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Some Folk We Never Forget. [PV Harry J. Downcry] [Fini]

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David P. A. Williams
David P. A. Williams

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Âge : 35
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Informations : Est né en Écosse. • Vient d'une famille de petits bourgeois. • Son père est pasteur. • A été abusé par sa mère pendant plusieurs années. • Santé fragile. • A passé quelques semaines à l'asile à cause de son homosexualité. • A un très fort caractère. • Arrogant parfois. • Se drogue. • Fume occasionnellement. • A tenté de suicider. • En a conservé les cicatrices sur son avant-bras. • A des marques de piqûre au niveau du coude.
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MessageSujet: Re: Some Folk We Never Forget. [PV Harry J. Downcry] [Fini] Some Folk We Never Forget. [PV Harry J. Downcry] [Fini] - Page 3 Icon_minitimeJeu 20 Oct - 12:30



Some Folk We Never Forget.

« Haven’t seen the end of it yet »

City of London, 1890.

Les propos que tint Harry finirent par le convaincre qu’il y avait quelque chose de malsain avec lui. Son jouet personnel ? Jack était un tueur en série, pas une sorte de prostitué qu’on payait pour « jouer » avec. David fronça les sourcils, mal à l’aise. Un enfant capricieux par rapport à ses jouets… Cela indiquait l’ego surdimensionné que semblait avoir le vétérinaire. Et le petit rire enfantin qu’il eut après n’arrangea rien. David soupira et baissa les yeux, ne rajoutant rien de spécial. Il n’allait pas se lancer dans un débat qui n’allait mener à rien. Une discussion entre deux têtes de mules était aussi productive qu’une conversation entre deux sourds. Le sourire qu’il lui offrit alors fut presque aussi effrayant que Jack lui-même. Pourtant, David tint bravement son regard, sans l’ombre d’un sourire cependant. Il avait adopté une mine sérieuse sur un sujet qui ne le faisait absolument pas rire. Être le jouet de quelqu’un de dément lui rappelait trop de mauvais souvenirs. Harry vint contrecarrer son accusation, prétendant de ne pas avoir assez de connaissance en anatomie humaine. Le chirurgien croisa les bras et détourna le regard, levant presque les yeux au ciel, un sourire exaspéré se dessinant enfin sur ses lèvres.

- Cela n’empêche rien, l’être humain reste un mammifère.

Il le regarda se lever sans rien dire de plus. Les bras toujours croisés, il fit mine de détourner le regard pour laisser un minimum d’intimité à son patient pendant qu’il se changeait, mais David ne put se retenir de lancer quelques regards furtifs à l’individu qui se rhabillait non loin de lui. Et il était plus intrigué par les parties qu’il parvenait à deviner que prévu. Cependant, il parvint à faire l’effort de ne pas trop s’attarder là-dessus. Si jamais Harry avait remarqué quoique ce soit dans son comportement, il était foutu. Celui-ci vint alors étendre ses deux mètres trempés face à ses timides 169 centimètres. Néanmoins, David leva courageusement la tête pour regarder son patient qui semblait vouloir l’intimider. Comment savait-il qu’il était homosexuel ? Mr Downcry, ce n’était pas avec un tel comportement ni un tel sourire que vous arriverez à vous attirer la sympathie de Mr Williams. Enfin, a priori. Car David était tout aussi joueur que semblait l’être le vétérinaire. C’est pourquoi le chirurgien lui sourit de la même façon, avec une touche d’insolence. Quand on était le meilleur ami de l’ex-fiancée de son interlocuteur, on savait forcément des choses. C’est pour cela qu’il ne dit sans tact ni délicatesse :

- Felix Adler.

Cela suffirait à le faire comprendre sûrement. Son insolence prit une couleur d’amusement, se jouant presque d’avoir été si méchant avec son interlocuteur. Ramener les ex sur le tapis était toujours une technique diaboliquement efficace quand on voulait remettre quelqu’un à sa place. C’était valable pour lui aussi d’ailleurs. Il baissa les yeux, continuant de sourire avant de lui tourner le dos tout en lâchant :

- La déduction est une chose. Mais le savoir est plus dangereux.

Il haussa les épaules innocemment tout en se dirigeant vers la porte. Il le regarda à nouveau dans les yeux, continuant de lui sourire.

- Pouvons-nous y aller ? Vos animaux doivent vous attendre.

David avait dans ses yeux une lueur glaciale qui semblait traduire une parfaite maîtrise de ses nerfs et de lui-même. Harry pourrait même l’accuser d’être Jack l’Éventreur lui-même qu’il ne broncherait sûrement pas.
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Harry J. Downcry
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MessageSujet: Re: Some Folk We Never Forget. [PV Harry J. Downcry] [Fini] Some Folk We Never Forget. [PV Harry J. Downcry] [Fini] - Page 3 Icon_minitimeJeu 20 Oct - 14:57



Some Folk We Never Forget

« MINSTREL OF THE MISTY WOODS »

City of London, 1890.

Bien rapidement, Harry dénota que le sourire angélique du médecin disparut à ses paroles. Il aurait du se douter que finalement, personne n'avait son ouverture d'esprit. Filer Jack comme un enfant filerait un lézard dans l'herbe, n'est-ce pas quelque chose de parfaitement acceptable ? Il faut croire que non pour une grande partie de la population. Harry songeait que ce docteur était différent, avec son regard lumineux et son sourire à tomber. Mais la preuve était aussi présente que la chute mortelle. Faisant preuve d'un certain recul, le vétérinaire haussa intérieurement les épaules. Cela aurait pu être une belle histoire. Quand il répondit à sa phrase pleine de désintérêt par la réflexion évidente que même les humains étaient des mammifères, son propre sourire n'en devint que plus grand. Si l'homme était intérieurement un animal, il ne l'était pas moins de l'extérieur. Avec une grande préciosité, Harry remit ses cheveux dans un désordre des plus sensuels. Il aurait pu jouer à l'être parfait encore un long moment, si ce n'était le coup de grâce d'un combat qui ne faisait que commencer. Le matricule était gravé, et aussitôt le sourire d'Harry n'était plus que fantôme. Son regard, d'ordinaire d'un or clair qu'il n'était plus besoin de présenter, devint tel du jaïs flamboyant en une fraction de seconde. N'importe qui en aurait été terrifié. Observant posément son interlocuteur, sans l'ombre d'un sourire à son tour tandis que lui était en train de sourire de sa réussite, Harry le laissa vaquer à ses occupations.

Ce n'était pas un jeu qu'il fallait jouer. Et il ne fallait surtout pas le prendre pour un idiot. Être  le fils prodige de Scotland Yard n'était pas qu'un don du ciel pour mieux lui permettre de s'adonner à des jeux de chats et de souris pervers. Il lui donnait en quelque sorte droit de vie et de mort sur une bonne partie de la population, s'il y mettait suffisamment de volonté dans l'affaire. En parlant d'affaire, il y en avait une qui lui revenait en mémoire. Une qu'il avait volontairement mis de côté, même étouffé, car l'histoire qu'elle racontait l'avait touché au cœur. Il s'était répugné à étaler sur la table une frasque aussi bénine et absurde qui  aurait  sans nul doute causé beaucoup de mal à la communauté. Fermant tout simplement les yeux sur cette affaire, les noms lui revenaient tel un cheval au galot. Marchant lentement jusqu'au porte manteau pour récupérer la veste qui s'y été nonchalament trouvé posé, il passa très près de David à travers la porte. S'arrêtant à son niveau, il se pencha vers son oreille, son regard toujours aussi sombre et méchamment glacé. Sa voix aussi suave que sexuellement attirante frissonnant à l'intérieur du docteur avec une note si grave.

-  Je vous connais, David Peter Aloïs Williams...J'ai sauvé votre peau une fois, alors ne jouez pas à ce petit jeu avec moi.

Silence. Soupir.

-  Des hommes comme  Julien Tremblay méritent d'être dans la tombe, mais je n'en fais pas partie...et vous non plus.

Dans l'univers fantasmé de son esprit, il aurait voulu le prendre par les hanches, partir en pivotant sur le lit d’hôpital tout en fermant la porte d'un coup de pied bien placé. Tout ceci bien sûr dans un baiser passionnel. Mais il n'en fit rien. Se redressant ensuite de toute sa hauteur, pour ne rien perdre de sa superbe, sa tête se décala très légèrement de l'oreille de David et en remontant, l'on aurait presque pu sentir leurs lèvres s'effleurer. Il sortit dans le couloir en remettant sa veste, faisant bien attendant à ne pas se faire mal à la main. A quoi bon donner davantage de détail, il se reconnaîtrait bien. Harry n'avait pas envie qu'ils rentrent tout deux dans ce jeu agressif. Le seul jeu qu'il avait envie de jouer avec le médecin, c'était celui entre un drap et quelques oreillers. Tout ceci avait commencé avec tellement de naïveté. D'un doux sentiment de tendresse s'amenuisait lentement une rage au creux de son ventre. Un malaise qu'il n'appréciait pas, celui d'être entrée où  il n'était pas attendu. Il avait l'habitude de ce genre de choses, mais pas à ce point. Descendant les escaliers jusqu'à l'accueil, ce fut avec un incroyable soulagement qu'il sentit le soleil et l'air sur sa peau. Aspirant un grand coup d'oxygène, Harry marcha très simplement en direction de sa maison, comme un animal qui sait toujours vers où se trouve sa tanière. Il était persuadé qu'il n'avait pas besoin de mot pour guider David.

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MessageSujet: Re: Some Folk We Never Forget. [PV Harry J. Downcry] [Fini] Some Folk We Never Forget. [PV Harry J. Downcry] [Fini] - Page 3 Icon_minitimeJeu 20 Oct - 16:57



Some Folk We Never Forget.

« Haven’t seen the end of it yet »

City of London, 1890.

David sut instantanément qu’il avait touché un point sensible en voyant la lueur dans le regard d’Harry changer radicalement. Mais son petit sourire insolent ne le quitta pas une seule seconde. Il s’était parfaitement attendu à ce genre de réaction et n’allait pas se laisser impressionner par cet homme, aussi séduisant fût-il. Il en avait vu bien d’autre et des pires que lui. Il le laissa donc approcher sans broncher. Comme il s’y était attendu, Harry vint le menacer subtilement, lui parlant de Julien. Un ex. C’était prévisible Mr Downcry. Ce qui l’était moins, c’était le fait que vous en saviez autant. Mais quand on est le fils pourri gâté du chef de Scotland Yard, il était évident qu’il devait avoir accès à tous les dossiers parfaitement confidentiels de la police. Il était d’ailleurs impossible qu’il ait pu dresser son profil type de Jack l’Éventreur avec les simples articles qui paraissaient dans les journaux. Il avait donc eu accès aux autopsies et rapports de police. David n’était donc guère surpris qu’il sache pour l’affaire Tremblay. Mais ce qui l’intrigua un peu plus, c’était qu’il avait prétendu lui avoir sauvé la peau. L’affaire avait été conclue par un règlement de comptes. David avait bien fait attention à tous les détails. Il devait être un témoin et non suspect. Bluffait-il ?

Intrigué, le sourire parti et les sourcils froncés, il le regarda s’éloigner de lui, presque déçu quelque part. Il avait été si proche de lui pendant quelques secondes. Il avait cru que… mais non. Il baissa la tête et soupira. Ce n’était pas avec un tel comportement, David, que tu peux espérer te rapprocher de qui que ce soit… Il soupira doucement, retira sa blouse blanche qu’il mit à son bras, prit sa trousse de soin et suivit son patient, tête basse et songeur. Il regarda son bras gauche, caché sous ses vêtements, qui n’était que le reflet de sa débauche et sa solitude. D’ailleurs. Rien que son avant-bras traduisait parfaitement son caractère. L’argent, un bon niveau de vie, un petit côté prétentieux qui faisait attention à lui était retranscrit par sa manche. Mais cela cachait quelque chose de plus ravagé, de plus incontrôlable. La drogue, le sang, la solitude. Mais bon. Il passait suffisamment de temps à s’apitoyer sur son sort chaque soir. Cela ne servait à rien de déprimer parce qu’il avait perdu la potentialité d’une amitié avec quelqu’un d’autre qu’Amy.

Il dut courir légèrement pour rattraper son patient. Celui avait bien évidemment de plus grandes jambes que lui et marchait donc plus vite. Quand il fut enfin à sa hauteur, les pas de David furent vifs, essayant de tenir son rythme. Il ignorait si c’était bon pour son cœur mais tant pis. Il en avait marre de passer pour le fragile à chaque fois. Le ciel était entre chien et loup désormais et Whitechapel n’était plus si loin. Le terrain de jeu de Jack l’Éventreur. Mais ce n’était pas le moment d’y penser pour éviter de remettre le sujet sur la table. Vu comme c’était parti, c’était le meilleur moyen d’agacer une nouvelle fois Harry et ce n’était pas franchement ce qu’il voulait. Il songea alors au fait que celui-ci, qui avait donc deviné qui était le coupable dans le meurtre de Julien, avait donc dû aussi comprendre que le tueur et la victime n’avaient pas été que de simples colocataires. Il n’aimait pas se faire piéger ainsi. Il se sentait mal, comme si ça lui grattait la peau. Mais malheureusement, il ne pouvait rien y faire. Harry avait un marqué un point. Il essaya alors de sourire doucement, voulant enterrer la hache de guerre :

- Comment avez-vous deviné que j’étais homosexuel ?

Et même si ce n’était pas le cas, c’était plus une sorte de confidence, montrant à Harry qu’il n’était pas juste un connard. C’était d’ailleurs plus une question rhétorique, il n’attendait pas vraiment de réponse à cela. Il voulait juste faire sourire le vétérinaire. Il regardait ses pieds néanmoins, cela n’allait pas être facile pour repérer une expression positive sur le visage de son patient. Mais il n’avait pas envie de relever la tête, il réfléchissait encore aux paroles de Harry. Il avait prétendu le connaître. Avait-il accédé aux fichiers de l’asile ? Il préférait en douter. Le suicide de sa mère lui revint alors furieusement en mémoire. La police était venue. Elle avait fait une brève enquête, recopié la lettre de Mme Williams et avait tout mis dans un dossier. Il fut alors pris d’une grande panique et pria, supplia pour que le vétérinaire n’est pas eu la curiosité d’aller fouiller dans la rubrique « suicides ». Ce qu’il s’était passé entre sa mère et lui, il en avait honte. Une seule personne en dehors de la famille Williams (et la police) savait ce qu’il s’était réellement passé. Et c’était Amy. Il prit peur une nouvelle fois. Sa meilleure amie était bavarde, elle aurait pu… Non. Elle était bavarde, certes, mais elle n’irait jamais raconter ceci. Il soupira doucement et eut un demi-sourire triste avant de dire sans aucune agressivité :

- Mais vous savez quoi… ? Je pense que vous parlez un peu vite… Vous ne me connaissez pas si bien que cela je pense...

Il le regarda alors dans les yeux, cherchant une réponse, quelque part. Comme si Harry était un prophète, un messie. Ou alors son antéchrist qui sait. Ils avaient l’air d’avoir l’orgueil en commun, c’était déjà ça. L’homosexualité aussi, c’en était une autre et quelque chose de plutôt notable. Mais est-ce que cet homme n’était pas celui qui devait le faire payer pour les crimes qu’il avait commis ? Tremblay et les autres, les euthanasiés. David avait du sang sur les mains, il ne cessait de se le dire. Mais quelque part, il avait envie de refaire briller cette lueur dans les yeux dorés d’Harry quand celui-ci parlait de Jack l’Éventreur. Il voulait déchaîner chez lui la même passion qu’il avait pour le tueur en série de Whitechapel.
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Harry J. Downcry
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MessageSujet: Re: Some Folk We Never Forget. [PV Harry J. Downcry] [Fini] Some Folk We Never Forget. [PV Harry J. Downcry] [Fini] - Page 3 Icon_minitimeJeu 20 Oct - 21:14



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« MINSTREL OF THE MISTY WOODS »

City of London, 1890.

L'air frais au alentour était si relaxante. Rarement il ne s'était senti aussi bien de mettre le pied dehors. Harry avait beau aimer les grands espaces, il n'appréciait pas plus que ça la ville en général. Trop de populace et pas assez de vivacité, que des âmes mortes qu'il aimerait pouvoir faire disparaître. Si l'humanité n'existait plus, la nature reprendrait ses droits et les animaux revivraient en maître sur la Terre. C'était une utopie rêvassée à laquelle Harry vendrait volontiers son âme si seulement il n'avait pas autant d'appétit pour un délicieux poulet au citron et au romarin. Avide rien qu'à cette idée, il oublia rapidement la présence de l'agaçant médecin à ses côtés. En tout cas essaya-t-il, car caresser son oreille de ses lèvres ne l'avait épargné de la plus délicate des tortures. L'odeur de cet homme était des plus agréables, bien trop appréciable pour être humaine. Curieusement, même sans y penser, cela l'obsédait secrètement, comme une brise qui revenait à son oreille. Il regretta soudainement de ne pas l'avoir embrassé...alors qu'il en était si proche. Si près du but. Pourquoi ne l'avait-il pas fait alors ? Lui qui pouvait tout se permettre à ce niveau des choses ? Quelque chose en lui ne voulait pas lui causer de problèmes, et l'embrasser au milieu d'un couloir rempli de témoins était tout ce qui pouvait lui apporter des ennuis. Avec un petit sourire, Harry se retourna pour voir s'il le suivait  et ce fut avec un soulagement qu'il se rendit compte que oui. Le chemin se raccourciçait vers Whitechapel, tandis que le temps se faisait de plus en plus sombre. Ils commençaient à passer dans les rues les plus mal famées du quartier.

- Je...je ne l'ai pas vraiment deviné...

Il eut un petit rire gêné. Cette question-réponse lui donnait un incroyable baume au cœur tandis que la marche, doucement, lui calmer les nerfs. C'était quelque chose qui fonctionnait toujours chez lui. Lorsqu'il était en colère, il sortait et courrait. Cela lui permettait d'évacuer sa rage et sa haine. Là, le chemin jusqu'à chez lui procurait le même effet, tant mieux. Redevenant le jeune adolescent dont il avait toujours l'air, son regard d'un jaune pur, il se retourna une nouvelle fois vers le docteur qui ne semblait pas vraiment vouloir le regarder. Etait-il gêné de ce qu'il avait pu faire...? Ou tout simplement dire ? Il est vrai qu'il aurait pu mesurer ses propos, mais sa fierté avait été piqué au plus profond de son cœur. Ce n'était pas seulement une pique sur une simple histoire du passé. Il avait remémoré au fond de son esprit une histoire si violente qu'elle l'en avait rendu triste et solitaire, torturé par les larmes pendant une dizaine d'année.

- ...en vérité, je vous trouve très...très charmant...alors je ne sais pas trop... ce qui m'est passé par la tête...

Il sourit plus doucement, avant de se remettre à marcher. Le temps passait de plus en plus et ils arrivaient devant sa boutique. Devant la vitrine, Harry remarqua qu'un petit chat tapotait la glace après l'avoir aperçu. Non loin derrière, un chiot remuait la queue et sautillait comme un fou. Se retournant une nouvelle fois vers le médecin, il eut un haussement d'épaule devant lui.

- Non, je ne vous connais pas bien, c'est vrai. Tout ce que j'ai pu lire de vous, c'est une déposition de témoignage. Ce que j'en ai appris par la suite, ce ne fut que quelques recherches personnelles auprès de votre voisinage. Quand j'ai eu les preuves de ce que j'avançais, j'ai tout brûlé. Votre histoire m'a...touché...et pour moi, vous étiez l'innocent.

Le vétérinaire sortit ses clefs et ouvrit la porte. Très poliment, les bébés animaux se tinrent tel une garde royale sur le côté afin de laisser passer les deux hommes. Harry fit de même, laissant libre passage pour le médecin.

- Non, je ne vous connais pas bien...mais maintenant que le destin semble nous remettre face à face...j'ai envie de vous connaître.

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David P. A. Williams
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MessageSujet: Re: Some Folk We Never Forget. [PV Harry J. Downcry] [Fini] Some Folk We Never Forget. [PV Harry J. Downcry] [Fini] - Page 3 Icon_minitimeJeu 20 Oct - 21:51



Some Folk We Never Forget.

« Haven’t seen the end of it yet »

City of London, 1890.

David le suivit docilement, sans rien dire de plus, attendant une réponse peut-être. Un signe. Quelque chose qui l’interpelle, qui le guide. Il ne faisait qu’avançait dans l’ombre depuis trop d’années, cherchant son véritable but dans cette fourmilière. Était-il un citoyen comme tout le monde ? Quelqu’un de bien qui sauvait des vies ? Ou un meurtrier qui en retirait ? Qui était-il pour juger du droit de vie et de mort sur les individus. Et pourtant, Harry lui dit de le trouver charmant. Alors qu’il venait de le menacer, une douzaine de minutes auparavant. David releva la tête vers lui, ne comprenant plus rien. Il continua de le suivre, essayant de réfléchir à ce que pouvait bien dire cette phrase dans un tel contexte. Et il faisait tout pour éviter de nourrir trop d’espoirs stupides. Il n’avait pas besoin que de stupides fantasmes avec ce vétérinaire aux yeux dorés et au regard dominant viennent lui pourrir la vie, lui rappelant à quelque point il était seul. Il se haïssait lui-même, ce n’était pas une nouveauté, mais à certains moments plus que d’autres. C’était assez magique et ironique en même temps. Ils s’engouffrèrent alors dans une rue et David put apercevoir le petit panneau de la clinique.

Avant de rentrer, Harry se figea et se tourna vers lui avant de lui décrire le cas judiciaire dans lequel le chirurgien avait été impliqué. Qu’il avait fait ses propres recherches, découvert la vérité… Oui car cela ne faisait aucun doute que le vétérinaire savait pertinemment que David avait tué Julien. Mais il n’avait pas l’air de s’en soucier ni d’être effrayé. Au contraire, il l’avait trouvé « charmant ». Le chirurgien se demandait bien ce que pouvait lui avoir dit son voisinage. Lui qui avait toujours fait preuve de la plus grande des discrétions. Même Jonathan n’avait pas été au courant pour Julien, mais il en avait parlé à Amy. Il eut de nouveau l’angoisse qu’il soit tombé sur le dossier de Carolyn Williams et c’était bien la dernière chose qu’il souhaité. Qu’il soit perçu comme un faible, un soumis, un fragile et un déséquilibré. Tout était inscrit dans ce dossier. Dans la lettre plus particulièrement. Mais il soupira un grand coup pour essayer de se détendre et Harry ouvrit la porte après avoir avoué qu’effectivement il ne le connaissait pas bien mais qu’il voulait remédier à cela. David fut plutôt surpris mais lui sourit tristement et entra.

- Je tiens à vous prévenir. Je suis de très mauvaise compagnie, vous avez pu vous en rendre compte.

Il se tourna vers lui et lui sourit doucement. Il baissa la tête et regarda les chats et les chiots qui semblaient ravi de voir le vétérinaire. David ne put qu’avoir un sourire attendri face à face. Il resta là quelques secondes, les yeux sûrement un peu mélancoliques. Il les baissa d’ailleurs. Pourquoi, il ne savait pas. Il se sentait juste mal à l’aise. Comme l’impression d’être un intrus malhonnête. Harry avait envie de le connaître mais le problème était que la coque fêlée, brisée de David avait maintenant du mal à s’ouvrir. Seuls quelques traits défensifs et agressifs sortaient des fissures de sa carapace. Il regarda alors un chat qui se frottait à la jambe d’Harry.

- On m’a conseillé de prendre un chat, pour la solitude. Mais je n’aurai pas le temps de m’en occuper…

Il soupira tristement, sans savoir pourquoi il avait fait une remarque si inutile. Il sourit légèrement et reporta son regard sur le beau vétérinaire.

- Quoique vous sachiez sur moi, Mr Downcry, il faut quand même que je vous change votre bandage une nouvelle fois.

Il lui sourit plus franchement, ses petites pensées coquines lui revenant dans la tête. Vivement qu’il rentre chez lui… pour plusieurs et différentes raisons.
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MessageSujet: Re: Some Folk We Never Forget. [PV Harry J. Downcry] [Fini] Some Folk We Never Forget. [PV Harry J. Downcry] [Fini] - Page 3 Icon_minitimeJeu 20 Oct - 22:12



Intervention de Jack.

« From Hell. »

City of London, 1890.

Jack avait vu une ombre particulière se dessinait dans les rues de Londres. Méconnaissable dans la foule, il pouvait donc observer le jeune Downcry qui semblait en savoir beaucoup trop à son sujet. Il avait entendu la conversation entre le médecin et le vétérinaire, ou était déjà au courant des pensées de Mr Downcry. Fils du Chef de Scotland Yard, n’est-ce pas ? C’était toujours intéressant, cela lui faisait toujours un moyen de pression. Quant au chirurgien à côté de lui, il ne représentait pas une menace immédiate. Son teint malade indiquait qu’il n’était une menace que pour lui-même. Tant que la lucidité de son esprit n’était pas altérée par divers produits chimiques. Le chirurgien voulait mourir jeune. Mais Mr Downcry voulait un jouer. Il lui promit intérieurement que bientôt, il lui donnerait de quoi faire joujou de nouveau. Il lui donnerait de quoi se triturer les méninges avant de se rendre compte que la solution à cette énigme n’était peut-être pas celle espérait. S’il y avait une véritable solution digne de ce nom qui valait le coup. De toute façon, ses agissements forçaient les êtres humains à puiser dans leurs ressources mentales pour pouvoir encaisser l’intégralité de son œuvre, son héritage, son message.

Il aurait pu tuer le gêneur ici et maintenant. Mais même si le ciel commençait à s’assombrir, il restait des témoins. Beaucoup de témoins. Et la lumière était suffisante pour qu’il soit reconnu. Oh il pourrait le tuer normalement mais non. Il y avait toujours le petit chirurgien effrayé dont il fallait se débarrasser. Et puis Harry était un adversaire intellectuel de qualité. Un peu de la trempe que lui d’ailleurs. Il allait s’amuser à lui faire un jeu de fausses pistes, de lui donner de faux indices pour mieux le piéger à son propre jeu. Jack aimait les défis et c’était plutôt plaisant de trouver quelqu’un à sa taille. Mais pour l’instant, il allait juste l’inspecter. L’analyser discrètement. Ne pas se faire repérer était déjà un échauffement en soit. Mais le gentil chirurgien semblait détourner son attention, comme il le souhaitait. Il ne se doutait pas que, de là où il était, Jack pouvait le surveiller. D’ailleurs, ce dernier ne frapperait pas ce soir, il ne s’en sentait pas l’humeur. Mais cette semaine, il reprendrait ses pinceaux, ses outils, sa blouse, ses couteaux et continuerait son chef d’œuvre macabre. Les dépouilles des femmes étaient sa peinture. Whitechapel était sa toile.
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« MINSTREL OF THE MISTY WOODS »

City of London, 1890.

Harry ne prévut pas le soupir de tristesse qui échappa du cœur de son médecin personnel. Mais ce ne fut qu'en entrant à son tour dans la boutique qu'il sentit dans son cou une étrange brise. Comme un souffle chaud et pernicieux qui s'attacha curieusement à défaire une malédiction sur sa nuque. Ce fut un ressentiment étrange qui fit crépiter son corps d'une chaleur soudaine, sa sueur le piquant désagréablement. Il remarqua du coin de l'oeil que même les quelques bébés animaux -qui restaient toujours à l'intérieur du fait de leur développement personnel- avaient leurs poils hérissés. Essayant de ne pas en tenir compte, il ferma la porte derrière lui et tira le panneau qui indiquait la fermeture de la boutique. Le vétérinaire ne comptait pas reprendre sa blouse sitôt. Il fallait juste qu'il s'occupe de ses animaux. Harry fit une petite moue en entendant la prévention de Mr Williams comme quoi il n'était pas de bonne compagnie, mais il accompagna cela d'un haussement d'épaule. Car ne disait-on pas la même chose de lui ? Peu de personnes appréciaient la compagnie de cet homme excentrique et uluberlu qu'il était. Il n'y avait que des fous pour apprécier un fou. Aussitôt libre de ses mouvements, Harry se mit à genoux et des dizaines de bestioles de tout poil commençaient à grimper sur lui. Les chiots lui léchouillèrent allégrement la face tandis que certains mordillaient déjà son pantalon. Les chatons se frottaient à lui désespéremment, comme si leur vie en dépendait. On voyait également d'un œil curieux les lapinous qui sautaient sur ses genoux. Pour le commun des mortels, cette scène pourrait paraître totalement suréaliste.

- Ce qu'il y a de bien avec les chats, c'est qu'ils s'occupent très souvent assez bien d'eux-même. C'est l'animal le plus sûr à prendre quand on a peu de temps à soi. Ne baissez pas les bras.

Il se redressa alors de tout son long après avoir demander aux animaux un peu d'espace pour se relever afin de ne pas leur faire de mal. Aussitôt, chiots, chatons et lapinous se reculèrent et vaquèrent à leurs occupations personnelles pour le laisser marcher sur ses deux jambes. Il nourrit leurs mères respectives qui étaient également en convalescence à l'intérieur et se retourna vers David. Son sourire qui revenait lui donnait à son tour envie de lui sourire avec tendresse. Ce qu'il fit. Prenant un tabouret non loin derrière le comptoir, il revint vers le médecin et s'assit sur l'objet. Tendant alors son bras en sa direction, il eut la mine de l'enfant très sage et poli qui s'appliquait à faire ce qu'on lui demande avec un sourire fier. A cette seconde, il était le parfait opposé de lorsqu'il avait menacé le docteur. Jamais on n'aurait pu douter de ce merveilleux faciès.

- Faites ce que vous avez à faire ! Hey, Snowbell, laisse David tranquille ! C'est un médecin pour les humains et...

Snowbell, charmant et fameux petit chiot ayant à peine atteint ses deux mois, était quelque peu privilégié par le vétérinaire du fait de sa merveilleuse intelligence. Mais passons, car sitôt qu'il reçut le regard de Mr Williams -après lui avoir mordiller le pantalon- il fit sa remarquable révérence et s'en retourna vers les autres animaux, dandinant de l'arrière-train au rythme de sa queue qui se balançait. Non sans avoir bien sûr interrompu Harry avec un petit aboiement tout à fait adorable. Harry eut un petit rire tendre dans la direction de ses presque enfants et baissa la tête ensuite vers sa blessure.

- Bienvenue chez moi...

Ce fut avec une teinte de mélancolie qu'il laissa échapper cela tandis qu'il regardait pensivement sa main être occupée par le docteur si mignon. Comment pouvait-on être d'une mauvaise compagnie avec une apparence si belle ? Peut-être à cause de son arrogance ? La même qu'Harry possédait. Mais c'était bien car il avait la même qu'Harry pouvait comprendre le pourquoi du comment. Ce n'était qu'une protection. Même si cela venait aussi d'une part de son éducation pour le vétérinaire.

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David P. A. Williams
David P. A. Williams

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Some Folk We Never Forget.

« Haven’t seen the end of it yet »

City of London, 1890.

David entra donc dans la clinique de l’homme, remarquant au passage quelques poils se dresser sur son passage. Enfin façon de parler. Cela ne semblait pas le viser. C’était plus comme un courant d’air. À moins qu’ils n’aient flairé un danger tout prêt. Le chirurgien ne contesterait jamais l’intuition d’un animal qui était généralement sans faille et beaucoup plus fiables que celui des humains, même si certains en étaient pourvus. C’était bien pratique pour aborder les gens mais en même temps, il y avait de quoi perdre tout foi en l’Humanité. Et David n’avait pas besoin de cela pour ne plus croire en rien ni personne. Enfin il exagérait, comme d’habitude. Il avait toujours Jonathan et Amy, les indétrônables. Mais bon. Quels étaient deux personnages face à l’Humanité grouillante de pourritures sans nom. De toute façon, sa vie était beaucoup trop brisée pour pouvoir reconstruire quelque chose. Les fondations étaient fissurées. Et même les encouragements d’Harry pour adopter un chaton ne le réconfortèrent pas. Il savait bien que les petits félins étaient capables de se débrouiller tout seul. Mais il ne se sentait pas capable de lui redonner suffisamment d’affection pour qu’il puisse se sentir heureux. Il n'avait pas envie que voir son maître soit un évènement exceptionnel.

David regarda les animaux du vétérinaire fêter son retour dans la plus grande des allégresses. Le chirurgien eut néanmoins un petit sourire attristé de voir autant de vies pures et innocentes aduler leur meilleur ami, leur père, leur médecin, leur sauveur pour certains. Tout n’était que murs blancs et froids chez lui… Cependant, il chassa vite ces pensées sombres et se concentra sur Harry qui s’assit alors bien docilement non loin du comptoir avant que David ne pose sa trousse sur celui-ci. Pour la troisième fois de la journée, il retira le tissu de la main du vétérinaire, inspecta la blessure, la nettoya et la drapa de nouveau de bandages blancs. Le chiot qui vient le pantalon le déconcentra un instant mais Harry le rappela gentiment à l’ordre. Le chirurgien se surprit à lui sourire comme s’il était un véritable enfant. Il se rappela alors qu’Amy lui avait raconté à quel point le vétérinaire rêvait d’avoir une descendance et cela le fit sourire doucement. C’était vrai qu’il se comportait comme un papa poule avec ses animaux, du peu qu’il pouvait apercevoir. Il se redressa doucement quand il eut fini son bandage et sourit à Harry.

- Ne dites pas n’importe quoi, je sais que vous me cachez l’étage supérieur.

Il sourit tendrement avant de regarder sa montre, en espérant qu’Harry ne remarque pas la marque de fabrique de celle-ci. Il allait bientôt faire nuit. Songeur, il regarda la trotteuse sautillait de seconde en seconde, se demandant s’il devait rentrer maintenant ou… Ou rien. Plus rien ne le retenait ici, il lui fallait partir et rentrer chez lui. Il se leva alors et commença à ranger ses affaires.

- Mr Downcry, j’en ai fini ici pour aujourd’hui. Je vous laisse cette fiole de laudanum, évitez de la finir, vous avez l’air d’avoir la descente facile.

Il lui lança un regard amusé et tendre avant de poursuivre.

- Je repasserai demain matin en allant travailler, cela vous va ? Ce sera vers 7h30, j’espère que vous êtes matinal !

Il eut un léger rire, taquin mais pas moqueur, et prit sa mallette en main.
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