Sujet commun ▬ Winter is not a season, it's an occupation. - Page 2



 
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Sujet commun ▬ Winter is not a season, it's an occupation.

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MessageSujet: Re: Sujet commun ▬ Winter is not a season, it's an occupation. Sujet commun ▬ Winter is not a season, it's an occupation. - Page 2 Icon_minitimeJeu 28 Déc - 17:12


winter is not a season

When the melody plays, footsteps move, heart sings and spirit begin to dance

manoir renfield, 26 décembre 1891
Pour cette soirée qui s'annonçait chez le Comte de Warwick, je m'étais soigneusement préparé. Cela avait pris quelques heures. Voyez-vous, être une femme s'était tout un art. Lorsqu'il était question de me présenter à une réception mondaine, à mes yeux l'entretien était une chose évidente et primordiale. Je voulais être belle et resplendissante. C'est donc pourquoi après m'être lavé, je m'étais enduit le corps avec une crème parfumé à la vanille avant de demander de l'aide à ma servante pour m'habiller et me coiffer. Le dessus de ma chevelure où trônait une sorte de diadèmes en perle, avait été soigneusement tressé pour dégager mon visage, alors que le reste tombait en une longue cascade bouclé au creux de mes reins. Je m'étais peu maquillé, car cela n'était pas nécessaire, j'avais très peu, voir aucune imperfection à ce niveau-là. J'avais tout simplement mise du mascara pour faire ressortir mes yeux bleus, ainsi qu'un rose discret pour sublimer mes douces lèvres. Quant à mes vêtements, j'avais choisi une robe en satin, bleu foncé. Elle mettait en avant le haut de mon buste, mon coup et mes fines épaules légèrement dénudé. Mon corsage quant à lui, était incrusté de petit diamant et ma jupe tombait gracieusement jusqu'à mes pieds.

Une fois ma toilette terminée, moi et mon époux avions quitté notre demeure pour nous rendre au Manoir Renfield. Là-bas, les invités fluaient déjà. Le Compte de Warwick avait fait un léger discours et tout comme mon époux, je pouvais le sentir nerveux, mais contrairement à Friedrich, je l'avais écouté sans rire. J'avais d'ailleurs soupiré d'exaspération face à la réaction de mon tendre. Lorsque le Compte eu terminé son discours, Fredy m'attira à sa suite pour aller saluer notre hôte. J'étais resté silencieuse pendant que tous les deux discutaient. Je n'avais pas très envie de faire la conversation, surtout que je n'avais rien de vraiment intéressant à dire. J'étais loin d'être un papillon qui aimait socialiser comme l'était mon époux. Je me contentais donc de simplement le suivre. Je fus d'ailleurs très soulagé lorsque nous quittâmes enfin le Compte pour se rendre au buffet. Pendant que Friedrich sirotait son champagne, moi je m'étais attaqué aux petits canapés qui traînait non loin de là. Je n'étais pas très fan de l'alcool et j'en buvais qu'en de rares occasions. Bien que j'appréciais pour mon petit encas, je ne pouvais malheureusement pas en profiter, car comme toujours mon époux m'entraîna à sa suite. Voilà ce qu'était le résumé de ma vie. Le suivre, toujours et encore...

Mon époux s'était finalement arrêté près d'une femme et un homme qu'il interpella. À en juger l'échange entre les deux, j'ai dû en déduire qu'ils se connaissaient. Lorsque mon époux lança un regard que je connaissais que trop bien sûr la jeune femme, je roulai les yeux en signe d'exaspération. Friedrich était tout simplement incorrigible... Bien que cela m'étais difficile à faire, je souris tout de même à la jeune femme lorsque le jeune homme fit les présentations. Mon sourire était sans doute forcé et mon regard devait sans doute se faire froid, mais j'en avais cure. Je détournai bien vite mon attention sur les autres invités. Je priais les dieux pour que mon précieux frère débarque enfin à la soirée. Cela me donnerait une excuse de m'éclipser en douce. Avec Charles, j'étais certaine de passer une meilleure soirée qu'en compagnie de Friedrich. Je n'avais pas très envie de le regarder faire les yeux doux à cette femme qui avait semblé capter son attention. Étais-je jalouse ? Oui et non... J'avais pris l'habitude de me taire et de ravaler mes émotions pour ne rien laisser paraître en public. Le comportement de Friedrich me blessait, certes, mais à quoi bon faire une scène ? Je refusais catégoriquement de me donner en spectacle. Cependant, il pouvait être certains d'y gouter une fois à la maison...

Lorsque Friedrich m'attira à lui, j'avais eu envie de le repousser, mais n'en fis rien. Il me présenta en tant que sa douce femme ce qui me contraria dû à son comportement... Mais encore là, je ne dis rien et garda mon venin pour ne froisser personne. Pour ce qui est du duc de Westminter, il m'étais beaucoup plus facile d'être agréable avec lui que cela ne l'était avec Friedrich et Joséphine. Je lui souris donc aimablement lorsqu'il se pencha pour me baiser la main, je crois même avoir rougie dû à ma timidité. Jamais je n'avais été à l'aise avec les gens, encore moins devant un bel homme. Ma mâchoire était d'ailleurs presque tombée sur le sol lorsque ce dernier me proposa de danser avec lui. Pendant un cours instant, j'avais songé me tourner vers mon époux pour lui demander la permission. Après mûre réflexion, je décidai de me foutre de son opinion. Ce dernier devait de toute façon sauter de joie à cette occasion qui se présentait à lui de pouvoir danser avec Miss Morel. C'est donc avec un sourire timide que j'acceptai l'invitation de Mr. Forsyte avant de prendre délicatement son bras. C'est en silence que je rejoins les autres couples qui dansaient près des musicien en compagnie de Matthew.

Une fois en position et prête à valser, j'attendis que le duc dépose sa main sur ma hanche avant de déposer la mienne dans son autre main. Contrairement à moi, il avait les mains chaudes, ce qui me fit légèrement sursauter. Les miennes avaient toujours été glacées, à croire qu'il était impossible pour ma peau d'absorber la moindre chaleur. J'espérais que cela ne le rebute pas, car on avait souvent tendance à s'en plaindre. Dans tous les cas, je décidais de ne pas trop y faire attention, bien que mes doigts semblaient brûler sous le contact. J'étais beaucoup trop excité à l'idée de danser. Je ne pu d'ailleurs m'empêcher d'offrir un sourire éclatant à mon partenaire, attendant impatiemment qu'il me dirige comme un vrai gentleman.

- Vous être prêt Mr. Forsyte ?

Avais-je demander en riant. Mes yeux céruléen pétillais de mille feux à l'idée d'enfin pouvoir m'amuser. Je sautillais presque sur place comme une gamine, mais je n'en avais pas honte. Il était rare pour moi de ressentir de la joie. Avec les années, j'étais presque devenue amère à tout ce qui m'entourait. Je ne ressentais plus les émotions comme lorsque je n'étais qu'une enfant insouciante. J'étais aujourd'hui une femme brisée, qui regardait le monde d'un air absent sans y voir réellement la beauté. Mais parfois, comme en cet instant, il m'arrivait de sortir de ma coquille et de profiter du moment.
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Joséphine E. Morel
Joséphine E. Morel

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Eugène Morel est le pseudonyme utilisé pour signer ses romans.
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MessageSujet: Re: Sujet commun ▬ Winter is not a season, it's an occupation. Sujet commun ▬ Winter is not a season, it's an occupation. - Page 2 Icon_minitimeJeu 28 Déc - 17:43



Winter is not a season, it's an occupation.

« Peace and goodwill to all men, and love for the child »

26 décembre 1891

J’avais, sans grande conviction, tendu la main vers le jeune noble pour que celui-ci me la baise, comme l’étiquette le voulait, ce qu’il fit, en gentleman qu’il était. Il y avait si longtemps que je n’avais plus côtoyé d’hommes et de femmes des hautes sphères de notre société que j’avais l’impression, parfois, de ne plus appartenir à ce monde. Bien entendu, il y avait Lord Renfield, que je considérais comme un ami, mais mes manières avaient toujours été familières à son égard et même, par moment, grossières; l’influence de la Tribu, possiblement… Si j’avais été seule, j’aurais certainement rigolé à cette pensée; je n’avais jamais respecté l’étiquette et les règles de bienséance, la Tribu n’y était pour rien. Mon père, dans un élan de colère, m’avait un jour même comparée à une sauvage du Nouveau Monde… Quoi qu’il en soit, j’aimais assister à ce genre de réception, porter une belle robe, manger au buffet, m’amuser… sauf que les invités de Loban, tous des nobles visiblement, n’avaient peut-être pas la même définition de l’amusement que moi…

Le duc se présenta à son tour et se permit même un commentaire quant à mon accent qu’il trouvait charmant. J’arquai légèrement un sourcil, pas que je n’aimais pas les compliments, mais supposant savoir à quel genre d’homme j’avais affaire, j’eus le sentiment que le moment était venu de jouer avec le peu d’informations que je possédais sur le duc de Westminster… Pour quelle raison exactement? Que pour m’amuser…

Un sourire malin étira mes lèvres alors que j’allais prendre la parole, mais je fus interrompue par un raclement de gorge. Impulsivement, je tournai un regard courroucé vers cette personne, un autre homme aux allures princières, accompagné de celle qui devait être son épouse. Cette dernière était si belle que j’en fus soudainement intimidée. Mes yeux détaillèrent son visage parfait, sa chevelure foncée abondante à faire rêver et la robe magnifique qu’elle portait avec une légère pointe d’envie. Je devais faire pâle figure à côté d’une telle déesse… Ahhh les complexes féminins…

L’intrus demanda alors au duc s’il pouvait lui emprunter son feu. J’écarquillai les yeux avant de les rouler vers le ciel; sérieusement? L’homme pouffa de rire et je le regardai en fronçant légèrement les sourcils; il trouvait drôle d’avoir déjoué mon plan diabolique et enfantin de faire chanter le duc? Ou alors, c’était la mésaventure de son briquet qui devait l’amuser. Quoi qu’il en soit, il cessa de rire lorsqu’il posa les yeux sur moi… Des yeux assombris par je ne sais quelle pensée qui eut pour effet de me bouleverser alors qu’il les laissait glisser sur moi. Mon rythme cardiaque s’accéléra et je détournai les yeux, intimidée. Au même moment, le duc me tendit une flute de champagne qu’il venait d’attraper sur un plateau et je la saisis sans hésitation; j’avais besoin de me désaltérer. L’homme, qui semblait rigoler de tout, annonça alors avoir plaisanté pour s’incruster dans notre conversation et cette fois, je portai la flute de champagne à mes lèvres et la bu d’un coup, m’empêchant ainsi de répondre impulsivement des paroles que je pourrais regretter. Comme s’il ignorait totalement les effets contradictoires qu’il avait sur ma pauvre personne, l’homme s’adressa à nouveau au duc, lui demandant cette fois si j’étais son épouse. Malgré tous mes efforts, je ne pus retenir un éclat de rire nerveux à cette supposition; d’abord cet homme me regardait comme si j’étais un présent à déballer et demandait ensuite si j’étais l’épouse du duc et tout cela, devant sa propre femme?

Un serveur passa à nouveau près de nous et je posai ma flute de champagne vide sur son plateau, ne pouvant m’empêcher de lancer un regard triste vers le buffet et ses canapés au saumon qui semblaient disparaître à une vitesse folle en mon absence.

Le duc de Westminster rectifia ensuite la situation, utilisant à nouveau le terme « charmante » pour me désigner, ce qui commençait à m’agacer, et me présenta comme étant une lady. Une lady… moi? Un fin sourire étira mes lèvres et je tendis une main vers l’inconnu au rire facile, cette fois avec plus de volonté que je ne l’avais fait plus tôt pour le duc. Ce dernier présenta alors l’homme comme étant lui aussi un duc, mais de nationalité allemande. C’était donc cela le mélodieux accent avec lequel il s’exprimait… Le duc de Württemberg baisa ma main à son tour, les poils de sa moustache la chatouillant délicatement, alors qu’un léger frisson agréable remontait le long de ma colonne vertébrale. Lorsque son regard se plongea à nouveau dans le mien, je le giflai mentalement; il devrait être interdit d’avoir un tel regard… et d’être aussi séduisant!

Que penserait Fergus de me voir au milieu de tous ces nobles, lui qui avait une aversion pour eux? Je tournai les yeux vers les musiciens alors que les deux hommes échangeaient des paroles auxquelles je n’accordais plus aucune attention. Je soupirai discrètement… Oh et puis zut! Fergus n’était pas présent, je devais profiter de cette soirée et m’amuser! C’était la période des fêtes après tout! J’étirai le bras pour attraper une nouvelle flute de champagne; depuis que je fréquentais les bordels pour y récolter quelques informations pour le chef de la Tribu, déguisée en homme, j’avais découvert les plaisirs de l’alcool. Et si je montrais à ces ducs qui me croyaient de charmante compagnie que j’étais tout sauf charmante? Je portai la flute de champagne à mes lèvres en rigolant intérieurement pour moi-même et la bu d’une traite, comme j’avais fait pour la précédente. Au diable ce que ces gens penseraient de moi! Ils s’imaginaient déjà que j’étais une lady…

« Que diriez-vous mon cher Matthew, si nous invitions ces jolies demoiselles à danser plus tard dans la soirée ? Cela vous plairaient-ils mesdames ? »

Je tournai les yeux lentement dans la direction du duc de Württemberg, puis dans celle du duc de Westminster avant de regarder finalement l’épouse du premier. J’allais répondre que danser ne m’intéressait pas, que je devais aller remercier l’hôte de cette soirée ou retrouver un cavalier imaginaire qui m’avait accompagné à cette réception, mais une fois de plus, le duc de Westminster prit la parole avant moi, acceptant pour nous tous et proposa même de le faire de suite! Je restai sans voix, la bouche légèrement entrouverte alors que ce dernier invitait la duchesse à l’accompagner. Non, mais! Ne pouvais-je pas répondre par moi-même? Ça ne me ressemblait pas de demeurer silencieuse, de me laisser aller à la volonté des autres, d’obéir sagement aux désirs des hommes. Si je ne voulais pas danser, je ne le ferais pas! J’irais près du buffet, passerait la soirée à manger et à boire! Je…

… Je fis l’erreur de poser les yeux sur le duc de Württemberg. Sa belle épouse venait de partir au bras du duc de Westminster, nous laissant seuls, tous les deux. Timidement, je baissai les yeux sur ma poitrine. Que m’arrivait-il? La flute vide de champagne à la main, je la fis tournoyer habilement entre mes doigts, regrettant qu’elle ne soit pas pleine à nouveau. Je me risquai à lever les yeux à nouveau vers le visage de l’allemand et lui adressai un faible sourire en demandant bêtement : « Désirez-vous danser, duc Friedrich? ». Bravo Joséphine…


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MessageSujet: Re: Sujet commun ▬ Winter is not a season, it's an occupation. Sujet commun ▬ Winter is not a season, it's an occupation. - Page 2 Icon_minitimeVen 29 Déc - 18:19


Winter is not a season


Soirée d'hiver, 26 décembre 1891

Les fins d'années, au plein coeur de l'hiver, étaient tous les ans l'occasion de se montrer et d'organiser de fabuleuses réceptions. L'an dernier, le couple Eliacin avait reçu en petit comité chez eux le 29 décembre leurs amis proches et les collègues de monsieur. La fête avait été à l'image de la maîtresse de maison : emprunte d'élégance et d'une austérité rassurante. Pas de grandes animations, pas de grandes démonstrations mais un petit orchestre de chambre, un buffet aux mets simples mais savoureux et la chaleur de l'encens en plus du feu de cheminée dans l'âtre.

Cette année, Lord et Lady Eliacin n'avaient rien prévu à cette période de l'année, préférant rester entre eux et avec leurs enfants pour passer ces quelques jours d'hiver. Néanmoins, ils avaient reçu une invitation qui retint l'attention de Sinéad. Loban Renfield. Elle l'avait déjà aperçu au mariage du Lord Collins plus tôt dans l'année et suivi distraitement son parcours politique -ces choses là ne l'intéressaient guère- mais elle n'avait pas encore eu l'occasion de discuter avec lui. Le peu qu'elle avait vu avait piqué sa curiosité, il fallait bien le reconnaître. N'était-ce pas normal après tout après avoir été la nounou d'un adolescent renfermé en Chine de se demander quel homme il était devenu ?

La jeune femme soumit l'idée à son mari et ainsi ils s'armèrent de patience pour convaincre leur progéniture qu'ils ne seraient absents qu'une soirée, promis.

Le moment venu, après une distribution de câlins et de bonne nuit, le couple affronta le froid du Londres hivernal dans leur voiture à cocher pour se rendre à la réception. Ils étaient loin d'être les premiers arrivés, mais un coup d'oeil à la montre de son mari confirma à Sinéad qu'ils n'étaient pas trop en retard non plus. Ils hâtèrent tout de même le pas pour gagner le lieu de la réception et se mêlèrent aux convives juste avant que Lord Renfield ne prononce son discours. Ou ce qui aurait du en être un.

Les joues et le bout du nez rougis par le froid, Sinéad commença par rester à l'écart de toute activité le temps de se réchauffer et de ne pas donner l'impression qu'ils s'étaient dépêchés. Cependant, il leur était difficile de passer inaperçu, comme toujours. En tant que banquier, on ne manquait jamais l'occasion de sauter sur le gentil Stephen Eliacin pour s'en faire un bon ami -au cas où- quant à sa femme... Et bien difficile de ne pas remarquer une dame aussi grande en habit sombre contre sa peau d'irlandaise. Dépouillée de tout bijou outre les boucles d'oreille offertes un jour par son mari, elle balaya la salle de son regard d'acier, lui donnant l'allure d'une chouette inhospitalière.
De nombreux visages passaient devant ses yeux et de nombreux noms lui revenaient en mémoire mais elle ne voyait pas beaucoup de visages amicaux vers lesquels aller sans paraître offensante. Une bonne chose. On ne lui en voudrait pas de ne pas se mêler aux conversations et elle aurait tout le loisir de rire intérieurement de la détresse de son mari quand les rapaces auraient fondu en trop grand nombre sur lui.

Après s'être accoutumée à l'ambiance néanmoins chaleureuse qu'il semblait régner, Sinéad se décida à aller chercher une coupe pour elle et son mari, qu'elle lui glissa dans la main avec un sourire compatissant. Ils échangèrent un regard complice, puis elle s'excusa et prit la poudre d'escampette.

-Ne te dérange pas, je vais aller saluer notre hôte pour nous deux.

La vérité, c'est qu'elle écouta à peine les remerciements polis de son mari avant de s'éloigner, sa coupe de champagne à la main. Doucement, elle se fraya un chemin à travers les convives, évitant soigneusement les danseurs pour ne pas risquer d'être embarquée dans ce jeu absurde, ce qui la conduisit immanquablement près du buffet. Excellente excuse pour ne pas croiser le regard de qui que ce soit et éviter les conversations. Et puis, tout avait l'air vraiment délicieux, aussi se laissa-t-elle tenter par une bouchée au saumon.

Du coin de l'oeil, tout en parcourant le buffet avec nonchalance, elle chercha où se trouvait désormais l'organisateur de l'événement. Il lui fallut quelques instants pour le découvrir, légèrement en retrait et en pleine discussion avec une jeune femme. Trop loin pour entendre ce qu'ils se disaient, elle remarqua les petits gestes d'affection qu'ils avaient l'un envers l'autre, ce qui lui tira un petit sourire, et la poussa à manifester sa présence avant que cette dernière ne soit totalement indésirable.

Avec délicatesse, elle s'approcha de Loban et de Lydess dont elle ignorait l'identité, et brisa l'austérité de son visage en se parant d'un sourire tranquille.

-Lob... Lord Renfield, se reprit-elle, mademoiselle.

Elle posa les yeux sur la jeune femme et se demanda un instant si elle ne venait pas d'interrompre quelque chose... Mais puisque c'était fait... Autant offrir rapidement ses salutations. Relevant le nez vers Loban, -diable qu'il avait grandi!- elle reprit.

-Je tenais à vous remercier pour cette invitation. Mon mari s'excuse de ne pas pouvoir se joindre à moi pour se faire mais je crains qu'il en ait pour un moment avant qu'on le libère.      


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MessageSujet: Re: Sujet commun ▬ Winter is not a season, it's an occupation. Sujet commun ▬ Winter is not a season, it's an occupation. - Page 2 Icon_minitimeSam 30 Déc - 23:52



Winter is not a season, it's an occupation.

« Dans une réception, ne dites jamais du mal de vous-même. On s'en chargera quand vous serez parti »

26 décembre 1891

Matthew parlait avec Friedrich mais il avait de temps en temps jeter des regards sur la duchesse qui était une magnifique femme et Matthew ne l'avait point imaginée ainsi selon les descriptions que le Duc lui avait fait de son épouse. Regardant la jeune femme Matthew était presque peinée de la voir à côté d'un homme comme Friedrich qui semblait la balader à ses côtés comme un banal trophée. Mais en y réfléchissant Matthew ne fessait pas pareil ? Oui pourrait-on dire sauf que lui ne draguait pas sous les yeux de sa compagne même si le faire dans son dos cela était tout autant de la trahison. Au côté de son époux elle était une femme présentable, une femme de la noblesse magnifique et silencieuse. Alors que la duchesse acceptait son invitation de danser avec lui Matthew en fut ravi et même surprit qu'elle accepte pensant qu'elle aurait refusé son invitation. La laissant prendre son bras, il lui adressait un sourire en se dirigeant vers la piste où se trouvait déjà quelque couple de danseurs. La duchesse quittait le bras de Matthew pour prendre place face à lui. La regardant il ne pût se retenir de lui sourire non pas pour se moquer d'elle comme en avait l'habitude son époux mais parce qu'elle était naturelle et surtout une tout autre personne quand elle ne se trouvait pas en présence Friedrich. Il voyait dans ses yeux la joie qu'elle avait et cette envie de danser avec lui. Prenant la main dans la sienne, celle-ci était à la fois douce et froide mais cela ne le rebutait pas au contraire si elle aurait eu les mains moites. Plaçant ses mains sur la duchesse, Matthew lui adressait un regard et à sa demande s'il était pris il lui fit un signe de tête.

Je suis prêt.

Répondit-il sur un ton amusé. Matthew attendit le nouveau temps de danse et s’élançait avec la duchesse sur le rythme de la musique tout en regardant ces yeux céruléens pétillés de mille feux. La valse s'était toute une histoire pour Matthew non pas qu'il était un amateur mais celui-ci devait sans cesse remplacer son père qui était piètre danseur alors que sa mère aurait valsé à longueur de journée.

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MessageSujet: Re: Sujet commun ▬ Winter is not a season, it's an occupation. Sujet commun ▬ Winter is not a season, it's an occupation. - Page 2 Icon_minitimeDim 31 Déc - 23:14




Winter is not a season


Manoir Renfield, 26 Décembre 1891


Lorsque le duc de Westminster proposa de danser de suite plutôt que d'attendre, cela avait fait sourire Friedrich de joie. Pourtant, ce sourire tomba bien vite lorsque le duc proposa directement à sa femme de danser avec lui. Bien qu'il avait maintenant là une parfaite occasion pour se rapprocher de Joséphine, la simple idée qu'un autre homme que lui puisse poser ses mains sur sa douce Goergiana ne lui plaisait guère. Les yeux fixés sur le bras que tendait Matthew à sa femme, Friedrich ne pouvait qu'imaginer briser ce même bras ou même encore, tout simplement le décrocher violemment du corps de son propriétaire. Comme ils étaient en public, cela n'était pas possible. Il ne pouvait donc qu'espérer que Georgiana refuse l'invitation, mais cette dernière fit exactement le contraire et accepta. Friendrich pouvait sentir la jalousie monter en lui. Il avait très envie de reprendre son bien le plus précieux, mais dû se retenir de peur de causer une scène en public. Il était très difficile pour Friedrich de regarder sa femme s'éloigner avec le duc sans pouvoir agir. Il se mordit donc la langue et serra les poings après avoir lancé un regard des plus glacial à Matthew qui ne pouvait le voir. Quelle hypocrite, il faisait... Lui ne s'étais jamais gèner de faire la court à toute choses qui portait une jupe, allant même jusqu'à visiter ce qui s'y trouvais dessous. Alors quel droit avait-il de réagir de la sorte pour une simple danse ? Aucun...

Heureusement Joséphine était là pour le distraire et c'est ce qu'elle fit en coupant cours à ses penser plus que meurtrière, qui était dirigé vers le duc de Westminster en l'invitant à danser avec elle. Friedrich était resté muet quelque seconde histoire de reprendre le contrôle sur ses émotions, mais aussi parce qu'il n'avait pas l'habitude de se faire inviter par une femme. En temps normal, c'était les hommes qui faisaient les premiers pas, non ? Quelle femme étrange ces Anglaises... Mais bons, allez danser voulais dire rejoindre Matthew et sa femme sur la piste et cela était loin de lui plaire. Il préférait de loin prendre un verre en compagnie de la jeune femme et discuter. De plus, sa femme n'était pas là pour le surveiller, alors autant en profiter pendant que madame se laisse emporter par ce jeune blond qui avait osé venir pisser sur sa propriété, tel un vulgaire chat de gouttière. Dire qu'il avait eu l'audace d'inviter SON épouse sans lui demander la permission et sans même lui donner la chance de le faire le premier. Pire encore, Georgiana avait accepté sans même le prendre en compte. Lui, son mari... Mais, quel aplomb ! Il allait devoir discuter sérieusement avec ces deux-là, surtout avec Matthew. M'enfin pour l'instant, il allait oublier l'existence de ces deux impolies et se concentrer entièrement sur la belle Joséphine et ses jolies courbes. Il se tourna donc vers cette dernière et plongea son regard dans le siens avant de lui répondre. « J'ai une meilleure idée Miss Morel, si cela ne vous dérange pas de trouver un endroit plus confortable pour discuter, j'aimerais bien prendre une petite bouchée avec vous. » Avait-il dit à la jeune femme sur un ton amuser. Une bouchée oui...

Il s'approcha ensuite du buffet histoire de prendre quelque chose à manger et ayant vu la jeune femmes poser un regard empli d'envie sur le plateau de canapés aux saumons quelque instant plus tôt, il prit soins d'en remplir une assiette avant de l'offrir à Josephine. Il se saisit ensuite d'un plateau emplie de flute de champagne qui passait par là. Le serveur lui jeta d'ailleurs un regard surpris, mais Friedrich l'ignora. Une fois son plateau de champagne en main, il présenta son bras de libre à Joséphine. « Alors dite moi Miss Morel, me feriez-vous l'honneur de m'accompagner ? » Avait-il demandé à Joséphine sur un ton espiègle. il en profita aussi pour lancer un de ces clins d'oeil charmeur qui avait l'habitude de faire tomber les femmes à vos pieds. Un sourire des plus désarmant accroché aux lèvres, Friedrich attendait patiemment que la jeune femme réponde à sa requête, tout en espérant que celle-ci accepte son invitation à manger. Bien que ce qu'il avait envie de dévorer tel le loup vorace qu'il était, ne pouvait être retrouvé sur le menu...


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MessageSujet: Re: Sujet commun ▬ Winter is not a season, it's an occupation. Sujet commun ▬ Winter is not a season, it's an occupation. - Page 2 Icon_minitimeLun 1 Jan - 11:22



Winter is not a season, it's an occupation.

« Chanson éternelle, au refrain fâné.  »

Manoir Renfield, 26 Décembre 1891.

Quand bien même elle avait apprécié cette petite descente des escaliers sous les regards, il aurait été mentir de dire que la jeune femme n'était pas heureuse d'être à présent cachée par la haute taille de son présent fiancé. Elle était finalement au côté de lui, son petit frère de coeur, et avait fini par accepter tout ce que cela pouvait compromettre. De toute façon, les récents évènements avaient prouvé que depuis qu'elle l'avait retrouvé, la grande soeur ne pouvait plus se passer de son petit. Autrefois, Lydess n'avait eu aucun mal à tourner la page, dans le contexte difficile qu'était déjà sa vie. Elle n'avait pas non plus besoin de s'en plaindre, ayant beaucoup mieux tourner que la plupart de ses connaissances; mais la pauvresse avait acquis en tête que Loban était désormais un riche noble et que rien ne pourrait un jour les remettre sur le même chemin. Les choses du destin en avaient fait autrement et il semblait désormais impossible à Lydess de vivre sans lui, surtout après qu'elle ait appris qu'il avait penser à elle chaque jour de sa vie. Elle s'en voulait d'avoir été aussi obtus et sans espoir; à sa décharge, il était difficile de se rêver princesse quand on vivait dans une roulotte. Mais les choses étaient à présent tel qu'elles étaient et les changer n'arrangerait rien ni personne. La cartomancienne se contentait donc de vivre au jour le jour, exactement comme avant, avec seulement le cadre de différent. Quand Loban se saisit de ses doigts pour lui offrir un délicieux baise-main de ses lèvres au dos de sa main, le sourire de la voyante ne s'en fit que plus grand. Elle n'avait de yeux que pour lui et son précieux regard noir, avec cet impression d'être englobée toute entière dans celui-ci. Les grands nobles qui les abordaient pour les saluer, tour à tout avec toute l'incroyable politesse, ne l'intéressaient absolument pas. Quand un couple guindé vint les saluer, elle n'observait pas même le regard lubrique du mâle sur ses courbes. Ce n'était pas la première ni la dernière fois, mais elle n'en accordait aucune importance.

Loban fit une remarque sur ses bijoux, après que le couple fut parti. La jeune femme en rougit légèrement, mais sous le maquillage parfumée de sa peau, l'on n'y voyait que du feu. Elle aurait souhaité en mettre un peu moins, mais elle pensait que c'était ainsi que les femmes de la bonne société se représentaient naturellement; arborant des parures exceptionnellement précieuses pour impressionner la galerie et faire étalage de leur rang social. Elle s'apprêtait à marmonner une excuse, ou un semblant de défense, ou tout simplement à lever la tête dans un élan de dédain amusé, son petit frère de coeur se pencha sur son oreille pour lui susurrer une petite et délicate phrase rempli d'amour. Lydess en émit un petit rire coquin et le regarda avec des yeux pétillants de bonheur. C'était une véritable douleur que de devoir faire bonne impression devant tellement de peuples et de ne pouvoir s'adonner plus avant à de l'affection. Après tout, c'était une cérémonie en hommage à leurs fiançailles alors pourquoi ne pouvaient-ils pas juste se faire plaisir ? La protégée de Loban vint alors, portant des verres de champagnes, se rendant au moins utile pour une fois. Lydess n'avait pas particulièrement d'affection pour cette femme. Lors de leur première rencontre, Lydess s'était sentie si mal en sa présence, ayant l'impression de n'être au final qu'une autre chienne blessée et abandonnée dans la rue que Loban le bon samaritain récupérait dans sa demeure. Les choses s'étaient améliorés à présent, mais elle se sentait toujours nerveuse à sa présence. La manière dont elle ne quittait pas son employeur du regard, dont elle le dévorait même, sans accorder d'attention -ou alors très superficiellement- à la cartomancienne, y faisait certainement pour beaucoup. Ah, et également cet insupportable manière de l'appeler Maître, qui hérissait absolument tous les membres de la jeune femme, pour ne pas dire qu'elle en crissait des dents. Lydess ne doutait pas une seule seconde de toute la gratitude qu'elle devait avoir pour lui, mais cela ne manquait tout de même pas de la piquer. Quand celle-ci pourtant se mit finalement à complimenter Lydess, celle-ci sourit avec sincérité.

Quand celle-ci repartit enfin s'occuper des autres membres, Lydess poussa un soupir de soulagement. Voilà qui était enfin régler. Bien sûr qu'elle reviendrait, mais elle espérait que ce ne soit pas une nouvelle fois la queue entre les jambes. La cartomancienne en avait quand même profité pour lui prendre une coupe de champagne en la remerciant, tout de même. Buvant quelques gorgées de cet incroyable son fiancé lui proposa alors une danse sous la musique qui venait de s'ouvrir à leurs oreilles, la voyante lui répondit en souriant avec entrain, en gloussant un peu:

- Dès que j'ai terminé ma coupe, très cher.

Ce n'était en effet pas bien malin de se mettre à danser sitôt avoir pris une coupe dans la main. Lydess n'était pas du genre à gaspiller, surtout quand il y avait de l'argent en jeu. La fragrance de l'alcool ne valait pas la chaleur d'un café, mais elle saurait s'en contenter, surtout au vu de l'effet que cela occasionnait. Mais elle n'eut le temps d'en dire davantage, étant interrompue par la présence d'une femme d'apparence mature, à très fort potentiel charismatique. On pouvait dire sans mentir que la noble dégageait une aura qui aurait pu en faire taire plus d'un. Ce fut effectivement ce qu'il se passa. Lydess resta sans voix, alors que celle-ci de Loban pour le saluer. Ceci eut l'effet de la réveiller; car la jeune femme n'avait pu que noter l'usage du prénom, juste avant qu'elle ait changé de politesse. Le simple "mademoiselle"  la renfrognât quelque peu, mais il semblait logique qu'elle ne la connaisse peut-être pas. Elle s'adressa ensuite à Loban avec simplicité, le remerciant et parlant de son mari. Lydess se mit légèrement en avant, souriant à la jeune femme pour attirer son attention -quand bien même leur différence de taille était extrêmement notable. La cartomancienne appréciait pourtant tout naturellement la noble -rien que dans son apparence. Elle lui paraissait être comme une force de la nature, rien que dans sa prestance, sans avoir besoin -comme elle- de fioritures en vêtement et en argent. Ce n'était cependant qu'une impression, et elle tenait à en apprendre plus. Son premier réflexe, malheureusement, fut de tendre la main comme un homme avec un peu trop d'enthousiasme. L'alcool lui faisait visiblement oublier qu'elle devait faire semblant d'être une noble, et que les petites princesses ne serrent pas la main. Bien rapidement, et légèrement honteuse, elle la rangeait derrière sa robe:

- Hum... je m'appelle Lydess Hentswig, la fiancée de Lord Renfield. Puis-je vous demander votre nom ?

Il serait mentir que de dire que la jeune femme ne déclarait pas cela avec une immense fierté. Au moins pouvait-elle faire passer son menton relevé pour une meilleure manière de voir son interlocutrice. La cartomancienne priait intérieurement pour ne pas passer pour une femme uniquement attirer par le titre de son amour. Elle aurait préféré pouvoir dire "la fiancée de Loban" mais elle songeait que cela n'était pas des choses qui se faisaient. Elle n'en savait rien au final; voilà maintenant depuis trop longtemps à son goût qu'elle marchait sur des œufs en ce qui concernait la société des bourgeois et des nobliaux de noble sang.

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W. Bartholomew Collins
W. Bartholomew Collins

Âge : 38
Emploi : Héritié du compte de York. Fabricant de jouets et autre objet en bois.
Informations : Fils du comptes de York ☞ Il à perdue sa mère alors qu'il avait 7 ans ☞ Sa sœur ainée est morte l'an passé, en mer ☞ A une jeune sœur qu'il n'arrive pas à aimé et tiens pour responsable de la mort de sa mère ☞ Fiancé de force à une bourgeoise Londonienne (Maddie), qu'il va épouser en octobre 1891 ☞ Froid, hautain, rustre d'apparence, c'est en réalité un homme au cœur d'enfant et à l'âme déchiré ☞ Il fabrique des jouets et divers autres objets, en bois principalement, pour le plaisir. Même s'il en vends parfois ☞ C'est un homme en réalité très simple et qui aime les choses les plus simple de la vie ☞ Le manoir familiale de York lui manque, ses grand champ l'entourant surtout ☞ Vit au jour le jour ☞ Il ignore même son orientation exacte. Si les hommes ou les femmes l'attire. Peut-être les deux en réalité ☞ C'est un noble, mais qui à le coeur sur la main. L'argent n'est qu'un moyen de pouvoir pour la plupart, pour lui c'est juste un moyen d'être généreux ☞ Il aime parfois aller dans les bas quartiers distribuer des jouets, gratuitement ou contre une petite pièce, par principe aux gamins des rues ☞
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MessageSujet: Re: Sujet commun ▬ Winter is not a season, it's an occupation. Sujet commun ▬ Winter is not a season, it's an occupation. - Page 2 Icon_minitimeJeu 4 Jan - 10:10



Winter is not a season, it's an occupation.

« Show must go on ! »

26 décembre 1891

Un soupir... Bartholomew voyait les cheveux blonds de sa sœur s’agiter devant lui. Comme à chaque fois, elle bavassait tout en détaillant son costume sur-mesure qu'elle touchait de ses doigts délicats pour le rendre encore plus parfait. Comme si son nœud noué au cou était de travers, comme si les boutons de son veston étaient mal positionnés. Cela agaçait chaque fois Bartholomew, mais c'était devenu un rituel. Le jeune marié était comme bien trop souvent silencieux, laissant la voix agaçante d'Aurora, sa soeur fendre l'air à sa guise. Son regard se perdant sur son reflet... Il faisait cela pour lui. Loban, qui lui-même avait fait l'effort quelque temps plutôt de venir à son mariage. Chacun d'eux savait bien que ce genre de mondanité n'était pas une partie de plaisir. D'ailleurs, Barth se demandait encore ce qui était passé dans l'esprit de son ami d'enfance pour organiser un bal. C'était tendance, c'était bien vu oui... Peut-être n'en fallait-il pas plus au fond. L'heure tournait, bien trop... Il était déjà en retard, et Aurora qui l'épouillait encore comme s'il était un malheureux. Cherchant à remettre ses petites bouclettes noires en place. Mais elles étaient impossibles à dompter et depuis toujours. Laissant sa main d'un geste vif ôter celle fine de sa soeur, un baiser à sa femme, qui avait préféré resté là, il prit la voiture qui l'attendait devant et se dirigea vers la demeure de ce cher Home secretary.

Une fois sur place, la musique crachait déjà hors de la demeure, bien qu'agréable, cela ne faisait que battre plus fort le cœur de l'homme qui se savait très en retard. Il tenta une entrée discrète, et cela sembla assez réussi, vu qu'il n'attira pas trop de regard. Seul, il fit quelques pas dans la foule. Elle était assez dense, il pouvait reconnaître pas mal de visages qu'il avait croisés à son propre mariage. Mais pour l'instant, il voulait seulement se faire discret. Comme toujours, il trouverait bien un coin qui lui servirait de cachette pour le reste de la soirée.
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Joséphine E. Morel
Joséphine E. Morel

Âge : 28
Emploi : Officiellement aucun, officieusement romancière.
Informations : Fiche de présentation
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Mes RPs
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Eugène Morel est le pseudonyme utilisé pour signer ses romans.
❤️ Joséphine est féministe et fait de ses convictions le sujet principal de ses romans.
☂️ Habite la demeure du cousin de son père, M. Devlin Stanton, dans The Strand.
☠️ Afin de mousser son inspiration pour ses romans, Joséphine s'habille parfois en homme pour se promener incognito dans les rues de Londres.
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MessageSujet: Re: Sujet commun ▬ Winter is not a season, it's an occupation. Sujet commun ▬ Winter is not a season, it's an occupation. - Page 2 Icon_minitimeVen 5 Jan - 5:08



Winter is not a season, it's an occupation.

« Peace and goodwill to all men, and love for the child »

26 décembre 1891

Le malaise qui m’habitait, créé par le mutisme du duc suite à ma proposition, tout comme son regard détourné, me fit baisser les yeux sur la flute de champagne vide que je faisais toujours tourner entre mes doigts et je me mis à me dandiner sur un pied et sur l’autre en me demandant comment je pourrais danser avec cet homme alors que j’étais déjà intimidée par sa personne. C’était insensé! Je levai discrètement les yeux vers le visage du duc; ce dernier fixait son épouse qui s’éloignait en compagnie de Matthew et je devinais aisément que cette situation ne lui plaisait guère. Je ne pouvais m’empêcher de détailler ses traits avec admiration et curiosité alors qu’une partie de moi pensait qu’il n’avait que ce qu’il méritait! Être accompagné de son épouse et regarder avec convoitise une autre, c’était inacceptable! Inacceptable, mais terriblement excitant… Ah Joséphine! Tu es une cause perdue ma pauvre fille…

Je relevai le menton au moment où les yeux pétillants du duc plongèrent dans mon regard et je souris lorsqu’il déclara, sur un ton amusé, avoir une meilleure idée que celle d’aller danser. Je sentis un réel soulagement lorsqu’il me proposa de nous trouver un endroit plus confortable pour prendre une bouchée; profiter des talents de cuisinier d’Alan était nettement plus dans mes cordes que de danser. Ainsi, j’expirai tout le malaise que l’idée de danser avec cet homme séduisant faisait naître en moi, convaincue qu’il n’y aurait rien de mal à discuter sagement en abusant du buffet. Mon regard suivit le déplacement du jeune duc vers le buffet avec amusement alors que je le voyais remplir une assiette des délicieux canapés au saumon, mes préférés. Il me tendit ensuite l’assiette que je pris sans hésitation en rigolant à la manière d’une enfant préparant un mauvais coup, après m’être débarrassé de ma flute de champagne vide. Ne pouvant résister, je pris une bouchée et alors que je mâchais discrètement, je vis le duc de Württemberg attraper un plateau de flutes de champagne pleines, sous le regard interrogateur et surpris du pauvre serveur qui se retrouvait les mains vides. Décidément, cet homme me plaisait de plus en plus…

Une fois son butin en main, le duc me présenta son bras et je gloussai lorsqu’il accompagna ses paroles d’un charmant clin d’œil. Comment pouvais-je décliner son invitation? Je jetai un bref regard autour de nous, comme pour m’assurer que personne n’interviendrait et lorsque je regardai à nouveau le jeune homme, mon regard dévia légèrement vers sa bouche étirée en un sourire des plus bouleversants. Je n’avais aucune idée des intentions du duc et je dois avouer que même si j’en avais eu un soupçon, j’aurais été incapable de m’enfuir; j’étais hypnotisé par le charme de cet étranger. Ainsi, j’attrapai le bras de Friedrich, un sourire espiègle étirant mes lèvres : « L’honneur est pour moi de vous accompagner, Votre Grâce. Si d’aventure vous vouliez braver le froid, les jardins de Lord Renfield sont tout simplement magnifiques, mais vêtus de la sorte, je crains d’attraper un mauvais rhume… Je vous propose donc d’aller au petit salon qui se trouve juste de l’autre côté de cette porte. Nous pourrons y entendre les musiciens et cela ne fera pas trop loin pour revenir remplir cette assiette qui, croyez-moi, sera rapidement vide! » Je rigolai, retrouvant toute mon aise, sans me soucier qu’il soit convenable ou non de trop parler; je parlais toujours trop… Et puis, quelque chose me disait qu’une fois à l’écart, le duc se décoincerait également, l’étiquette était facilement oubliée à l’écart des regards curieux et le plateau rempli de flutes de champagnes ne ferait qu’accélérer les choses…

Alors que nous nous mettions en marche, tenant tous deux fièrement notre butin, je tournai la tête pour observer les danseurs puis l’hôte de cette réception qui continuait de saluer ses invités en compagnie d’une jeune femme que je reconnus immédiatement : Lydess! Qu’est-ce qu’elle… Ah moins que… Non… Était-ce possible?... Maintenant que j’y pensais… Voilà que tout s’expliquait! Sans me questionner davantage, je détournai rapidement les yeux, tournant le visage dans la direction du duc de Württemberg comme pour éviter à cette dernière de m’apercevoir au bras de cet homme séduisant; seule Lydess connaissait les secrets de mon cœur… Tout comme elle connaissait l’homme qui le faisait battre… Loban ignorait ma collaboration étroite avec la Tribu et les sentiments que j’entretenais pour son chef… Je clignai rapidement des paupières; tôt ou tard, il me devrait faire face aux conséquences de mes choix, mais pas ce soir… Ce soir, j’allais profiter du buffet et m’enivrer de ce délicieux champagne en compagnie du duc Friedrich… Ce soir, il n’y aurait aucun regret…


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Loban V. Renfield
Loban V. Renfield

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Âge : 30
Emploi : Home Secretary.
Informations : Comte de Warwick. • A été adopté à l'âge de sept ans. • A hérité d'une fortune incommensurable à la mort de son père adoptif, mais aussi des titres honorifiques. • Possède une grande force physique, ayant subi un entraînement militaire intensif pendant plusieurs années. • A passé plusieurs années en Inde, Chine et Japon. • Connait quelques arts martiaux. • Est connu pour ses fêtes mondaines où il n'apparaît jamais, se tenant à l'écart. • A un comportement et un caractère assez puéril. • Fait parfois preuve d'une grande naïveté. • Se met rarement en colère. • Passe certains de ses soirs dans Whitechapel, au sein de la Tribu de Fergus Lynch. • Est considéré comme un excentrique de par ses idées. • Son prénom vient d'un prénom juif mal orthographié. • A une petite cicatrice sous l'œil gauche et ailleurs sur le corps. • Origine sino-écossaises.
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MessageSujet: Re: Sujet commun ▬ Winter is not a season, it's an occupation. Sujet commun ▬ Winter is not a season, it's an occupation. - Page 2 Icon_minitimeMer 17 Jan - 12:05



Winter is not a season, it's an occupation.

« I WANNA LIVE, I WANNA LOVE. »

Manoir Renfield, 26 Décembre 1891.

Loban se tenait toujours prêt de sa grande-sœur de cœur devenue sa fiancée, lui souriant toujours avec amour. Il savait que les règles de courtoisie imposaient une certaine retenue mais il devait avouer qu’il avait du mal à se contenir. Après tout, Lydess, bien qu’involontairement et pensant bien faire, lui avait fait traverser l’Enfer pendant quelques mois. Il n’avait pas fait grand-chose pour se tirer dans cette période noire et, ayant peur de refaire les mêmes erreurs que la jeune sorcière lui avait reprochés, il préférait démontrer trop d’affection que pas assez. À sa réponse sur la danse, Loban ne répondit que par un sourire doux. Après tout, avec la coupe de champagne, ce n’était en effet pas bien pratique. Il jeta pourtant un coup d’œil discret pour vérifier qu’elle ne descende pas le liquide d’une traite, ce qui rendrait la danse encore plus compliquée. En effet, une tête qui tourne rendait la recherche d’appuis difficile. Il se contenta donc de croiser les bras dans son dos, regardant les invités être de plus en plus nombreux. Il soupira, le regard lointain et las. Dieu qu’il était détestait ce genre de réceptions, pourtant fortement bien-vues de la haute société. Il aurait largement préféré lire un bouquin sur les civilisations d’antan au coin du feu.

Ce fut alors qu’apparut une silhouette féminine plus grande que la moyenne s’approcher de Lydess et lui. Loban regarda le visage de la femme qui venait d’arriver et mit quelques secondes à mettre un nom dessus. Non pas qu’il avait une mauvaise mémoire des visages, mais il était actuellement juste… déconcentré et ailleurs. Cependant, il reconnut rapidement celle qui l’avait gardé une après-midi. Après-midi qui fut d’ailleurs riche en rebondissements dans ses souvenirs, même si l’affaire remontait à presque huit ans désormais. Tout comme Lydess qu’il sentait se renfrogner à côté de lu, il remarqua le bref usage de son prénom avant que Sinéad ne se rattrape et n’utilise un terme plus formel. Loban ne lui répondit que par un simple mouvement de tête timide et plus réservé. Il se souvenait parfaitement de son comportement infernal qu’il avait eu en sa présence et il se doutait qu’elle avait de lui toujours cette image d’adolescent tumultueux en pleine crise. Les années l’avaient indéniablement assagi, sans nul doute, même s’il manquait toujours un peu de maturité. Il laissa Lydess se présenter à côté de lui, remarquant qu’elle aussi avait adopté une forme plus formelle. Il suivit alors le mouvement :

— Bonsoir Lady Eliacin. Cela me fait plaisir de vous voir parmi nous.

Il se tourna alors vers sa fiancée qui avait gentiment – bien qu’un peu brusquement – demandé le nom de la dernière arrivée. Le jeune Lord, dont il avait déjà révélé le nom, s’empressa de faire les présentations, comme il aurait sûrement dû faire avant que Lydess ne le fasse. Mais pouvait-il vraiment lui en vouloir, elle qui arborait un petit air tout fier de lui avoir promis de lier leurs vies ? Il sourit tendrement à la sorcière avant de se tourner vers leur interlocutrice.

— Lydess, je te présente Lady Sinéad Eliacin. Nous nous sommes rencontrés brièvement en Chine. Et Lady Eliacin, comme Lydess vous l’a dit, je vous présente ma fiancée.

Lui aussi était tout fier de tenir cette petite demoiselle rousse par la main. Après plusieurs années de séparation, les voici avec la promesse d’être à jamais ensemble. Son regard fut attiré par-dessus l’épaule de Sinéad par une silhouette familière et aperçut alors un ami de longue date qui venait d’entrée dans la pièce où ils se trouvaient tous. Loban se tourna alors vers les deux Ladys et leur sourit poliment.

— Je vous laisse deux secondes, je reviens tout de suite, veuillez m’excuser.

Il partit d’un pas vif en direction de Bartholomew qui avait été la fameuse silhouette familière qu’il avait aperçue. Quelque part, il était impatient de lui présenter Lydess, que Barth savait être à l’origine de tous ses malheurs, mais surtout tous ses bonheurs. Le contexte dans lesquels ils s’étaient retrouvés n’avait pas été le meilleur pour Loban, il voulait maintenant lui montrer que tout allait pour le mieux. Il posa une main sur l’épaule de son ami qui était de dos et lui sourit.

— Hey Barth ! Je ne pensais pas que tu viendrais… Viens, il faut que je te présente quelqu’un !

Il avait ce sourire heureux de l’enfant excité. Il le regarda avec insistance, presque suppliant pour que son ami le suive.
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MessageSujet: Re: Sujet commun ▬ Winter is not a season, it's an occupation. Sujet commun ▬ Winter is not a season, it's an occupation. - Page 2 Icon_minitimeJeu 25 Jan - 5:28


winter is not a season

When the melody plays, footsteps move, heart sings and spirit begin to dance

manoir renfield, 26 décembre 1891
Lorsque nous commençâmes enfin à valser, je me laissais tout simplement guider par le duc de Westminster. Je ne pouvais m'empêcher de sourire alors que les bruits environnants disparaissaient au fur et à mesure que je me laissais porter par la musique. Matthew était un excellent danseur, je devais bien l'admettre. Je me débrouillais plutôt bien moi aussi. J'avais toujours été très légère et fluide dans mes mouvements et je devais sans doute remercier ma mère pour cela. La musique et la danse avaient toujours fait partie de notre éducation et va s'en dire, nous avions eu un très bon instructeur pour nous enseigner ma sœur et moi. J'aimais beaucoup la valse et je ne pouvais que l'apprécier davantage lorsque j'avais le parfait partenaire pour m'accompagner. Bien sûr, je ne pouvais retrouver ce parfait partenaire en Matthew. Il dansait très bien, c'est vrai, mais au bout du compte, il n'était qu'un homme parmi tant d'autre. À mes yeux, la danse était beaucoup plus que de simple gestes mécanique que l'on avait appris par cœur. Peu importe le talent de votre partenaire, si ce dernier n'est qu'un corps qui se mouve au rythme du vôtre, mais sans plus, danser devient bien vite moins significatif que lorsqu'on partage ce moment avec une personne qui nous est chère, car en compagnie de celui qui fait battre notre cœur, que ce dernier danse comme un pied ou non, cela n'a plus réellement d'importance. Tout vous semblera parfait du début jusqu'à la fin et j'irais même jusqu'à dire que c'est magique. Lorsque je dansais avec mon époux, j'avais l'impression que nous étions seuls au monde et je pouvais me laisser librement bercer  par mes émotions et laisser l'ivresse me submerger, ce que j'étais incapable de faire avec le duc de Westminster. Il m'étais cependant possible de profiter du moment et de m'amuser en compagnie du jeune homme. Il m'étais cependant possible de profiter du moment et de m'amuser en compagnie du jeune homme. Mais pour profiter pleinement de l'instant présent, je devais chasser Friedrich de mon esprit et c'est ce que je fis en me submergeant dans la musique qui jouait. Les yeux fermé, je tournoyais sur la piste. En cet instant, j'avais l'impression de voler au-dessus de tous ces problèmes qui avaient empoisonné ma vie et meurtri mon âme de jeune fille qui avait été contrainte à vieillir beaucoup trop vite et contre son gré.

Malheureusement, toute bonne chose avait une fin. Lorsque l'orchestre cessa de jouer, annonçant ainsi la fin de cette valse, c'est avec tristesse que je me séparai de mon partenaire. Tout en m'éloignant de Matthew, j'eus l'impression de me faire heurter de pleins fouets par la réalité. J'avais d'ailleurs jeté un regard vers l'endroit où nous avions laissé Friedrich et Joséphine et comme je m'y attendais, tous les deux avaient disparue. Je ne saurais dire si leur chemin s'était séparé ou s'ils étaient partis ensemble. En toute franchise, je préférais ne pas le savoir. Je détournai donc le regard et tenta de reprendre mon souffle que j'avais perdu après avoir valsé. Lorsque l'on portait un corset qui vous empêchait de respirer convenablement et ce, en permanence, il fallait peu pour se fatiguer. Le souffle court et les joue rougis, je me tournais vers Matthew en souriant. « Vous êtes un excellant danseur Mr. Forsytes, mais j'ai bien peur de devoir m'arrêter quelques minutes. » Dis-je en riant. « J'aurais cependant une petite requête à vous faire... Comme mon mari semble s'être éclipsé je ne saurais dire où, cela vous incomoderait-il de me tenir compagnie un instant ? » Avais-je fini par lui demander timidement. J'espérais que le jeune homme accepte, car je détestais me retrouver seul dans ce genre de fête et comme mon frère ne s'était toujours pas présenter, ce qui était étrange lui qui aimait les fêtes tout autant que mon époux, j'étais légèrement laissé à moi-même. L'idée même d'être entouré par tous ces gens, m'angoissait énormément et c'était exactement pourquoi je détestais participer à ce genre d'évènement. Surtout, lorsque je n'étais accompagné que de mon époux, vu que ce dernier avait toujours eu cette fâcheuse tendance à disparaître sans crier gare.
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