No mercy, no weakness, no heart. [Devlin/Sarah]



 
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No mercy, no weakness, no heart. [Devlin/Sarah]

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Devlin Stanton
Devlin Stanton

Âge : 40
Emploi : Détective / Gentleman-Cambrioleur / Chasseur de créatures surnaturelles.
Informations : -1m75 (5’’74), 73 kg (167 lbs)
-Yeux ambre
-Détective depuis 11 ans. plus par passion et goût du défi que pour en vivre.
-Est devenu gentleman-cambrioleur, laissant sur les lieux de ses forfaits une carte: un valet de cœur, ce qui lui vaut le surnom, par les journaux, de "Jack of Heart" ("Valet de Cœur" en anglais.)
-A créé, avec Lydess Hentswig et Katherina Romanov, la Fondation Luna, un groupe de gens qui affrontent les dangers surnaturels.
La Fondation recrute de nouveaux protecteurs ayant assez de courage pour affronter l'inconnu.

-Jamais marié, aucune descendance... du moins, connue.
-Possède un Doberman nommé Athos dont il ne se sépare jamais.
-Asocial et légèrement misogyne en apparence. En réalité, égalitaire.
-Pratique la lecture labiale
-Est devenu le tuteur de Joséphine par la force des choses.
-Fume la pipe uniquement en soirée, la porte à la bouche non allumée pour réfléchir.
-Excellent tireur et virtuose du combat à mains nues, alliant boxe, savate et techniques de lutte. manie aussi la canne de combat et la rapière.
-Musculature fine mais très dense et efficace, doté d'une force insoupçonnable pour son gabarit et d'une grande résistance aux coups.
-Très discret, marche toujours sans faire de bruit et sait observer sans être repéré.
-Siffleur musical de talent et bon chanteur. A une ouïe bien entrainée.

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MessageSujet: No mercy, no weakness, no heart. [Devlin/Sarah] No mercy, no weakness, no heart. [Devlin/Sarah] Icon_minitimeDim 8 Jan - 16:29



No mercy, no weakness, no heart.

 « La nuit est mon lot! »

 
Whitechapel, 1890


-Je ne passerai pas par 4 chemins. Où se cache Dwight O'Malley, jeune fille?

Ma question était abrupte mais je n'avais ni le temps, ni l'envie de discuter de la pluie et du beau temps.
La prostituée n'était pas rassurée par ma présence et par le fait que je traquais la seule personne qui la considérait avec sentiments.
Je me moquais éperdument de tout cela: je traquais un malfrat qui me mettait dans une situation délicate et je tenais pas à ce que cela continue!

Sa chambre était modeste, comme toutes celles de ces filles de joie désargentées. Un pauvre lit qui devait avoir son lot d'habitants, une table devant laquelle une chaise était posée, le tout faisant office de coiffeuse improvisée, un placard qui a connu son lot de malheurs… rien de bien agréable à vivre, mais elle devait s'en contenter.

-Je ne sais pas! Je ne l'ai pas vu depuis des semaines!
Et même si je savais où il se cache, je ne vous dirais rien! C'est à cause de vous s'il a fait de la prison…


Elle me brave… cela aurait été différent si j'avais eu mon chien. Mais j'avais préféré le laisser à la maison pour me déplacer plus discrètement.

-Non pas, mademoiselle. C'est de sa faute, s'il a fini en prison: ses combines illégales ont attiré sur lui son destin, je n'ai été que l'instrument.
Écoutez, je veux le voir! Il fait quelque chose d'inacceptable en usant de mon nom pour faire des escroqueries. Il va s'attirer des problèmes avec des gens peu recommandables… et m'en attirer aussi!

-Et vous croyez que je vais pleurer sur votre sort?
-Non, bien sûr. Mais soyez certaine d'une chose: plus il s'acharne à usurper mon identité, moins je serai clément avec lui.

Elle essaye de me défier du regard, mais ces derniers temps, avec Joséphine, je suis bien plus coutumier de cet exercice qu'auparavant.

-Vous mentez, je le sais: il s'est remis dans le droit chemin, il ne fait plus ce genre de choses. Laissez-le tranquille!
-Ca, c'est ce que vous, vous croyez…
Mon regard balaya la pièce rien de bien inhabituel pour un détective, mais cela me donna une information des plus précieuses: il était venu… et il reviendra: un petit pan de tissu dépassait sous le lit. Selon le tissu, il s'agissait d'une veste d'homme, un tissu ressemblant à l'un de mes habits de "camouflage" que j'utilise lorsque je me déplace dans ces quartiers pauvres… et aucun client ne partirait en laissant sa veste ici.
Cette chambre lui sert de "base" pour ses métamorphoses. Elle mentait, comme toutes les femmes, il faut croire...

-…Mais bon, je vais faire semblant de vous croire. Mon regard se fit froid. Mais je reviendrai. Dites-lui que je suis passé, dites de cesser ses manigances en usant de mon identité ou ça finira mal pour lui.
-Allez au Diable!
-Il va finir par croire que je suis un pique-assiette, si je fais ça! Fais-je, souriant, en sortant, insinuant que j'allais souvent en Enfer.
Je quittait le bâtiment délabré, jetant un regard alentour pour voir si je ne faisais pas de rencontre fortuite de ma cible.
La nuit avançait tranquillement, le brouillard londonien commença à se former, signe qu'on approchait les minuit.
Il reviendra… il suffisait d'être patient!
Une ruelle sombre ferait un beau point d'observation.
L'épaule appuyée contre un mur, je ne perds l'entrée de la bâtisse d'une miette, jouant négligemment avec ma canne, un modèle de combat faussement anodin. Je sais qu'il n'y a pas de porte arrière. Pour venir voir sa garce, il passera obligatoirement par ici!
Il n'était pas question que je le laisse continuer ses âneries. Il ne m'échappera pas!


 
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Sarah Blackcat
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Âge : 35
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Informations : My name is Sarah Odelschwanck. After a childhood in hell, I took arms for only one goal : To save women in my city. But I failed into darkness and I must become someone else. I must become something else. I must become THE BLACKCAT.
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MessageSujet: Re: No mercy, no weakness, no heart. [Devlin/Sarah] No mercy, no weakness, no heart. [Devlin/Sarah] Icon_minitimeMar 10 Jan - 21:13

[quote="Sarah Blackcat"]


No mercy, no weakness, no heart.

« Quiproquo »



« Brun, souvent décoiffé et mal rasé… Également je peux ajouté qu’il est grand. »

« Grand comment ? »

« Grand. »

« Donnez moi plus de détails… A Londres, je peux trouver plusieurs milliers de personnes correspondant à cette descriptions. »

« Vous êtes une professionnelle ou pas ? »


Quel connard.
Ce jour là, je venais chercher une nouvelle mission, plutôt bien payé. Je ne savais pas vraiment ce qu’avait fait ma cible et franchement, je m’en fichais tant que la paye était au rendez vous… Quoi que mon client commençait vraiment à m’agacer. Il était hautain et me traitait comme un vulgaire larbin. J’en avais presque envie de le tué gratuitement. Il ne me confia aucun portrait de la cible, ce qui arrive souvent, mais aussi une description plutôt maladroite et faible. En bref, je devais me contenté de cela et d’un nom : Devlin Stanton. C’était toujours ça. Ça aurait pus être pire, il aurait pu s’appeler John Smith. Je pris note de tout ce qu’il disait. Au fur et à mesure de la conversation, il continuait à balancer sans s’en rendre compte des indices, parlant d’une prostituée… UNE SEULE prostituée qu’il côtoyait. Là ça devenait intéressant. Car si lui ne voulait pas être trouvé, la prostituée, elle, sera toujours en quête de clients.

Je vida alors mon verre de whisky (après m’être assuré qu’il n’avait l’odeur QUE de whisky) et sortit en remettant mon long manteau en cuir et mon chapeau noir avant de remonter le bandana qui me cachait la bouche. A présent, la chasse est ouverte. Avec ses indications, je ne tarda pas à retrouvé la prostitué. Sur le chemin, j’avais eu le temps de réfléchir à une tactique d’approche et, la plus simple, aurait été de me faire passé pour un client et l’interroger ensuite dans sa chambre… Nul besoin de violence. La payer aurait sûrement suffit. Après tout, le malheur a frappé cette pauvre femme et cela me pesait déjà de savoir que j’allais devoir l’embêter. Mais, lorsque je la vis enfin, un homme l’avait déjà abordé. Merde… Quoique… Un homme grand, brun… Il ressemblait beaucoup à la description. Je m’empressai alors de le suivre de loin et je les vis entrer dans un bâtiment miteux. Rapidement, je monta sur un toit et partit en quête d’une vue où je pouvais voir ce qu’il se passait dans l’appartement. La nuit tombait déjà… tant mieux, je n’en serais que plus discrète. Finalement, je trouva une vue adéquat mais je ne pouvais comprendre ce qu’il se disait. Tout ce que je savais, c’était qu’ils parlaient simplement… De plus en plus intéressant. Je n’ai pratiquement jamais vu les clients de ma mère lui parler, celui là devait être un habitué… ou alors…La conversation semblait tendue. Quelque chose clochait et pourtant, mon esprit me hurlait que c’était normal. Cet homme pouvait savoir qu’il était recherché et il pouvait y avoir mille et une raison pour qu’il se fâche à l’égard de cette femme avec laquelle il s’était sans doute attaché. Finalement, il sort et je continue de le suivre en silence, restant en hauteur jusqu’à ce qu’il se cache à son tour dans une ruelle, le regard bien en vue du bâtiment où résidait la prostituée… Ce n’était pas normal, il attendait quelqu’un… Mon instinct se réveilla à nouveau et me demanda de ne pas tué cet homme. Pourtant, il était au bon endroit… Whitchapel, ici ce serait un meurtre parmi tant d’autre, cela ne se verrait même pas ! J’avais juste à lui tomber dessus et lui trancher la gorge alors, pourquoi s’en privé ?! Merde merde merde !

Finalement, plan B… Cela ne m’enchantait pas mais mon instinct à lui seul m’a sauvé la vie bien des fois. Rapidement, je descendis la gouttière en glissant dessus et me laissa tomber sur lui de tout mon poids, l’obligeant à tomber à plein ventre au sol. Je tenais déjà mon couteau dans ma main et l’avait placé sous sa gorge au passage, le tenant de tout mon poids. Il avait l’air assez sec et ne pourrait sûrement pas se relevé en m’ayant sur le dos de toute manière.

« Comment tu t’appelles ?… Quel est ton nom ?... »

Au moins, sa réponse me viderait de tout les doutes que je pouvais avoir et ainsi je pourrais le tuer et toucher enfin ma prime.

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-Jamais marié, aucune descendance... du moins, connue.
-Possède un Doberman nommé Athos dont il ne se sépare jamais.
-Asocial et légèrement misogyne en apparence. En réalité, égalitaire.
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-Fume la pipe uniquement en soirée, la porte à la bouche non allumée pour réfléchir.
-Excellent tireur et virtuose du combat à mains nues, alliant boxe, savate et techniques de lutte. manie aussi la canne de combat et la rapière.
-Musculature fine mais très dense et efficace, doté d'une force insoupçonnable pour son gabarit et d'une grande résistance aux coups.
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MessageSujet: Re: No mercy, no weakness, no heart. [Devlin/Sarah] No mercy, no weakness, no heart. [Devlin/Sarah] Icon_minitimeDim 29 Jan - 14:49



No mercy, no weakness, no heart.

 « La nuit est mon lot! »

 
Whitechapel, 1890


Bon sang! A force d'avoir les pensées vagabondes, j'avais oublié qu'ici, à Whitechapel, il fallait être attentif à tout.

L'attaque vint d'en haut, des toits… une technique peu orthodoxe qui eu le don de me surprendre, mais j'ai des réflexes. à peine ai-je senti le poids sur moi que je tombais au sol, les mains en positions de pompes juste au niveau de mes épaules, m'évitant un choc sonnant et me ménageant une marge de manœuvre.

Je sens rapidement une lame sur ma gorge et une voix au timbre féminin me demandant mon identité avec autorité.

Intérieurement, je rageais. Dire que, ce matin encore, j'exhortais ma pupille Joséphine à une grande prudence dans ses activités délictueuses: une femme ne se doit pas de porter des vêtements d'homme.
Certes, je ne montrais pas que je redoutais pour sa sécurité, mais il va de soi que la perspective qu'elle s'attire des ennuis par ses attitudes et les malfrats qui rôdent suscitait mon inquiétude.
Elle avait eu beau me faire la promesse de ne pas trop jouer d'imprudence, j'avais du mal à lui faire confiance: les enfants… ça croit tout savoir, ça ne craint rien… et ça meurt car ça se comporte stupidement, entre autres en n'écoutant pas les sages paroles de ceux qui connaissent les danger de l'existence, en particulier des rues!
Certes, elle n'était plus une enfant, mais elle était loin de connaitre les dangers qui se tapissent dans les ombres de Londres!

Là, vu ma situation, j'aurai eu beau jeu de me poser en donneur de leçons!

Bon, calme et analyse de la situation, vite et bien!
D'abord, c'est une femme, d'un poids d'environ… ce n'est pas poli de dire le poids d'une femme, même en pensées, donc, disons  "moyen". Sur mon dos, elle est droitière et me tient une lame de 10 cm sous la gorge… angle du bras… angle général… bien…
Elle cherche quelqu'un de précis si elle demande mon identité, ou alors, je suis sur le territoire d'un quelconque gang.
Elle est chevronnée mais n'a pas songé à me neutraliser les jambes et le bassin, preuve qu'elle n'a aucune idée de qui je suis.

Phase un: distraction!
-Pitié! Ne… ne me tuez pas! Pitié! dis-je d'une voix apeurée.
Phase 2: Surprise et contre:
-Ça vous a plu? Fais-je, narquois, sachant que tant d'assurance dans la voix créerait inévitablement un léger temps déconcertant que je pourrais exploiter. Je m'appuie totalement sur ma main droite et emprisonnant rapidement son poignet et sa main avec ma gauche, pressant la lame sur ma gorge.

Une lame ne fonctionne que si elle peut faire mouvement par rapport à ce qu'elle veut trancher. Ainsi bloquée, elle ne peut rien: les Japonais appellent cela "tuer la lame"!
C'est risqué, mais très efficace, surtout que tout un chacun s'attend à ce que sa victime tente de s'éloigner de la lame meurtrière, pas de s'en rapprocher!

Tout va très vite: je l'ai serrée, je bascule légèrement sur mon bassin, entrainant tout mon corps pour dégager mon avant-bras droit et donner un coup de poussée sur son avant-bras droit afin de la faire basculer vers l'avant par simple rotation.
Je ne pouvais pas me relever, mais, par contre, je pouvais la faire rouler, elle!

-Aïe!
Bigrement aiguisée, sa lame! Certes, je m'étais libéré, mais j'en étais quitte pour une estafilade sous le menton! Le sang commença à tacher mon foulard tandis que je me relevais, non sans récupérer ma canne d'élégance en apparence, de combat en réalité.
Menaçant mon agresseur de celle-ci, dans un angle et une position qui ne laissaient aucun doute sur le fait que je sais très bien manier cet instrument, je plaquais mes doigts sur la blessure et jugeais du saignement. Rien de grave, mais bon.
-Damnation! Les gens vont s'imaginer que je ne sais pas me raser correctement!
Désolé d'être aussi peu cavalier, mais je n'aime pas que les femmes se jettent sur moi… du moins pas de cette manière-là!
Et je ne présente jamais sous la menace d'une arme! Maintenant que ce point est rectifié: je me nomme Devlin Stanton, détective privé.
Alors? Que faisons-nous, Madame ou Mademoiselle, bien que votre situation maritale ne m'intéresse pas? Vous contentez-vous de plates excuses pour le dérangement ou insistez-vous et ma pupille sera ravie de voir à quel point je commence à adhérer à ses thèses fumeuses sur l'égalité homme-femme en vous rossant au même titre et avec la même application qu'un homme?


Cette fois-ci, je suis sur mes gardes, et elle ne pourra pas me surprendre une deuxième fois.
-Donc? Pourquoi m'avoir ainsi fait peser sur moi toute votre envie de me connaitre?
Tout dans ma voix indique que je ne crains absolument pas son arme et que je ne suis pas à prendre à légère.


 
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Sarah Blackcat
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MessageSujet: Re: No mercy, no weakness, no heart. [Devlin/Sarah] No mercy, no weakness, no heart. [Devlin/Sarah] Icon_minitimeDim 19 Fév - 20:27



No mercy, no weakness, no heart.

« You speak too much, Bro. »



Je le sous estimais, il faut bien l’avoué. C’était mon plus gros défaut en temps qu’assassin. Lorsque ma cible possédait un organe externe entre les jambes, j’avais toujours tendance à la prendre de haut (au sens figuré du terme). Sauf, bien évidemment, lorsque je devais traqué un confrère. Mais là, ce n’était pas le cas, ou du moins, je n’en savais pas assez pour savoir si c’était le cas. En tout cas, à ce que j’en avais vu, il n’en avait pas du tout le style. D’ailleurs, il faut dire ce qui est, il n’a pas du tout le style du quartier, surtout avec sa canne. Il donnait l’effet d’un carrosse flambant neuf dans une décharge. C’était louche tout cela.

Ses premières paroles ne m’étonnèrent pas le moins du monde. La plupart des personnes que je neutralisais me suppliaient de les épargner. Je trouvais cela purement pathétique car cela pouvait être leurs dernières paroles… Mais j’aimais ça. Supplies moi, ignoble mâle… Car il est temps pour toi d’aller embrassé ton dieu. Mais, les choses ne tournèrent pas comme prévu. C’était une ruse et il réussi à détourné mon attention de façon magistrale car je ne m’attendais absolument pas à un tel retournement de situation. Il emprisonna moi poignet, impossible de lui trancher la gorge. Punaise, c’était bien joué ! Jamais personne n’avait utilisé cette technique pour s’en sortir. Il fallait le savoir et, surtout, resté calme pour l’appliquer. Il fini par basculé, se retrouvant en position de force. Je roula alors et me plaça à une distance suffisante, posant ma main sur la crosse de mon revolver. C’était une arme que je détestais… Bruyante, contraignante et il est facile de remonter jusqu’à elle par le biais d’une simple balle.. Mais, cette arme peut me servir dans les conditions de crise. Car, si cet homme sait aussi bien se défendre, il y a de forte chances pour qu’il sache aussi très bien se battre. Je l’entendis néanmoins se plaindre. Ma lame lui avait quand même tranché légèrement la peau sous la menton. Il pointait à présent sa canne vers moi. Haha… Une canne de combat avec le style d’une canne d’élégance. Ce type cache vraiment bien son jeu.

J’écoute ses paroles, cachant bien le haut de mon visage dans l’ombre de mon chapeau. Mais, sur le bas de mon visage, il était facile de distingué mon sourire. Cet homme m’amusait. J’avais failli le tué et pourtant, il trouvait le moyen de blaguer. Me sous estimait il à son tour ? Qui sait ce à quoi il pense vraiment. Finalement, il se présenta. A priori, il s’agissait bien de mon homme. Mais, mon instinct me sifflait encore que quelque chose clochait. Et c’est bête, mais je le trouvais sympathique ce bougre là ! Ça m’embêterait vraiment de devoir le tué… Et quand il parle de sa pupille, parlerait-il de sa fille… de sa femme ? Ah ça, ça m’embêterait encore plus de devoir tué un père de famille. Hum… Alors qu’il parlait, je pris une pose semblant plus détendu et sortit une cigarette de ma poche que j’alluma à l’aide d’un briquet. Bien entendu, je le gardais à l’œil en même temps. Mais c’était aussi un test afin savoir si il allait m’attaquer ou non. Finalement, je ferme le briquet et tire sur ma cigarette.

« J’ai bien cru que vous ne vous arrêteriez jamais de parler... »

Je reste à distance de lui tout de même, prudente. Après avoir tiré une seconde late, je lui réponds tout de même.


« Désolé pour votre coupure. D’habitude, je suis plutôt douée pour raser de prêt les bavards dans votre genre. Mr Stanton, j’aimerais connaître la raison de votre présence en ce lieu maudit. Vous n’avez visiblement pas l’apparence d’un simple ouvrier des bas quartiers. Dites moi ce qui vous amènes ici… Et, si je puis me permettre, si vous tenez à la vie, je vous conseille de ne pas fuir. »


Bien entendu, j’avais à nouveau ma main sur la garde de mon pistolet. J’étais prête à tiré si il s’enfuyait. Ca n’aurait été qu’une affaire classée de plus.

« Mais, vous qui êtes aussi bavard, je suis certaine que vous n’allez pas me décevoir... »

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MessageSujet: Re: No mercy, no weakness, no heart. [Devlin/Sarah] No mercy, no weakness, no heart. [Devlin/Sarah] Icon_minitimeMer 1 Mar - 5:59



No mercy, no weakness, no heart.

 « La nuit est mon lot! »

 
Whitechapel, 1890

« J’ai bien cru que vous ne vous arrêteriez jamais de parler... »

Cette phrase eu le don de me faire sourire.
Au moins cette femme avait finalement opté pour la discussion plutôt que la bagarre, et cela me convenait mieux.
Je ne suis pas contre un bon combat, de temps à autre, mais tant que ça reste sport et qu'on n'en vient pas jouer du couteau ou du revolver.

Elle semblait se détendre un peu et s'était allumé une cigarette avant de me dire ça. Bon, elle me surveillait, mais je ne pouvais lui vouloir pour ça: ne pas être vigilant aurait été une erreur… je l'avais commise quelques instants plus tôt.

Elle m'invita à justifier ma présence dans ces quartiers, et à ne pas fuir, me montrant qu'elle avait une arme à feu. Menace vaine car je n'avais pas l'intention de me débiner.

Au moins est-elle polie, montre d'une certaine culture générale et instruction. Elle s'exprime beaucoup mieux que les gens du crû.
Bonne bagarreuse, cela va sans dire. J'espérais presque, ces temps-ci, que Joséphine soit aussi redoutable, ça me rassurerais un peu plus quant à ses escapades nocturnes! Il faudrait que j'y remédie.
Au départ j'avais pensé à une "veilleuse", une personne de gang qui surveille que personne d'indésirable ne rentre sur le territoire... même si cela aurait été une première pour moi, les gangs préférant les "veilleurs" plutôt colossaux, mal habillés, fâchés avec leur rasoir et en voulant à mort à leur peigne!
Mais tout compte fait… cette technique, ce détachement, ça ressemblait plus à de la sicaire.


« Mais, vous qui êtes aussi bavard, je suis certaine que vous n’allez pas me décevoir... »
-Hé hé hé! Vous et Jo seriez d'accord là-dessus… que je sois un incorrigible bavard, pas que je ne déçoive pas. Permettez?

J'indique juste de l'index que je veux observer quelque chose à la bâtisse.
Je me penche pour regarder les ombres à la fenêtre de la chambre de la prostituée avec qui j'avais discuté tantôt.
Le jeu d'ombre me montre qu'elle est avec quelqu'un, mais trop corpulent et trop petit pour être celui que je cherche… un simple client… cela me déçoit un peu, tout en me rassurant.
Je me replace où j'étais précédemment, épaule appuyée contre le mur et regarde mon assaillante avec un sourire joyeux:
-je craignais que mon cher "ami" ne se soit pas pointé pendant que je m'étais retrouvé à examiner la structure des pavés de très près par la force des choses… bien qu'appeler une jeune femme "des choses" n'est pas très poli!
J'avais  un peu de mal à la définir... bonne expression, plutôt habillé pratique, mais de vêtements qui lui vont bien, pas désagréable à regarder... si on excepte le fait qu'elle ait manqué de me briser le dos et trancher la gorge.
En tout cas, elle avait un calme qui forçait le respect. Si elle avait voulu me tuer net il y a quelques instants, surement y serait-elle parvenue.

Je soupesais ma canne négligemment:
-En effet. D'habitude, je prends soin d'avoir une tenue plus adéquate au quartier, mais là, je n'ai pas pris le temps de me changer. Je recherche un sale type qui ne vaut même pas la corde qui servirait à le pendre.
Je l'avais fait arrêter, il y a 5 ans et ce saligaud, qui a eu la chance de tomber sur un juge quelque peu clément, n'a rien trouvé de mieux que d'usurper mon identité pour  faire des escroqueries en tout genre depuis quelques mois.
Je n'ai pas eu le temps de rassembler des preuves pour le renvoyer derrière les barreaux, mais je n'ai pas l'intention de le laisser me mettre plus dans les ennuis.
Au fait, je n'ai pas souvenir que vous m'ayez dit votre nom?


J’eus une moue caractéristique de celui qui craignait quelque chose dans ce qui pouvait suivre:
-…Et, pitié,  ne me faites pas le coup du "Mon nom n'a pas d'importance" et ce genre de foutaises que sortent les idiots qui se croient, ainsi, auréolés de mystères et trooop ténébreux !
Je dis cela en rigolant légèrement et secouant la tête d'un air de dire qu'on peut difficilement trouver plus ridicule à mes yeux que ce genre de comportement théâtral digne de Shakespeare, dramaturge génial… si on oubliait son absence totale de logique humaine.
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Sarah Blackcat
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MessageSujet: Re: No mercy, no weakness, no heart. [Devlin/Sarah] No mercy, no weakness, no heart. [Devlin/Sarah] Icon_minitimeDim 26 Mar - 15:46



No mercy, no weakness, no heart.

« Someone will die tonight. »



Je ne savais pas vraiment qui était le (ou la) Jo dont il parlait mais je voyais mal comment quelqu’un ne pouvait pas trouvé cet homme horriblement bavard. Si seulement il parlait pour dire quelque chose d’intéressant… Enfin, je préfère me méfier. J’en ais connu bien des hommes comme lui qui parlent beaucoup pour finalement ne rien dire. Certains s’en servent pour gagner du temps de vie et d’autres pour trouver une solution afin de se sortir de situations délicates. Mais, cet homme en face de moi, semblait être juste un grand bavard né ! Enfin, ça a au moins le don de m’amuser. Pour une fois qu’un homme m’amuse ! Je devrais le noté d’une croix sur mon calendrier en rentrant !

Il désigne la battisse derrière nous, là d’où il venait. Il voulait visiblement jeter un coup d’œil, ce que je l’autorise à faire, en faisant de même. Elle était en train de recevoir quelqu’un… Probablement un client. Cela me dégouttait. Bordel les hommes, comment peuvent ils être aussi sales ?! Comment peut-on faire ce genre de chose sans ressentir le moindre sentiment envers la personne ?! Ça me dégoutte…

Devlin se tourne à nouveau vers moi, expliquant qu’il craignait que l’homme qu’il recherchait ne se soit déjà pointé durant notre petite altercation. La façon qu’il eut de décrire cela me fit légèrement sourire. Non en effet, c’était loin d’être poli même-ci dans cette ville, la plupart des femmes étaient traité comme tel par les hommes. Des choses qui ne servent que de moyens de nettoyage, de cuisine ou d’objets sexuels. Je ne le quittais pas des yeux néanmoins, prête à le tué si jamais il tentait de prendre la fuite. Alors qu’il soupesait sa canne, il me raconta alors son histoire. En effet mon gars, ta tenue t’a trahi. Il m’expliqua qu’un homme qu’il avait fait tombé pour des escroqueries en tout genre avait usurpé son identité et ce depuis quelques mois. Cela expliquait beaucoup de choses et, entre autres, le faite que je n’avais que très peu d’information sur Devlin. Tout me portait à croire que l’homme que je recherche vraiment est cet escroc. Mais ce n’était pas parce que ce Devlin me semblait sympathique que je me devais de foncer tête baissée à la recherche de cet homme. La suite me fit sourire… Alors comme ça, il n’avait pas de preuve ? Qui a besoin de preuve franchement ? L’homme qui était en face de moi ne semblait pas être un homme de loi et pourtant il avait fait arrêté l’usurpateur… Un détective peut-être ?… En tout cas, sûrement pas un chasseur de prime sinon, il m’aurait tout de suite reconnu.

Bref, il me demanda bien rapidement mon nom… Et en plus de ça, il ne fallait pas que je lui dise que mon nom n’avait pas d’importance. Bien vu l’ami, c’était exactement ce que j’allais dire. Surtout que si c’était un détective, il serait bien capable d’enquêter sur moi. Mais bon, j’ai déjà tellement de chasseur de prime sur le dos… Un de plus, un de moins… Je ris légèrement avec lui, chose que je ne fais que rarement, et fini par secoué la tête avant de ranger finalement mon pistolet à ma ceinture, reprenant bien rapidement mon sérieux.

« Blackcat. »

Répondis-je simplement. Je m’avance doucement à ses cotés. J’étais persuadée qu’il n’allait pas m’attaquer. Mais libre à lui d’essayé. Ce n’est pas parce que je n’ai pas d’arme dans ma main que je n’en suis pas dangereuse pour autant. Mon regard était dirigé vers la fenêtre.

« Je peux m’occuper de votre petit problème d’identité… Mais ce sera à ma manière et je pense que je n’ai pas besoin de vous faire un dessin quant à ce qui attend votre ami. Que vous soyez pour ou contre, dans tout les cas, cet homme n’est qu’un nom sur ma liste, et sur cette liste, j’ai le nom de Devlin Stanton. Selon moi, c’est l’usurpateur que je dois tué mais, sinon, je peux toujours m’en prendre au vrai si celui-ci préfère donné sa place mais, j’en doute fort non ? »

J’avais fini cette phrase en me tournant vers lui, le regardant droit dans les yeux. Je ne plaisantais pas. Quelqu’un allait mourir ce soir et mieux valait pour le détective qu’il se range du bon coté. Sans compté que je ne suis pas la justice. Pour une fois, j’avais l’occasion de débarrasser le monde d’une vrai petite merde alors il n’avait pas le droit de me retirer ce privilège. Je sors de ma poche intérieur une bourse qui contenait suffisamment d’argent pour permettre à une prostitué des bas quartier de refaire sa vie dans un environnement moins contraignant et plus propre.

« Si vous êtes d’accord, dès que l’usurpateur arrive, faites le sortir de la chambre de la façon qu’il vous plaira et donnez cela à la prostituée… Une fois que tout sera terminé, je vous retrouverez ici. Oh et un conseil… N’essayez même pas de partir, que se soit avec ou sans la bourse. Sinon, je vous retrouverez, et je vous tuerais. Est-ce que je suis assez clair ? »

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Devlin Stanton
Devlin Stanton

Âge : 40
Emploi : Détective / Gentleman-Cambrioleur / Chasseur de créatures surnaturelles.
Informations : -1m75 (5’’74), 73 kg (167 lbs)
-Yeux ambre
-Détective depuis 11 ans. plus par passion et goût du défi que pour en vivre.
-Est devenu gentleman-cambrioleur, laissant sur les lieux de ses forfaits une carte: un valet de cœur, ce qui lui vaut le surnom, par les journaux, de "Jack of Heart" ("Valet de Cœur" en anglais.)
-A créé, avec Lydess Hentswig et Katherina Romanov, la Fondation Luna, un groupe de gens qui affrontent les dangers surnaturels.
La Fondation recrute de nouveaux protecteurs ayant assez de courage pour affronter l'inconnu.

-Jamais marié, aucune descendance... du moins, connue.
-Possède un Doberman nommé Athos dont il ne se sépare jamais.
-Asocial et légèrement misogyne en apparence. En réalité, égalitaire.
-Pratique la lecture labiale
-Est devenu le tuteur de Joséphine par la force des choses.
-Fume la pipe uniquement en soirée, la porte à la bouche non allumée pour réfléchir.
-Excellent tireur et virtuose du combat à mains nues, alliant boxe, savate et techniques de lutte. manie aussi la canne de combat et la rapière.
-Musculature fine mais très dense et efficace, doté d'une force insoupçonnable pour son gabarit et d'une grande résistance aux coups.
-Très discret, marche toujours sans faire de bruit et sait observer sans être repéré.
-Siffleur musical de talent et bon chanteur. A une ouïe bien entrainée.

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MessageSujet: Re: No mercy, no weakness, no heart. [Devlin/Sarah] No mercy, no weakness, no heart. [Devlin/Sarah] Icon_minitimeVen 31 Mar - 1:14



No mercy, no weakness, no heart.

 « La nuit est mon lot! »

 
Whitechapel, 1890

Au moins, je savais le nom de mon interlocutrice.
Le monde est une succession d'époques compliquées. En fait, chaque époque a son lot de difficultés impactant les plus jeunes en priorité et, lorsque l'âge nous voute petit à petit le dos, on ne peut s'empêcher de regarder derrière soi en se disant que c'était mieux avant!
Chaque génération atteint un jour ce signe évident d'un pessimisme grandissant, comme inscrit dans l'âme humaine au fer rouge.
Pourquoi est-ce que je parle de cela en pareille circonstance?
Pour rien: ça meuble, occupe des lignes et use les yeux de mes interlocuteurs.
Heureux?

Bon, Revenons à nos moutons qui dorment tranquillement quelque part dans les Highlands!
Il est difficile de rester stoïque lorsqu'on réalise qu'on n'a pas affaire à un vigilant mais bel et bien à un tueur à gages… enfin… une tueuse, en l'occurrence

Miss Blackcat avait un certain côté sympathique, mais être le genre de personnes qui tuent pour de l'argent, ça a vite tendance à me refroidir.
Dommage: joli minois, plutôt atypique et bigrement volontaire. Si elle optait pour un métier plus honnête, elle pourrait faire des merveilles… L’État a souvent besoin de personnes de ce calibre pour l'espionnage et le contre-espionnage.

En tout cas, en effet, il est hors de question pour moi de trouver des circonstances atténuantes à ce genre d'individu vouant son existence au crime. Certes, pour beaucoup, la vie était difficile, mais certains arrivaient à s'en sortir autrement que par des actes éhontés de malveillance totale.
J'essaye de voir le bien en chacun, sauf pour ceux qui considèrent tellement basse la vie humaine qu'ils se sentent obligés de la monnayer.
Je devrais alors détester les militaires, me direz-vous? Non, car si les assassins monnayent la vie des autres, les militaires, eux, monnayent la leur: ils sont payés pour donner leur vie pour leur pays.

Après une petite moue qui semblait signifier que non, je n'avais pas envie de mourir à la place de cet idiot congénital de Dwight!
Après tout, il a creusé sa propre tombe, et a bien failli m'entrainer dedans. Qu'il assume ses actes, même si ses escroqueries ne lui serviront pas à grand-chose contre cette jeune femme, je présume.
« ... Sinon, je vous retrouverai, et je vous tuerai. Est-ce que je suis assez claire ? »

A sa phrase accompagnée d'une bourse dans ma main, j'arborais de nouveau le masque de l'effrayé.
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La terreur muette! La pire de toutes! La peur née du plus profond des entrailles et venant vous saisir à la gorge, gelant et engloutissant vos cordes vocales…
Cette peur se verrai 121 ans plus tard dans les yeux d'un jeune homme de 19 ans fraîchement titulaire du permis de conduire à qui sa mère dira: "Mon chéri, j'ai un imprévu demain, donc c'est toi qui emmèneras ta petite sœur et ses 2 meilleures copines à leur concert de Justin Bieber! Tu les surveilleras bien, dans la salle, hein? T'es chou, mon garçon!"
Le garçon en question se nommera James Devreau et sera un des lointains descendants de Devlin d'où la similitude des regards… sauf que chez le jeune James, ce sera sincère... et accompagné du "cri primal", le gémissement désespéré de celui qui voit apparaitre sur lui le spectre de l'horreur!

…Contrairement à son ancêtre, qui eu un léger éclat de rire amusé, signe qu'il s'agissait là encore d'une plaisanterie.
Après un signe de la main, paume ouverte, montrant ainsi que je n'avais nul dessein de sortir une arme, je pris dans la poche intérieure de ma veste un calepin et un crayon à papier

-Franchement, c'est incroyable! Faut que je note ça! Décidément, vous  me surprenez sans cesse, Miss Blackcat! J'en ai reçu des menaces de mort, mais celle-là, je l'adore: simple, concise, nous sortons des habituels: "je jouerai à la corde à sauter avec tes boyaux, je me baignerai dans ton sang, te sucerai la moelle des os, jouerai au Football de Rugby avec ta tête" et autres foutaises imagées! Je ne sais pas pourquoi je les rends aussi nerveux! Alors que là: "Je vous tuerai"… tout simplement… et dit avec conviction, ça laisse des perspectives!
Ma curiosité me pousserai à vous demander comment vous me tueriez, mais bon… Je suis désolé d'avoir été tellement en danger de mort dans ma vie que je suis devenu hermétique à ce genre de menace.


S'il était clair d'une chose, tandis que je m'avançais avec une tranquille assurance vers cette jeune femme qui me faisait face, c'est que ses menaces, aussi sérieuses soient-elles, n'avaient absolument aucun effet sur moi.
J'avais trop connu ça, j'étais bien trop blindé et me savait suffisamment dangereux pour qu'elle soit obligée de mettre sa propre vie dans la balance si elle voulait me tuer.
Je rangeais mon carnet avec un visage redevenu sérieux:
-En temps normal, je me refuse à tuer quelqu'un qui ne le mérite pas. Les trafics de cette petite frappe de O'Malley mériteraient une dizaine d'années de bagne, d'accord, mais pas la mort.
Hélas…


Je soupesais la bourse et remarquais une forme familière remontant la rue pour passer la porte de l'immeuble que je surveillais.
Dwight O'Malley!
En effet, physiquement, il était légèrement plus grand que moi et assez maigre, les cheveux noirs, mal rasé, il portait le même genre de manteau de cocher que je portais quand je m'aventurais dans les quartiers les plus mal famés de Londres.
En effet, il était évident que nous ne ressemblions pas mais pour une personne qui n'avait jamais vu ni l'un, ni l'autre, la même description sommaire pourrait nous correspondre à tous les deux.
-…Votre présence me prouve qu'il me met en danger avec ses agissements. Autant vous semblez être une personne qui se concentre principalement sur sa cible, autant beaucoup de vos collègues ne s'embarrasseraient pas de menacer la vie de ma pupille pour m'atteindre.
Et ça, je ne puis le tolérer.


Mon regard s'assombrit à l'idée du danger qu'il avait fait courir à Joséphine. Parfois, il faut savoir faire fi des principes moraux et anticiper pour protéger.
O'Malley mourra ce soir, non pas pour ce qu'il a fait, mais parce que ses actions auraient pu faire courir un danger à une personne innocente.

-A tout de suite!

D'un pas lent, je me dirigeais vers la porte empruntée 2 minutes auparavant par Dwight! Chaque pensée envers ce que cet imbécile avait faillit causer me faisait serrer et desserrer ma mâchoire, happé que j'étais par le stress!
C'était tout de même inhabituel, de ma part, de laisser une personne se faire tuer avant d'avoir commis l'irréparable, mais l'irréparable, comme son nom l'indique, a le principal défaut de ne pouvoir remonter le temps et est toujours dramatique.

La vraie cible de Miss Blackcat ressortit peu de temps après, tenant sa main gauche plaquée contre sa joue ensanglantée et aussi affolé qu'on puisse l'être!
La peur se lisait sur son visage, aussi palpable qu'une poignée de sable fin glissant sous les doigts du destin.
Il était pour la tueuse, j'avais fait ma part, à elle de faire la sienne.
Il mourrait, je le savais… mais c'était lui ou moi, et peut-être Joséphine, si je continuais à le laisser faire
Peut-être aurais-je dû tuer Miss Blackcat, me direz-vous? Ça ne serait pas simple, déjà. Et qu'est-ce que cela aurait changé? Ça aurait attiré un autre tueur, probablement moins honorable.


 
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Sarah Blackcat
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MessageSujet: Re: No mercy, no weakness, no heart. [Devlin/Sarah] No mercy, no weakness, no heart. [Devlin/Sarah] Icon_minitimeDim 30 Avr - 16:07



No mercy, no weakness, no heart.

« You have failed this city ! »



Sa réaction, au premier abord, fut celle attendue… Mais seulement au premier abord. Car, rapidement après, je le vis éclaté légèrement de rire. Il ne me prenait pas au sérieux ou quoi ?! Là, par contre, cela ne m’amusait pas, mais alors pas du tout. J’étais sérieuse, tout ce qu’il y a de plus sérieuse et lui, tout ce qu’il trouve, c’est me rire au nez. Il prit dans sa poche un calepin et un crayon et commença à écrire tout en se remettant à parler… Parler, parler, parler… Je soupire néanmoins doucement, légèrement las de tout ces bavardages inutiles, et l’écoute tout de même. Il me dit avoir reçu bien des menaces de morts… Du genre de celles données par des brutes épaisses qui réfléchissent avec le muscles avant de réfléchir avec leur tête. Finalement, après toutes ces paroles inutiles, il m’expliqua qu’il avait déjà reçu tellement de menaces de mort que les miennes ne lui faisaient ni chaud ni froid. Je leva un sourcil. Ou il était tombé contre des idiots qui ne cherchaient qu’à lui faire peur, ou alors l’homme en face de moi était devenu Maitre dans l’art de la survie. Et, étonnamment, je penchais pour la seconde option. Je ne lisais pas de réelle lueur de peur dans son regard, et puis il savait se battre. Cet homme n’avait beau pas se prendre au sérieux, je préférais m’en méfier.

Je le laissa avancé vers moi. Il n’avait pas peur de moi, mais moi non plus je n’avais pas peur de lui. Se méfier d’une personne est une chose, en avoir peur en est une autre. La réponse qu’il me donna concernant la mort à venir de l’usurpateur ne me surprit aucunement. Ce n’était pas un tueur et il ne souhaitait sûrement la mort de personne. Néanmoins, ce n’était pas comme-ci je lui laissais le choix de toute manière. Finalement, une silhouette remontait la rue en direction de l’immeuble. C’était un autre homme grand et dont le style et les habits étaient plus adaptés au quartier dans lequel nous nous trouvions. Dans tout les cas, il correspondait à la description. Je me tourna à nouveau vers Devlin. Ses paroles me firent froncé les sourcils. Il avait tout à fait raison… Beaucoup de mes… collègues… ne font preuve d’aucune conscience professionnelle. Car oui, on peut être tueur et avoir une conscience professionnelle. Dans mon travail, on me confie une cible bien précise parce qu’elle a commis tel ou tel acte envers notre client. On l’élimine, point. Mais, beaucoup prennes des otages, des appâts. Je l’ai bien vu le jour où j’ai agressé Felix… Sa première peur était que je m’en prenne à sa famille. C’était bien une chose que je ne ferais pas. M’en prendre à une femme et à des enfants, c’est bien une chose que je déteste… Il m’est déjà arrivé d’avoir ce genre de cible et, pour l’avoir vécu, c’est bien le genre de boulot que je préfère évité même-ci c’est, en général, bien mieux payé.

« Ne me prenez pas pour une novice, Devlin. J’ai une cible, je l’abats, fin de l’histoire… »

Lui dis-je avant qu’il ne parte en direction de la maison. J’avais bien vu son regard. Cet homme attache énormément d’importance à celle qu’il appelle « sa pupille ». Dans le fond, je pensais même que ce serait une mauvaise idée pour qui que ce soit de se servir d’elle pour l’atteindre. Il savait que si ça avait été quelqu’un d’autre que moi qui aurait été chargé de ce job, « sa pupille » aurait été en danger. Je pouvais facilement me mettre à sa place. Si un jour quelqu’un menaçait la vie de ma mère, je ne donnerais pas chère de sa peau… Et croyez moi quand je dis que je prendrais plaisir à le voir mourir… très… très… très lentement.

Mais bref, revenons à notre usurpateur. En attendant qu’il sorte, je m’étais placée en hauteur, bien cachée dans l’ombre. De là où j’étais, je pouvais voir la porte d’entrée de l’immeuble ainsi que la rue en contrebas. Je le vis sortir rapidement, la joue ensanglantée. Mon coeur battait comme pour à chaque fois que je me préparais à tué… Surtout lorsque je m’apprêtais à tuer un homme qui le méritait… et qui plus est, un homme qui profitait de la misère d’une jeune femme pour lui voler sa dignité en échange de quelques morceaux de papiers dans un porte-feuille. Lorsqu’il passa juste en dessous de moi, je sauta de mon perchoir et, comme pour Devlin, je me laissa tombé dessus, l’immobilisant au sol, la lame de mon couteau sous sa gorge.

« Devlin Stanton ?... »

Même ci j’étais persuadée, cette fois-ci, de ne pas me trompé de cible, je voulais quand même être certaine de tenir le bon homme. Si ce que Devlin m’avait dit était vrai, il paniquerait rapidement et me donnerait son véritable nom. Sinon, il soutiendrait qu’il est le dénommé Devlin Stanton. Verdict, il me répondit paniqué :

« Aaaah… O… Oui… Non… NON ! Je m’appelle O’Malley ! Dwight O’Malley !… Je ne suis… pas celui que vous cherchez. »

Je souris légèrement et viens lui murmurer, très sadiquement mais aussi sans caché le plaisir que j’avais à tuer dans ma voix :

« Mauvaise réponse. »

D’un geste précis, je lui trancha la gorge et l’usurpateur mourru une seconde après. C’était bête à dire, mais depuis que j’avais laissé tombé l’idée de me faire des amis, d’essayer de retrouver un peu d’humanité, je prenais un plaisir fou à tuer à mes cibles et, plus elles étaient mauvaises, plus j’y prenais mon pied. Certains fond l’amour pour obtenir ce genre de plaisir, moi… je tranche des gorges et je plante des cœurs.

Mais, trêves de sadicité. Je sortis son porte feuille et récupéra l’argent qu’il s’y trouvait avant de le jeter plus loin. Je récupéra le peu d’objet de valeur qu’il pouvait avoir à savoir juste une simple montre. Un homme, retrouvé dans la boue, la gorge tranché, vidé de tout son argent dans un quartier aussi malfamé, l’affaire sera très vite classée sans suite. En gros, le meurtre parfait. Encore fallait-il que mon complice ne parle pas. Je nettoya rapidement ma lame avec la veste de l’usurpateur et retourna alors au point de rendez-vous afin d’attendre le retour de Devlin en espérant que celui ci ne me trahira pas...

© plumyts 2016


HRP : Je me suis permis de prendre le controle de O'Malley et de dire que mon perso arrive le premier sur le point de rendez-vous. Si cela ne te convient pas, hésites pas à me le dire et je modifierais ;)
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Devlin Stanton
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-Musculature fine mais très dense et efficace, doté d'une force insoupçonnable pour son gabarit et d'une grande résistance aux coups.
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MessageSujet: Re: No mercy, no weakness, no heart. [Devlin/Sarah] No mercy, no weakness, no heart. [Devlin/Sarah] Icon_minitimeDim 7 Mai - 19:50

(hrp: Impec, t'inquiète! gnon)



No mecy, no weakness, no heart

« La nuit est mon lot ! »

Whitechapel, 1890

Quelques minutes auparavant !

La porte de la chambre de la prostitué s'ouvrit brutalement sous l'action d'un coup de pied rageur du détective.
-STANTON ! Avait hurlé O'Malley, occupé à serrer sa donzelle dans ses bras et découvrant l'homme qui avait interrompu toute perspective de « bon moment » !

L'homme dégaina un couteau tandis que Devlin avançait, laissant tomber sa canne et ajustant sur son majeur droit une bague en acier dotée d'une excroissance pointue à base carrée.
Tout dans le visage du détective disait qu'il allait en découdre avec une colère sourde avec cet usurpateur au petit pied qui mettait sa vie, et peut-être même celle de sa pupille, en danger. Il s'arrêta à distance optimale et tandis les mains, paumes ouvertes, devant lui.
Le combat semblait inégal entre un individu armé et un autre à mains nues. Ce fut une étrange danse. Les mains jouaient leur rôle : elles troublaient la notion de distance de l'agresseur, les déplacements d'avant en arrière et latéralement achevaient le travail.

À 3 reprises, la lame assassine ne tua que des atomes d'air, ne trouvant aucune cible tangible. O'Malley, presque par désespoir se fendit... grossière erreur !
Devlin se décala légèrement sur la gauche, enserra de sa main droite le poignet armé et décochant, du bras gauche, un terrible coup de coude dans la mâchoire de son ennemi. La saisie du col fut immédiatement suivi de 2 violents coups de genoux, non pas à l'estomac, comme beaucoup feraient, mais au foie, plus sensible et moins protégé !
Le bras gauche prit le relai sur le poignet, effectuant une implacable torsion vers l'extérieur, faisant lâcher la lame et le poing « bagué » s'abattit sur la joue gauche avec un swing énorme, la balafrant de manière sanglante et envoyant O'Malley au sol !

-Ainsi, personne ne pourra me confondre avec toi, déchet ! Dis Devlin avec froideur. Décampe avant que je ne te tue !
Devlin savait qu'il le condamnait... Non ! O'Malley s'était condamné tout seul ! Actes et conséquences...

Apeuré, la joue en sang, O'Malley se leva péniblement et s'enfuit, titubant, et sans un regard pour la prostituée apeurée.

Maintenant !

La pauvre fille se tenait dans un coin, dévisageant l'homme qui n'avait pas ménagé Dwight.
Le détective était en proie à un certain remord : il était sincère lorsqu'il disait que cet idiot d'arnaqueur méritait une bonne leçon. En d'autres circonstances, il l'aurait peut-être sauvé, mais le malfrat avait trompé une personne qu'il ne fallait pas ! Il avait mis la vie de gens qui n'avaient rien demandé en danger !
C'était triste, mais il avait scellé son destin.

Devlin regarda la jeune femme avec une certaine forme de compassion. Quelle idiote de s'enticher d'un homme pareil, un tel irresponsable qui ne réfléchit pas aux conséquences de ses actions sur les gens et leur entourage.
Il fouilla sa poche, en sortit la bourse donnée par Miss Blackcat et la lança sur le lit.
-C'est pour vous. Quelqu'un tient à ce que vous envisagiez votre avenir autrement que votre présent, il semble !

Tétanisée par la violence dont le détective avait fait preuve, elle n'osait répondre quand Stanton ramassa sa canne et quitta la pièce, descendant les marches lentement, pesant chacun de ses pas qui le conduisaient vers ce qu'il avait accepté de faire : aller à l'encontre de ses principes pour protéger ce que de droit.
Dans la rue, il avançait en utilisant sa démarche si particulière: l'homme enroulait son pied à chaque contact au sol, donnant une impression de légèreté, de fluidité du mouvement, et ne faisait quasiment aucun bruit. Une démarche lugubre pour les honnêtes citoyens: le silence est souvent plus inquiétant que le pire des vacarmes!

Retourner dans la rue, côtoyer la brume, parcourir les pavés et entrevoir, au détour de la ruelle, la jeune femme qui a fait du meurtre son métier.
Pourtant, autant il détestait ces gens, autant celle-ci était différente des autres : il n'arrivait pas encore à déterminer ce qui la rendait particulière. Pas son talent, ni le fait qu'elle soit une femme, fait rarissime dans ce métier, mais autre chose... il n'arrivait pas encore à mettre le doigt dessus.
Elle semblait... plus droite que les autres.

Il chargea sa pipe de tabac en marchant tranquillement vers la tueuse et l'alluma. Il tira une bouffée et parla d'une voix calme et aussi fluide et sans à-coups dans ses mots que son pas :
-Elle a l'argent. Ce qu'elle en fera, elle seule le sait. Si vous permettez une question : pourquoi ?

Question d'apparence vaste, qui aurait pu vouloir demander pourquoi avoir choisi un tel métier, pourquoi ne pas avoir essayé de faire autre chose de sa vie, pourquoi tant de choses qui demeuraient un mystère chez cette femme. Mais une chose représentait une énigme immédiate : il était rare.. unique de voir un tueur donner de l'argent à des inconnues.

On dit souvent qu'il est des questions qu'il ne faut pas poser à certaines personnes. De toute évidence, il peut s'avérer suicidaire de poser des questions à une personne telle que Miss Blackcat. Pourtant, presque de manière anodine, une conversation étrangement normale entre 2 personnes anormales, Devlin n'hésita pas une seconde, sans aucune agressivité, sans aucune peur, comme s'il parlait à quelqu'un lors d'une quelconque réception.

Devlin venait de parler à Miss Blackcat comme si elle était une personne normale, pas comme s'il s'agissait d'une femme capable de trancher une gorge aussi facilement et avec autant de remord qu'on tranche une miche de pain.



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Sarah Blackcat
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MessageSujet: Re: No mercy, no weakness, no heart. [Devlin/Sarah] No mercy, no weakness, no heart. [Devlin/Sarah] Icon_minitimeDim 28 Mai - 15:21



No mercy, no weakness, no heart.

« Second Chance. »



Finalement, quand le détective arriva, je fus rassurée, persuadée d’avoir fait le bon choix. Je pouvais donc fumer en toute sécurité. Je sortis alors une cigarette d’une de mes poches que j’allumai a l’aide d’une allumette… Allumette que je pris soins de ranger dans une de mes poches en cuir. Je commençais à être un peu trop célèbre. Les avis de recherche pullulant sur les murs de la villes, moins les gens en savaient sur moi, mieux cela valait et laisser une allumette ou un simple mégot, ça restait un indice. Je doutais que Devlin balance des informations sur moi à la police, moins encore que Felix. Je ne pouvais en être sûr, et j’aurais pu les tuer. Mais, tuer de sang froid ne m’a jamais apporté que du malheur. C’est bien ce que m’a appris Felix. N’empêche, je m’égare un peu, mais c’est aussi ce qu’a essayé de m’apprendre Riven à l’époque. Elle aurait pu être ma rédemption mais… la soif de sang est plus forte que tout. Si elle avait accepté mon amour, dans le fond, tout cela aurait pu être différent… Mais bref, revenons à notre bon détective.

Lui aussi avait allumé sa pipe en s’approchant de moi et il me dit avoir accomplit sa mission. Bon, de toute manière, il n’y avait pas énormément d’argent dans la besace mais quand même. J’en connais des personnes sans scrupules qui aurait bien pu prendre l’argent et partir avec, même s’il s’agissait d’un simple penny. Je me tourne vers lui alors qu’il me pose une question qui me fit sourire. C’était une excellente question : « Pourquoi ? »

« Stanton… Vous êtes détective donc je pense que vous pouvez comprendre. Aussi étrange que celui puisse vous le sembler, nos métiers ne sont pas si différents. Il doit bien y avoir des moments où vous devez être confronté à un choix… Une femme infidèle follement amoureuse de son amant, tyrannisé par son mari qui vous a payé pour enquêté sur elle par exemple. Je suis certaine que cela vous est déjà arrivé : Une situation où vous avez le choix entre votre réputation en tant que détective ou en tant qu’humain. Je n’essaye pas d’excuser mon métier qui est, sans doute, l’un des plus terribles que l’on puisse faire… Mais je me dis que, quelque part, si je peux rendre la vie de celles et ceux qui sont les victimes de mes cibles un peu meilleur, alors je n’hésite pas. Même ci cela me coûte de l’argent. »

Je tire une latte de ma cigarette que je recrache doucement. C’était étrange mais parler ainsi à cet homme me délivrait d’un poids. Je me sentais, pour une fois, étrangement normale. Quelqu’un n’avait pas peur de moi, ne me haïssait pas. Comme ci j’étais juste une simple connaissance au coin d’une rue.

« Je ne t’apprendrais pas ton métier. Je ne sais pas comment tu réagis dans ce genre de situation et je suis bien mal placée pour donner des leçons. Tu me diras sûrement que cette fille va gaspillé cet argent inutilement au lieu de se racheter une vie et de trouver un travail décent. Tu as sûrement raison. Ce que nous avons fait se soir, en tuant O’Malley, en donnant un peu d’argent à cette fille, c’est lui donner la chance de sa vie. La chance de faire autre chose que de servir de jouet sexuel aux hommes. Avec cet argent, elle peut s’acheter de belles robes pour postuler à des emplois dans des quartiers plus chics. Elle pourrait devenir serveuse dans un pub, ou couturière… et j’en passe. Après, si elle gâche cet argent et retombe en bas de la chaîne alimentaire, ce sera son choix. Mais, au moins, je partirais la conscience tranquille en me disant avoir tout fait pour lui offrir une vie meilleure. »

Je tire à nouveau sur ma cigarette et le regarde avec sa pipe. On dirait un personnage de roman. Cela me fit sourire et, finalement, je décidais de partager ma pensé avec lui.

« Quelle ironie… Tu es à présent, en quelque sorte, complice de mon crime. Ne t’en fais pas, je ne ferais rien contre toi. Je compte juste sur ta bonne conscience pour ne rien dire de tout cela à la Police de la ville… Et je ne parle pas que de ce meurtre, mais aussi de notre rencontre. J’aimerais que notre coopération reste secrète. Si tu tiens parole eh bien… J’aurais une dette envers toi. »

On peut être un tueur tout en conservant un minimum d’honneur. Bien que je n’aime pas travailler avec quelqu’un habituellement, ça n’empêche que, cette fois-ci, Devlin m’a été bien utile sans oublier le faite que je vais toucher ma prime grâce à lui. Bon, j’aurais pu aussi le tuer directement et aller chercher ma prime sans réfléchir, mais cela ne me ressemble pas. Ma cible se nommait Devlin Stanton, mais nous savons tous que mon client ne visait pas Devlin Stanton en personne : Il visait l’usurpateur qui s’est servi de son nom pour commètre de nombreux méfaits.

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