Felix J. Adler
Admin Âge : 38 Emploi : Horloger Royal. Informations : Souffre d'un autisme d'Asperger • Dyslexique • Est obsédé par son métier • Rêve de travailler sur l'horloge de Big Ben. • Insomniaque. • Parle peu • Se sent mal à l'aise dans une foule • A quelques bases d'Allemand et de Français • A le corps glacé et est d'une pâleur à faire peur • Origines Juives • Possède une Pamphobeteus Platyomma mâle pour animal de compagnie • Est le mari d'Amy S. Adler. Avatar : Johnny Depp Quartier Résidentiel : Lambeth. Messages : 3763 Date d'inscription : 14/09/2016
| Sujet: Re: Your Soul Is Black. [PV. Sarah Blackcat.] [Fini] Mar 31 Jan - 15:01 | |
| Your Soul Is Black.
« YOUR BLOOD IS COLD. » St Bartholomew's Hospital, 1890.
Felix la regarda s’arrêter, restant silencieux. Ses phrases semblaient avoir fait mouche. Après tout, il avait la sensation qu’il ne faisait que dire la vérité et il espérait vraiment que la tueuse était en tort plus qu’autre chose. Il continua de l’épier, à l’affut du moindre geste de la part de son interlocutrice. Après tout, il l’avait peut-être mis en colère. Elle allait peut-être être hors d’elle et le nom de Felix Adler irait se rajouter à la liste (sûrement longue) de ses victimes. Il inspira profondément, ayant néanmoins l’intuition qu’elle ne le toucherait pas. Cependant, il ne se sentait pas en sécurité pour autant. Mais il préféra rester calme, la laissant reprendre la parole. Elle marmonna quelque chose à propos de la famille, qu’elle n’avait apparemment pas. Ou plus. Peu importe. Felix se disait qu’avec un comportement aussi exécrable, ce n’était guère étonnant. Et cela n’avait rien à voir avec le fait qu’elle n’aimait pas les hommes. Avec son caractère, il se doutait qu’elle n’avait pas énormément d’amies, mêmes parmi les femmes. On récolte ce que l’on sème, dans un sens, et peu importe de là où l’on vient, ce sont nos actions qui déterminent qui on est. Il la laissa poursuivre sans intervenir.
Elle reprit alors, disant qu’il avait tout ce qu’il désirait dans sa vie et qu’il n’avait sûrement pas à se plaindre. Il leva les yeux au ciel, las de cette pseudo-guerre pour savoir qui était le plus victime que l’autre. Il était parfaitement conscient qu’elle en bavait dans son quotidien mais elle avait plus ou moins choisi cette voie. Le problème était que quand on rentrait dans l’illégalité, dans le crime, il était difficile de s’en sortir. Il connaissait plusieurs exemples qu’il pourrait lui citer mais préféra garder le silence. De toute façon, il lui avait dit adieu, il ne comptait plus lui adresser la parole. Il l’écoutait juste par politesse mais ce qu’elle lui disait l’agacer grandement. Il n’arrivait pas à prendre pitié pour elle. Et si elle voulait son amitié, elle s’adressait juste à la mauvaise personne. Felix n’était pas la plus personne la plus ouverte du monde, et il était souvent considéré comme étant beaucoup trop bizarre pour qu’on puisse s’intéresser à lui d’une façon autre qu’avec de la curiosité ou du mépris. Donc il était incapable d’éprouver de la compassion pour une personne qui tuait des innocents juste pour l’argent. Il y avait bon nombre de travaux légaux qu’elle pouvait accomplir.
Son dernier conseil le fit soupirer de désespoir et d’agacement. Oui, il ferait attention à sa propre famille et il est vrai que la vie de Felix avait guidé par la famille, quel que soit le visage qu’elle prenait. Il avait expérimenté plusieurs schémas familiaux, il n’avait donc pas tellement de conseils à recevoir de quelqu’un de solitaire. Il se doutait qu’elle n’avait pas eu une seconde l’enfance qu’il avait eu. De devoir fuir pour tout repartir à zéro. Et vu comment elle avait l’air d’apprécier le fait de jouer à la victime de la vie et de la société pour qu’on la prenne en pitié, il était presque convaincu qu’elle aurait préféré subir Klaus et Johanna Adler et rester dans le manoir luxueux de Liverpool plutôt que de se prendre en mains et tenter sa chance ailleurs. Car il n’avait pas tellement l’impression qu’elle essayait de revenir dans le droit chemin. Et cela ne semblait pas très difficile non plus si elle travaillait à son compte, sans avoir de patron. Ce n’était pas comme ces pauvres prostituées qui devaient obéir au doigt et à l’œil, un peu comme des esclaves, à leur proxénète. Il soupira.
- Arrêtez de me parler de quelque chose que vous ne maîtrisez pas. Vous n’avez pas de conseil à me donner, je pense. A vrai dire, ce serait plutôt l’inverse. Mais c’est quand même triste que quelqu’un, dont tout le monde s’accorde à dire que c’est un attardé mental et complètement asocial, doive donner des conseils de socialisation à une personne normale. Cessez de chouiner sur votre vie soi-disant de merde, vous pouvez arrêter quand vous voulez. De plus, vous ne savez pas non plus ce que j’ai vécu, même si j’ai été entouré de trois familles différentes, croyez-moi. Nous ne nous connaissons pas, donc ne me donnez pas de conseils et je n'aurai pas l'indécence de vous en donner non plus.
Il la regarda dans les yeux, impassible, froid, presque hautain. © plumyts 2016 |
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Sarah Blackcat
Âge : 35 Emploi : Tueuse à gage Informations : My name is Sarah Odelschwanck. After a childhood in hell, I took arms for only one goal : To save women in my city. But I failed into darkness and I must become someone else. I must become something else. I must become THE BLACKCAT. Avatar : Katrina Law Quartier Résidentiel : In Hell Messages : 74 Date d'inscription : 26/09/2016
| Sujet: Re: Your Soul Is Black. [PV. Sarah Blackcat.] [Fini] Sam 15 Avr - 11:56 | |
| Your Soul Is Black
« Not a woman, just a killer. »
Ais-je dit quelque chose de mal ?… J’en doute mais bon, après tout, j’ai tué son Mentor et, sûrement, le seul homme qui ait vraiment prit soin de lui dans toute sa vie. Je mentirais si je disais qu’il avait tord de m’en vouloir. A vrai dire, plus je passais du temps avec cet homme, plus je trouvais le moyen de culpabilisé.
J’aurais pus arrêté quand je le voulais, c’est vrai. C’était également ce qui Riven a essayé de me faire faire. Elle y a presque réussi, il faut le dire. Mais ce n’est pas de sa faute à elle si je suis partit. C’était mon choix. Une vie de chasseuse de prime, ce n’était pas fait pour moi. J’avais toujours en moi cette haine qui s’était muée en une indescriptible soif de sang… Je pensais que mes sentiments envers ma compagne de voyage étaient partagés et c’est ce qui m’a perdu… J’avais trop compté sur cela pour sortir de cette tourmente. Mais, les sentiments ont le dos large. Ce sont mes sentiments, mes choix. Felix n’a pas tord. Je n’ai absolument aucun conseil à lui donné et il avait entièrement raison concernant le faite que je pouvais toujours arrêter quand je le voulais. C’était bien là le problème : Je ne voulais pas arrêté. Même là, encore, cette façon de parler me donnait envie de l’étouffer sous son oreiller.
« Bons baisers à ta famille. »
Dis-je avant de sortir, reniant ce désir de commettre un meurtre… Le pire dans tout cela, c’était que je ne l’aurais sûrement pas regretté. Je ne fais même plus la différence entre les bons et les mauvais choix… Je me passa une main sur mon visage, le dos collé à la porte de la chambre de Felix. En face de moi, une glace. J’observais mon visage un instant avant de détourner le regard. Assez de sentiments… Je ne suis plus une femme et n’en serait sûrement plus jamais une. Une tueuse, c’est tout ce que je suis et ça, l’horloger l’a bien vu et n’en a pas démordu. La tueuse a prit le pas sur la femme que j’étais. L’amitié, l’amour, ne sera jamais quelque chose dont j’aurais le luxe. Mais au moins, j’avais mes contrats, mon argent, mes armes… Il était temps d’ailleurs pour moi de me changer et d’aller signer un nouveau contrat. Ma cible ? Un certain Devlin Stanton.
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