L'avenir, c'est ce qu'on a inventé de mieux pour gâcher le présent
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Sujet: L'avenir, c'est ce qu'on a inventé de mieux pour gâcher le présent Ven 19 Jan - 15:28
L'avenir, c'est ce qu'on a inventé de mieux pour gâcher le présentJanvier 1892 Thomas descendait l’escalier du personnel pour se rendre dans la cuisine. Aujourd’hui était son premier jour de travaille de l'année chez le Comte Collins mais il était à son service depuis début décembre, en fait depuis le décès de son ancien maître le Comte de Norwich. Celui-ci avait été si bon avec lui que cela avait été difficile pour Thomas de quitter le Manoir mais la Comtesse n'avait plus besoin de ses services puis que elle allait vivre chez sa fille en Écosse. C'est très rapidement que il avait trouver cette place chez le Comte Collins qui venait de se se marié il y a 3 mois. Se penchant pour attraper une pomme, la cuisinière lui frappait sur la main avant de le menacer de sa cuillère en bois en annonçant que les pommes étaient destinés pour une tarte mais Thomas avait été plus rapide et portait la pomme à sa bouche avant de croquer dedans. Plus loin sur la table se trouvait son petit déjeuner, s'asseyant Thomas mangeait rapidement. La veille le Comte lui avait demandé se prépare la voiture pour le conduire en ville. Son café vite avalé, il enfilait sa veste et sorti par la porte arrière donnant sur la cour. S'avançant vers la voiture, Thomas tentait de la mettre en route mais celle-ci ne voulait pas démarrer n'émettant qu'un faible ronronnement de fatigue. Soupirant, il sortit de la voiture et ouvrit la plaque de tôle afin de découvrir où se trouvait l'origine du problème. Mais alors qu'il commençait à s'énerver pour trouver l’origine du problème, Thomas enlevait sa veste avant d'avoir davantage d’accès à la mécanique même si il n’était pas réellement mécanicien. Non loin de là, sonnait Big Ben annonçant dix heures moins le quart, il ne lui restait plus que quinze minutes pour que la voiture soit prête pour le Comte et il devait se résoudre que la mécanique n'était pas encore au point ! Rien tel que les cheveux ! Pressant le pas, il fit sorti du hangar la diligence puis allait chercher deux chevaux dans l'écurie qu'il plaçait à la diligence. Vérifiant que tout était bien attacher, Thomas fit le tout de l'hippomobile et voyant que tout était parfait il récupérait sa veste et allait se laver les mains. Entant dans la cuisine, la cuisinière fut surprise de le voir dans un tel état pensant qu'il venait de ramoner la cheminée. Effectivement Thomas n'était pas présentable, jetant un œil rapide sur la pendule il ne lui restait pas à peine trois minutes. C'est rapidement qu'il remontait à sa chambre pour se nettoyer le visage et enfiler une chemise blanche sous sa veste qu'il boutonnait en même temps qu'il descendit l'escalier. La pendue de la maison sonnait les dix heures. Visant sa casquette sur la tête, Thomas pressait le pas et se dirigeait vers la diligence alors qu'il entendit les pas du Comte venir vers lui. Se plaçant près de la porte, Thomas lui ouvrir la portière en glissant son képi sous son bras en signe de respect.
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Ven 19 Jan - 15:28