Sujet: Keep me warm, but It never stays long Sam 28 Avr - 16:04
Ellie Evangeline Campbelli
« L'homme est son plus dangereux ennemi »
FT. BLANCA SUAREZ
CARTE D'IDENTITÉ
Nom : Campbell Prénom(s) : Ellie, Evangeline Âge : 20 ans Groupe : démunis
Nationalité : Anglaise Lieu de naissance : Haras des Walsh, excentré de Londres. Date de naissance : 19 mai 1882 Situation Civile : célibataire Religion : catolique Orientation Sexuelle : Probablement hétérosexuelle, on ne lui a jamais expliqué autre chose. Profession : Voltigeuse et dresseuse de chevaux au cirque O'Farrel. Quartier Résidentiel : Southwark Activités Illicites : Elle est bien trop pure!
Jolie petite histoire...
Je me rappelais d’une fois avec ma mère, au printemps. Je m’en souviens parce que je sentais le soleil taper sur mon front. Je voyais les pétales d’abricotier tomber tout autour de ma mère. Elle portait un bandeau sur le front. Il était gris. Et elle, elle était magnifique. Elle avait de longs cheveux bruns, bouclés, abîmés par le temps et la souillure. Je me souviens de ses fines lèvres, pâles, gercées, qui se mélangeaient presque à la couleur de son visage. Elle n’avait pas de rose aux joues. Mais elle avait quelque chose de plus. Elle était belle. Et c’était ma mère. Elle ramenait souvent ses cheveux en chignon. Si bien que je ne crois pas l’avoir vue avec les cheveux lâchés. Ou alors je ne m’en souviens pas. Elle était assise sur l’herbe, non loin des écuries, et elle me regardait marcher. Elle m’appelait, je crois. Il paraît que la voix est la première chose que l’on oublie chez une personne. Pourtant, moi, je me rappelle de sa voix grave, chaude, rassurante. Elle était douce en tout point. Elle riait. Quand on est enfant, nos parents sont le centre du monde, si bien qu’on ne supporte pas d’être abandonné par eux. Peut-être était-ce pour cela que je me souviens à peine du paysage autour. Tout était baigné dans la lumière, avec un mélange de vert tendre et de blanc absolu.
« Ellie ! Ellie ! Viens ! »
Un carillon sonnait à mes oreilles. Je revois encore le bleu délavé de sa robe, qui me rappelait la rivière en hiver. Et son long tablier blanc, tâché par le cirage du parquet. Mélangé à son parfum, cela dégageait une odeur particulière. Je ne me souviens pas laquelle, mais je le savais. Elle dégageait un cruel contraste avec le paysage. Tout était brillant, sauf elle. Son profil gracieux se détachait du fond de l’air bleu. Elle avait des tâches sur la peau. De petites tâches brunes, que j’aimais bien retracer de mes doigts. Et puis, je me souviens de son étreinte chaude, l’étreinte que seule une mère peut donner.
C’est à peu près tout ce dont je me souvienne.
Le reste de mes souvenirs s’accroche au palefrenier, Jean-Jean. Il était français. Tout le monde l’appelait comme ça. Il avait une grosse barbe, de gros muscles, il sentait la paille et en avait toujours sur les cheveux. Enfin, sur le peu qu’il lui en restait. Il me grondait souvent quand j’allais dans les bottes de foins. Parce que je détruisais la forme apparemment.
Un jour, il vint me voir en me disant que je ne reverrai plus ma mère. Qu’à partir de ce jour, je vivrai dans l’écurie, avec les chevaux et avec lui. Il me disait que j’aurai le droit de caresser le poney de Mlle Walsh, et que je pourrai l’aider en tout. Il était profondément bienveillant. Et je crois avoir pleuré, beaucoup.
Il passa la nuit à mes côtés. Je me rappelle lui avoir posé la question : « Pourquoi elle ne viendra plus ? Je veux maman ! »
[…]
J’ai appris, plus tard, qu’on l’avait renvoyé. J’étais, semble-t-il, le fruit d’une pauvre servante et de l’héritier Walsh. Il semblait qu’elle ait dit cette vérité répugnante et obscène à la maîtresse de maison. Il semblait qu’il l’ait promis en mariage. Il semblerait qu’il ait menti. Qu’on épargne la famille Walsh du scandale! C’est une famille respectable après tout. Ils connaissent la Reine, ils ont fait fortune en Amérique, et ils sont la curiosité de tout le pays. Que serait une aussi noble famille face à une pauvre servante, folle et probablement galeuse ? Ils l’ont sauvé de la misère et quoi ! La voilà menteuse et ingrate ! La putain ! Je ne suis même pas sûre qu’ils lui ont donnés sous en partant. J’ai appris que je ne devais mon propre salut qu’à Jean-Jean. Comme quoi, la famille Walsh a encore un peu de cœur pour les agnelles galeuses. Ou bien, n’avaient-ils qu’en tant soit peu de culpabilité ?
Oh, je ne dis pas que j’ai été la plus heureuse du monde. Mais, il me semble que j’ai un sort on ne peut plus enviable par rapport à ces filles des rues. J’ai une chambre et du pain.
Cependant, je n’existais pas. J’étais invisible aux yeux de tous. On ne voulait d’une fille palefrenière mais, à la fois, on ne voulait d’une bâtarde au sein même de la maison. Si bien que l’on me cachait. Jean-Jean recevait des informations très précises à mon égard. Lorsqu’il y avait des réceptions, des courses, j’étais cloîtrée dans ce qui nous servait de chambre, à Jean-Jean et à moi. Il s’agissait en réalité de deux box aménagés, dont on avait brisé la paroi qui les séparait et changé la porte. Pour le reste, on y avait mis des lits dépliables et une vieille armoire en bois sculptée, héritage de la grand-mère de Jean-Jean.
J’appris plus tard, que par ma présence, le salaire de Jean-Jean fut divisé par deux, puisque je l’aidais. Inutile de dire que je le laissais allègrement prendre le peu de sous que j’avais. Il en avait terriblement plus besoin que moi. Et je lui en étais tellement reconnaissante. J’ignore pourquoi la famille Walsh me donnait de l’argent, si bien que je demandai à Jean-Jean d’annuler ma part pour reprendre la sienne complète.
Je n’avais pas le droit, non plus, de voir la famille Walsh et encore moins de leur adresser la parole. Espérer rentrer dans la maison m’était impossible et impensable.
De temps en temps, l’héritière Walsh allait aux écuries. Elle était passionnée par les chevaux. Elle montait tous les jours, et nous devions lui préparer son cheval pour qu’elle n’ait plus qu’à se mettre en selle. Je me déguisais souvent en garçon, dans ces cas-là. Malgré tout, j’avais un visage très féminin, qui trompait peu de monde. L’héritière Walsh ne semblait m’en tenir rigueur. Pour être honnête, je pense qu’elle ne savait pas qui j’étais. Elle m’appelait souvent « Mr Silver » sans que je sache pourquoi. Peut-être était-ce parce que son cheval s’appelait Silver quelque chose. Les noms de chevaux de nobles sont souvent si compliqués. C’était un cheval grand, élancé, à la robe grise pommelée, qui venait tout spécialement d’Amérique. Une bête exotique, indienne il me semble, dont on donnait le nom « appalosey ». Oui, c’est cela, c’était un « appalosey ».
Je regardai souvent Alice Walsh monter. Elle avait cette grâce des cavalières exigeantes, capricieuses et perfectionnistes. Mais on le voyait au fond d’elle-même : elle adorait ça. C’était, à chaque fois, sa petite victoire de mener le cheval au niveau de ses exigences.
Je ne connaissais pas l’héritière Walsh personnellement, mais son caractère était aisément devinable : sociable, souriante, avenante, gracieuse, superficielle et… Brillante. Non pas qu’elle soit intelligente, mais elle attirait l’œil, elle était jolie, atypique, différente, dans le bon sens.
Ses cheveux étaient presque blancs tant ils étaient blonds. Elle avait un visage de poupée, avec un fort menton pointu ; deux yeux en ovale d’un beau bleu glacial, rehaussés par de petites cernes violettes. Son petit nez retroussé et ses petites joues lui donnaient un air plus jeune qu’elle ne l’était. C’était une petite poupée, qui, sans doute, était enviée par tous les regards qu’elle attisait. Elle était, indéniablement, très à l’aise en société.
Et je l’ai toujours enviée, tout spécialement elle. Elle avait tout ce dont j’étais dépossédée : la richesse, la chambre, la famille, les vêtements… Comment ne pouvait-elle pas être heureuse dans ces conditions ? Car Dieu sait qu’elle était geignarde. Le cheval, c’était son défouloir ; alors, elle me racontait sa journée, tandis que je brossai, sellai son Silver quelque chose. Non pas qu’elle s’attendait à une quelconque réponse de ma part ; je veux dire, je ne pouvais pas parler (ma voix me trahirait) mais j’étais simplement une sorte de carnet vivant auquel elle confiait toutes ses pensées. Je hochai simplement la tête, comme pour avoir son approbation, comme pour dire « Je vous écoute ». J’ai toujours rêvé de lui confier qui j’étais, juste pour voir quel visage elle aurait. Peut-être qu’elle ne me croirait jamais.
Alice avait la particularité d’être assez jeune, comparée à son frère. Lui qui devait avoir 25 ans, sa sœur en comptait 16 peut-être. Pour être honnête, j’ai très peu vu mon géniteur. Il poursuit les affaires de son père en Amérique, de ce que j’en sais. Et je sais peu de choses, car l’on ne me confie rien, à moi.
Je sais seulement que : « Violet Wheelton s’est récemment fiancée à Jacob Steward, et que les deux n’ont absolument rien pour plaire ! » Que de précieuses informations, donc. Grâce à Alice, je connais tous les derniers potins de la société londonienne, et ça ne m’a encouragé qu’à la haïr encore plus. C’est une société emplie d’hypocrites intéressés, dont le seul but est l’argent, l’argent et encore l’argent. J’appris aussi que l’homme noble avait tous les droits, surtout pour échapper aux scandales. Mais ça, je le savais déjà.
(…)
« Hé, tu veux monter, Ellie ?
- Heu, je, ah... » C’était peut-être la première fois qu’on m’adressait la parole ; du moins une autre personne que Jean-Jean. J’avais du mal à parler, j’étais bredouille, timide.
« Je te vois regarder Mlle Walsh avec autant d’attention qu’un chien devant son steak. Tu veux essayer ?
- O-Oui ! ».
J’étais encore jeune, à ce moment-là. J’étais intimidée par tout. Bien que la comparaison ne me fût pas flatteuse, je ne pus qu’accepter de me lever au niveau d’Alice ne serait-ce que pour quelques instants. Enfin, ce n’était qu’illusoire. Mon sauveur, pour quelques instants, fut l’instructeur d’équitation de Mlle Alice, Walter. Il était purement passionné, et c’était peut-être pour cela que, de manière désintéressée, il me proposa de monter. Oh, on ne prit pas le bel indien de Mlle Alice, mais son pauvre poney vieux, qu’elle adorait monter durant son enfance. J’étais, de toute manière, plus jeune qu’elle. Et personne ne s’aperçut jamais de notre petit manège.
(…)
Je ne me suis jamais demandée ce que ça faisait de savoir quand on allait mourir. Je pensais que ça tomberait d’un seul coup, sec, sans même que je ne m’en aperçoive. Je ne pensais pas à une lente agonie perfide. Et finalement, ce fut un peu des deux. La première m’est tombée d’un seul coup. Un matin. Sans douleur. Les premiers gazouillis des moineaux caressaient mes oreilles et les rayons du soleil filtraient au travers de la porte en bois du box. Ils touchèrent mon visage, en une agréable sensation de chaleur, moi qui eût froid toute la nuit durant. Et puis... j’ai vu du sang dans mon lit. Au début, ce n’était qu’un tout petit peu. Quelque gouttes, tout au plus. Mais j’ignorais d’où elles venaient. J’ai cherché sur tout mon corps, sans comprendre. Mes genoux ni mes mains n’étaient écorchées ; mais mon pantalon était tâché. J’ai eu très peur je crois. Je saignais de l’intérieur. Mon corps était-il si mal fait qu’il se décomposait lentement ? J’étais dont pourrie jusqu’à la moelle ? Je n’avais mal aucunement. Mais je pariai presque que j’allais avoir mal, un jour ou l’autre. Jean-Jean dormait paisiblement. Il ronflait affreusement, comme tous les jours ; ça me rassurait quelque part, à tel point que je ne peux plus dormir sans bruit de fond, et ce, même aujourd’hui.
Un sentiment de honte m’envahit ; je préférai cacher ça plutôt que de montrer à Jean-Jean que je mourrai lentement. Surtout de là. Il serait triste, je pense. J’ai retourné mes draps et changé mes bas. Je n’en avais guère beaucoup. Je gageai que ça continuerait à couler, peut-être même de plus en plus, s’aggravant. Je pris alors mon ancien pantalon et m’enfuyais le laver dans le grand tonneau où je me douchai, à l’extérieur.
Ce jour-là, j’ai pleuré. Je pensais le plus sincèrement du monde que mes jours étaient comptés, que ma vie au haras ne serait qu’un lointain souvenir et que peut-être…
… Je rejoindrai ma mère.
« Ellie ? Qu’est-ce que tu fais ? »
J’ai sursauté. Je me suis tournée en silence. De mon ventre, jusqu’à l’échine, un grand froid glacial me parcourut. Jean-Jean avait ce regard sévère quand il était suspicieux. Ce même regard lorsque j’oubliai de ranger les brosses ou de graisser les sabots du vieux poney toutes les 2 semaines. Il savait presque aussitôt que je lui cachais quelque chose. J’ai ravalé mes larmes, mais les mots restèrent bloqués dans mon palais. Au vu de mon silence, il tenta de me prendre le pantalon des mains, mais je l’enfonçai un peu plus dans la bassine, mouillant mes manches. D’un regard supplicateur, je lui intimais de ne pas chercher. Mais il n’a jamais su vraiment lire sur le visage des gens, et encore moins sur celui d’une enfant.
« Ellie ! Donne-moi ça ! »
Je ne le voulais pas en colère, je ne l’aimais pas en colère. Il était tout pour moi. Mais un monde en colère n’est jamais bien accueillant. Quelque chose s’est brisé en moi, au moment où il saisit le pantalon comme pour l’afficher devant tout le monde. Comme pour annoncer ma future mort au monde entier. Il l’étendit face à lui, pour y voir la tâche. Ses sourcils se défroncèrent presque aussitôt. Et je crois l’avoir vu triste, pendant quelques secondes. Ou mélancolique. Il se tut. Il me regarda intensément et me tapota le crâne.
« Ne pleure pas. »
Je n’avais même pas remarqué que les larmes avaient coulées sur mes joues. Je hoquetai.
« Est-ce que je vais mourir Jean-Jean ? -Je ne te laisserai pas mourir, je te le promets. Je vais te chercher quelqu’un qui pourra t’aider. Continue de laver. -Hum. ».
(...)
« Petite ?
-Hum ?
-Tu connais la poste hongroise ?
-Non Walter, qu’est-ce que c’est ? »
Il me tendit la main et je le suivis.
« Pas trop longtemps, j’ai du travail. »
Il ne me répondit pas. Walter est très silencieux, et très pragmatique. Il jouait souvent de cette attitude avec Alice Walsh. Mais il se montrait aussi un peu plus avenant, pour la féliciter. J’ignore si c’était naturel, ou une sorte d’instruction qu’il avait reçu de la part des parents Walsh. Il me demanda de l’aider à sortir deux chevaux. C’étaient des chevaux de traits, utilisés pour labourer les champs de la propriété. On ne les sella pas, on les sangla juste en dessous du poitrail. On les fit entrer dans la carrière. Puis, il me fit monter sur les deux chevaux. En même temps. Debout. Sans selle.
« Je… Je ne vais pas leur faire mal ? -Ellie, ils supportent une charrette. Une fillette de 16 ans ne devrait pas les tuer. »
Il me tendit les rênes. Mes jambes tremblèrent et mon pied droit glissa. J’ai poussé un petit cri avant que Walter ne me rattrapa. Il claqua la langue sur son palais, signe d’impatience. Je pouvais déjà lire dans ses pensées : « tiens-toi un peu ! ». J’étais toujours désolée de l’entendre produire ce tic, c’était comme un signe que je l’avais déçu. Et, à chaque fois, ça me brisait le cœur. Il avait toujours cette manie de voir, avant de montrer, ce qui était, au final, assez peu productif.
« Explique-moi, Walter ! » suppliais-je, en essayant de cacher mon léger agacement. J’étais habituée à sa méthode, elle marchait plutôt bien, parfois. Je me souviens de cette mémorable fois où j’ai réussi à faire un pas espagnol -un seul, certes- du premier coup, sans qu’il ne me le montre. Je pense qu’il essayait de me faire marcher à l’instinct. Honnêtement, je n’ai jamais su pourquoi il me faisait apprendre toutes ces petites choses, comme s’il voulait que j’apprenne plus que seulement monter. Comme s’il voulait que je sache absolument tout sur l’équitation. J’étais comme une sorte d’héritière, pour lui, je crois. Ou peut-être, une sorte de sujet, à une expérience. Il expérimentait toutes ses connaissances sur moi, car Mlle Walsh ne pouvait -et ne devait surtout pas- monter sur deux chevaux en même temps, ou encore faire le grand écart sur le dos d’un cheval de trait. J’aime beaucoup les chevaux de trait. Ils ont une allure particulière, puissante, brute, authentique, qui, je trouve leur donne une certaine beauté, une sorte de noblesse d’âme.
« Tiens-toi droite Ellie, et regarde devant toi. Mets tes pieds là où tu as l’habitude de poser ta selle. »
Je me relevais encore, peu sûre. J’essayai de taire le tremblement de mes pieds et de regarder l’horizon. J’étais assez stable avec mes rênes en main. Walter alla se placer un peu plus loin, face à moi. Il m’intima de venir face à lui, et c’est ce que je fis, au pas. Ce n’était rien d’exceptionnel. Je me sentais un peu coupable d’avoir paniqué tout à l’heure. Walter flatta les deux chevaux, mais pas moi. C’était prévisible. Je soupirai, un peu agacée ; il me donna un fouet et se replaça à l’autre bout ; toujours sans rien dire. J’imaginai qu’il voulait que j’y aille au trot.
On a continué comme ça jusqu’au soir, où je pus enfin galoper. Il me plaça la main sur le crâne et me caressa. Je suppose que c’était un signe d’affection, puisque son visage était impassible.
« Rentre, Ellie. »
Je baillai. Je ne répondis pas, comme lui faisait. Il était déjà en train de partir avec les chevaux sur ses pas. Le soleil se couchait. Le ciel avait cette couleur orangée des soirées de printemps. Les nuages reflétaient une légère douceur rosée. Je ne sais pas pourquoi, mais j’aurai aimé, à ce moment-là que ma mère fut là, à mes côtés. C’était probablement la fatigue qui me serrait le cœur. Je me demandai si elle me voyait, de là où elle était; et si elle était fière de moi. Parce que j’avais survécu jusqu’à mes seize années. J’avais tant de questions à lui poser : qui était-elle ? Où était-elle ? Pourquoi lui ? Pourquoi moi ? Est-ce qu’elle avait souffert ? Est-ce qu’elle m’aime ? Parce que moi je l’aime d’un amour, profond, insoupçonné et pur. C’est drôle cette capacité qu’ont les humains à se lier entre eux. Et surtout à se lier à des gens qu’ils n’ont jamais connu.
« Ou étais-tu ? J’avais besoin de toi pour tenir le poulain. -Oh… Désolée Jean-Jean. -Qu’est-ce que ce foutu Walter t’a encore fait faire ? -... ».
Il fronça les sourcils, et soupira, il était peut-être, exaspéré.
« Franchement, Ellie, je comprends que tu aimes l’équitation, mais Walter ne sait pas ce que c’est, monter à cheval. Il te fait faire n’importe quoi. Tu devrais…
-Tu penses que maman m’aimait ? » Je n’avais franchement pas envie d’entendre ses remontrances ; ce n’était pas la première fois, ni la dernière qu’il me les faisait. Mais j’avais enfin l’impression d’exister pour quelqu’un d’autre. Il n’avait aucun droit de m’enlever cela. Pour un deuxième monde, autre que le sien. Il ne le comprenait pas, et il ne le comprendra jamais. Il ne sait pas ce que ça fait de n’exister que pour une seule personne. Il n’a pas besoin de s’enfermer, de se cacher, de se taire. Il pense comprendre, lui qui est de nature si solitaire. Mais moi j’aimerais qu’on me regarde, qu’on m’appelle, qu’on me sourisse, qu’on me reconnaisse. J’ai tant rêvé d’avoir des amis, des potins, des personnes à détester, d’autres à aimer. Ma naissance n’était-elle pas voulu au point que l’on me prive d’exister ?
« Ellie… Ta mère t’aimait plus que tout. »
(…)
« Je vais y aller. -Ellie, je t’interdis de… -Quelle manière de remercier son sauveur. -Tu ne sais pas ce qu’il y a derrière tout ça, Ellie. -Et toi, tu ne me comprends pas. Laisse-moi juste essayer, d’accord? C’est la seule solution. Tu ne peux pas continuer comme ça, Papa. »
Ses yeux s’illuminèrent. Il tendit ses deux mains et me serra contre son torse. Il était ému, et muet. Je pense qu’il attendait ça depuis longtemps. Ce n’était qu’un nom, mais je pense que ça représentait beaucoup pour lui.
« Je te promets que tout se passera bien. Merci pour tout. »
Il avait les larmes aux yeux. Ses yeux ridés se rehaussaient en souriant tristement. De petites tâches brunes s’étaient dessinées sur ses joues et son grand nez aquilin. Ses cheveux, de grandes boucles vaporeuses, étaient d’un beau blanc pur, malgré sa calvitie. Ses lèvres étaient toutes fripées, cachées sous une épaisse moustache blanche, dont il prenait étrangement grand soin. Il aimait parfois enrouler quelques mèches entre son index et son pouce ; il paraît que ça me faisait rire quand j’étais petite. Je comparais souvent sa moustache à un petit nuage : elle était toute blanche (au contraire de sa barbe), et bouclait beaucoup. Elle était étrangement douce, comme lui. Ses sourcils, broussailleux, de gris et de blanc entremêlés, cachaient presque ses petits yeux noirs. Il avait la particularité de ne pas, ou peu, posséder de cils. Et cet homme, autrefois massif, se retrouvait désormais avec une peau brunie par le soleil et amaigri par la dureté que son travail demandait.
Il était tellement fragile que ses articulations le faisaient souffrir atrocement. Si bien, qu’en ce beau matin de Juillet, je lui suggérai de ne pas se lever.
« Je suis sûre qu’ils seront ravis de se débarrasser de la bâtarde. Et puis, je serais payée, pas comme ici. Je te promets que dès que j’aurai mon premier salaire, je te l’enverrai. »
Je l’embrassai sur la tempe. Il me sourit, et je partis. Comme un mirage, il n’y eût aucune trace de ma présence, et encore moins de ma disparition. J’étais une sorte de poussière, fantomatique, comme un léger voile de transparence qui passait parfois dans l’écurie sans accroc. Une petite brise, à peine remarquable, qui traversait le ciel. Jean-Jean restât encore quelques temps au box ; le médecin vint le voir, lui disant qu’il était atteint d’une sorte de paralysie, ou quelque chose comme cela ; je n’ai jamais été cultivée pour comprendre ce genre de choses. Il lui a prescrit du mercure ; mais Jean-Jean refuse de le prendre, il dit réagir très mal et avoir des hallucinations. Je ne peux pas le juger ; comme je le disais, je n’y connais vraiment rien. J’ai juste confiance en lui.
« Cher Jean-Jean,
J’ai réussi à obtenir un beau Camargue d’un pauvre paysan désargenté -quoiqu’un peu vieux, je ne crains d’avoir le temps de le dresser avant qu’il ne soit trop tard-. Mais il a l’air relativement docile, et étrangement affectueux. Je devrais pouvoir en faire mon affaire, dans la mesure du possible. J’adorerais que tu viennes le voir uns de ces jours, si tes membres te le permettent, je suis sûre qu’il te plairait. Tu avais raison quelque part -l’extérieur est terriblement dangereux- et je l’ai compris au moment même où je rentrai pour la première fois dans le cirque, de manière officielle. J’ai compris ce qu’était la vraie douleur ; les chutes, les bleus, le corps fatigué ne sont rien face au danger d’autrui. Je prie Dieu tous les soirs pour ouvrir les yeux le lendemain ; je vis dans un rêve teinté d’amertume. J’ai de l’argent tous les mois, un toit et de la nourriture. J’apprends à vivre avec les autres, je vois des choses toutes nouvelles ; des êtres uniques, des sorcières, et des artistes dont je n’avais jamais entendu le nom : des trapézistes. S’il y a une chose que j’ai bien appris c’est de ne pas faire confiance aux hommes ; tu es, je crois le seul dont je puisse dévouer une confiance aveugle. Je t’enverrai le plus tôt possible le reste de mon argent ; j’en garde un peu afin de nourrir mes chevaux ; ne m’en veux pas trop s’il te plaît, je fais du mieux que je peux. J’ai hâte de te revoir. Tu serai fier. Viens vite voir mon spectacle.
Ta fille, Ellie. »
CARACTÈRE ET TEMPÉRAMENT
Ellie se démarque par une forte haine de vivre. Non pas dans le sens qu’elle déteste vivre, mais qu’au contraire, elle possède une certaine hargne qui la pousse à s’accrocher à la vie avec les dents s’il le faut, même si ce n’est pas la vie dont elle rêve. Elle a l’intime conviction qu’elle vaut mieux que ce qu’elle est, que ce qu’elle fait, ce qui fait qu’elle n’a pas peur de travailler dur pour espérer ne serait-ce qu’un peu, de pouvoir élever sa condition. Dans ses rêves les plus fous, elle rencontrerait la Reine et serait invitée aux plus grands dîners mondain de Londres. Rêveuse, ça oui, elle l’est. Encore plus depuis qu’elle est rentrée dans le monde du cirque. Mais ce serait oublier la haine qu’elle porte pour les nobles. Il est certes vrai que son passé ne l’aide pas franchement à apprécier cette catégorie sociale, mais il se peut qu’au fond d’elle-même naisse une pointe de jalousie. Pourquoi devrait-elle travailler dans la saleté et la souillure, alors qu’elle est bien plus vertueuse qu’eux ? Pourquoi devraient-ils porter de si beaux vêtements et ne pas travailler, alors que leur foi, auprès de Dieu est parfois plus que douteuse ? Indéniablement, Ellie sait ce qu’elle veut. Ellie adore le luxe. Ses yeux brillent dès qu’elle se promène en ville et qu’elle aperçoit de jolies robes en mousseline. Elle, qui vient de la campagne, qui est née dans la fange, s’émerveille devant toutes ces belles boutiques, devant toute l’agitation que la ville contient. Ellie est une grande enfant. Aussi, lorsque, à son tour, elle doit briller, elle adore passer des heures à se pomponner, à se maquiller (chose qu’elle apprend seule et dont elle est très fière) et à exploiter sa féminité jusqu’à peut-être, en devenir vulgaire. Ça n’en est pas réellement sa volonté ; c’est juste qu’elle contrôle encore mal les codes sociaux ; auparavant, elle s’habillait toujours en homme… De même, elle adore se représenter sur scène, c’est une façon pour elle d’exister, et d’être vue par tous, elle qui n’était personne jusqu’alors. Elle a d’ailleurs développé une certaine passion pour les perruques colorées et excentriques ; asymétriques, dorées, décorées. C’est son petit pêché mignon auquel elle s’adonne très très rarement ; les perruques coûtent cher, ce n’est qu’un plaisir réservé aux nobles. Heureusement pour elle, elle sait négocier ; elle a, inconsciemment, une très bonne « parlotte », car elle expose bien ses arguments avec raison et avec aplomb. Elle ne se rend pas compte que négocier a peut-être une connotation péjorative, qu’une femme n’est pas censée parler autant. En fait, elle se rend compte de très peu de choses ; Ellie est innocente. Non pas dans le sens où elle ne connaît rien -quoique- mais elle ne connaît rien aux interactions sociales. En cela, elle peut être un peu déstabilisante face à autrui, elle peut avoir des réactions un peu imprévues. Toutefois, elle fut profondément marquée par ce que lui a fait subir Mr Loyal, et de ce fait, elle déteste d’autant plus les hommes. Si vous êtes nobles, considérez que vous êtes le combo gagnant. Elle est d’une défiance accrue envers et uniquement envers ces êtres. Pour le reste, la jeune demoiselle se montre très calme, avec une bonne énergie, et une détermination rigoureuse qui lui permettent d’asseoir une autorité presque naturelle avec ses destriers. Autorité naturelle qui se traduit même inconsciemment avec ses pairs. Ellie manque cruellement d’émotions ; elle ne sait pas encore ce qu’est la mélancolie, le spleen ou l’orgueil. De ce fait, elle est assez antipathique, et peu expressive. D’ailleurs, elle est bien souvent imperturbable, car elle possède assez peu d’attaches, si ce n’est Jean-Jean. A contrario, elle se voudrait plus sociable, plus souriante, plus amicale. Et c’est bien pour cela que ses sourires sonnent si faux ; car elle dégage une aura de froideur et d’impassibilité. La solitude, pour autant, n’est pas un problème pour elle, puisqu’elle a toujours vécue seule et qu’elle est très indépendante. Son désir d’avoir des connaissances n’est qu’un désir relativement superficiel. Elle est, qui plus est, très silencieuse (car elle a assez peu d’anecdotes à raconter, en plus d’un cruel manque de culture) et réservée. Elle part du principe simple que sa vie n’intéresse personne, et que son unique centre d’intérêt, les chevaux, ne peut être que très barbant pour son interlocuteur. C’est pourquoi il est difficile pour elle de créer des contacts sociaux. Ajoutez à cela une posture imposante, le dos droit et le menton haut, héritée de l’équitation, et vous obtenez un mélange très particulier pour une jeune fille qui se veut pourtant ouverte et désintéressée. Enfin, la jeune demoiselle est extrêmement franche. Franche à un point tel qu’elle blessante. Là non plus, ce n’est pas une volonté de sa part. Elle manque simplement de délicatesse. Elle reste, toutefois, une personne de confiance, qui a appris à écouter. Toujours volontaire, elle sera la première à proposer son aide.
CARACTÉRISTIQUES PHYSIQUES
Ellie n’a pas un physique exceptionnel : elle est, somme toute, assez banale. Elle possède, il est vrai, un port de tête assez noble, une posture qui la rend tout à fait élégante ; de longues jambes musclées et souples lui offrent une démarche longue et légère. Ses pieds, marqués par la danse, ont un fort coup-de-pied. Ils sont abîmés par le travail et ne sont guère gracieux : bleus, bosses, talons endurcis, chevilles enflées, etc... Pour autant, Ellie est loin de complexer en cela ; c’est au contraire une fierté de son travail accompli. Ses mains ne sont pas en meilleur état ; elles sont cornées, souvent écorchées. De ce fait, par son travail de voltigeuse, Ellie possède des bras relativement massifs. Non pas autant qu’un homme, mais plus qu’une femme en temps normal. C’est une chose qui la complexe beaucoup, et qu’elle essaye tant bien que mal de cacher. La dresseuse possède une silhouette très fine, pour ne pas dire maigre mais très travaillée, ses membres sont fins, secs, sans forme, particulière ses jambes. Elle n’est pas le genre de femme plantureuse dont on raffole à cette époque. La seule exception réside en sa poitrine. Pour une voltigeuse, Ellie a une grosse poitrine. Remettons les choses dans leur contexte ; pour une simple fille du peuple, sa poitrine n’aurait rien de particulier. Sa peau, se démarque cependant par une blancheur extrême, qui lui a valu nombre compliments ; chose étrange puisqu’elle est amenée à travailler dehors et au soleil très souvent. En réalité, elle rougit simplement pour redevenir blanche. Son visage se constitue d’une jolie forme en cœur, aux traits fins, légèrement creusée sur des joues très fines. De grandes pommettes saillantes viennent mettre en valeur des yeux en amande, des petits yeux de chats couleur noisette, mélange de marron et de vert. Ses pupilles sont rehaussées par de grands cils noirs, longs, relevés naturellement en demi-cercle, qui indéniablement, lui adoucissent le visage. En dessous, de petites cernes très resserrées, hautes et parsemées de petits plis font leur apparition. Son nez, fin, petit, court et droit se finit sur une pointe bien ronde. Ses lèvres quant à elles, se caractérisent par un fort arc de cupidon, bien pointu, et une lèvre inférieure légèrement plus pulpeuse, soutenue par un menton assez timide, quoique pointu. Cette forme assez particulière lui donne un air malicieux. La jeune fille est très brune : ses sourcils, épais et presque droits, bien que la queue soit légèrement plus fine et plus basse, sont de couleur ébène ; ses cheveux, mi-longs, épais, et ondulés, lesquels ont la chance d’être un peu plus clairs ; plutôt d’un brun très foncés. Véritable tare pour la jeune femme qui se voudrait blonde. Elle les attache souvent en chignon à l’arrière, quelques mèches dépassant, bien souvent abîmées par le froid et la saleté. C’est à ce moment-là qu’on peut entrapercevoir ses oreilles très collées à son crâne.
Dans la vraie vie, je suis...
Quel est ton pseudo ? Appelez moi Tata Clémence, c'est bon o/Un mec ou une fille ? Girls just wanna have fun! Quel est ton âge ? 19 ans (je suis vieille je sais)Comment as-tu connu le forum ? Partenariat! Un avis dessus : Amour! As-tu un DC ? Nope! :3 Pv/scénario/Inventé ? Inventé! o/ Code :[Validé par Amy]
Code:
<t>Blanca Suarez</t> → <y>Ellie E. Campbell</y>
plumyts 2016
Indianna Peters
Âge : 25 Emploi : Servante, fille à tout faire. Informations : Se pense orpheline ➸ Es servante pour Miss Bolton au bordel depuis toujours ➸ Est en réalité la fille illégitime de M. Harrington. Mais ignore tout, évidement ➸ Est sous la protection de Miss Bolton pour une obscure raison, mais la considère comme une mère. Même si cette amour n'est pas réellement réciproque ➸ Travail très dure chaque jour, mais ne s'en plein jamais ➸ Ne sais pas lire mais tente d'apprendre seule ➸ Parle assez peu, mais écoute beaucoup ➸ Peu avoir un tempérament de feu. Pourtant la plupart du temps elle sera douce, agréable et serviable ➸ Malgré son corps de femme c'est une enfant qui à grandi trop vite ➸ Son plus grand plaisir, courrir dans les champs sous la pluie. Ce sentir libre et sans attache ➸ Est "amoureuse" d'un homme qu'elle ne connais pas an réalité ➸ Dessine parfois le soir à la lumière d'une bougie, quand Morphée lui refuse ses bras. Avatar : Sophie Turner Quartier Résidentiel : Londres Messages : 482Date d'inscription : 29/09/2016
Sujet: Re: Keep me warm, but It never stays long Sam 28 Avr - 16:47
Amy est très douée dans son domaine, la couture. ⊹ Ressentais une profonde frustration envers son mari durant les cinq précédentes années, ce qui l'incitait à accepter plus facilement les avances d'autrui. ⊹ A des tendances névrosées et borderline. ⊹ Ne supporte pas/ou difficilement les enfants en bas âge. ⊹ Apprécie la compagnie de l'alcool et du tabac bon marché. ⊹ Est d'une grande immaturité. ⊹ Très facilement morte de jalousie en compagnie d'autres femmes. ⊹ Manque de confiance en elle-même et a souvent besoin qu'on la rassure sur son apparence. ⊹ Passe beaucoup trop de temps devant le miroir à peigner ses très longs cheveux noirs. ⊹ Femme de Felix J. Adler. ⊹ A ouvert récemment un bordel de luxe dans un vieil hôtel rénové de Whitechapel. Avatar : Eva Green Quartier Résidentiel : Londres Messages : 3210Date d'inscription : 17/09/2016
Sujet: Re: Keep me warm, but It never stays long Sam 28 Avr - 17:29
Ah, je reconnais notre dresseuse de chevaux ! Passons à l'attaque !
"Religion : catolique" "19 ans (je suis vieille je sais)" Nous sommes à peu près à 90% bien au dessus de la vingtaine, tu fais partie des petits, installe-toi à la table de toutes les couleurs.
Sinon j'aime beaucoup ta fiche, j'y ai retrouvé tout ce que j'attendais ! J'adore les personnages imparfaits, et ton personnage possède de très chouettes imperfections que l'on a pas vraiment l'habitude de voir. J'y vois un personnage un peu en contradiction avec lui-même et pour le moment haut en couleur . J'ai hâte de voir ce que cela pourra donner en rp !
Félicitations pour ta fiche donc, te voilà libre de ramper dans Londres. Nous avons un serveur discord également que tu peux rejoindre par ici !
Félicitations, camarade !
« TE VOILA PRÊT À METTRE TA PATTE DANS LA FOURMILIÈRE ! »
Félicitations ! Vous venez d'être validé(e) sur The Anthill: A Victorian Tale ! Nous vous souhaitons un bon jeu parmi nous et nous vous conseillons d'aller consulter les liens ci-dessous. Vous pouvez désormais RP, flooder et faire de nombreuses autres choses. N'hésitez pas à faire votre fiche de liens, celle des RP's ainsi que celle du Journal Intime ! Gardez aussi un œil sur les annonces! Bienvenue parmi nous ! N'oubliez pas que vous avez à disposition un cadre de rp dans la Gestion ! Pour toutes questions, il y a la foire aux questions et suggestions ici !
N'hésitez pas à demander de l'aide l'un des membres du staff si vous en ressentez le besoin. Bon jeu sur Taavt !
️ plumyts 2016
Joséphine E. Morel
Âge : 28 Emploi : Officiellement aucun, officieusement romancière. Informations : ◈ Fiche de présentation
◈ Fiche de liens
◈ Mes RPs
✎ Eugène Morel est le pseudonyme utilisé pour signer ses romans.
Joséphine est féministe et fait de ses convictions le sujet principal de ses romans.
Habite la demeure du cousin de son père, M. Devlin Stanton, dans The Strand.
Afin de mousser son inspiration pour ses romans, Joséphine s'habille parfois en homme pour se promener incognito dans les rues de Londres. Avatar : Helena McKelvie Messages : 1620Date d'inscription : 25/11/2016
Sujet: Re: Keep me warm, but It never stays long Sam 28 Avr - 20:52
Bienvenue en retard!
Oswald ira te demander un lien très bientôt
Allan Quaid
Âge : 29 Emploi : Il en a beaucoup: Voleur, chasseur, guide d'expéditions en Afrique. Aujourd'hui, il tient une librairie à Southwark, non loin de la limite avec Whitechapel Informations : 1m83, 80kg
Droitier. Fumeur. Voix claire. Avatar : Leonardo Dicaprio Quartier Résidentiel : Southwark Messages : 265Date d'inscription : 03/01/2018
Sujet: Re: Keep me warm, but It never stays long Dim 29 Avr - 8:32
Bienvenue chez fous du Cirque! :cirque:
Moi espère toi bien t'amuser parmi nous! Moi venir voir chevaux!