Âge : 29 Emploi : Il en a beaucoup: Voleur, chasseur, guide d'expéditions en Afrique. Aujourd'hui, il tient une librairie à Southwark, non loin de la limite avec Whitechapel Informations : 1m83, 80kg
Droitier. Fumeur. Voix claire. Avatar : Leonardo Dicaprio Quartier Résidentiel : Southwark Messages : 265Date d'inscription : 03/01/2018
Sujet: Callisto... what else? Mer 3 Jan - 5:56
Callisto Arantes
« Dis moi ce que tu désires et je te dirai... ce que j'exige. »
FT. NAOMIE HARRIS
CARTE D'IDENTITÉ
Nom : Arantes. Prénom(s) : Callisto. Elle n'a pas de deuxième prénom Âge : 28 ans, mais elle ne le sait pas Groupe : Classe ouvrière.
Nationalité : Brésilienne (Jamaïcaine d'origine). Lieu de naissance : Quelque part en Jamaïque. Date de naissance : 30 octobre 1863. Mais elle n'a aucune idée de sa date, ni même de son année de naissance Situation Civile : Célibataire. Religion : Le Vaudou. Elle est très croyante et très pratiquante. Une dévote doublée d'une prêtresse. Orientation Sexuelle : Bisexuelle. Elle aime aussi bien le physique viril des hommes que la douceur des courbes des femmes. Profession : Artiste de cirque chez O'Farrell. La journée, elle fait des spectacles d'adresse au fouet, le soir, à l'heure où il n'y a pas d'enfants, elle fait une danse très prisée par les messieurs qui aiment beaucoup venir au cirque le soir… pour se mettre en appétit avant d'aller dans les "restaurants" qui conviennent à leur gourmandise. En parallèle, elle est une prêtresse vaudou, pratiquant des soins et… autres choses issus de cette religion africaine importée par ses ancêtres aux Amériques. Mais cela est une chose très confidentielle qui se transmet de bouche à oreille: elle ne fait aucune publicité de ce talent. Quartier Résidentiel : Southwark, au Cirque O'Farrell. Activités Illicites : Peut-on parler d'illicite si on ne sait pas comment c'est arrivé? Au final, ce n'est pas elle: ce sont les demandes de certains clients qui sont illicites. Excuse un peu facile, me direz-vous? Pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple? Peut-être dirions-nous: pratique du vaudou, vu ce que pense votre Eglise de cette chose dont ils ne connaissent rien?
"Jolie" petite histoire...
- Quand meurt la liberté -
La voix de cette crapule d'O'Farrell résonnait sous le chapiteau: "Messieurs! Ceci n'est pas le moment des petits enfants… ceci est le moment de s'extasier devant la perle noire venue des pays chauds! Messieurs, admirez… Callisto!" Depuis plusieurs minutes, elle était dans sa bulle et n'entendait rien de ce qu'il disait… rien n'existait autour d'elle. Callisto tournait tranquillement ses chevilles pour les échauffer, seule la pointe de ses pieds touchant le sol. Elle vérifia sa tenue plus que légère: des bijoux et un ensemble de quelques tissus bariolés astucieusement placés pour cacher juste ce qui doit l'être, et pas selon les critères de l'Eglise! Elle tripota ses 7 colliers, s'attardant sur un en particulier: un demi-coquillage ciselé, décoré d'un soleil et d'un dauphin. Son plus ancien bijou, un collier offert par sa mère il y bien longtemps… avant la servitude. Elle l'embrassa et entra en scène au départ de la musique. La difficulté d'enseigner des chants en portugais avait été facilement résolue grâce à l'un des membres du cirque qui le parlait parfaitement et qui épaula la femme noire dans la formation de ses musiciens.
Elle dansa, sensuelle et féline, ponctuant chaque pas de mouvements de bassin sophistiqués, tantôt lents, tantôt rapides et travaillés, donnant une impression de facilité, de gestes de bras harmonieux, gracieux et sauvages, d'un jeu de regard tantôt prédateur, tantôt proie, le tout instillant des envies inavouables à quiconque le voyait. Elle dansait pour ces êtres dont le regard lubrique disait tout ce qu'ils rêveraient de faire avec une femme capable de bouger les hanches comme ça. Distante, séductrice, inaccessible… elle était tout ça et, au son des percussions et du chant lancinant, elle était l'unique objet de désir de ces hommes qui ne pouvaient pas détacher leurs yeux d'elle, de son corps aux limites de la nudité ondulant pour leur plaisir visuel. Elle savait l'effet qu'elle produisait sur eux, en était à la fois fière et dégoutée. Aussi, tout en s'approchant d'un des spectateurs, elle se rappela les années terribles qui faisaient son passé, son histoire. Elle se souvint de sa mère… son visage… ce moment où elle donna ce collier et lui raconta… Elle ne se souvient pas… surement l'origine de ce bijou sans valeur réelle, juste sentimentale.
Tandis qu'elle joue de son corps, hypnotisant l'homme qui se tenait à quelques centimètres d'elle et ses voisins, que le reste des spectateurs envie, elle se souvint du jour maudit où elle perdit tout, au cours de la septième année de sa vie. 7? 6? 8 ans? Elle ne savait pas trop… elle ne savait pas son âge réel, alors son âge de l'époque... Tout ce dont elle rappela, c'est qu'elle était petite. Ils étaient allés jouer, comme d'habitude, elle et ses amis, par une belle après-midi. L'enfant rieuse, aimant la musique, courant avec sa bande, allant récupérer tout ce qui pourrait faire un instrument improvisé pour jouer, danser et chanter. Ils sont venus, les grands, les ont attrapés, les ont bâillonnés. Elle se souvient avoir mordu et griffé son agresseur, elle se souvient qu'il l'a frappée si fort, d'un violent coup de poing à la tempe, qu'elle eut le vertige, puis plus rien.
Elle se rappelle le voyage, en bateau, puis à pied, long, pénible, épuisant et sans pitié, l'arrivée à la plantation de cannes à sucre située non loin du port de Sao Luis. Elle se rappelle qu'ils lui ont "demandé" comment elle s'appelait. Elle refusa de répondre avec une telle véhémence et une telle insolence qu'elle récolta un "apprentissage du respect": elle fut attachée, face contre un arbre, et fouettée. Ce n'était les martinets ou les badines utilisés pour punir dans les maisons des Blancs mais un fouet à taureaux, infligeant de si profondes blessures qu'une quarantaine de coups pouvaient tuer un homme adulte. Le fouet claqua, encore et encore, lacérant la chair de son dos dénudé, mais elle ne céda pas! Elle ne pouvait opposer que sa fierté et sa rage contre les coups et les meurtrissures, mais elle l'emporta… au prix de manquer de mourir: jamais ces chiens ne pourraient utiliser le nom que lui avaient donné ses parents pour l'interpeler.
Au douzième coup, elle entendit un cri féminin, des pas qui couraient vers elle et ses tortionnaires, un échange qu'elle ne comprenait pas, comme une supplique de la femme qui avait fait stopper les esclavagistes, ça parlait trop vite dans une langue qui lui était familière. Plus de coups. Plus de coups. Elle s'évanouit. Lorsqu'elle revint à elle, elle était étendue sur une litière. Son dos la brûlait, les larmes avaient séchées sur son visage… comment pouvait-on être aussi cruel? Elle essaya de se redresser mais une femme noire l'en empêcha avec douceur et lui parla en portugais. Une langue que la petite créole comprenait à peine. Elle ne devait son maigre savoir qu'à une de ses amies, fille d'un esclave brésilien qui s'était enfuit. -Je les ai fait arrêter, sinon ils allaient te tuer à force de frapper. Ces monstres n'ont pas de pitié. Je leur ai dit que je te connaissais et que tu t'appelles Callisto. C'est un nom répandu dans ma région d'origine. C'était le nom de ma fille… elle est morte du paludisme il y a quelques années. Callisto fut reconnaissante envers cette femme, Maria, de l'avoir sauvée. Elle ressentait toute sa tristesse. Elle portait la tenue blanche typique… des esclaves! Esclave… La pire chose au monde. -Alors? Comment tu t'appelles? Après tout, elle était esclave, elle aussi, il n'y avait de raison de le lui cacher, à elle. Elle ouvrit la bouche pour le dire et se figea, les yeux ahuris par ce qu'elle était en train de réaliser. Les larmes furent incontrôlables, les sanglots déchirants: elle était tellement obnubilée par le fait de ne pas révéler son nom… qu'elle l'avait oublié! Ce nom qui était si important pour elle qu'elle manqua de mourir pour éviter que ces mauvais hommes ne le salissent en le prononçant, elle ne s'en souvenait plus!
- Le feu et les ténèbres -
La danse s'acheva en un dernier geste à genoux, le corps cambré tant que les épaules touchaient le sol. Un instant, les spectateurs ne surent réagir, encore dans leur état presque hypnotique avant que les applaudissements ne fusent. Lentement, jouant de ses abdominaux, elle se redressa et se releva sans que ses mains ne touchent le sol, mais de manière si régulière que cela pouvait paraître infiniment simple ou surnaturel.
Callisto salua et quitta la piste, croisant O'Farrell. L'homme devait, somme toute, être heureux d'avoir un investissement pareil: beaucoup, dans le public, avaient payé leur place juste pour la voir, elle, et se moquaient pas mal de ce qu'ils avaient pu subir avant! Mais il savait aussi la craindre. Il savait de quoi elle serait capable s'il s'avisait de remettre en cause leur accord de manière désagréable, même s'il devait bien admettre qu'elle était rentable et d'une certaine fidélité: elle se sentait bien au Cirque et n'envisageait pas de le quitter. Même lui ne pouvait oublier la difficile négociation entre eux Les muscles endoloris par l'effort avaient, pour l'instant, besoin d'un étirement des plus prompts. Elle sortit du chapiteau, distribuant des sourires et des plaisanteries comme à son habitude: une femme joviale et nature la plupart du temps… et c'était tant mieux: ses colères étaient tout aussi réputées que ses danses et ses soupçons, plus qu'appuyés, de sorcellerie! Concentrée à son étirement qui lui évitera des crampes douloureuses, elle repartit là-bas dans sa tête… là où elle fut, contrainte et forcée, amenée à passer de longues années.
Elle grandit dans cette plantation de cannes à sucre, effectuant des travaux bien difficiles pour une enfant aussi jeune. Laver des quantité colossales de linge, aider à la cuisine, au ménage, être de corvée d'eau. Callisto ne comprenait pas pourquoi elle était la seule esclave de son âge. Et elle était rebelle! Elle n'avait pas l'intention de se soumettre! Elle n'avait envie d'obéir. Elle voulait rentrer chez elle. Mais son premier refus d'obtempérer fut sanctionné par une séance de fouet moins intense que la première, mais bien plus douloureuse car les coups arrivaient sur ses blessures subies la veille.
Dès son cinquième jour, elle insulta un employé blanc qui se plaignait de la cuisine. L'homme la toisa et se jeta sur elle, la projetant violemment contre le mur. Elle sentait ses os vibrer, la main la frapper jusqu'à lui donner mal aux yeux, sans que les autres esclaves ne puissent intervenir, se contentant de lui supplier d'arrêter tandis qu'il la rouait de coups sans chercher à retenir sa force. Il l'attrapa par le cou et la plaqua sur le dos sans ménagement sur la table: -Maintenant, tu vas écouter, sale petite putain de négresse! Vu le prix qu'on t'a payée, tu ferais mieux d'éviter de me parler sur ce ton: tu ne seras une grande perte, espèce de chienne inutile! T'as compris? Saignant de la bouche et du nez, trop sonnée, elle ne put réagir, ni répondre. Il continuait à serrer son cou, son souffle commençait à lui manquer tandis qu'il lui cognait l'arrière de la tête contre la table à chaque fois qu'il lui demandait si elle avait bien compris. En larmes, elle finit par céder et acquiescer faiblement de la tête, ce qui mit fin à son supplice. Les cuisinières se précipitèrent pour s'occuper d'elle tandis que le type s'éloignait en la traitant de "poupée vivante de merde"! Cette brute l'avait blessée bien plus profondément qu'au corps. Les questions, l'incompréhension… pourquoi elle? Pourquoi une esclave aussi jeune? Elle servait à rien, c'était une bouche "inutile"! Pourquoi l'avait-il qualifiée de poupée vivante? Mais surtout, pour la première fois, elle avait eu peur pour sa vie!
Sa volonté fut brisée, ce jour-là. Ce que les coups de fouet réguliers n'avaient réussi. Inutile de se révolter: sa vie serait comme celle de Maria, seul véritable réconfort dans cette existence de servitude. Une vie où elle apprendrait finalement à obéir au maitre, à ses contremaitres… que son destin était de demeurer ainsi. Callisto grandirait, apprenant à craindre le Blanc, apprenant que celui-ci menait grand train mais nourrissait son esclave Noir comme un chien, mais qu'on n'y pouvait rien changer: c'est le Blanc qui a les armes! Alors, elle se soumit! Elle devint obéissante… et les coups de fouets se raréfièrent jusqu'à disparaître, mais son dos porterait à jamais les stigmates de cette époque où elle pensait pouvoir tenir tête! Les nouvelles de révoltes d'esclaves au sud ne décourageaient pas les maitres à user de leurs esclaves comme bon leur semble. Presque partout, l'esclavage était aboli. Le Brésil était le seul pays des Amériques à le pratiquer encore, pour le plus grand malheur de la fille et elle apprit qu'elle n'était pas plus qu'un vase ou une charrue que, si elle recommençait à ouvrir sa grande gueule, elle deviendrait une charrue morte! Seule enfant esclave de son âge, elle ne se ferait pas d'amis, mais connaitrait la solidarité des siens… du moins, c'était ce qu'elle se disait.
Elle compris la signification de "Jouet vivant". 10 jours après sa terrible agression, Maria vint avec de jolis habits. bleus et blancs et commença à l'aider à se préparer. Callisto ne compris guère et s'enquit du pourquoi de ces vêtements. -C'est parce que la fille du maître revient aujourd'hui de son voyage chez ses grands-parents. C'est pour elle que le Maître t'a achetée. Ca se fait parfois: les plantations sont très éloignées les unes des autres et les enfants des maîtres n'ont pas souvent de compagnie de leur âge. Alors, certains maîtres achètent des enfants pour être… comme un jeu, mais vivant.
Inquiète, apeurée, Callisto se rendit à la maison du Maitre et dû y attendre de longues heures avant d'entendre le bruit d'une calèche des salutations, une voix de fillette, et voir débarquer une enfant du même âge qu'elle rentrer avec le maître. Isabel, la fille était toute heureuse d'avoir sa petite Noire à elle. Son enthousiasme dénotait totalement avec le recul de Callisto, effrayée par tant de joie, se sentant comme un animal pris au piège, et réagissant avec la même appréhension devant cette petite à peau de lait, aux longs cheveux noirs bouclés et à la familiarité déconcertante. Les premiers jours furent compliqués pour l'esclave. Le matin et le midi, elle aidait en cuisine, les transports de charges lourdes la renforçant peu à peu, l'après-midi, elle jouait avec Isabel… enfin, elle subissait sans se plaindre et sans parler, ce qui attristait l'enfant qui avait du mal à comprendre ce mutisme, mais faisait preuve de patience. Tout changea entre les fillettes le jour où Callisto trébucha contre une chaise, lâchant par réflexe une exclamation en créole! A sa grande surprise, Isabel lui demanda quelle était cette langue… et lui demanda de la lui apprendre! Ce fut le début d'un changement, une maitresse qui devint… une amie.
- La naissance d'une prêtresse -
Hélas, les réconforts de la vie dans la misère, même fardée et enrubannée, sont souvent ternis par des événements rappelant que lorsque vous êtes en état d'infériorité, la vie ne peut pas être un rêve. C'est au cours de sa treizième année qu'elle apprit aussi qu'une erreur qu'une négresse esclave ne devait jamais commettre, c'était d'être jolie. Elle eut les premiers signes de son erreur par les regards très appuyés d'un des contremaitres. Elle se sentait mal à l'aise, il lui faisait peur, mais elle tentait de garder son calme, baissant les yeux, s'éloignant de lui très rapidement. Mais un jour, il lui ordonna de le suivre. Elle ne pouvait désobéir et il l'emmena jusqu'à une remise. Ce fut la première d'une longue série. La honte, l'humiliation, la sensation d'être salie, souillée, l'envie de mourir… le silence. Ne pas parler pour ne pas avoir de problèmes pires! Le contremaitre le lui avait dit. Elle cacha tout cela, même à Maria qui, pourtant, sentait que quelque chose n'allait pas chez Callisto qui était pourtant heureuse, d'habitude, le soir après la journée de travail, même à Isabel qui ne comprenait pas ce qui pouvait bien lui arriver. La vieille femme ne compris que le troisième matin où elle vit celle qui était devenue sa fille sortir précipitamment de leur cabane pour aller vomir contre un arbre alors qu'elle ne semblait pas si malade que ça. Les questions fusèrent, calmes, maternelles, mais fermes: Callisto devrait parler, raconter… Maria ne lâcherait pas, même avec douceur... surtout avec douceur... ce fut trop pour l'adolescente... alors elle parla. Maria essaya de consoler sa pauvre petite en pleurs dans ses bras, affligée elle aussi par ce qu'elle était en train d'entendre, guère surprenante dans ce monde, mais pas moins horrible. -Ce soir, tu viendras avec moi. Je vais t'emmener voir quelqu'un! Il s’occupera de toi. Le soir même, après le repas, elles partirent en forêt, marchant longtemps pour arriver jusqu'à une case perdue au milieu de ce labyrinthe naturel.
L'homme qui y résidait était aussi effrayant aux yeux de Callisto que tous ses colifichets bizarres. Grand et maigre, le visage peint de blanc faisait penser à un mort. Maria lui parla, expliquant les horreurs subies… et les conséquences. Il la fit étendre sur le dos à même le sol et alluma des herbes contenues dans 4 écuelles en fer, les plaçant au dessus de sa tête, à ses pieds et au niveau de chaque épaule. Il versa sur son ventre une poudre grise avant d'égorger un poulet et couvrir la poudre de son sang. Puis il entama une longue litanie dans une langue que Callisto ne comprenait pas. Effrayée, elle voulut se lever à chaque fois, s'enfuir, hurler, mais elle était paralysée, ne pouvant plus bouger un muscle. Puis la vint la douleur, brève, mais atroce! Plus tard, épuisée, Callisto ne pu que suivre de l'oreille la conversation entre Maria et l'homme éreinté par l'effort de son rituel. -C'est bon, le petit ne naîtra pas. Mais j'ai senti quelque chose, une résistance que je dois vérifier. Il s'approcha d'elle: -Un Lwa a posé les yeux sur toi quand tu es venue au monde. Il faut que je sache lequel. -C'est… C'est quoi? -Un Dieu, un esprit supérieur. Tous les Lwas savent qui nait et qui meurt, comme ça. Mais si un Lwa regarde ta naissance, il te donne la force d'apprendre ce que j'ai appris. Damballa, Lwa du Savoir, a posé les yeux sur moi! Il ne lui laissa pas le choix et posa sa main sur le sommet de la tête de la pauvre jeune fille qui entra en transe. Des images d'océan déchainé vinrent à elle: elle vit des vagues s'écraser violemment sur des rochers, elle plongea dans l'eau, la respirant sans se noyer, un requin énorme passa à côté d'elle mais ne la mangea pas. Puis les images cessèrent. -Mami Wata… la maitresse des océans… elle est puissante. C'est une bonne protectrice. -Alors… Elle m'a oubliée! Fit Callisto avec une tristesse à fendre l'âme. -Ou alors elle a trouvé un moyen de te mener à moi… et de te donner de bonnes raisons d'être forte! Car maintenant, tu veux être plus forte! Et moi, Papa Odingwé, je peux te montrer la force qui est en toi!
Il avait raison… Elle ne voulait plus subir! Elle voulait être forte! Et au fond d'elle, commençait à naitre l'espoir terrible de la vengeance! Les semaines passèrent et le prêtre vaudou commença l'apprentissage de Callisto. L'homme voulut montrer la puissance du vaudou à Callisto et lui enseigna les poudres, les soins, l'art de sauver l'esprit et le corps, ou les agresser, la langue yoruba, nécessaire pour les rituels, les enchantements et les secrets de la force qu'elle avait en elle… et le prix à payer à en faire usage. Un soir, le contremaitre voulut emmener la jeune fille à l'écart, mais elle lui projeta une poudre au visage avant de lui saisir la gorge. Le visage le brulant, sa volonté mise en pièces, il n'avait même pas la force de l'en empêcher: -Tu voulais quoi? Passer encore la nuit avec moi? Très bien, on va la passer… mais ça va pas être pareil! Tu vas éprouver… Ses yeux s'injectèrent de sang tandis que le contremaitre n'arrivait, à sa grande horreur, ni à se débattre, ni à détacher son regard de celui de l'adolescente. -Pi… Pitié! -Toi, tu as eu pitié de moi? Tu as eu pitié de moi?!!! Elle serra sa gorge, enfonçant ses ongles longs et solides dans la peau de l'homme. L'espace d'un instant, elle hésita. C'était mauvais, ce qu'elle allait faire! Le prix réclamé serait certainement terrible! Mais cela ne dura qu'un instant. L'essentiel pour la jeune fille aux yeux fous de rage, c'était qu'il souffre comme elle avait souffert… voir pire! -Eprouve… la peur! Les yeux du contremaître s'écarquillèrent, son visage se déforma en un rictus typique d'une vision générant une terreur indicible. Elle n'avait pas la moindre idée de ce qu'il voyait, mais cela lui fit pousser des cris stridents qui étaient une douce musique aux oreilles de Callisto, l'agréable chant de la vindicte et du châtiment 1000 fois mérité. Ce soir-là, les capoeiristes jouèrent de leurs instruments plus fort et poussaient leur voix, couvrant les hurlements de terreur et de douleur.
La fin de la nuit fut une épreuve et une découverte pour Callisto. Prostrée dans un coin, se passant frénétiquement les mains dans les cheveux, elle geignait, en proie à des visions horribles, revivant sans cesse cette fin d'après-midi, dans la remise. Le prix: elle le savait, elle devait endurer la peur pour l'avoir infligée, à un niveau moindre, certes, mais ainsi étaient les choses.
Le lendemain, le contremaitre avait été retrouvé, prostré dans la forêt, incapable de parler, de bouger sans guide, de manger, plus rien… Le maître, ses employés blancs... aucun ne comprirent, ni ne surent, ce qui s'était passé. Même les esclaves répondaient qu'ils n'avaient pas la moindre idée de ce qui avait bien pu se produire. Callisto compris ce qu'elle avait fait en le voyant et même si la vengeance était douce, elle se jura de ne plus jamais aller aussi loin car si le Vaudou interdit aux prêtres de tuer, ce qu'elle avait fait était presque tout comme: elle lui avait ravagé l'esprit, rendu catatonique. Malgré ce serment, elle ne s'en voulait pas, n'éprouvait aucune pitié, aucun remord envers ce désormais légume, désormais torturé par les poudres de douleur et les suggestions mentales les plus effroyables, assénées avec une colère démesurée, de quoi détruire un cerveau sans espoir de retour... ou peut-être dans longtemps, très longtemps... ce qui serait une revanche pire encore. Elle y avait été trop fort, déversant toute sa haine en lui sans aucune retenue, et elle le savait… mais pour la première fois depuis des semaines, elle adressa à Isabel un sourire sincère, à la plus grande joie de son amie: -Je vais mieux, maintenant. C'est fini. Je vais mieux.
La force de vivre était revenue. Callisto n'était qu'à l'aube de sa vie. Une vie faite de découvertes: découvrir que l'amitié avec sa maitresse blanche pouvait être un peu plus que cela. Découvrir la tristesse d'une séparation lorsque Isabel fut promise en mariage au fils d'un autre propriétaire et la voir partir, le cœur lourd. Découvrir le deuil lorsque Maria, qui fut une vraie mère pour elle, mourut de la fièvre jaune sans qu'elle n'y puisse rien faire. Découvrir qu'elle ne pourrait pas tout et que, comme toute chose dans l'ordre naturel, elle avait des limites... d'autant plus terribles qu'elles se révélèrent sur la personne à laquelle elle tenait le plus au monde. Découvrir la liberté lorsque le Brésil signa, en 1886, la fin de l'esclavage. Découvrir qu'un homme blanc n'est pas forcément mauvais, et partir avec lui vers de nouvelles terres: l'Angleterre. Découvrir qu'il pouvait trahir cet amour promis et qu'elle pouvait lui faire payer sans hésitation ni regret. Découvrir le cirque O'Farrell et négocier un contrat avantageux qu'elle peut décider de rompre, elle aussi, non sans un véritable charisme dans la négociation… et un rappel à l'ordre plus que convaincant. Mais O'Farrell avait apprit qu'avec elle, ça ne fonctionnait que d'une manière: "un marché est un marché. Une fois qu'on tombe d'accord, je m'y tiens, tu t'y tiens, point barre!". Etre par moment le médecin de ces pauvres hères qui la craignaient, craignaient ce qu'elle faisait, mais elle s'avérait parfois être le seul recours envisageable, même s'il n'était pas donné. Découvrir que dans toute cette horreur, même ici, de belles choses peuvent exister par l'intermédiaire d'un horloger de Lamberth et son épouse qui, au hasard d'une aide bienvenue, la Noire ne sachant pas lire, mais ayant besoin de savoir ce qui était écrit sur un document. Mais surtout, se découvrir, elle, la prêtresse vaudou, et admettre que, même elle ne pourrait pas se comprendre complètement tant ses choix pouvaient se révéler chaotiques, calmes ou déchainés comme l'océan, elle devrait toujours assumer sa nature. Peu importe ce qu'on dirait d'elle, les ragots, les histoires à dormir debout de sorcière, de fille d'un démon et d'une vierge, de cannibale et toutes les foutaises que les idiots pourront bien s'inventer pour se faire peur, elle irait là où elle estimera devoir aller dans la vie et cela lui convenait parfaitement.
Elle regarda autour d'elle, caressant négligemment ses colliers. Sa vie d'esclave était loin. Ici, elle était bien au milieu d'esclaves d'un genre nouveau: celui du contrat signé d'une bête croix sans même le lire. Au fond, ce n'était pas vraiment son problème à elle. Valait mieux en sourire et essayer de prendre la vie du bon côté… car il y en a toujours un. Elle rentra à sa roulotte, caressa un des chats qui rodait autour et rentra, se déshabilla, enleva ses colliers pour n'en garder qu'un seul: celui qui ne l'avait jamais quitté aussi loin qu'elle se souvienne: le demi-coquillage orné d'un soleil et d'un dauphin.
CARACTÈRE ET TEMPÉRAMENT
Callisto est une femme au caractère bien trempé. Solide, elle ne se laisse marcher sur les pieds par personne et fera payer cher quiconque s'y avisera. Le bien, le mal, elle connaît! Mais elle conçoit ces choses de manière très complexe: pour elle ce sont les faces d'une même pièce, mais qui n'est pas faite de métal: une pièce de volutes de fumée qui tourbillonnent, rendant la frontière entre le bien et le mal fluctuante. Elle admet que les choses sont ainsi… et elle aussi: ni vraiment bonne, ni vraiment mauvaise, un mélange des 2 fluctuant. Callisto a une nature vénale: l'argent l'intéresse pour diverses raisons: se nourrir, acheter ses produits de beauté, son matériel pour le vaudou, se faire plaisir… elle aime l'argent mais, bien qu'elle ait eu des propositions, elle n'a jamais couché pour de l'argent, quelque soit le montant.
Elle aime les chats. Elle les adore et en a plusieurs qui rodent autour de sa roulotte dans l'attente d'une manne bienvenue de sa part, d'un câlin, de jeux. Quiconque essaierait de faire du mal à un de ces chats n'aurait pas assez d'une vie pour le regretter! C'est une femme rieuse, le plus souvent de bonne humeur, plaisantant et, de prime abord, d'un bon caractère. Son côté "chat" la pousse parfois à minauder, être enjôleuse, mais sans arrière-pensée, à jouer avec ce que pensent les gens, éludant les questions, rebondissant sur autre chose de manière chaotique. Cette attitude met souvent mal à l'aise ceux qui en sont victimes.
Elle est très intelligente, psychologue et fine négociatrice. La réputation, la peur sont des atouts qu'elle utilise à juste dose. Mais son accent est si fort, son parler si bizarre, que beaucoup la pense un peu stupide. Loin de s'en offusquer, elle s'en sert à son avantage. Sa magie vaudou est un subtil mélange de poudres et potions diverses (qu'elle nomme "Juju"), de rituels, de psychologie et d'un plus dont elle ne connaît pas la signification. elle s'en sert essentiellement pour soigner, soulager, défaire des emprises. Le vaudou souffrant d'une mauvaise réputation fausse, elle a la même mauvaise réputation: celle d'une négresse maléfique puissante. Même si le vaudou est plus bénéfique que les occidentaux le pensent, il recèle quelques facettes sombres et il vaut mieux éviter de se frotter à certains de ses jujus! Ces poudres fonctionnent toutes par contact cutané. Certaines poudres peuvent provoquer des hallucinations qu'elle peut influencer par une suggestion hypnotique. Elle est l'une des rares à savoir fabriquer la poudre zombi, mais les ingrédients sont quasiment impossibles à trouver en Angleterre… et à un prix inenvisageable… tout comme le fait de s'encombrer d'un zombi, d'ailleurs. Mais elle rencontre ces mêmes difficultés, à un niveau moindre, certes, pour tous ses onguents et poudre. "Les poupées? Vous y croyez, à ça? C'est du folklore, voyons! Au cas où: les zombis... c'est pas des morts! Ils sont bien vivants!"
Du fait de son statut de prêtresse et sa mentalité, Callisto se refuse à tuer (mais elle ne le chante pas sur les toits. Seuls quelques privilégiés savent ce point de caractère)… et cela vaut pour ses produits. Aucune personne ne peut lui demander de faire un poison mortel! Des choses incapacitantes, pouvant rendre temporairement malade, oui... mortel, non! Par contre, elle est rancunière, très rancunière! Et il y a plusieurs manières de se venger: le marin qui l'a faite venir en Angleterre, lui promettant monts et merveilles et amour éternel pour aller se vautrer comme un malpropre dans la couche d'une catin au rabais… son outil entre les jambes… cela fait maintenant 2 ans qu'il ne lui sert qu'à pisser et rien d'autre... et ce n'est pas prêt de changer!
C'est tout de même une personne fidèle de cœur et d'amitié. Tant que vous ne portez pas le premier coup, vous n'avez rien à craindre d'elle si elle vous donne l'un ou l'autre. Par contre, c'est le fait qu'elle donne cela, qui peut s'avérer compliqué car son échelle de valeur n'est pas toujours celle qu'on croit.
CARACTÉRISTIQUES PHYSIQUES
1m58, 43kg.
La petite perle brésilienne est dotée d'une silhouette gracile se déplaçant avec légèreté, agrémentant son pas d'un déhanché naturel qui a le pouvoir de procurer des torticolis sur son passage. Elle a des appâts et aime en jouer et les mettre en valeur. Aussi, elle ne cède absolument pas à la mode vestimentaire londonienne, mais préfère de classiques ou osées coupes venues des îles, se moquant éperdument de choquer par ses épaules dénudées ou son foulard noué autour de la taille ne faisant qu'accentuer les mouvements de sa démarche. Un vrai pousse-au-crime ambulant, mais qui sait dissuader le téméraire de manière plutôt radicale. Son foulard est systématiquement orné de petites sacoches de diverses tailles et elle n'omet jamais de porter sa multitude de colliers et de bracelets, sans parler des bracelets de cheville qui teintent harmonieusement à chacun de ses pas. Elle n'aime pas les bottes, les chaussures ou les bottines, leur préférant les sandales ouvertes se nouant avec de longs lacets en cuir. Elle porte ces sandales par toutes saisons.
Malgré ses origines des pays chauds, elle n'est absolument pas frileuse et n'abuse pas des couches de vêtements au plus fort de l'hiver… même si elle se couvre raisonnablement tout de même.
Sa peau d'ébène est, certains pourraient dire "hélas", motif à bien des préjugés courants fréquemment sur les "négresses" et leurs mœurs plus que décousues. Elle est d'une douceur née d'un entretien des plus méticuleux. certains produits encore peu usités en Europe mais assez faciles à acquérir sont légion dans sa roulotte, tels que le henné, l'huile de coco ou le beurre de karité, très efficace pour avoir un grain de peau absolument magique. De fait, elle dégage toujours un parfum qui n'est pas désagréable, mais qui est très inhabituel à Londres. Elle est littéralement maniaque et ne passe pas une journée sans consacrer du temps à elle.
Son maquillage se constitue souvent de noir à lèvres qui a l'effet néfaste de lui noircir également les incisives. En réalité, ses dents sont d'une blancheur impeccable, née de l'utilisation quotidienne de racines de siwak, un blanchisseur et une brosse à dent naturelle et peu onéreux, mais relativement méconnue des européens. Bien qu'elle gagne pas mal d'argent, pour une artiste de cirque, elle consacre une grande partie de son pognon à son hygiène corporelle, quitte à manger maigre par moments si nécessaire. Pour ses cérémonies religieuses, elle se blanchit le visage, ce qui ne la rend pas particulièrement rassurante et a un impact assez négatif sur son sex-appeal.
Sa silhouette est musclée, nécessaire pour ses danses, souple et gracieux, sauvage et puissant. Elle parle d'une voix à la tonalité légèrement grave, toujours avec un accent brésilien prononcé. Elle est dynamique et ça s'entend dès qu'elle ouvre la bouche: son ton est toujours affirmé, signe de solidité mentale. Même si elle sait se montrer suave ou enjôleuse, elle ne se place jamais en position d'infériorité. Bien qu'elle parle pas mal l'anglais, elle aime s'exprimer en "petit nègre". Déjà, ça rassure les imbéciles dans leur folklore mais, en plus, ça a l'avantage de faire qu'on sous-estime son intelligence. De suite, si ça a un accent et que ça cause "pas normal", alors c'est bête! Tant mieux… qu'ils y croient: ça facilite les choses.
Sa chevelure est longue, lui arrivant presque au bas du dos. Elle la coiffe de dreadlocks ou en tresses qu'elle refait très régulièrement. Elle fait toujours attention à ne pas trop serrer des dreads pour ne pas rendre ses cheveux cassants et les agrémente de perles et de fins rubans colorés..
Elle manie le fouet avec une précision démoniaque et sait jouer du couteau si c'est nécessaire… mais qui serait assez fou pour vouloir l'agresser? Elle? Une prêtresse vaudou? C'est un coup à se retrouver avec des pustules et autres joyeuseté du genre! C'est fou ce que l'homme blanc est crédule! Ne nous plaignons pas!
Elle porte à son dos des marques de coups de fouet, vestiges d'une jeunesse où elle avait décidé que la soumission avait des limites! La paume de sa main gauche porte des cicatrices... pour certains rituels, le sang de la prêtresse peut s'avérer nécessaire.
Elle parle couramment le portugais, le créole et le yoruba, un dialecte africain nécessaire aux cérémonies vaudou. Elle parle assez bien l'anglais, même si, le plus souvent, elle le cache.
Elle aime les drogues douces stimulantes. Au Brésil, elle mâchait régulièrement la feuille de coca pour tenir les longues journées de travail. Cette plante étant introuvable ainsi à Londres et la poudre de cocaïne étant trop forte, elle s'est rabattue sur la noix de kola dont elle est une consommatrice régulière.
Sa roulotte est décorée de statuettes pas rassurantes, de bougies, des choses indéfinissables qui pendent, et divers trucs dont on a pas envie de savoir ce que c'est!
Dans la vraie vie, je suis...
Quel est ton pseudo ? Lionel ou MdA, comme vous préférez. Un mec ou une fille ? Négatif, je suis une mite en pull-over! Quel est ton âge ?Vous auriez une Potion de Jouvence en stock? Comment as-tu connu le forum ? Les esprits m'ont parlé. Un avis dessus : Je vous hais tous! As-tu un DC ? Le Sassy Bitch Detective! Pv/scénario/Inventé ?Tout droit sortie de mon cerveau malade! Code de validation : Validée par Amy !
Code:
<t>Naomie Harris</t> → <y>Callisto Arantes</y>
plumyts 2016
Invité
Invité
Sujet: Re: Callisto... what else? Mer 3 Jan - 7:08
Bienvenue avec ton nouveau personnage
Joséphine E. Morel
Âge : 28 Emploi : Officiellement aucun, officieusement romancière. Informations : ◈ Fiche de présentation
◈ Fiche de liens
◈ Mes RPs
✎ Eugène Morel est le pseudonyme utilisé pour signer ses romans.
Joséphine est féministe et fait de ses convictions le sujet principal de ses romans.
Habite la demeure du cousin de son père, M. Devlin Stanton, dans The Strand.
Afin de mousser son inspiration pour ses romans, Joséphine s'habille parfois en homme pour se promener incognito dans les rues de Londres. Avatar : Helena McKelvie Messages : 1620Date d'inscription : 25/11/2016
Sujet: Re: Callisto... what else? Mer 3 Jan - 17:04
Re-bienvenue D... euh, Callisto
Je te souhaite que du plaisir avec ce nouveau personnage à la hauteur de ton imagination fertile et tordue
Loban V. Renfield
Admin
Âge : 30 Emploi : Home Secretary. Informations : Comte de Warwick. • A été adopté à l'âge de sept ans. • A hérité d'une fortune incommensurable à la mort de son père adoptif, mais aussi des titres honorifiques. • Possède une grande force physique, ayant subi un entraînement militaire intensif pendant plusieurs années. • A passé plusieurs années en Inde, Chine et Japon. • Connait quelques arts martiaux. • Est connu pour ses fêtes mondaines où il n'apparaît jamais, se tenant à l'écart. • A un comportement et un caractère assez puéril. • Fait parfois preuve d'une grande naïveté. • Se met rarement en colère. • Passe certains de ses soirs dans Whitechapel, au sein de la Tribu de Fergus Lynch. • Est considéré comme un excentrique de par ses idées. • Son prénom vient d'un prénom juif mal orthographié. • A une petite cicatrice sous l'œil gauche et ailleurs sur le corps. • Origine sino-écossaises. Avatar : Sam Riley Quartier Résidentiel : Westminster. Messages : 194Date d'inscription : 10/10/2016
Sujet: Re: Callisto... what else? Mer 3 Jan - 17:40
Re-bienvenue. J'espère que ton personnage te plaira autant que le premier.
Indianna Peters
Âge : 25 Emploi : Servante, fille à tout faire. Informations : Se pense orpheline ➸ Es servante pour Miss Bolton au bordel depuis toujours ➸ Est en réalité la fille illégitime de M. Harrington. Mais ignore tout, évidement ➸ Est sous la protection de Miss Bolton pour une obscure raison, mais la considère comme une mère. Même si cette amour n'est pas réellement réciproque ➸ Travail très dure chaque jour, mais ne s'en plein jamais ➸ Ne sais pas lire mais tente d'apprendre seule ➸ Parle assez peu, mais écoute beaucoup ➸ Peu avoir un tempérament de feu. Pourtant la plupart du temps elle sera douce, agréable et serviable ➸ Malgré son corps de femme c'est une enfant qui à grandi trop vite ➸ Son plus grand plaisir, courrir dans les champs sous la pluie. Ce sentir libre et sans attache ➸ Est "amoureuse" d'un homme qu'elle ne connais pas an réalité ➸ Dessine parfois le soir à la lumière d'une bougie, quand Morphée lui refuse ses bras. Avatar : Sophie Turner Quartier Résidentiel : Londres Messages : 482Date d'inscription : 29/09/2016
Sujet: Re: Callisto... what else? Mer 3 Jan - 18:49
Re bienvenue choupi
Lydess Hentswig
Admin
Âge : 34 Emploi : Cartomancienne Informations : Ma Fiche de Présentation Mes Liens Mes Rps Avatar : Georgina Reilly Messages : 255Date d'inscription : 25/11/2016
Sujet: Re: Callisto... what else? Jeu 4 Jan - 10:14
RE BIENVENUE !! Collègue de cirque. Hâte de lire la suite tout de même !
Allan Quaid
Âge : 29 Emploi : Il en a beaucoup: Voleur, chasseur, guide d'expéditions en Afrique. Aujourd'hui, il tient une librairie à Southwark, non loin de la limite avec Whitechapel Informations : 1m83, 80kg
Droitier. Fumeur. Voix claire. Avatar : Leonardo Dicaprio Quartier Résidentiel : Southwark Messages : 265Date d'inscription : 03/01/2018
Sujet: Re: Callisto... what else? Ven 5 Jan - 6:29
Merci, mes chériiiis!
Lydess: Impatiente! T'inquiète, collègue de cirque... et pas que... ça arrive! mais faut aussi que je botte le fessard de cette feignasse de détective pour qu'il poste! Ca prend du temps, mais ça arrive!
Loban: CHRISTINAAAAA! COMPATRIOTE!!! Prépare Edgar, dis-lui de mettre tous ses talismans, j'arrive! Bon, c'est sûr que si elle le voit en tenue de cérémonie, ça risquerait de donner:
Fergus Lynch
Âge : 36 Emploi : Fondeur Informations : Orphelin déposé au seuil d'une institution quelques semaines après sa naissance ✘ Ignore tout de ses origines, et n'y accorde aucune importance ✘ Fraie dans le monde de la petite délinquence depuis sa plus tendre enfance ✘ Ancien chef d'une bande gosses aventureux, à présent dissolue ✘ Suite à ça, a passé plusieurs mois en maison de correction ✘ La mort d'un de ses meilleurs amis, atteint de syphilis, a suffi à le convaincre de ne pas s'approcher des prostituées, règle qu'il suit toujours ✘ A fondé la Tribu, gang des rues sévissant à Whitechapel, dont il connait les moindres recoins ✘ Participe régulièrement à des combats illégaux organisés dans des bars, desquels il tire un joli pactole, ainsi que quelques petites cicatrices sur tout le corps ✘ Amateur d'armes blanches, il se sépare rarement de son couteau de boucher, tout comme de son vieux chapeau melon ✘ Se moque bien des forces de police, avec lesquelles il n'hésiterait pas à en découdre ✘ Ne voue que mépris à l'aristocratie et aux autres parvenus, mais grâce aux paiements reçus en échange de l'aide de son gang, il recrute de plus en plus d'adeptes, et accroît l'influence de la Tribu : son ambitieux objectif n'est autre que de faire tomber sous sa coupe Whitechapel et Southwark, pour mieux leur donner un second souffle, ainsi qu'une capacité de réponse envers les injustices infligées par les strates plus aisées de la société. Avatar : Michael Fassbender Quartier Résidentiel : Les bas quartiers de Whitechapel, son modeste fief Messages : 365Date d'inscription : 05/10/2016
Sujet: Re: Callisto... what else? Lun 8 Jan - 16:14
Oh Devlinou tu nous gâtes, ce personnage déchire déjà
J'ai hâte de découvrir la suite, bonne rédaction à toi !
Allan Quaid
Âge : 29 Emploi : Il en a beaucoup: Voleur, chasseur, guide d'expéditions en Afrique. Aujourd'hui, il tient une librairie à Southwark, non loin de la limite avec Whitechapel Informations : 1m83, 80kg
Droitier. Fumeur. Voix claire. Avatar : Leonardo Dicaprio Quartier Résidentiel : Southwark Messages : 265Date d'inscription : 03/01/2018
Sujet: Re: Callisto... what else? Mar 9 Jan - 5:06
Merci!
Elle sera bientôt "operationnelle". Qui sait? Peut-être la croiseras-tu? Peut-être emprisonnera-t-elle ton âme dans un pot en terre cuite, te lancera de terrifiantes malédictions, t'infligera les pires douleurs de l'univers en plantant des aiguilles à tricoter dans une poupée à ton effigie? Ou alors faut pas trop écouter les gens qui se font trop de légendes sur les prêtresses à peau d'ébène.
Felix J. Adler
Admin
Âge : 38 Emploi : Horloger Royal. Informations : Souffre d'un autisme d'Asperger • Dyslexique • Est obsédé par son métier • Rêve de travailler sur l'horloge de Big Ben. • Insomniaque. • Parle peu • Se sent mal à l'aise dans une foule • A quelques bases d'Allemand et de Français • A le corps glacé et est d'une pâleur à faire peur • Origines Juives • Possède une Pamphobeteus Platyomma mâle pour animal de compagnie • Est le mari d'Amy S. Adler. Avatar : Johnny Depp Quartier Résidentiel : Lambeth. Messages : 3763Date d'inscription : 14/09/2016
Sujet: Re: Callisto... what else? Dim 21 Jan - 23:52
J'AIME CE PERSONNAGE. J'ai envie de lui faire un câlin même si elle me fait peur. (C'est grave docteur ? *sort*) JE TE VALIDEUH.
Félicitations, camarade !
« TE VOILA PRÊT À METTRE TA PATTE DANS LA FOURMILIÈRE ! »
Félicitations ! Vous venez d'être validé(e) sur The Anthill: A Victorian Tale ! Nous vous souhaitons un bon jeu parmi nous et nous vous conseillons d'aller consulter les liens ci-dessous. Vous pouvez désormais RP, flooder et faire de nombreuses autres choses. N'hésitez pas à faire votre fiche de liens, celle des RP's ainsi que celle du Journal Intime ! Gardez aussi un œil sur les annonces! Bienvenue parmi nous ! N'oubliez pas que vous avez à disposition un cadre de rp dans la Gestion ! Pour toutes questions, il y a la foire aux questions et suggestions ici !
N'hésitez pas à demander de l'aide l'un des membres du staff si vous en ressentez le besoin. Bon jeu sur Taavt !