la soirée, il finit par se confier à elle sur ses craintes. Je veux un autre enfant de toi, une fille lui répondit-elle avant d'ajouter au creux de son oreilles, Tu n'es pas mon frère et je le regrette, mais ainsi nous pouvons être une famille. Alors il sut que même sans véritable amour entre eux, ils s'étaient lié d'une autre façon que sa femme considérait aussi forte que lui. Il chassa toutes ses craintes, inconscient du commerce frauduleux qu'elle avait mis en place peu à peu à Londres, et lui donna la fille qu'elle désirait tant.

A vingt-cinq ans, Sinéad Eliacin était mère de deux enfants. Un beau Siam de 4 ans et une petite Lyara de quelques semaines à peine. Si la jeune mère s'en remettait à des nourrices pour s'occuper de ses enfants pendant qu'elle travaillait, sur ses toiles ou sur le reste, elle prenait grand soin à ménager du temps pour ses enfants qu'elle aimait également l'un comme l'autre. Siam et Lyara connurent dès que l'âge le leur permis leur grand-mère et leurs tantes, profitant de vacances chez elles mais ne rencontrèrent jamais leur grand-père, Sinéad s'en assura et son mari la soutint dans cette décision.

La vie suivit alors son cours, Sinéad et Stephen meilleurs partenaires que mari et femme, gérant leurs affaires chacun de son côté, s'entraidant quand l'un ou l'autre en faisait la demande et prospérant ainsi dans un calme relatif. Les bars à opium de Sinéad ne désemplissaient pas et son commerce s'était étendu comme une toile d'araignée dans de nombreux quartiers de Londres, à l'abris des regards indiscrets et ouverts seulement pour les initiés. Elle-même ne consommait jamais cet or d'orient, mais elle apprit à choisir les meilleures souches à importer en échange du savoir qu'elle pouvait offrir aux espions de l'empire du milieu.

Officiellement, une des plus belles Perle de Londres aux bras de son respectable et respecté mari en la personne de Stephen Eliacin, mère exemplaire avec ses enfants, Sinéad se tient fièrement à vingt-neuf ans, à la barre du navire de sa vie : le Liberté.      

 

CARACTÈRE ET TEMPÉRAMENT

"Quand Lady Eliacin m'a parlé, j'ai tout de su qu'elle me portait un grand intérêt. Je pense que notre collaboration ira très loin, je m'y emploierais..."

Eliacin c'était une petite fille adorable au grand sourire rayonnant, attentionnée et câline qui s'est transformée en petit ouragan épris de liberté, curieuse de tout et fascinée par l'Inde pour devenir une femme de caractère avec ce je-ne-sais-quoi de différent.

Enigmatique et secrète, la jeune femme brille par sa détermination et sa force de caractère. Plus observatrice qu'affable, elle connait malgré tout l'art de la conversation et ne sera jamais une interlocutrice ennuyante. Passionnée d'Orient, ayant visité l'Inde et la Chine, elle ne tarit pas d'histoire ni d'éloge sur ses deux magnifiques pays; son sujet de conversation de prédilection et celui qu'on lui réclame d'ailleurs le plus. Quant à parler de ses sentiments ou de ses opinions personnelles, voilà qui est bien plus dur à obtenir. Et ce n'est pas seulement parce que la société anglaise le veut. C'est une façon d'être ancrée bien plus profondément en elle que cela.

Cette difficulté à parler d'elle et de ce qui pourrait révéler sa fragilité la rend sans doute un peu froide et inquiétante. Car ce n'est pas en effet le genre de femme que la mélancolie magnifie et rend désirable. Chez Eliacin, cela se traduit davantage comme une armure rayonnant tout autour d'elle puisqu'elle n'hésite pas à braquer son regard droit dans le votre pour vous faire taire sans avoir besoin d'ouvrir la bouche.

Certains ont l'art du verbe, elle a l'art du regard, témoignant quelque part d'une certaine poésie et d'une facilité à lire les âmes. Très sensitive, la jeune femme a vite fait de cerner le genre de son interlocuteur et de s'y adapter. Chacun en sa présence se sent comme le nombril du monde, quelle que soit ses intentions ou pensées réelles.

Douée pour le mensonge et le secret, elle n'en hait pas moins les injustices, surtout celles faites aux femmes, et aura vite fait d'être irritée par des actes ou remarques faites dans ce sens. Si elle se met rarement en colère, bienséance oblige, il ne faut pas croire qu'elle se laissera marcher sur les pieds. Et si quelqu'un si essaie, bien que naturellement, elle dégage une aura dissuasive, il s'y brûlera les ailes car pour s'opposer à Sinéad, il faut bien s'accrocher et être prêt à subir la fureur glacée de la jeune femme. Et sa vengeance.

Détruire une réputation pour elle, sembla aussi facile que de sourire, bien qu'on ne dénombre pas de méchanceté gratuite de sa part. Certains se plaisent à dire qu'elle aurait fait une bonne reine, d'autres y trouvent ombrages, mais comme elle donne sans cesse l'impression d'évoluer dans des sphères bien supérieures, on se lasse bien vite de son manque de réaction aux rumeurs et insultes à la volée.

Ce qu'il faut bien comprendre avec Sinéad, c'est que seules ses passions, sa famille et sa liberté comptent pour elle. Comme une louve, elle défend son territoire et les siens, et comme l'aigle, elle parcourt le ciel de son domaine sans laisser les montagnes la stopper. C'est là sa force et sa faiblesse. C'est après tout une femme qui a été élevée à penser et à se comporter comme un homme. Cela laisse des traces.

D'autant qu'il peut lui arriver d'être une femme adultère, ce qui pourrait gâcher sa belle image si cela venait à se savoir, si elle faisait l'erreur de tomber dans les mauvais bras...
 
CARACTÉRISTIQUES PHYSIQUES

"... Et ce regard, j'ai cru un instant que c'était mon âme qu'elle regardait, et plus mon visage."

Sinéad est une femme de grande taille, ce qui n'est pas vraiment un avantage, mais qui la démarque immanquablement des groupes. Silhouette longiligne aux formes peu développées, loin des canons de beauté, elle se rattrape par la délicatesse de ses mains et de ses gestes qui lui confèrent une grâce innée. Elle est de surcroît toujours joliment vêtue,
mais préfère les toilettes simples aux dernières modes. Les seuls bijoux qu'elle porte sont ceux que son mari lui offrent de temps en temps, pour lui faire plaisir. Il n'y a qu'une petite chaîne qui trône en permanence à son cou dont le pendentif est caché sous ses vêtements :
un petit bout de bois sculpté grossièrement. Elle ne porte que rarement des couleurs claires, préférant les toilettes noires ou émeraudes.  

De visage carré aux pommettes saillantes, encore une fois, elle n'entre pas dans les critères de beauté. Sa peau est pâle, marquée d'une multitude de tâches de rousseurs allant de paire avec la cascade de boucles rousses qui coulent dans son dos. Cependant, elle a un sourire rayonnant, et des yeux ensorcelants. D'un gris tantôt lunaire, tantôt d'acier trempé,
petits au milieu de son visage anguleux, ils vous transpercent jusqu'à l'âme, francs et directs.

Peut-être son charme et sa prestance naturelle viennent-ils de là. Ou de la sévérité qu'elle affiche bien souvent, comme un homme occupé par ses affaires.

Dans la vraie vie, je suis...

Quel est ton pseudo ? Evelynn Un mec ou une fille ? Fille Quel est ton âge ? 23 ans Comment as-tu connu le forum ? Par Theo Un avis dessus : Il a l'air cool o/ As-tu un DC ? Non Pv/scénario/Inventé ? Inventé Code de validation : [Validée]

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Devlin Stanton
Devlin Stanton

Âge : 40
Emploi : Détective / Gentleman-Cambrioleur / Chasseur de créatures surnaturelles.
Informations : -1m75 (5’’74), 73 kg (167 lbs)
-Yeux ambre
-Détective depuis 11 ans. plus par passion et goût du défi que pour en vivre.
-Est devenu gentleman-cambrioleur, laissant sur les lieux de ses forfaits une carte: un valet de cœur, ce qui lui vaut le surnom, par les journaux, de "Jack of Heart" ("Valet de Cœur" en anglais.)
-A créé, avec Lydess Hentswig et Katherina Romanov, la Fondation Luna, un groupe de gens qui affrontent les dangers surnaturels.
La Fondation recrute de nouveaux protecteurs ayant assez de courage pour affronter l'inconnu.

-Jamais marié, aucune descendance... du moins, connue.
-Possède un Doberman nommé Athos dont il ne se sépare jamais.
-Asocial et légèrement misogyne en apparence. En réalité, égalitaire.
-Pratique la lecture labiale
-Est devenu le tuteur de Joséphine par la force des choses.
-Fume la pipe uniquement en soirée, la porte à la bouche non allumée pour réfléchir.
-Excellent tireur et virtuose du combat à mains nues, alliant boxe, savate et techniques de lutte. manie aussi la canne de combat et la rapière.
-Musculature fine mais très dense et efficace, doté d'une force insoupçonnable pour son gabarit et d'une grande résistance aux coups.
-Très discret, marche toujours sans faire de bruit et sait observer sans être repéré.
-Siffleur musical de talent et bon chanteur. A une ouïe bien entrainée.

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MessageSujet: Re: Sinéad Eliacin | Derrière chaque homme, sa femme Sinéad Eliacin | Derrière chaque homme, sa femme Icon_minitimeLun 24 Juil - 3:48

Bienvenue chère amie. Et bonne fifiche! coeur
J'adore le regard dangereux de la dame... cela risque d'être... amusant! hihi
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Amy S. Adler
Amy S. Adler

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Amy est très douée dans son domaine, la couture. ⊹ Ressentais une profonde frustration envers son mari durant les cinq précédentes années, ce qui l'incitait à accepter plus facilement les avances d'autrui. ⊹ A des tendances névrosées et borderline. ⊹ Ne supporte pas/ou difficilement les enfants en bas âge. ⊹ Apprécie la compagnie de l'alcool et du tabac bon marché. ⊹ Est d'une grande immaturité. ⊹ Très facilement morte de jalousie en compagnie d'autres femmes. ⊹ Manque de confiance en elle-même et a souvent besoin qu'on la rassure sur son apparence. ⊹ Passe beaucoup trop de temps devant le miroir à peigner ses très longs cheveux noirs. ⊹ Femme de Felix J. Adler. ⊹ A ouvert récemment un bordel de luxe dans un vieil hôtel rénové de Whitechapel.
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MessageSujet: Re: Sinéad Eliacin | Derrière chaque homme, sa femme Sinéad Eliacin | Derrière chaque homme, sa femme Icon_minitimeLun 24 Juil - 10:37



.... j'ai un peu honte, mais pas trop. huhu

Bienvenue en tout cas, merci à Théodora de t'avoir ramené entre nos rangs !
J'adore ton avatar, je ne l'avais encore jamais vu et ça m'a l'air d'une forte personnalité !
J'ai hâte de voir ce que va donner le reste de ta fiche ! owh
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http://amolitacia.deviantart.com/
Fergus Lynch
Fergus Lynch

Âge : 36
Emploi : Fondeur
Informations : Orphelin déposé au seuil d'une institution quelques semaines après sa naissance ✘ Ignore tout de ses origines, et n'y accorde aucune importance ✘ Fraie dans le monde de la petite délinquence depuis sa plus tendre enfance ✘ Ancien chef d'une bande gosses aventureux, à présent dissolue ✘ Suite à ça, a passé plusieurs mois en maison de correction ✘ La mort d'un de ses meilleurs amis, atteint de syphilis, a suffi à le convaincre de ne pas s'approcher des prostituées, règle qu'il suit toujours ✘ A fondé la Tribu, gang des rues sévissant à Whitechapel, dont il connait les moindres recoins ✘ Participe régulièrement à des combats illégaux organisés dans des bars, desquels il tire un joli pactole, ainsi que quelques petites cicatrices sur tout le corps ✘ Amateur d'armes blanches, il se sépare rarement de son couteau de boucher, tout comme de son vieux chapeau melon ✘ Se moque bien des forces de police, avec lesquelles il n'hésiterait pas à en découdre ✘ Ne voue que mépris à l'aristocratie et aux autres parvenus, mais grâce aux paiements reçus en échange de l'aide de son gang, il recrute de plus en plus d'adeptes, et accroît l'influence de la Tribu : son ambitieux objectif n'est autre que de faire tomber sous sa coupe Whitechapel et Southwark, pour mieux leur donner un second souffle, ainsi qu'une capacité de réponse envers les injustices infligées par les strates plus aisées de la société.
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Quartier Résidentiel : Les bas quartiers de Whitechapel, son modeste fief
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MessageSujet: Re: Sinéad Eliacin | Derrière chaque homme, sa femme Sinéad Eliacin | Derrière chaque homme, sa femme Icon_minitimeLun 24 Juil - 11:13

Bienvenue demoiselle, bon courage pour ta fiche dance


Il sera très intéressant de voir où sont les bars à opium de Sinéad, ça risque d'intéresser la Tribu huhu
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W. Bartholomew Collins
W. Bartholomew Collins

Âge : 38
Emploi : Héritié du compte de York. Fabricant de jouets et autre objet en bois.
Informations : Fils du comptes de York ☞ Il à perdue sa mère alors qu'il avait 7 ans ☞ Sa sœur ainée est morte l'an passé, en mer ☞ A une jeune sœur qu'il n'arrive pas à aimé et tiens pour responsable de la mort de sa mère ☞ Fiancé de force à une bourgeoise Londonienne (Maddie), qu'il va épouser en octobre 1891 ☞ Froid, hautain, rustre d'apparence, c'est en réalité un homme au cœur d'enfant et à l'âme déchiré ☞ Il fabrique des jouets et divers autres objets, en bois principalement, pour le plaisir. Même s'il en vends parfois ☞ C'est un homme en réalité très simple et qui aime les choses les plus simple de la vie ☞ Le manoir familiale de York lui manque, ses grand champ l'entourant surtout ☞ Vit au jour le jour ☞ Il ignore même son orientation exacte. Si les hommes ou les femmes l'attire. Peut-être les deux en réalité ☞ C'est un noble, mais qui à le coeur sur la main. L'argent n'est qu'un moyen de pouvoir pour la plupart, pour lui c'est juste un moyen d'être généreux ☞ Il aime parfois aller dans les bas quartiers distribuer des jouets, gratuitement ou contre une petite pièce, par principe aux gamins des rues ☞
Avatar : Tom Hiddleston
Quartier Résidentiel : Londres
Messages : 351
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MessageSujet: Re: Sinéad Eliacin | Derrière chaque homme, sa femme Sinéad Eliacin | Derrière chaque homme, sa femme Icon_minitimeLun 24 Juil - 11:13

Bienvenue parmi nous love
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MessageSujet: Re: Sinéad Eliacin | Derrière chaque homme, sa femme Sinéad Eliacin | Derrière chaque homme, sa femme Icon_minitimeLun 24 Juil - 13:44

Merci pour vos gentils mots bounce

Ahah Amy, si on devait donner un thème à Sinéad, ce serait plutôt celui-là (même si j'aime bien Within, jpeux pas dire que ce soit leur meilleure chanson Sinéad xD) :


Quant à Alyssa Sutherland, je ne la connais qu'à travers Vikings ♥️♥️♥️♥️ où elle joue une princesse que j'ai adoré détester x'D.
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Felix J. Adler
Felix J. Adler

Admin
Âge : 38
Emploi : Horloger Royal.
Informations : Souffre d'un autisme d'Asperger • Dyslexique • Est obsédé par son métier • Rêve de travailler sur l'horloge de Big Ben. • Insomniaque. • Parle peu • Se sent mal à l'aise dans une foule • A quelques bases d'Allemand et de Français • A le corps glacé et est d'une pâleur à faire peur • Origines Juives • Possède une Pamphobeteus Platyomma mâle pour animal de compagnie • Est le mari d'Amy S. Adler.
Avatar : Johnny Depp
Quartier Résidentiel : Lambeth.
Messages : 3763
Date d'inscription : 14/09/2016

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MessageSujet: Re: Sinéad Eliacin | Derrière chaque homme, sa femme Sinéad Eliacin | Derrière chaque homme, sa femme Icon_minitimeLun 24 Juil - 18:56

Bienvenuuuuuue ! nouille J'aime beaucoup ton personnage, tu risques de me voir venir dans ta fiche de liens. huhu



Félicitations, camarade !

« TE VOILA PRÊT À METTRE TA PATTE DANS LA FOURMILIÈRE ! »

Félicitations ! Vous venez d'être validé(e) sur The Anthill: A Victorian Tale ! Nous vous souhaitons un bon jeu parmi nous et nous vous conseillons d'aller consulter les liens ci-dessous. Vous pouvez désormais RP, flooder et faire de nombreuses autres choses. N'hésitez pas à faire votre fiche de liens, celle des RP's ainsi que celle du Journal Intime ! Gardez aussi un œil sur les annonces! Bienvenue parmi nous ! N'oubliez pas que vous avez à disposition un cadre de rp dans la Gestion ! Pour toutes questions, il y a la foire aux questions et suggestions ici !

N'hésitez pas à demander de l'aide l'un des membres du staff si vous en ressentez le besoin. Bon jeu sur Taavt ! coeur
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MessageSujet: Re: Sinéad Eliacin | Derrière chaque homme, sa femme Sinéad Eliacin | Derrière chaque homme, sa femme Icon_minitimeLun 24 Juil - 19:03

Merci bien, Monsieur. Vous êtes bien urbain kissy
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MessageSujet: Re: Sinéad Eliacin | Derrière chaque homme, sa femme Sinéad Eliacin | Derrière chaque homme, sa femme Icon_minitimeLun 24 Juil - 22:19

Waw quelle rapidité ! gnon

Sinon ... bienvenue parmi nous madame !
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MessageSujet: Re: Sinéad Eliacin | Derrière chaque homme, sa femme Sinéad Eliacin | Derrière chaque homme, sa femme Icon_minitime

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