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Stewart Kassel
Stewart Kassel

Âge : 47
Emploi : Diplomate
Informations : Vous trouverez ici mes mémoires, et là mon carnet de visite. Pour résumer, j'ai mes racines en Ecosse, le cœur à Londres, et ma curiosité, répartie sur l'intégralité de l'Empire britannique, pour ne pas dire de la Création.

Avatar : Joshua Kloss
Quartier Résidentiel : The Strand
Messages : 62
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MessageSujet: It isn't possible. - Yes, it is. I did it. [S.K. / T.L.] It isn't possible. - Yes, it is. I did it. [S.K. / T.L.] Icon_minitimeJeu 26 Avr - 22:44



Stewart Kassel

« - You are a clown !

- Ah, well, we can't all be lion tamers. »


FT. JOSHUA KLOSS
CARTE D'IDENTITÉ


Nom : Kassel, des Kassel de Skerivor.
Prénom(s) : Lewis Joseph Balfort Stewart. Le dernier suffira, mais choisissez votre favori, je me reconnaîtrai. Pour ma défunte mère, chacun équivalait à un état d'esprit. Lewis pour l'attendrissement, Joseph pour le sérieux, Balfort pour la colère, et Stewart pour le quotidien. Ceux qui connaissent les nuances de cet instrument ne sont autorisés à en jouer aujourd'hui que si nous partageons une certaine familiarité. Les vieux domestiques du manoir familial par exemple.
Âge : 41 ans.
Groupe : La noblesse, au calme. Petite noblesse écossaise. On m'a promis un titre plus doré si je sers bien la Couronne. Pour l'instant, mon profil reste assez modeste, en comparaison des Grands que je côtoie ; et ça me convient fort bien.

Nationalité : Ce bon vieil Empire Britannique.
Lieu de naissance : Mon père occupait des fonctions militaires en Irlande lorsque c'est arrivé. Cocasse, n'est-ce pas ? Cela ferait presque de moi un Irlandais. Bien entendu, je n'ai ni la culture ni l'accent. Ni aucun, d'ailleurs, sauf à le faire exprès ; cela fait partie de mon travail.
Date de naissance : Un six octobre, jour de brouillard.
Situation Civile : Veuf et remarié, trois... non, deux enfants.
Religion : J'aime les bouquins de façon générale. Pas de préférence réelle, mais chut. Calviniste officiellement.
Orientation Sexuelle : Ouvert à négociations, si raisonnables. Il est peu de sujets dont j'aie peur de discuter.
Profession : Attention, je suis excellent négociateur et je tire toujours mon épingle du jeu. Diplomate, pour vous servir.
Ma tâche actuelle consiste à recevoir les ambassadeurs étrangers et à leur servir de contact durant leur séjour à Londres. Cela peut aller des détails de leur installation, à l'organisation de leur planning et de leurs transports, en passant par leur courrier du coeur, leurs indigestions, leurs duels et leurs virées touristiques. Et bien sûr, comme disait monsieur Talleyrand, nous restons des créatures politiques, 24h sur 24.
Quartier Résidentiel : une résidence de fonction dans le Strand (et un manoir glacial dans le Nord, mais brrr... n'en parlons pas).
Activités Illicites : Si j'en avais, vous le dirais-je ? Nous n'avons pas élevé les bouledogues ensemble, très cher. Allons, disons simplement que nul n'est irréprochable en ce bas monde. Usurpation d'identité, création de zones de non-droit, tapage nocturne... La routine. Et puis, pour ma défense, je n'étais pas vraiment moi-même lors du dernier.

Jolie petite histoire...

Revenons sur tout ce que j'ai dit, voulez-vous ? On oublie tout et on recommence.
Nom : Larkin. Prénoms : un prénom c'est suffisant, non ? Tay. Ouais, au curé on a peut-être bien dit Taylor. Age : je crois bien que c'est vingt-cinq ans. Nationalité : t'entends pas mon accent ? Limerick, Irlande. Lieu de naissance : Ben, pareil... Limerick, Irlande. Date de naissance : Mais puisque je te dis que j'en sais rien ! T'as qu'à inscrire le premier janvier, pour ce que ça change. Situation civile : hein ? Si j'ai une femme, c'est ça ? Non, j'ai pas de femme. Religion : catholique et fier de l'être ! C'est comme ça que j'ai appris à lire, avec les versets de la Sainte Bible ! Orientation sexuelle : c'est une proposition ? Combien tu payes ? Profession : c'est une proposition ? Combien tu payes ? Quartier résidentiel : ben... ici pour le moment. Et quand le pub fermera, la rue, je suppose ? Activités illicites : c'est une p... mais t'es de la police en fait, c'est ça...

Ha ha ! Si vous pouviez voir votre tête, mon pauvre ami !

Que je vous dise tout. Vous allez voir, ce n'est pas si méchant. Ce bon vieux Tay Larkin est mon alter ego, un masque que je porte pour mes petites sorties incognito, avec son accent et ses tics, ses habits de toile bleue et sa médaille de la Sainte Vierge. Pourquoi ? Mais pourquoi faudrait-il une raison ? C'est une habitude que j'ai prise, et qui me plaît. Cela devrait vous suffire. Il me délivre de mes obligations quotidiennes et met un peu de piment dans ma vie bien rangée ; il m'offre des risques et des sécurités que je ne connaîtrais jamais sans cela. Et si je ne l'incarne pas de temps en temps, il finit par me manquer. Ma défunte épouse, qui le connaissait et passait certaines nuits en sa compagnie, notamment celle où nous avons conçu l'un de nos enfants, hélas mort-né, disait que Larkin était le seul véritable amour de ma vie. Elle disait cela avec tendresse. Nous avions tendance à nous jeter ce genre de petites piques. Je disais, quant à moi, que le sien était mon manoir, et qu'elle ne m'avait épousé que pour arriver jusqu'à lui ; et elle déclarait que c'était bien vrai.

Nous avions une certaine complicité. Il est fort dommage que ses jours se soient achevés si prématurément, mais que voulez-vous, c'est la vie. Je l'ai pleurée, dans les limites de la décence, et Larkin, un peu au-delà. Je crois que je ne l'ai jamais vu prendre une telle cuite de ma vie. Enfin, de la sienne. Bref... en parler devient un peu malaisé, parfois ; les limites du langage... Ensuite, chargé d'un enfant dont je ne savais que faire, pressé par ma famille et incité par mes collègues, il a bien fallu que je me remarie. Les circonstances m'ont laissé ce goût amer que l'on a lorsqu'on prend une grande décision pour faire plaisir au monde entier, sauf à soi-même. Vous savez, les patriotes appellent cela l'esprit de sacrifice, et s'en gargarisent à tout va. Pour ma part, je suis lucide, et lorsque je n'aime pas quelque chose... Larkin le dit à voix haute. Il est devenu diablement misogyne à cette occasion, et je crois qu'il ne s'en est jamais remis. Moi, je m'accomode de la nouvelle situation. J'ai même eu un second enfant, qui s'entend raisonnablement bien avec le premier. (L'inverse n'est pas toujours vrai, mais Allan fait des efforts. Cela dit, il paraît toujours soulagé lorsqu'il retourne au pensionnat. Nous en ferons un héros militaire, si cela continue.)

Ma carrière, quant à elle, suit son cours. Vous ai-je parlé de mes débuts ? Mon discours est si décousu, il faut dire que le pub à cette heure ne se prête guère à un exposé clair et concis... Prenez donc un verre. Je vous l'offre. Cela m'apprendra à me disperser. Oui, je mène à l'heure actuelle une petite expérience sociale : j'ai abandonné mes terres d'Ecosse à un groupe de personnes sélectionnées avec soins, de pauvres hères déterminés à gagner leur vie honnêtement ; et je les prie de s'organiser en communauté, avec des lois qu'ils auront eux-mêmes établies, une répartition juste du travail et des salaires, bref, de créer la civilisation. J'observe les résultats, et je prends des notes. C'est merveilleusement édifiant. La liberté ouvre tant de portes qu'on en a vite le souffle coupé. Mais n'en soufflez pas mot à la presse, il est bien des prêcheurs pour condamner ce type de petites expériences, comme une usurpation du rôle de Dieu ; ou, pire peut-être, du législateur. Et comment en suis-je arrivé à cette bienheureuse oisiveté, me direz-vous ?

Tout a commencé au University College de Londres, bien sûr. - J'ai vu l'entrée des premières femmes à la Faculté des Arts, des Lois et des Sciences, un très beau jour dans l'Histoire de notre pays, il y a quatorze ans de cela. - Je n'étais guère qu'un campagnard tout droit sorti de ses Highlands, et j'ai dû travailler mon accent pour me faire entendre, mais rien de bien tragique, rassurez-vous : j'ai toujours eu un don pour me mettre dans les bonnes grâces des personnes d'honneur, pas forcément les plus puissantes, mais celles qui commandent un sincère respect. Et je préfère ça. Croyez-le ou non, je n'ai rien d'un véritable ambitieux. Les hommes de ma famille ont souvent été ingénieurs, trois d'entre eux concepteurs de phares, et la noblesse locale nous considère comme de braves calvinistes pratiquants, un rien maladifs face au climat froid d'Ecosse, et surtout, forcés de mettre la main à la pâte pour chauffer leur bicoque. C'est peut-être pour cela que je n'y mettrais pas les pieds plus de quelques semaines. Les enfants adorent cette propriété, allez comprendre. Je leur ai payé l'autre Noël un appareil de photographie dont il font un usage dispendieux à Kassel House.

Bref ! Je vous passe les détails, me voici lieutenant de marine, je fais le tour du monde, je passe le Cap Horn, pour ma plus grande fierté. Je vois les îles, le Levant, les Indes. Me voici le héros de ces récits d'aventure qu'on me contait jadis, au coin du maigre feu, devant la cheminée de pierre. Mes parents meurent, je reçois mon congé pour mettre leurs affaires en ordre et marier mes trois soeurs. Je rencontre Catrina, nous célébrons un quadruple mariage. Très vite, Allan vient au monde. Enfant maladif, amoureux du soleil, habile à construire de petits bâtiments d'allumettes, comme tous les hommes de ma famille. Je lui conte nos vieilles histoires de fantômes, puis je les ramène tous à Londres pour leur santé. Et c'est là, par un soir semblable à tous les soirs, que Tay Larkin vient au monde. Je rentre très éméché du club des anciens combattants, j'entre dans un pub où je perds mon chapeau, puis un autre où je perds aux cartes mon veston et ma montre ; au troisième je me bats, au quatrième on me vide une bouteille sur le crâne... Au cinquième, j'ai l'accent de Limerick, la médaille offerte par une femme de peu est celle que m'a léguée ma mère, je crache sur un portrait de la reine, et je m'appelle Tay Larkin.

Qu'y a-t-il d'autre à raconter ? Catrina m'a laissé, bien sûr, il y a six ans maintenant... Comme le temps passe. J'ai repris femme et David est né. Je travaille au gouvernement, où j'occupe diverses fonctions selon les années et les besoins ; pour simplifier, disons que je suis diplomate. J'élève deux garçons qui ne se ressemblent pas. Mes soeurs tiennent Kassel House et vivent la grande vie austère de "Ladies de Skerivor". Moi, régulièrement, je quitte tout, je pars à l'aventure pour quelques mois, et à mon retour, je publie des livres et je donne des conférences ; cela paie, incroyablement. Des traités d'observations, de civilisation, de biologie marine, de cartographie. J'ai mené sept de ces expéditions en quarante et un ans de vie, j'ai arpenté les volcans de l'équateur et croisé l'ours du pôle Nord. Des lieux terribles où nulle personne sensée ne poserait le pied. Je pourrais raconter n'importe quoi, au fond, personne n'irait vérifier. Et j'aime tellement raconter des histoires, faire briller les yeux de mes semblables !

On aime mon style, à ce qu'il paraît. Fanny trouve qu'il ne me va pas, je crois qu'elle soupçonne que ce n'est qu'une partie de ce que je suis. Une forme d'humour caustique et détaché qui désarme mes adversaires et attendrit mes admiratrices. Le vilain garçon à qui l'on pardonne tout. Un jour, on m'enverra tenir une ambassade, dans quelque contrée exotique et flamboyante, et l'on croira me faire plaisir. A ce sujet, Larkin réclame la parole.

N'envoyez pas le Lord de Skerivor régner sur quelque vilain palais clinquant, qui sent la cuisine trop riche et résonne de danses alambiquées. Vous me le tueriez, et j'ai besoin de lui, moi. Littéralement, sans lui, je ne suis rien. Laissez-le à Londres, à deux pas des mauvais quartiers, où il peut disparaître pour la nuit, avec la complicité de la pleine lune. Ne l'emprisonnez pas dans une cage dorée où il ne pourrait plus changer de vêtements sans être remarqué. Laissez-lui sa modestie instable de petit seigneur perdu loin du Lothian. Laissez-lui ses ombres. Je vis dans ses ombres, moi. Et quelles choses j'ai vécues ! Je n'ai pas eu d'enfants, pas ce genre de double vie, non. Parce que j'avais une maîtresse, une femme de riche diplomate, qui s'appelait Catrina, et qui est morte dans mes bras d'une mauvaise fièvre, comme meurent les femmes des types dans mon genre. Mais j'ai eu des vies, neuf vies, cent vies.

J'ai côtoyé des bandits et tutoyé des assassins. J'ai trinqué avec des pirates et des voleurs de cadavres. J'ai tremblé avec les filles de joie aux exploits de Jack l'Eventreur, et lu les exploits de Sherlock Holmes à des parterres de harponneurs illettrés. J'ai assisté aux pièces de théâtre depuis les coulisses, avec les machinistes. J'ai regardé la société de l'intérieur de ses boyaux, l'actualité brûlante par sa face cachée, et la tuyauterie sordide des grandes machinations qui font tourner le siècle. J'ai vu l'ombre des loups-garous et des goules errer sous les ponts, au bruit de la fuite des rats. J'ai embrassé Londres, et mon vieux, elle a mis la langue, cette traînée. Laissez-la moi. Ou vous vous expliquerez avec mon couteau.

CARACTÈRE ET TEMPÉRAMENT

Habitudes variables : Stewart ne boit pas d'alcool ; Larkin ne boit pas d'eau. Stewart s'engage pour la vie, mais ne flirte pas ; Larkin pratique la religion inverse. Stewart partage l'hypocondrie familiale face aux climats froids et humides ; par chance, Larkin n'en a que foutre. C'est très utile en expédition polaire. Un peu dangereux aussi. Oui, Stewart est prudent, Larkin est inconscient. Stewart est courtois et pacifiste, Larkin est vulgaire et violent. Stewart est patient, Larkin moins. Ils partagent des valeurs, bien sûr : deux frères qui ne se ressemblent pas.

Ils aiment les personnes droites et les personnes subtiles, les paysages citadins qui ressemblent à un océan de maisons de poupées, les animaux qui s'intéressent à l'homme, les progrès de la science, l'Histoire et l'archéologie, l'art romantique, le théâtre contenant de vrais duels, les conversations en demi-teinte qui pourraient basculer dans un extrême ou dans l'autre, le fil du rasoir, entre chien et loup.

Une petite anecdote : un des ancêtres de Stewart, au siècle passé, Magnus Balfort Kovno, était un hussard ailé de Pologne-Lituanie. Son armure, comparable à celle d'un samouraï, trône au milieu de son salon avec toutes ses armes disposées dans une vitrine. Larkin réclame depuis toujours de pouvoir descendre en ville en portant cette armure. Stewart a toujours dit non. Mais il le fera avant de mourir, c'est certain.

Enfin, politiquement, Stewart a pour philosophe favori John Locke et s'intéresse de près aux phalanstères fouriéristes établis aux Etats-Unis, notamment la Réunion, au Texas. Mais il ne le crie pas sur les toits, il oeuvre tout de même pour un régime royaliste conservateur. Sa maxime consiste à dire qu'un humaniste infiltré dans un gouvernement d'oppression peut faire plus, pour le bien du monde, que mille soldats rebelles en armes.
CARACTÉRISTIQUES PHYSIQUES

Stewart a quarante et un ans, tous ses cheveux et quasiment toutes ses dents ; il est de taille moyenne mais semble plus grand car il est assez long et mince, avec une tendance à incliner la tête sur la gauche quand il réfléchit - certains disent maigre, et lui reprochent de se nourrir parfois uniquement de café pendant de longues journées de travail. Il peut s'abstenir totalement de penser aux aspects matériels de sa vie quand il a besoin de se concentrer, c'est un fait, mais seulement jusqu'à une certaine limite. Quand le temps tourne au froid et à l'humide par exemple, il se met à craindre excessivement de développer une maladie de poumons qui risquerait de l'emporter. On le voit alors s'enrouler dans des manteaux longs et des écharpes épaisses, au tartan de sa propriété, deux bandes noires, une bande dorée et une bande verte sur un fond bleu foncé. La presse le dessine volontiers ainsi : enrhumé, enroulé de tissus écossais, grand escogriffe lunaire plongé dans la contemplation de sa tasse de café, comme une voyante sur sa boule de cristal.

Le reste du temps, ce même bleu profond est toujours présent dans sa garde robe, plus ou moins uniformément selon les occasions et les dress code. Il ne dilapide pas des mille et des cents pour s'habiller, ce qui lui vaut quelques taquineries de ses collègues moins pointilleux sur les dépenses. Une canne à pommeau doré, en forme de tête d'ours, constitue toute l'étendue de son luxe personnel ; et c'est un cadeau qui célèbre son expédition polaire. Il n'est aucunement dans la gêne, loin de là, il fait juste attention. C'est un homme qui respire la raison et la mesure, un danseur correct mais sans fantaisie, dit son épouse, Lady Fanny, une brune olivâtre, pétillante, de quinze ans sa cadette, qui ne lui est pas très bien assortie et qui collectionne les perruches. Les caricaturistes de Londres la représentent tout aussi criarde et engoncée de plumes.

Tay Larkin s'habille de ce qu'il trouve, et souvent très peu, car il n'a rien de pudique. Il adore en revanche les colifichets de métal et de cuir, et surtout d'argent, car il peut les jouer aux cartes et "ça ne fait pas chochotte comme les bijoux d'or". Son expression est généralement dure et railleuse, il s'attendrit peu et ne le montre pas. Il n'est jamais malade - parce qu'il ne le montre pas. Il a le cuir tanné par la vie dure, mais pas par le soleil, qu'il ne voit jamais. Il s'écorche et se balafre sans y prendre garde, et il faut ensuite à Stewart trouver des prétextes à ces petits accidents, ou les camoufler, ou les guérir très vite. Les plus observateurs à la Chambre des Lords le soupçonnent de se faire battre par sa femme, et d'avoir trop honte pour en parler. L'archevêque de Canterbury lui a déjà proposé de le recevoir en confession, espérant discuter de cela, mais il semble y être catégoriquement opposé. Il trouve à chaque fois une formule polie pour se sortir d'affaire, mais on sent bien que ce rituel lui paraît ridicule.

Enfin, Tay Larkin se moque un peu des corps, le sien ou celui des autres, ce dont il ont l'air et ce qu'ils en font. Il en rigole à gorge déployée à l'occasion, mais il respecte. Par exemple, une nuit, alors qu'il faisait les quatre cents coups avec une bande de malfrats qu'il ne connaissait ni d'Eve ni d'Adam, il s'est retrouvé pris dans une course-poursuite à travers les ruelles avec un officier de police qui s'acharnait à lui donner la chasse. Un jeune idéaliste qui pensait faire son devoir. Après une lutte endiablée, l'officier est parvenu à le bloquer à terre, espérant que ses camarades viendraient à sa rescousse ; mais plus un bruit, ils avaient disparu dans le labyrinthe des rues sombres. Le coeur battant à tout va, les deux hommes nez à nez ont ressenti un changement dans l'atmosphère de leur bras de fer, et brusquement, ils se sont embrassés. Quelques secondes hors du temps, avant de reprendre conscience.

Larkin a vu l'officier se relever, armer son pistolet et le braquer sur sa propre tempe. Il s'est jeté sur lui pour le désarmer, et a failli avoir le visage emporté par le coup de feu ; la brûlure de la poudre lui a laissé une marque sur la joue. Il a frappé le jeune homme au visage pour l'étourdir, l'a empoigné par le col et plaqué contre le mur voisin, avant d'embrasser de nouveau sa bouche pleine de sang. Puis il l'a engueulé, comme il aurait engueulé son propre fils. Il lui a juré que personne ne lui ferait de mal pour cette nouvelle attirance qu'il venait de se découvrir. Et surtout pas lui-même, il l'en empêcherait, juste parce que c'était trop con. Il l'a gardé dans ses bras, assis comme deux clochards au pied de ce mur noir de fumée, où pendait une vieille affiche déchirée qui vantait les mérites d'un cabaret voisin, jusqu'à ce que les larmes de son ennemi cessent de couler. Et ils sont allés boire un verre. Aucun autre mot n'a été prononcé à ce sujet.

Mais dix jours plus tard, alors que Stewart sortait du Palais Royal, un dossier sous le bras, un jeune homme en uniforme est venu lui proposer de s'abriter sous son parapluie pour gagner l'omnibus sans que ses documents ne soient trempés. Leurs regards se sont croisés et cette fois encore, ils ne se sont rien dits, mais c'était un silence qu'ils connaissaient tous deux. C'est peut-être pour cela que son petit jeu de double identité n'a jamais été dévoilé. Stewart comme Larkin sont deux charmeurs charismatiques, chacun à sa façon, qui se font des alliés solides sans même l'avoir cherché. Difficile de dire à quoi ça tient. Un air décidé dans le geste, une manière insouciante de sourire à la dérobée, un regard qui ne foudroie ni ne se détourne, des décisions peu conventionnelles prises à l'improviste... une certaine légéreté qui distrait les curieux et rassure les inquiets. Le fond de sa nature est cordial, passionné et indépendant, et la plupart des gens lui accordent leur confiance comme on part à l'aventure. Aux autres, il veille à ne pas donner prise. Ni mentalement, ni physiquement. Et si cela passe par l'usage de ces cours de combat un peu rouillés, dont le souvenir remonte à ses années militaires..; so be it !

Dans la vraie vie, je suis...

Quel est ton pseudo ? Nimh. satan HAHA non je suis sans pseudo fixe. Mais pourquoi pas Nimh ? Un mec ou une fille ? Le professeur Montgomery Montgomery s'est dit que ce n'était pas très poli de demander. Quel est ton âge ? Trop vieux pour ces conneries. Comment as-tu connu le forum ? J'ai erré droit devant moi, comme souvent. Un avis dessus : Il est horrible. aah Je pose mon baluchon juste parce que j'ai des ampoules aux pieds. As-tu un DC ? Je peux boire une bière avant qu'on commence à faire des bébés ? huhu  Pv/scénario/Inventé ? J'invente moi, JE SUIS UN ARTISTE J'AI DES CHOSES A DIRE. NO Ahem, kof kof. Tout va bien. Code de validation : [Validé]

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<t>Joshua Kloss</t> → <y>Stewart Kassel</y>
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Felix J. Adler
Felix J. Adler

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Informations : Souffre d'un autisme d'Asperger • Dyslexique • Est obsédé par son métier • Rêve de travailler sur l'horloge de Big Ben. • Insomniaque. • Parle peu • Se sent mal à l'aise dans une foule • A quelques bases d'Allemand et de Français • A le corps glacé et est d'une pâleur à faire peur • Origines Juives • Possède une Pamphobeteus Platyomma mâle pour animal de compagnie • Est le mari d'Amy S. Adler.
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MessageSujet: Re: It isn't possible. - Yes, it is. I did it. [S.K. / T.L.] It isn't possible. - Yes, it is. I did it. [S.K. / T.L.] Icon_minitimeJeu 26 Avr - 23:27

Hey bienvenue ! Intéressant personnage. huhu Je te valide ! Cependant, fais juste attention à ta signature qui est juste un peu trop large et qui déforme le forum. ^^'

Petit plus pour le professeur Montgomery Montgomery. *sort*



Félicitations, camarade !

« TE VOILA PRÊT À METTRE TA PATTE DANS LA FOURMILIÈRE ! »

Félicitations ! Vous venez d'être validé(e) sur The Anthill: A Victorian Tale ! Nous vous souhaitons un bon jeu parmi nous et nous vous conseillons d'aller consulter les liens ci-dessous. Vous pouvez désormais RP, flooder et faire de nombreuses autres choses. N'hésitez pas à faire votre fiche de liens, celle des RP's ainsi que celle du Journal Intime ! Gardez aussi un œil sur les annonces! Bienvenue parmi nous ! N'oubliez pas que vous avez à disposition un cadre de rp dans la Gestion ! Pour toutes questions, il y a la foire aux questions et suggestions ici !

N'hésitez pas à demander de l'aide l'un des membres du staff si vous en ressentez le besoin. Bon jeu sur Taavt !  
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Indianna Peters
Indianna Peters

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Informations : Se pense orpheline ➸ Es servante pour Miss Bolton au bordel depuis toujours ➸ Est en réalité la fille illégitime de M. Harrington. Mais ignore tout, évidement ➸ Est sous la protection de Miss Bolton pour une obscure raison, mais la considère comme une mère. Même si cette amour n'est pas réellement réciproque ➸ Travail très dure chaque jour, mais ne s'en plein jamais ➸ Ne sais pas lire mais tente d'apprendre seule ➸ Parle assez peu, mais écoute beaucoup ➸ Peu avoir un tempérament de feu. Pourtant la plupart du temps elle sera douce, agréable et serviable ➸ Malgré son corps de femme c'est une enfant qui à grandi trop vite ➸ Son plus grand plaisir, courrir dans les champs sous la pluie. Ce sentir libre et sans attache ➸ Est "amoureuse" d'un homme qu'elle ne connais pas an réalité ➸ Dessine parfois le soir à la lumière d'une bougie, quand Morphée lui refuse ses bras.
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MessageSujet: Re: It isn't possible. - Yes, it is. I did it. [S.K. / T.L.] It isn't possible. - Yes, it is. I did it. [S.K. / T.L.] Icon_minitimeJeu 26 Avr - 23:28

Bienvenue parmi nous cookie
Je crois que je vais beaucoup t'aimer aussi toi 8D
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Stewart Kassel
Stewart Kassel

Âge : 47
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MessageSujet: Re: It isn't possible. - Yes, it is. I did it. [S.K. / T.L.] It isn't possible. - Yes, it is. I did it. [S.K. / T.L.] Icon_minitimeJeu 26 Avr - 23:30

Oh, sorry dear ! J'ai un très grand écran, et je ne me doute pas toujours de ces petits détails techniques. Je t'arrange ça tout de suite (et celle de Terry dans la foulée, qui était encore dans les presses. ^^)

Merci miss Peters (miss ? madame ?) 8D
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Joséphine E. Morel
Joséphine E. Morel

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Informations : Fiche de présentation
Fiche de liens
Mes RPs
♦️♦️♦️
Eugène Morel est le pseudonyme utilisé pour signer ses romans.
❤️ Joséphine est féministe et fait de ses convictions le sujet principal de ses romans.
☂️ Habite la demeure du cousin de son père, M. Devlin Stanton, dans The Strand.
☠️ Afin de mousser son inspiration pour ses romans, Joséphine s'habille parfois en homme pour se promener incognito dans les rues de Londres.
Avatar : Helena McKelvie
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MessageSujet: Re: It isn't possible. - Yes, it is. I did it. [S.K. / T.L.] It isn't possible. - Yes, it is. I did it. [S.K. / T.L.] Icon_minitimeVen 27 Avr - 1:27

drama Quel personnage! coeur

Je crois que, de derrière mon écran, je suis amoureuse de toi... shame

Bienvenue parmi nous! ronde
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Indianna Peters
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MessageSujet: Re: It isn't possible. - Yes, it is. I did it. [S.K. / T.L.] It isn't possible. - Yes, it is. I did it. [S.K. / T.L.] Icon_minitimeVen 27 Avr - 11:52

Miss, Miss 8D
Même si j'ai bonne espoir qu'elle devienne madame dans quelques temps.
N'es-ce pas Percy huhu
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Devlin Stanton
Devlin Stanton

Âge : 40
Emploi : Détective / Gentleman-Cambrioleur / Chasseur de créatures surnaturelles.
Informations : -1m75 (5’’74), 73 kg (167 lbs)
-Yeux ambre
-Détective depuis 11 ans. plus par passion et goût du défi que pour en vivre.
-Est devenu gentleman-cambrioleur, laissant sur les lieux de ses forfaits une carte: un valet de cœur, ce qui lui vaut le surnom, par les journaux, de "Jack of Heart" ("Valet de Cœur" en anglais.)
-A créé, avec Lydess Hentswig et Katherina Romanov, la Fondation Luna, un groupe de gens qui affrontent les dangers surnaturels.
La Fondation recrute de nouveaux protecteurs ayant assez de courage pour affronter l'inconnu.

-Jamais marié, aucune descendance... du moins, connue.
-Possède un Doberman nommé Athos dont il ne se sépare jamais.
-Asocial et légèrement misogyne en apparence. En réalité, égalitaire.
-Pratique la lecture labiale
-Est devenu le tuteur de Joséphine par la force des choses.
-Fume la pipe uniquement en soirée, la porte à la bouche non allumée pour réfléchir.
-Excellent tireur et virtuose du combat à mains nues, alliant boxe, savate et techniques de lutte. manie aussi la canne de combat et la rapière.
-Musculature fine mais très dense et efficace, doté d'une force insoupçonnable pour son gabarit et d'une grande résistance aux coups.
-Très discret, marche toujours sans faire de bruit et sait observer sans être repéré.
-Siffleur musical de talent et bon chanteur. A une ouïe bien entrainée.

<> Fiche de personnage

<> Fiche de liens

<> Fiche de Rp

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MessageSujet: Re: It isn't possible. - Yes, it is. I did it. [S.K. / T.L.] It isn't possible. - Yes, it is. I did it. [S.K. / T.L.] Icon_minitimeVen 27 Avr - 12:57

Bienvenue chez les fous. dance

Mazel tov pour la validation! pompom
Nous serons peut-être amené à nous croiser dans les méandres londoniens.
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Terence I. Anathor
Terence I. Anathor

Emploi : Directeur d'un musée. Officiellement.
Avatar : Danila Kovalev
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MessageSujet: Re: It isn't possible. - Yes, it is. I did it. [S.K. / T.L.] It isn't possible. - Yes, it is. I did it. [S.K. / T.L.] Icon_minitimeVen 27 Avr - 13:31

Je fais un coucou à la petite Tay d'oreiller huhu


Malotru qui déforme le forum ! puf
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Stewart Kassel
Stewart Kassel

Âge : 47
Emploi : Diplomate
Informations : Vous trouverez ici mes mémoires, et là mon carnet de visite. Pour résumer, j'ai mes racines en Ecosse, le cœur à Londres, et ma curiosité, répartie sur l'intégralité de l'Empire britannique, pour ne pas dire de la Création.

Avatar : Joshua Kloss
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MessageSujet: Re: It isn't possible. - Yes, it is. I did it. [S.K. / T.L.] It isn't possible. - Yes, it is. I did it. [S.K. / T.L.] Icon_minitimeVen 27 Avr - 17:54

C'est Special K pour toi, my sweet prince. devil

Je me hâte de nous dévêtir ces vilaines bannières aux dimensions excessives. Que voulez-vous, c'est toujours mon problème, ça... je vois trop grand. perv

Et Devlin : qui voulez-vous croiser exactement ? ^^ Boire ou se bien conduire, avec moi il faut choisir...
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Lucy E. Wood
Lucy E. Wood

Âge : 30
Emploi : Fille de joie
Avatar : Eleanor Tomlinson
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MessageSujet: Re: It isn't possible. - Yes, it is. I did it. [S.K. / T.L.] It isn't possible. - Yes, it is. I did it. [S.K. / T.L.] Icon_minitimeMer 2 Mai - 14:14

Haha bienvenue espèce de loufoque personnage !! What a Face What a Face

Indy, tu connais Percy, il attend que ça, mais il te le demandera jamais !! Faudra que tu l'y pousse avec beaucoup, beaucoup d'insistance !! mwahaha mwahaha
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MessageSujet: Re: It isn't possible. - Yes, it is. I did it. [S.K. / T.L.] It isn't possible. - Yes, it is. I did it. [S.K. / T.L.] Icon_minitime

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