Quand les mondanités deviennent des confidences ♦ Barth & Cath



 
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Quand les mondanités deviennent des confidences ♦ Barth & Cath

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MessageSujet: Quand les mondanités deviennent des confidences ♦ Barth & Cath Quand les mondanités deviennent des confidences ♦ Barth & Cath Icon_minitimeDim 24 Sep - 23:30

Sourire, encore et toujours. Droite, fièrement accrochée au bras de son époux, Catherine offrait l’image de cette parfaite lady qu’elle était, maniérée et tempérée autant que ses origines écossaises le lui permettait. Elle portait une ravissante robe d’un bleu profond qui mettait en valeur ses yeux et ses cheveux clairs remontés dans un chignon soigné et parfait. James discutait avec enthousiasme avec un autre lord et la jeune femme essayait tant bien que mal de se montrer intéressée par leur conversation, mais, elle devait l’avouer, la politique était une science qu’elle ne pouvait comprendre et qui ne l’intéressait que peu, à dire vrai. Alors, comme lors de bien des soirées mondaines, elle se contentait d’être cette magnifique pièce rapportée que le lord Lyons pouvait exhiber à son bras, apaisant parfois les conversation d’une petite phrase qui rappelait aux hommes que leurs épouses s’ennuyaient et que l’instant n’était pas à toutes ces discussions ennuyeuses.

Le bal avait été organisé en l’honneur de la fille d’un comte et bientôt, les danses se succédèrent pour Catherine. Belle comme au premier jour, tous semblaient vouloir obtenir ses faveurs le temps d’une danse et cela n’était pas pour déplaire à James qui appréciait sentir la convoitise de ses pairs. Pourtant, alors qu’il reprit la main de sa douce épouse après une énième danse, elle posa son autre main sur son épaule, se penchant doucement vers son oreille. « Je me sens un peu fiévreuse… Certainement tous ces tours… » « Ma chère… Souhaitez-vous rentrer ? Je peux demander à ce que l’on nous rapporte nos manteaux. » « Non… ne vous inquiétez pas pour moi, mon tendre ami. Profitez de la soirée, je vais me mettre un peu en retrait. » Il porta sa main à ses lèvres, déposant un baiser sur le dos de celui-ci. Elle lui adressa un sourire empli de tendresse avant de desserrer ses doigts des siens et s’éloigner. Fuyant l’agitation de la soirée, elle quitta le grand salon, lieu de la réception, et commença à marcher dans la demeure londonienne qui lui était inconnue, une coupe de champagne à la main.

Observant les murs, elle reconnut ses hôtes dans leurs portraits aussi grands que hauts. Elle avait eu le sien, également, chez ses parents. Parfois, elle se surprenait à se rappeler de ce genre de détails, comme si elle avait peur de les oublier définitivement. Elle échangea un sourire ou deux avec les autres convives qu’elle croisait avant d’entrer dans ce qui semblait être la bibliothèque de la demeure. Dans un froissement de tissu, elle entra avant de refermer la porte derrière elle, poussant un long soupir devant la tranquillité qui s’annonçait. Elle porta sa main libre à son front. Etait-ce la valse ou la boisson qui lui donnait tant de vertiges ? N’y tenant plus, elle se laissa tomber dans un fauteuil matelassé avec toute la grâce qu’elle pouvait avoir, poussant un profond soupir. Ce ne fut que lorsqu’elle releva le regard qu’elle se rendit compte qu’elle n’était pas seule. Un homme était là, affairé à elle ne savait quoi avec ses mains. Elle cilla doucement avant de réagir. « Oh ! Veuillez m’excuser, je ne vous avais pas vu ! » Elle en aurait eu la force, elle se serait relevé d’aplomb avant de quitter les lieux mais les vertiges étaient tels qu’elle n’y parvint pas. Au lieu de cela, elle fronça les sourcils, concentrant son regard sur ce qu’il avait dans la main. « Est-ce… Un cheval ? »
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W. Bartholomew Collins
W. Bartholomew Collins

Âge : 38
Emploi : Héritié du compte de York. Fabricant de jouets et autre objet en bois.
Informations : Fils du comptes de York ☞ Il à perdue sa mère alors qu'il avait 7 ans ☞ Sa sœur ainée est morte l'an passé, en mer ☞ A une jeune sœur qu'il n'arrive pas à aimé et tiens pour responsable de la mort de sa mère ☞ Fiancé de force à une bourgeoise Londonienne (Maddie), qu'il va épouser en octobre 1891 ☞ Froid, hautain, rustre d'apparence, c'est en réalité un homme au cœur d'enfant et à l'âme déchiré ☞ Il fabrique des jouets et divers autres objets, en bois principalement, pour le plaisir. Même s'il en vends parfois ☞ C'est un homme en réalité très simple et qui aime les choses les plus simple de la vie ☞ Le manoir familiale de York lui manque, ses grand champ l'entourant surtout ☞ Vit au jour le jour ☞ Il ignore même son orientation exacte. Si les hommes ou les femmes l'attire. Peut-être les deux en réalité ☞ C'est un noble, mais qui à le coeur sur la main. L'argent n'est qu'un moyen de pouvoir pour la plupart, pour lui c'est juste un moyen d'être généreux ☞ Il aime parfois aller dans les bas quartiers distribuer des jouets, gratuitement ou contre une petite pièce, par principe aux gamins des rues ☞
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MessageSujet: Re: Quand les mondanités deviennent des confidences ♦ Barth & Cath Quand les mondanités deviennent des confidences ♦ Barth & Cath Icon_minitimeJeu 28 Sep - 14:36


Catherine S. Lyons & W. Bartholomew Collins
Une fois de plus Bartholomew se retrouvait au milieu de noble et autres bourgeois. Aurora, toujours elle lui avait demandé de ses grands yeux de l'accompagner à ce bal. Elle avait que malgré sa grimace, il accepterait, il acceptait toujours. Ainsi, il pouvait à la fois veiller sur les agissements de son écervelée de soeur et s'assurer qu'on ne l'embête pas. Qu'on ne la courtise pas non sans idée derrière la tête. Il s'était évidemment apprêté pour l'occasion dans un costume sur-mesure qui lui sciait à la perfection. Aurora aimait aller à ce genre d'événement au contraire de Bartholomew, et même si sa relation avec sa soeur n'était pas des plus affectueuses, il répondait toujours présent lorsqu'elle le lui demandait. Aller à un bal au bras d'un partenaire, que cela soit un frère, un fiancé, ou un ami était toujours mieux vu que d'y aller seul. Le jeune Collins le savait d'où son effort pour sa petite tête blonde. Ce bal était en l'honneur d'un fils de compte, la famille Collins les connaissait évidemment, il avait eu leur invitation sans tarder et c'était presque un devoir qu'ils s'y trouvent. Madelyne n'avait en revanche pas souhaité accompagner le frère et la soeur. Préférant travailler sur ses écrits surement. Bartholomew l'excuserait en disant qu'elle était un peu souffrante, ce n'était pas un problème. Le début de soirée avait été simple, ils étaient arrivés, du monde était déjà présent. Il avait partagé quelques danses avec Aurora avant que celle-ci ne trouve un meilleur partenaire. Plus de son âge. Bartholomew était resté un temps en retrait, observant de sa hauteur et son imposante stature sa soeur. Veillant sur elle, heureux qu'elle semble s'amuser. À son contraire, il fallait bien l'avoué. Mais l'homme ne se démontait pas, il avait apporté de quoi s'occuper dans ses poches.

Il avait quitté le grand salon où se trouvait le cœur de la petite fête non sans un dernier regard à sa soeur. La musique, les gens, toutes ses mondanités le rendait presque malade. Il avait toujours été solitaire et baigner trop longtemps dans la foule le stressait. Il avait toujours besoin d'un peu de calme alors. Faisant quelques pas dans la grande demeure, appréciant le style de la maisonnée, qui en un sens était assez semblable à la sienne et sûrement semblable à beaucoup d'autres. Il esquissait parfois un sourire face à un tableau, un portait ou un paysage. Chez lui, il y avait quelque paysage de la campagne d'York, il y avait même son domaine en peinture, une belle bâtisse entouré d'un flot vert d'herbe et de quelques arbres. Parfois, cette vie à la campagne lui manquait terriblement. Mais il était heureux ici à Londres, loin du regard de son père, loin de ses obligations de fils de comptes, libre de tout mouvement et de cette vie plus aventurière qu'elle ne le fut alors.

Il avait poussé plusieurs portes et avait choisi d'entrer dans la bibliothèque. Ce lieu, toujours, le réconfortait, c'était généralement sa pièce favorite de toute maison. L'odeur des livres, de la poussière qui s'accumulait à des endroits qu'on ne pouvait nettoyer, cette ambiance particulière. Il prit place sur un fauteuil un peu en retraite de la porte qu'il avait repoussée. S’asseyant sans précaution et noblesse, il sortit de ses poches un canif, une petite lime et un morceau de bois qui avait commencé à être taillé, il avait déjà plus ou moins la forme d'un animal. Une vache, était ce qui serait le plus ressemblant pour l'instant. Sans plus de gêne, il commença à travailler le bois. Ses mains libres des gants blancs qu'il avait évidemment pris soin d'ôter. Concentré, il ne remarqua même pas la lueur qui avait surgi alors que la porte de la pièce s'était ouverte. Les bruits de pas, n'avaient été qu'assez vagues dans son esprit, trop lointain pour y prêter plus attention. Mais cette voix... Il releva les yeux. Un peu, surprit-il regarda la femme qui était assise plus noblement que lui. Pencher en avant sa lime dans sa main et son cheval de bois dans l'autre. Il baissa les yeux dessus alors qu'elle demanda si c'était un cheval. Son regard fit un tour de pièce comme incrédule de ne pas avoir vu la femme entrée, comme si cela lui semblait irréel qu'elle ne le chasse pas.

« Ce n'est rien. Je ne vous ai pas entendue non plus entrer. »

Un léger sourire se dessina sur les fines lèvres de l'homme qui se redressa sur sa chaise. Il avait défait les boutons de son veston pour être plus à l'aise. Il les rattacha rapidement pour sembler plus présentable. Il présenta plus correctement son objet à la u de la femme, amusé quelque peu.

« Vous avez l’œil. De mon point de vu j'aurais plus dit une vache pour le moment, mais cela doit effectivement être un cheval lorsqu'il sera terminé. Es-ce que ma présence vous dérange ? Je ne voudrais pas troubler votre moment de calme. »

La jeune femme semblait quelque peu pâlotte, malgré la pénombre de a pièce. Il fronça les sourcils, s'inquiétant pour son état, il reprit rapidement.

« Vous ne semblez pas en grande forme. Dois-je appeler quelqu'un ? Où vous faut-il quelque chose ? »
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MessageSujet: Re: Quand les mondanités deviennent des confidences ♦ Barth & Cath Quand les mondanités deviennent des confidences ♦ Barth & Cath Icon_minitimeSam 14 Oct - 11:41

Sa posture demeurait correcte pour une femme de son rang et malgré la fatigue qu’elle ressentait un peu plus à chaque minute qui passait. Bien adossée dans le fauteuil, nul, ni même cet inconnu qui se tenait assis non loin d’elle, ne pourrait lui reprocher un laisser-aller trop important. Sa réputation ne serait pas entachée et celle de James non plus, ce qui la rassura un court instant. Pourtant, s’efforçant de rassembler son énergie, elle se redressa légèrement, gagnant en élégance et en prestance, nécessité que son rang lui avait appris dès son plus jeune âge. Lui aussi semblait surpris de cette arrivée tant impromptue que non remarquée. Il lui signala qu’il n’y avait nul souci dans cela, ne s’étant pas rendu compte de sa présence avant qu’elle ne se manifeste elle-même. Le sourire de la jeune femme se fit un peu plus large tandis que son interlocuteur se redressait à son tour, reboutonnant un veston qu’il avait certainement ouvert pour plus d’aisance. A n’en pas douter, son rang impliquait également une bonne éducation pour agir de la sorte.

Se saisissant à nouveau du petit objet qui reposait dans ses mains, il le plaça plus en avant, l’approchant des yeux de Catherine qui put l’observer d’un meilleur point de vue, et ce, malgré les vertiges. Cela ne fit que confirmer ce qu’elle pensait, ses yeux clairs se relevant doucement vers le jeune homme brun quand il reprit la parole. Sa remarque la poussa à mieux observer mais, aux yeux de Catherine, il n’y avait pas de doute à avoir quant à ce que cette petite figurine semblait vouloir représenter : une vache n’avait guère un port de tête aussi relevé. Elle lui aurait volontiers fait remarquer cela mais il dévia le sujet, lui demandant si elle souhaitait rester seule et profiter ainsi d’une tranquillité plus assurée. Evidemment, elle aurait pu accepter mais elle était arrivée après lui dans cette bibliothèque et ne se voyait pas déloger l’homme de ce cocon qu’elle était venue perturber. Elle hocha alors la tête en signe de dénégation, prête à parler quand il se fit plus prévenant quant à son état. Ainsi, son trouble était bel et bien visible et elle eut un mince sourire. « Non, ne vous en faites pas… Mon mari est déjà au courant, je n’ai besoin que d’un peu de repos. Je ne sais si c’est la danse ou la boisson mais je crains avoir abusé de l’un ou de l’autre. » La fatigue faisait ressortir son accent écossais plus que d’ordinaire. Elle n’essayait jamais de masquer ses origines mais son oreille s’était habituée à l’accent londonien, la poussant à le copier doucement.

D’un geste du menton, elle replaça l’attention de son interlocuteur vers la petite sculpture qu’il tenait entre ses doigts. « Quand bien même il ne serait pas terminé, la dextérité de vos doigts est impressionnante tant cela est déjà bien exécuté… Peu d’hommes seraient amenés à pouvoir réaliser un tel ouvrage. Vous êtes très doué, monsieur… ? » Elle réalisa alors qu’ils ne s’étaient présenté ni l’un ni l’autre. Elle pouvait aisément déduire de ce qu’elle observait qu’il s’agissait d’un noble Anglais mais sans nom, il lui était impossible d’en être assurée. De même, elle aurait pu s’approcher un peu plus de lui, prenant place dans le divan à ses côtés, mais cette légère distance instaurée entre eux en l’absence d’autres personnes était la seule proximité qu’ils pouvaient s’offrir sans risquer de porter préjudice à l’honneur de l’un ou de l’autre. Elle sourit un peu plus largement à son camarade de solitude. « Je m’appelle Catherine. Lady Catherine Lyons. J’ignore si le nom de mon époux vous est connu ou non mais je ne crois pas avoir eu le plaisir et l’honneur de vous rencontrer. »
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W. Bartholomew Collins
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Informations : Fils du comptes de York ☞ Il à perdue sa mère alors qu'il avait 7 ans ☞ Sa sœur ainée est morte l'an passé, en mer ☞ A une jeune sœur qu'il n'arrive pas à aimé et tiens pour responsable de la mort de sa mère ☞ Fiancé de force à une bourgeoise Londonienne (Maddie), qu'il va épouser en octobre 1891 ☞ Froid, hautain, rustre d'apparence, c'est en réalité un homme au cœur d'enfant et à l'âme déchiré ☞ Il fabrique des jouets et divers autres objets, en bois principalement, pour le plaisir. Même s'il en vends parfois ☞ C'est un homme en réalité très simple et qui aime les choses les plus simple de la vie ☞ Le manoir familiale de York lui manque, ses grand champ l'entourant surtout ☞ Vit au jour le jour ☞ Il ignore même son orientation exacte. Si les hommes ou les femmes l'attire. Peut-être les deux en réalité ☞ C'est un noble, mais qui à le coeur sur la main. L'argent n'est qu'un moyen de pouvoir pour la plupart, pour lui c'est juste un moyen d'être généreux ☞ Il aime parfois aller dans les bas quartiers distribuer des jouets, gratuitement ou contre une petite pièce, par principe aux gamins des rues ☞
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MessageSujet: Re: Quand les mondanités deviennent des confidences ♦ Barth & Cath Quand les mondanités deviennent des confidences ♦ Barth & Cath Icon_minitimeMer 25 Oct - 20:55


Catherine S. Lyons & W. Bartholomew Collins
De ses épaules à présent droites, tout comme son dos pouvait l'être. Assit au milieu du siège dans lequel il avait trouvé refuge, comme c'était bien de le faire selon son rang. Ne jamais s'asseoir trop au fond d'un siège, c'était mal poli, disait toujours son père. Seul un éléphant a les fesses assez grosses pour cela répondait si souvent Kathelyn, son ainée, alors. Il en riait intérieurement à chaque fois. Avec soin et élégance, trop peut-être, il avait présenté cet objet à moitié fait à la femme qui le regarda avec attention. Par politesse sûrement. À vrai dire, elle l'avait vu dans une posture moins noble et une partie de l'homme avait envie de se laisser aller. Mais son éducation bien trop encrée le força à rester droit et fier comme un paon. S’inquiétant même de la tranquillité et de sa santé de la femme en déviant le sujet de sa création. Il faudra juste qu'il pense à ramasser les coupures de bois qui jonchait le sol à ses pieds. Il y en avait peu, il n'avait pas eu trop le temps de travailler ce soir. Posant ses outils et le cheval à côté de lui, sur la table près de ses gants, il reposa son attention sur la femme. Celle-ci le rassura avec un peu d'humour, il sourit et rit légèrement plus par politesse qu'autre chose.

« Il faut abuser parfois des choses que la vie nous offre, elle est si courte parfois. »

Et puis tous n'ont pas cette chance qu'eux semble partager. Pendant qu'ils boivent, mangent, dansent, flirts avec plus ou moins d’opulence, certain essayent simplement de survivre avec un qu'a de pain souvent moisi, quand la chance leur en donnait un, dans les rues puantes de Londres. Barth ne cessait jamais de penser à cela quand il venait à ce genre de soirée. Il faisait de son mieux pour parfois arranger le quotidien de quelques personnes. Mais donner de l'argent tel qu'elle était risquée, il le savait, il en avait déjà fait les frais. Trop bon trop con, alors aujourd'hui, il offrait parfois un pain, une tourte à quelques bambins des rues en plus de leur offrir des jouets régulièrement. Mais la femme reposa sont attention sur l'objet à côté de lui.

« Lord Collins, Bartholomew Collins. Mais Bartholomew suffira, je vous en prie. »

Il avait totalement oublié de se présenter à la femme, quelle impolitesse. Il s'en voulait soudainement, mais cela ne semblait pas avoir choqué la femme tant que cela. Alors tout en se raclant légèrement la gorge, il reprit, en se redressant un peu plus comme si la terre l'appelait doucement et qu'il s'était un peu voûté.

« Enchantée Laydy Catherine Lyons. Je dois bien reconnaître que le nom Lyons ne m'est pas inconnu, mais de là à dire que je connais votre mari. Je ne peux malheureusement pas l'affirmer. Mais c'est un honneur de faire votre connaissance. »

D'un léger sourire en coin, il posa une main contre son torse se pencha légèrement en avant, comme pour saluer la Lady face à lui. Une nouvelle connaissant à ajouté à son carnet. Cela le ravissait, non pas qu'avoir des amis était un but dans sa vie, mais il en avait si peu que faire la connaissance de quelques personnes, aussi charmante que semblait l'être cette Laydy Lyons, il ne pouvait nier que cela lui fasse plaisir.

« Oh et je vous remercie pour vos compliments. Tout homme et femmes sont capables s'ils le souhaitent, vous savez. C'est depuis très jeune que je me suis pris de passion pour le travail du bois, contre l'avis de mon père, je dois bien l'avouée. Mais aujourd'hui, je ne m'en passe plus. À tel point que j'en viens me cacher dans une bibliothèque. »

Léger, Bartholomew répondu avec sincérité aux compliments cette Catherine. Mais il n'aimait pas trop parler de cela surtout avec des gens de ce monde si snobs. Pourtant, elle semblait ouverte d'esprit. Ce qui ravissait davantage le jeune Collins.

« Vous avez un accent agréable, que je n'ai pas entendu depuis fort longtemps. Vous êtes écossaise ? »

Bartholomew ne se voulait pas trop curieux, mais la voix de la femme l'avait interpellé, déjà la première fois. Mais son accent, maintenant qu'il l'avait écouté avec plus d'attention lui venait pleinement aux oreilles et il n'avait eu aucun mal à le reconnaître. York était une ville au nord de l'Angleterre et de nombreux voyageurs écossais y faisait étape. Alors oui, cet accent lui était particulièrement familier.
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