WHAT A WICKED GAME TO PLAY... | Athénaïs Spyro



 
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WHAT A WICKED GAME TO PLAY... | Athénaïs Spyro

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Joséphine E. Morel
Joséphine E. Morel

Âge : 28
Emploi : Officiellement aucun, officieusement romancière.
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Eugène Morel est le pseudonyme utilisé pour signer ses romans.
❤️ Joséphine est féministe et fait de ses convictions le sujet principal de ses romans.
☂️ Habite la demeure du cousin de son père, M. Devlin Stanton, dans The Strand.
☠️ Afin de mousser son inspiration pour ses romans, Joséphine s'habille parfois en homme pour se promener incognito dans les rues de Londres.
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MessageSujet: WHAT A WICKED GAME TO PLAY... | Athénaïs Spyro WHAT A WICKED GAME TO PLAY... | Athénaïs Spyro Icon_minitimeMer 24 Mai - 4:32



WHAT A WICKED GAME TO PLAY...

« Don't fear tomorrow, till today's done with you. »
― Celia Rees, Pirates!  

Mai 1891

La maison de passe.
Lieu de perdition et de pêchés où l’homme, peu importe sa condition sociale ou son niveau d’éducation, se laisse dominer par ses pulsions les plus sauvages…

J’entrais dans ce lieu comme on entrait dans un temple païen, presque avec honte, en sachant trop bien que ma place ne s’y trouvait pas. Je craignais à tout instant de voir, assis à une table, un visage connu ou pire encore, d’être reconnue… Pourtant, ce soir, avant de quitter la grande demeure de mon tuteur, j’avais ressemblé mes plus beaux habits d’hommes et avais passé plus de temps à coiffer mes cheveux pour leur donner un air masculin que je ne le faisais pour être féminine et jolie lors des réceptions auxquelles ma condition me permettait d’assister. Un chapeau aux larges bords complétait ma tenue. Il n’y avait aucune chance d’être ainsi reconnue pour la femme que j’étais! À moins de tomber nez à nez avec mon tuteur ou tout autre membre de la Tribu… Ces derniers connaissaient tous ma tendance discutable à me vêtir en homme pour partir à l’aventure… Et si je le voyais, lui? Mon cœur en serait certainement retourné, comme il le faisait chaque fois où je l’apercevais échanger un sourire avec une demoiselle…  

Une jeune femme passa près de moi et effleura mon épaule de l’une de ses mains, ce qui me fit légèrement sursauter, mais qui eut aussi comme effet de me sortir des pensées dans lesquels je me laissais aller trop souvent. Je tournai le regard dans la direction de la jeune femme, mais cette dernière venait de repérer un potentiel client et n’avait plus d’yeux que pour lui. Je ne restai, néanmoins, pas longtemps en reste puisqu’une autre femme s’approcha de moi en me souhaitant chaleureusement la bienvenue dans cet établissement londonien! Elle m’invita à m’assoir à une table inoccupée et commanda une boisson alcoolisée que l’on vint rapidement déposer devant moi. Ne sachant comment réagir à pareille situation, je balbutiai quelques remerciements qui firent glousser la femme qui s’assit sur la chaise la plus près de la mienne. « Quel jeune homme charmant. C’est votre première fois n’est-ce pas? ». Avant que je puisse répondre quoi que ce soit, la femme se pencha légèrement vers mon oreille et se mit à murmurer des mots qui devaient certainement faire leur effet sur la clientèle masculine.

La curiosité avait été la seule chose qui m’avait poussé à franchir la porte de cette maison de passe de Whitechapel. Peut-être avais-je eu simplement l’envie d’explorer un peu plus le monde dans lequel les hommes évoluaient, de comprendre les raisons qui poussent un mari dévoué, un père de famille, un homme d’Église ou tout autre homme à venir chercher le réconfort dans les bras d’une prostituée… Peut-être était-ce une manière pour moi d’entrer en contact avec ces femmes et de les aider à se sortir de cette vie?... Ou alors, était-ce parce que je refoulais le désir d’avoir le droit d’effleurer ces plaisirs qui m’étaient interdits?... Car je devais bien admettre qu’en cet instant, cette femme, qui murmurait des choses dont aucune jeune femme de bonne famille ne devrait avoir connaissance, me faisait regretter de ne pas être née homme…

Je refusai ses avances. Loin de mal le prendre, la femme s’éloigna en me souriant; elle plairait à un autre client et une autre fille réussirait à baisser les barrières de l’homme sans expérience que j’étais. J’attrapai le verre d’alcool qui avait été déposé sur la table devant moi et le bu d’une gorgée; je sentis la chaleur de cette boisson descendre dans ma gorge et ne put dissimuler une grimace. Comment les hommes faisaient-ils pour s’enivrer d’alcool alors que le goût était si mauvais?

Je parcourus la vaste pièce des yeux, épiant quelques amants, observant ces drôles de rituels de séduction qui s’offraient à moi. Certaines jeunes femmes ne devaient pas être plus âgées que moi alors que d’autres semblaient avoir passé leur vie dans cette maison, mais toutes avaient quelque chose en commun : elles savaient utiliser chacun de leurs charmes pour séduire les hommes. Je baissai les yeux, légèrement gênée à l’idée d’exécuter pareille parade pour devoir attirer son attention. Lorsque je relevai le menton, mon regard fut attiré par celui d’une jeune femme que je n’avais pas remarqué jusqu’à maintenant. Ses yeux étaient sombres, mais brillants et ses longs cheveux châtains tombaient sur le devant de sa poitrine avec grâce. Il serait mentir (ou par pure jalousie) que de prétendre ignorer sa grande beauté et de ne pas en être bouleversée. Sentant mes joues s’empourprer, je détournai le regard et me concentrai sur le verre vide devant moi.

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MessageSujet: Re: WHAT A WICKED GAME TO PLAY... | Athénaïs Spyro WHAT A WICKED GAME TO PLAY... | Athénaïs Spyro Icon_minitimeJeu 8 Juin - 22:26



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« Some of the best men aren't men at all »

« Oh non, t'es sérieuse? »

Maddy était en train de montrer du doigt le jeune homme assis seul à la table. Bien entendu, c'était encore elle qui devait se coltiner les petits puceaux. Parfois elle n'était même pas sûre qu'ils soient assez âgés pour rentrer ici. Enfin, ça arrivait que Belinda ordonne qu'on vire quelques gamins, mais celui là avait réussi le test d'âge très approximatif de l'enseigne. Athénaïs leva les yeux au ciel. Elle n'avait vraiment aucune envie de ça ce soir.

« Oui, Belinda m'a dit de te dire qu'il fallait que tu t'en occupes. Liliana s'est plantée en beauté. »

Oui, en même temps, Liliana n'y allait jamais de main morte. Pas étonnant que ça ait effrayé le jeunot... Parfois la grecque regrettait de vouloir bien faire son boulot.

« Pourquoi c'est toujours moi qui doit prendre les débutants? Je commence à en avoir marre, tu lui diras que c'est le dernier ce mois-ci. Enfin, non, oublie. Je lui dirai moi-même. »

« Chef, oui, chef! » railla Maddy avant de courir ailleurs.

Athénaïs ne releva pas la remarque, même si un léger demi-sourire s'était dessiné sur ses lèvres. Même si le travail était ingrat et parfois inégal, elle aimait ses collègues comme des soeurs. Et parfois les détestaient comme des soeurs... Mais c'était tout de même sa famille.
Lorsqu'elle reposa les yeux sur le jeune homme, leurs regards se croisèrent. Athénaïs tenta de profiter de ce moment pour l'analyser un peu, même si cela n'allait pas être difficile. Tous les hommes étaient un peu pareils lorsqu'ils débutaient. Elle commençait à avoir l'habitude. Et cela n'aurait pas étonné la grecque qu'on commence à l'appeler la dépuceleuse, même si elle allait distribuer des tartes si cela arrivait. Tout le bordel s'en souviendrait.
Le jeune homme détourna assez vite le regard, les joues rouges. Athénaïs roula des yeux. Classique. Enfin, au moins avait-elle une chance de le délivrer de sa timidité.

La fille de joie s'avança vers la table tel un serpent vers sa proie, même si dans la réalité, les rôles s'inversaient très rapidement. C'était un serpent bien mielleux, qui devait plutôt se sacrifier pour vivre, dans un autre genre de jungle.
La jeune grecque prit soin de décortiquer ses mouvements avec douceur. Ce qu'elle devait faire désormais, c'était de mettre son client en confiance. Le coeur de toute première fois. Ah, ce que les filles ne donneraient pas pour avoir une première fois aussi royale! Autre avantage que pouvaient avoir les hommes, ce n'était pas nouveau. S'asseyant aux côtés du jeune garçon au grand chapeau, Athénaïs posa le verre vide qu'elle avait attrapé au passage et garnit sa venue d'un sourire chaleureux.

« Ça ne te dérange pas si je me joins à toi? »

Ses yeux, cependant, étaient toujours emplis d'une flamme malicieuse qui contrastait avec sa bouche. Elle observait le jeune garçon mais détournait le regard lorsqu'il la regardait, comme un jeu de chat et de souris, qui ressemblait progressivement à une valse de pupilles dorées de lumières. Il avait un visage aux traits fins et beaux, très féminins qui exacerbaient sa jeunesse et lui donnait une sorte de vulnérabilité candide. Pas vraiment du goût d'Athénaïs, mais elle n'avait pas à en avoir. Après tout, de plus près, c'était certain qu'il avait l'âge requis, et le monde serait d'accord pour le dire, il était beau. Frêle, mais joli garçon. La jeune grecque se demandait de plus en plus de quoi il avait l'air sans son chapeau, mais elle n'allait pas le lui retirer tout de suite, ni même le toucher pour le moment. Certaines oublient l'importance de la frustration, et Liliana avait eu tort de lui sauter dessus dès le départ. Effectivement, il avait besoin d'Athénaïs. Et elle allait le lui montrer.
Prenant la bouteille de gin, la jeune femme se servit un fond avant de questionner le garçon du regard. Voyant l'hésitation ambiante, elle finit tout de même par le servir. Exactement la même quantité qu'elle, pour ne pas qu'il se sente inférieur. Oui, les hommes ont un ego très sensible, s'en est parfois ridicule. En tout cas, c'était un verre raisonnable pour débuter.

« Ne t'inquiètes pas, tu vas t'habituer au goût. Peut-être pas ce soir, mais... » Athénaïs finit sa phrase par un rire avant de trinquer en regardant le garçon dans les yeux... puis elle détourna une nouvelle fois le regard après avoir trempé ses lèvres dans le brevage alcoolisé.

Il en aurait besoin. Elle en aurait besoin. Cette bouteille avait le don de rendre le trajet jusqu'aux draps aussi facile qu'une glissade dans la neige. Mais dans ce cas là, un peu de travail devait être fait en amont. Athénaïs s'approcha légèrement du jeune homme. Le moment de s'intéresser à sa vie était venu.

« Alors... tu t'es perdu, c'est ça? »

Oh, c'est bon! Elle avait le droit de faire un peu d'humour avec elle-même, non? Ils oubliaient toujours ce qu'elles disaient au début, de toute manière... Mais lorsqu'elle balaya la salle des yeux, elle jura d'avoir vu le regard perçant de sa patronne entre les filles et les vestons qui volaient, ce qui la ramena bien vite sur son client.

« Je plaisante! Bien entendu. Je m'appelle Athénaïs. Athénaïs Spyro. Et toi? »

La jeune fille était appuyée contre le rebord de la banquette, regardant le jeune homme telle une nymphette observant une divinité avec curiosité, feignant la timidité mais trahie par son regard enflammé. Il fallait avouer que les joues rougies du garçon l'amusaient. C'était mignon, en effet. Niais. Mais mignon.
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MessageSujet: Re: WHAT A WICKED GAME TO PLAY... | Athénaïs Spyro WHAT A WICKED GAME TO PLAY... | Athénaïs Spyro Icon_minitimeJeu 27 Juil - 20:54



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« Don't fear tomorrow, till today's done with you. »
― Celia Rees, Pirates!  

Mai 1891

Mon regard était perdu sur le verre que je semblais contempler avec grand intérêt et j’entendais les mouvements de gens près de la table à laquelle j’étais assise, mais je n’osais plus relever les yeux pour les regarder, mal à l’aise par l’endroit dans lequel je me trouvais. Était-ce l’endroit en lui-même ou les yeux foncés de la jeune fille que j’avais brièvement aperçu plus tôt? Je n’aurais su le dire. Chose étrange que celle-ci! Étaient-ce ces habits d’hommes qui influençaient mes désirs ou un simple mauvais tour de mon cerveau? J’étais en train de réfléchir à tout cela lorsque je vis, du coin de l’œil, une gracieuse silhouette se laisser tomber sur la banquette à mes côtés. Si j’avais un peu plus réfléchi avant de traverser la porte de ce bordel, j’aurais deviné que je ne serais pas tranquille bien longtemps; je représentais le gagne-pain de ces filles! Je ne pouvais tout de même pas les rejeter l’une après l’autre? Si?

Je détournai enfin mes yeux du verre qui contenait auparavant l’alcool au mauvais goût pour regarder la nouvelle venue. Mon cœur manqua un battement; c’était la jeune fille qui semblait me bouleverser d’une bien étrange de façon! Elle me souriait et mon regard fut attiré par ses lèvres lorsqu’elle dit : « Ça ne te dérange pas si je me joins à toi? ». Simple question qui sembla être une mélodie à mon oreille; son accent n’était pas anglais, ni français, mais je ne lui demanderais certainement pas d’où il venait! J’avais envie qu’elle s’éloigne! Elle et le sortilège qu’elle m’avait lancé que par son seul regard! Je tournai la tête dans la position opposée à la jeune fille, ne répondant pas à sa question. Voyons! C’était ridicule comme comportement! Je tournai à nouveau les yeux vers elle, mais cette fois, ce fut à son tour de détourner le regard. Elle jouait avec moi… Du moins, elle tentait de jouer avec le garçon timide qu’elle croyait avoir près d’elle. Pouvais-je… me laisser aller au jeu? JOSÉPHINE! Je ne pouvais faire cela… Pouvais-je? Je rapportai mon attention sur le verre vide. Que se passait-il avec moi?

La jolie prostituée rempli mon verre d’alcool. Je levai doucement les yeux vers son visage alors qu’elle me disait que je finirais par m’habituer au goût. Je la croyais sur parole à voir la vitesse à laquelle elle buvait son propre verre, me regardant dans les yeux. Comme sous son contrôle, je levai mon verre à mon tour, soutenant son regard et l’approchai de mes lèvres. D’un mouvement rapide, je bu le liquide alcoolisé qui brula à nouveau ma gorge. Un léger frisson parcouru mon corps alors que je redéposais le verre sur la table, sans un mot. La jeune fille avait détourné le regard, un fois de plus. J’en profitai pour observer les traits de son visage; elle était très jolie et son charme exotique devait en séduire plus d’un… et d’une… Je soupirai en penchant ma tête sur ma poitrine; l’alcool devait me monter à la tête plus vite que je ne l’aurais cru… Voilà! C’était ça! J’étais ivre et lorsque je retrouverais mes esprits, je ne serais plus intimidée par la beauté de la jeune fille!

La diabolique créature s’approcha de moi et me demanda : « Alors... tu t'es perdu, c'est ça? ». La plaisanterie me décrocha un sourire, mais avant que je ne puisse répondre quoi que ce soit, elle poursuivit : « Je plaisante! Bien entendu. Je m'appelle Athénaïs. Athénaïs Spyro. Et toi? ». Ce nom était bel et bien à saveur exotique, mais je n’arrivais pas à savoir d’où il pouvait provenir. Puisqu’elle semblait déterminée à ne pas me laisser seule, j’aurais probablement le loisir de lui demander des détails sur ses origines plus tard.
Un choix s’offrait à moi : soit je jouais le jeu du jeune homme timide jusqu’au bout, au risque de m’aventurer sur un chemin de perversion, ou je révélais ma véritable identité à cette jeune fille en espérant pouvoir quitter ces lieux sans histoire…

« Eugène… » dis-je avec une voix aux tonalités plus basses qu’à l’ordinaire. J’avais choisi la première option, mais le regrettais déjà. Mon cœur battait la chamade; être quelqu’un que je ne suis pas réellement était excitant en soi, mais comportait son lot de risques. Ajouter à cela le lieu où je me trouvais, la présence de cette jeune fille qui n’attendait que d’être payé pour des services auxquels je ne devrais même pas penser… Prétendre être venu consommer de l’alcool uniquement n’était pas une option; quel genre d’homme pénétrait dans un bordel pour boire seulement? Le genre d’homme qui aimait découper les prostitués en morceaux peut-être… J’eus un frisson d’horreur; Jack L’Éventreur n’avait toujours pas été arrêté et je n’avais aucune envie de paraitre louche aux yeux de ces femmes.

« Votre accent ne m’est pas familier, d’où venez-vous? » poursuivais-je, toujours d’une voix plus masculine. Faire la conversation était un bon moyen de faire diversion et retarderait le moment où j’allais refuser les avances de la jeune fille… J’allais les refuser, n’est-ce pas? « Le-mien est français, comme vous l’avez probablement remarqué. Je suis en visite chez un ami et il m’a chaudement recommandé cet endroit… ». Je parcouru brièvement la maison de passe du regard, cherchant par le fait même de nouveaux mensonges à proliférer.  « Je crains de ne pas m’y sentir à ma place, malheureusement… ». Sans regarder Athénaïs, puisque tel était son prénom, j’étirai le bras pour me saisir de la bouteille de gin et entreprit de verser de son contenu dans le verre de la belle et dans le mien. Je vidai la bouteille et la déposai sur la table. Toujours en regardant devant moi, je pris mon verre et l’approchai de mes lèvres. Cette fois, je tournai les yeux vers la jeune femme pour l’inciter à me suivre. « À la vôtre! ». Du courage et un brin de folie, voilà ce dont j’avais besoin…


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