[Pv Felix] Get out of my way, little man. [Fini]



 
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[Pv Felix] Get out of my way, little man. [Fini]

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Sarah Blackcat
Sarah Blackcat

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Emploi : Tueuse à gage
Informations : My name is Sarah Odelschwanck. After a childhood in hell, I took arms for only one goal : To save women in my city. But I failed into darkness and I must become someone else. I must become something else. I must become THE BLACKCAT.
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MessageSujet: [Pv Felix] Get out of my way, little man. [Fini] [Pv Felix] Get out of my way, little man. [Fini] Icon_minitimeDim 2 Oct - 12:30



Get out of my way, little man.



On m’appelle Blackcat, Sarah pour les proches… Même-ci à l’heure actuelle, je me sens plus seule que jamais. Riven est partie, ma famille m’a abandonné. Tout ce qu’il me reste, c’est mon poignard en acier trempé et mes yeux pour pleurer. Qui a tout gâché ? Elle ou moi ?... Finalement, n’est-elle pas comme tous ces imbéciles qui regardent avec mépris les couples de même sexe et qui t’enverrais en prison juste parce que tu aurais déposé tes lèvres sur celles de la personne que tu aimes ?... Je ne sais plus quoi penser. Je ne sais plus si je dois l’aimer ou la haïr. Sans doute un peu des deux. De toute manière, nous serons fixés le jour où nous nous reverrons et ce jour-là, elle ne pourra pas fuir une seconde fois.

J’avais repris depuis peu mes activités et j’avais ainsi pu me louer un appartement dans le quartier The Strand de Londres. C’était le meilleur endroit pour moi. Ici, il y a beaucoup de mouvement de foule et il était très difficile de repérer quelqu’un dans un tel lieu, qui plus est, plutôt bien situé. L’appartement n’est pas de tout confort, mais c’est toujours mieux que dans la rue. Ici au moins, je pouvais m’occuper de mes armes sans craindre d’être vu. Même-ci je ne l’utiliserais probablement presque plus, il me restait un pistolet en plus de mes deux dagues…

Mais ce jour-là, je n’étais pas chez moi. N’ayant pas de nouveau contrat, je passai une partie de ma journée, cachée en haut d’un toit à observer la chambre de ma mère. Ce fut avec le sourire que je vis qu’elle avait arrêté ses activités… Mais ce qui m’attristait, c’était de voir à quel point elle avait vieillit. Tous ses malheurs l’avaient profondément marqué. Elle vivait néanmoins une vie confortable avec cet argent qu’un certain inconnu lui envoyait de temps à autres. Je me mordis légèrement la lèvre en hésitant à aller la voir, la prendre dans mes bras. Mais c’était trop tard. Même-ci elle voulait me revoir à présent, je m’y refusais. Si Scotland Yard me tombait dessus, elle risquerait de plonger avec moi. A présent, je m’appelle BlackCat et non plus Odelschwanck.

Cachée sous ma cape et mon chapeau, je marchais dans les rues bondées de Londres en essayant de penser à autre chose qu’à mes malheurs… Mais dans ces cas-là, autant arrêté de penser car les seuls moments de bonheurs que j’ai pu avoir étaient ceux que j’ai vécu avec des personnes qui n’était plus là… Les bras de mon père, les lèvres de Riven… Des choses que je ne connaitrais plus jamais.

C’est alors que, prise dans mes pensées, je heurtai quelque chose qui chuta devant moi. Cela eut le don de m’énerver presque aussitôt. Encore plus, quand je vis qu’il s’agissait d’un homme. Mes yeux sombres se posèrent dans les siens. Je me voulais écrasante et effrayante pour le coup. Ce garçon avait l’air bien frêle et son teint cadavérique me rappelait bien des souvenirs de cadavres que j’avais moi-même créé ! Eh bien celui-là, si je venais à le tuer, dans quel état finirait-il ?

« Vous ne pouvez pas regarder où vous allez ? »

Bien entendu, j’avais pris ma voix masculine, même-ci dans l’angle où il était, il pouvait clairement voir que j’étais une femme. Mais, une femme qui porte des vêtements d’homme et un chapeau en cuir, c’est juste inexistant. Du coup, autant jouer la carte du doute. Je repris ma route en le laissant par terre. Vous vous attendiez à quoi, à ce que je l’aide à se relever ? Chacun sa merde, mon vieux.


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Felix J. Adler
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Informations : Souffre d'un autisme d'Asperger • Dyslexique • Est obsédé par son métier • Rêve de travailler sur l'horloge de Big Ben. • Insomniaque. • Parle peu • Se sent mal à l'aise dans une foule • A quelques bases d'Allemand et de Français • A le corps glacé et est d'une pâleur à faire peur • Origines Juives • Possède une Pamphobeteus Platyomma mâle pour animal de compagnie • Est le mari d'Amy S. Adler.
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MessageSujet: Re: [Pv Felix] Get out of my way, little man. [Fini] [Pv Felix] Get out of my way, little man. [Fini] Icon_minitimeLun 3 Oct - 9:35



Get Out Of My Way, Little Man.

« NOT FOR A SINGLE PENNY. »

Lambeth, 1890.

Felix rentrait de son travail, il était 18h17, tout suivait son court dans sa petite routine habituelle. Les fiacres se bousculaient, les cochets s’insultaient copieusement, les chevaux s’impatientaient sous le regard amusé de certains piétons. Mais l’horloger ni prêtait pas vraiment attention. Il continuait sa route, étant pressé de rentrer chez lui. Comme chaque jour. Pourquoi pressé ? Il n’avait pourtant aucun rendez-vous et n’était en retard pour rien. Non, il était juste pressé de retourner chez lui, de retrouver les siens et d’être à leurs côtés. Il y a quelques années, il n’aurait jamais douté que sa famille puisse lui être aussi chère à ses yeux. Ses enfants, son épouse… Depuis que tout s’était arrangé entre eux, leur vie n’était qu’un long fleuve tranquille. Ils ne roulaient pas sur l’or non plus, mais Felix travaillait suffisamment à son horlogerie pour leur permettre de vivre dans une maison assez grande et en bon état et c’était l’essentiel. Ils ne pouvaient pas se permettre de grande folie mais bon. Ils étaient loin d’avoir la pire condition de vie de la ville, au contraire. Oui, Felix pouvait se proclamer heureux, c’était ce qu’il était. Et fier. Oui, il était très fier de sa famille, de ses enfants, de sa femme. Il pouvait en parler à un illustre inconnu pendant des heures comme de ses montres.

Mais perdu dans ses pensées, il ne fit pas attention à l’obstacle qui lui fonçait dessus. Un obstacle un peu large et musclé que lui avec qui l’impact fut rude. La frêle carcasse de Felix, bien que pas maigre pour autant, encaissa tout le choc et fut expédié en arrière, s’écrasant sur les pavés humides du trottoir. L’horloger grimaça légèrement en se frottant le bas du dos, l’impact avec le sol ayant raisonné dans tout son bassin et son dos. Espérant qu’il n’ait rien de cassé, il releva la tête vers l’homme qui était de l’accuser. Felix estimait qu’ils étaient tous les deux fautifs mais bon, il n’avait pas envie de s’attirer des histoires avec une brute. Cependant, il posa ses yeux sur le visage de l’inconnu et le, ou plutôt la, reconnut de suite. Felix n’excellait pas dans la reconnaissance de visage quand il ne les fixait pas suffisamment. Mais il y avait des visages que vous ne pouvez pas oublier. Comme celui de la meurtrière de votre mentor. Felix avait été témoin de sa mort, il était arrivé trop tard et n’avait rien pu faire. Et c’était elle qui l’avait tué. Pourquoi ? Dans quel but ? Et pourquoi portait-elle des vêtements d’homme ? Ce n’était qu’un détail. Néanmoins, il parvint à murmurer :

- Vous…

Avant qu’elle ne reparte, Felix se releva rapidement sur ses jambes. Tant pis pour la famille, il aurait sûrement une petite demi-heure de retard mais le meurtre de Mr Forel avait été resté impuni parce qu’elle avait pris la fuite. Il la rattrapa rapidement et se saisit de son avant-bras. Il jeta rapidement un coup d’œil, remarquant que la rue était encore bien vivante à cette heure-là. Il ne pouvait rien lui arriver. Normalement. Il lui siffla alors, le regard chargé de colère :

- C’est vous qui l’avez tué. N’est-ce pas ? Mr Forel. Vous devez même plus vous souvenir de lui, sale enflure. Mais je me souviens de vous. Je vais appeler la police, vous serez pendue.

Felix avait les lèvres tremblantes de rage tandis qu’il renforçait son étreinte sur l’avant-bras de la femme. Il avait beau ne pas être aussi musclé qu’elle, il avait néanmoins une force assez conséquente qui pouvait parfois surprendre. Mais il ne la lâcherait pas. Un policier devait sûrement traîner non loin. Non, il ne risquait rien… Elle en revanche…
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Sarah Blackcat
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MessageSujet: Re: [Pv Felix] Get out of my way, little man. [Fini] [Pv Felix] Get out of my way, little man. [Fini] Icon_minitimeLun 3 Oct - 20:14



Get out of my way, little man.



J’étais en train de partir, m’éloignant de cet homme que j’avais bousculé et que je ne connaissais ni d’Adam ni d’Eve… Et que je ne voulais pas connaitre non plus il faut dire ! Quel intérêt ? Juste un pauvre idiot de plus qui trainait sur mon chemin. Mais, c’est alors que je sentis quelqu’un m’attraper le bras. Aussitôt, ce fut tout mon corps qui se raidit, retenant un réflexe destructeur. En temps normal, je lui aurais probablement cassé le bras sur le champ avant de l’écouter parler et si l’inconnu disait le moindre mot de travers, ce serait sa nuque que j’aurais brisé… Mais la rue était bondée. J’avais beau être habillée incognito, il suffisait d’un flic, un seul, et j’étais cuite. Je ne bougeai pas alors et l’écouta sans tourner la tête. Tuer qui ?... Mais comment veut-il que je me souvienne ? A ce moment-là, je venais juste de reprendre mes activités et, avant cela, je n’avais pas tué beaucoup de monde sauf à l’époque où je vivais seule dans la rue et ce nom ne me disait absolument rien à la base. Il commence à m’insulter, puis à me menacer. C’est vrai, la Police… Il parlait beaucoup trop fort. Déjà, toute l’attention de la rue s’était tournée vers nous. Mais personne ne s’arrêta pour autant. Je connaissais bien ce genre de réactions. Certains avaient peur d’être mêlé à une histoire qui risquait de mal finir et les autres, sans doute les trois quarts d’entre eux, s’en fichaient totalement et étaient juste curieux de savoir ce qu’il allait se passer. Parfois, l’esprit pathétique et lâche des humains est vraiment bienvenu. Après tout, sans ça, je me retrouverais ou au chômage, ou six pieds sous terre.

Dans tous les cas, il fallait sortir de cette rue. Déjà que la patience n’est pas mon point fort, alors là, il en avait déjà largement abusé. Une chance, nous étions aux abords d’une ruelle sombre et étroite. Tu veux tenir mon bras hein ? Eh bien accroches toi, bonhomme. J’attrapa sa manche pour être sûr qu’il ne me lâche pas et l’entraina dans la ruelle avant de lui faire une clef de bras et de le faire passer par-dessus mon dos, tirant sèchement et sans aucune douceur. D’habitude, cette action n’a pour effet que de déboiter une épaule mais là, la montée d’adrénaline causée par ses fortes paroles de tout à l’heure m’avait mise hors de moi et ce fut un os de son bras qui lâcha avant que l’épaule ne se déboite alors que son corps s’écrasait une seconde fois au sol. Je posai un genou sur son torse pour l’immobilisé, lui tenant toujours le bras… C’était néanmoins plus amusant ainsi, ça faisait bien plus mal...

« Tu veux vraiment savoir ?... Non je ne me souviens pas de lui. Je me souviens juste de la faim… La saleté… la douleur… et la solitude. Toi avec tes beaux vêtements et tes montres ne peut comprendre cela… Je présume que tu as toujours su t’habiller très jeune et qu’avec ta jolie gueule, tu t’es tapé tout un tas de jolies femmes. Alors oui, j’ai tué beaucoup de gens, sans doute de trop… Mais c’était parce que je n’avais pas le choix… Maintenant ferme là et peut-être que je te tuerais sans trop te faire souffrir… Tu as vu mon visage, tu m’as reconnu… Tu aurais mieux faire de te taire au lieu de venir me provoquer... »

Bien entendu, pendant que je parlais, je faisais se frotter sadiquement les deux morceaux d’os l’un contre l’autre alors que ma main lui tenait la bouche pour pas qu’il n’attire l’attention d’un flic qui passerait par là… Néanmoins, je devais bien reconnaitre qu’il en avait dans le pantalon pour venir se frotter à moi en sachant pertinemment que je pouvais le tuer. Cela me plaisait. Finalement, je relâche doucement son bras et attends qu’il se calme pour lui murmurer en lâchant également sa bouche doucement.

« Tu n’as droit qu’à une chance pour me convaincre de ne pas t’achever… »


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Felix J. Adler
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MessageSujet: Re: [Pv Felix] Get out of my way, little man. [Fini] [Pv Felix] Get out of my way, little man. [Fini] Icon_minitimeLun 3 Oct - 22:44



Get Out Of My Way, Little Man.

« NOT FOR A SINGLE PENNY. »

Lambeth, 1890.

Felix n’avait sûrement pas fait attention au volume sonore de sa voix. Si bien que cela attira l’attention des passants les plus proches. Mais l’horloger n’y avait pas fait attention. Il gardait ses yeux rivés sur la femme. Il était persuadé que c’était elle. Ça ne pouvait être qu’elle. Il ne faisait pas erreur sur la personne. Il la reconnaîtrait aussi bien que son épouse. Mais son interlocutrice ne semblait pas tellement faire attention aux badauds qui croisaient leur chemin. Eux non plus d’ailleurs. Felix ne dit rien, restant à lui tenir l’avant-bras. Il vit ses yeux se diriger vers la ruelle à côté d’eux et l’horloger ne mit pas plus longtemps à comprendre qu’elle allait sûrement l’y entraîner. Il ne se trompa. Il la sentit s’emparer de son bras à son tour et eut l’impression d’être happer vers l’intérieur de la petite et sombre rue. Puis avant qu’elle ne tente que de s’expliquer, elle réagit agressivement et violemment en lui faisant clef qui tourna mal. Très mal. Felix sentit d’abord son épaule se déboîter, son articulation sortir de son endroit naturel. Évidemment qu’il ressentit une grande douleur dans la seconde. Mais l’instant d’après fut la pire de toutes, durant toute sa vie.

Il sentit ses os de l’avant-bras gauche se briser avant de venir transpercer la peau de son bras. Le sang coula rapidement, tout était parti en vrille dans son membre. Il fut rapidement d’un vertige tant la douleur était soudaine et violente. Une main vient lui couvrir la bouche avant qu’il ne hurle de douleur, étouffant ainsi son cri. Puis il sentit son corps basculer en avant et il s’écrasa une nouvelle fois sur le sol. Le poids du genou de son agresseur vint lui écraser les poumons contre les pavés humides de la ruelle. La meurtrière lui tenait toujours le bras en l’air et il sentait son sang lui couler la peau et de son épaule déboîtée. Il préférait ne rien tenter de bouger dans l’état dans lequel il était, de peur de s’évanouir sous la douleur que cela pouvait engendrer. Alors il ne remuait pas, restant parfaitement immobile, le visage tordu de douleur au point que quelques larmes virent perler à ses yeux clos. Il continuait de pousser des grognements étouffés dans la paume glacée de son agresseur. À moins que ce ne soit lui qui était déjà brûlant de fièvre. Qu’importe, il ne pouvait absolument rien faire.

Il entendit alors au loin la voix de la femme. Il ne comprit pas la totalité de ce qu’elle disait, mais il déduit néanmoins qu’elle le prenait pour quelqu’un qu’il n’était absolument pas. Il n’avait eu d’yeux que pour une seule personne, il avait été intime qu’avec une seule personne et s’il faisait attention d’essayer « une belle gueule », c’était pour une seule personne. Toujours la même. Une personne qu’il ne reverrait peut-être plus, vu comment c’était parti. La douleur fut encore plus aigüe quand la femme décida de jouer avec les fragments d’os et de les faire frotter entre eux. Felix ne put que serrer le poing de douleur mais ce fut une idée assez mauvaise dans l’ensemble, faisant entrer en contact ses tendons avec des os de l’épaule qui n’avaient absolument rien à faire là où ils étaient. La douleur était si intense que tout commençait à danser devant ses yeux. Il était aux bords de l’inconscience et à cet instant, il ne pensait non plus à une, mais à trois personnes. Deux d’entre elles étant le résultat du fruit de son amour sincère pour cette même personne du début. S’il mourrait, Amy et les enfants ne s’en sortiraient jamais. Et il n’allait sûrement pas s’en sortir. Quelques larmes franches commencèrent à couler. Il ne pleurait pas parce qu’il avait peur. Enfin si, mais pas peur pour lui. Il avait peur pour sa famille. Qu’on surnomme son épouse « la veuve Adler ». Pour eux, il devait se battre.

Animé d’un certain instinct de survie, il essaya tant bien que mal de se libérer de l’emprise de la femme, sans grand succès sûrement. Et il doutait qu’elle apprécie ce soudain geste de rébellion. Néanmoins, dans sa tentative de libération, son portefeuille et une montre glissèrent de ses poches. Essoufflé, fiévreux, blessé et en sang, il dut abandonner tout tentative et se résilier à mourir dans cette ruelle crasseuse. Il se mordit une nouvelle fois la lèvre, la douleur lui harcelant maintenant la totalité de son corps tel un séisme dont l’épicentre aurait été dans le bras. Il ne pouvait pas laisser Amy seule. Si cette femme se faisait de l’argent en tuant des gens, elle devait s’occuper de sa famille… Elle lui devait cela, si elle avait un minimum de pitié. Il parvint à murmurer d’une voix rauque :

- S’il te plaît… Si tu me tues… Prends soin de ma famille… J’ai vécu dans la rue aussi, je ne veux pas qu’ils connaissent ça… Je n’ai pas envie que ma femme… en vienne à… faire le trottoir pour tenter de les nourrir d’un morceau de pain…

Il eut les larmes aux yeux rien qu’en imaginant ce qu’il venait de dire. Il ne pouvait pas se permettre que cela arrive… Elle devait comprendre, elle qui semblait avoir connu la faim, le froid et la solitude. Elle devait comprendre qu’il s’inquiétait que sa famille subisse le même sort.

- Pitié… fais en sorte à ce qu’ils aient toujours un toit…

Felix n’était pas le genre d’homme à demander de la pitié. Peut-être pas fierté. Mais il était prêt à tout pour sauver et protéger les siens, même dans la mort.

- Torture-moi autant que tu le veux si tu acceptes de veiller sur eux ensuite…

L’horloger jeta un coup d’œil à son portefeuille dans lequel se trouvait une photo de sa famille avec lui-même. Les Adler ne roulaient pas sur l’or et la photographie était rare et chère mais Felix y avait tenu pour leurs dix ans de mariage. Lui, Amy, Emma et Benjamin. Jamais plus il ne les reverrait. Jamais plus, il ne retrouverait les bras d’Amy, jamais plus il ne lirait d’histoire à Emma le soir, jamais plus il ne reverrait la frimousse souriante de Benjamin.

- Dis-leur que je les ai tellement aimés… S’il te plaît… Ce sont mes dernières volontés…
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MessageSujet: Re: [Pv Felix] Get out of my way, little man. [Fini] [Pv Felix] Get out of my way, little man. [Fini] Icon_minitimeMar 4 Oct - 20:44



Get out of my way, little man.



Avant toute chose, il faut savoir que j’allais vraiment le tuer sans état d’âme. Après tout, c’était là mon quotidien. Aussi, quand il a essayé de se débattre, de mon poing libre, je lui donnai un puissant coup au visage, lui cassant le nez. Le pauvre homme saignait déjà beaucoup. Son cœur devait tambouriner sous la peur de mourir. C’était amusant à voir tout de même… En le laissant ainsi, en à peine une heure, sa propre peur l’aurait vidé de son sang. Cette expérience pouvait être enrichissante et je comptais bien jouer un jour de cela avec quelqu’un d’autre car là, si je devais le tué lui, il faudrait que ce soit rapide. Combien de temps encore avant que quelqu’un ne remarque notre présence ?

Mais, tout changea dans ma tête quand il ouvrit la bouche pour parler. Cet homme avait une famille et m’avoua avoir aussi vécu dans la rue. Mais ça, j’aurais pu passer outre… Cependant, il parla de sa femme, le risque qu’elle avait de se prostituer afin de nourrir ses enfants. Ce fut à ce moment-là que mon regard fut attiré par un éclat : Tombée de sa poche, une montre à gousset brillait sur le sol à côté d’un portefeuille dans lequel se trouvait une petite photo de famille… Pendant un court instant, je cru voir mes parents et moi jeune sur la photo. Un père travaillant dur pour nourrir sa famille... S’il disparait, c’est toute la famille qui chute. La mère se prostituera, les enfants vont apprendre à se débrouiller comme je l’ai fait. Non, ce n’est pas ce que je veux. Ce n’est ce que je souhaite pour personne !

Il semblait ne pas avoir peur de mourir, juste peur pour sa famille. Il ne me suppliait pas de l’épargner, juste de faire en sorte que sa famille puisse manger à sa faim. Maman… Je fais déjà ça pour elle… Je me mords la lèvre. Le désir de tuer était fort mais, comme-c’il me connaissait bien, il avait tapé là où ça fait mal. Mon regard se posa à nouveau sur la photographie alors qu’il me demandait de leur dire qu’il les aime. C’était une petite famille tout ce qu’il y a de plus ordinaire. Sa femme était très belle, il fallait le reconnaitre. Une brune un peu ténébreuse. Ses deux enfants étaient jeunes… Si jeunes… Non, je refuse de faire subir à une famille ce que j’ai subi et si pour cela je dois prendre le risque d’être pendue, qu’il en soit ainsi.

Doucement, je lâchai mon étreinte sur son bras et le posa doucement sur le sol. De toute manière, qu’il le veuille ou non, son bras était dans un état tel qu’il ne pouvait s’en servir dans l’immédiat. Mais j’avais toujours tout mon poids sur son torse. Je m’emparai du portefeuille avec mes mains couvertes de sang et observa la photo de plus prêt. Après avoir laissé le silence s’installer, je murmurai doucement, pour la première fois avec ma vraie voix :


« Ta femme est d’une grande beauté… Et tes enfants ont l’air adorable. Comment s’appellent-ils ?... »


J’attends sa réponse avant de finalement glisser le portefeuille dans sa poche intérieur, prêt de son cœur. Je me retirai doucement de son torse, lui laissant le champ libre pour respirer. Je doutais fortement qu’il puisse s’échapper vu l’état dans lequel je l’ai mis et dans le pire des cas, je ne comptais même pas le laisser se relever. A présent, ma main glissa sur sa montre que j’observai. Soudain, la mémoire me revint. J’avais déjà tué un homme pour les montres qu’il portait, non loin d’ici…

« Si tu veux les revoir, n’essayes pas de t’enfuir. Dans l’état où tu es, si tu cour, tu mourras avant même de trouver du secours. »

Je me redressai et le tira derrière de grosses caisses qui trainaient ici en essayant de ne pas le faire souffrir plus mais, la douceur n’était pas mon fort. Je retirai mon chapeau, dévoilant ma crinière brune attachée en queue de cheval, légèrement grasse après une journée sous un chapeau en cuir. Il s’en suivit de ma veste que je posai non loin. Je retirai aussi ma chemise, me retrouvant en sous-vêtements. Bordel, qu’est-ce que je suis en train de faire pour cet inconnu ?... Merde merde merde ! J’étais en rogne. Ma nature m’hurlait d’arrêter mes conneries, mais mes sentiments me suppliaient de le sauver. A coup de dent, je transformai la chemise en des lanières de tissu que j’utilisai pour fabriquer un bandage de fortune. Impossible d’être douce malgré toute ma bonne volonté. Sous ma chemise, j’étais plutôt large de hanche, mais surtout dessinée comme un homme. Mes bras étaient robustes et les abdominaux largement visibles sur mon ventre. Une épaisse ceinture en cuir maintenait ma poitrine écrasée contre mon torse, dissimulant ma féminité.

« Et toi… Quel est ton nom ? »



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Felix J. Adler
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MessageSujet: Re: [Pv Felix] Get out of my way, little man. [Fini] [Pv Felix] Get out of my way, little man. [Fini] Icon_minitimeMar 4 Oct - 21:55



Get Out Of My Way, Little Man.

« NOT FOR A SINGLE PENNY. »

Lambeth, 1890.

Felix était toujours à terre, dans l’incapacité de faire quoi que ce soit. Il pouvait juste attendre le coup de grâce, la joue collée contre les pavés froids de la ruelle, ses oreilles sifflant. Il ne voyait plus grand-chose, la douleur de son nez lui prenant tout le visage. Il essaya de se calmer un minimum mais rien n’y fit. Son cœur battait beaucoup trop vite, il angoissait, tétanisé. Il avait mourir comme ici, seul, avant de se faire dépouiller de ses biens. Il eut alors peur que son agresseur trouve ses papiers d’identité sur lesquels était marquée son adresse. Après tout, ils n’étaient pas très loin de chez lui, à peu près à cinq minutes à pied. Il ferma les yeux, espérant juste que ce ne soit pas Amy ou un voisin qui le trouve sa dépouille. Il l’entendait néanmoins fouillé dans son portefeuille. Voulait-elle l’humilier encore plus ? Vérifiait-elle ses propos en regardant la photo de famille ? Il ne mentait pas. Il n’avait d’ailleurs jamais menti de sa vie, il ne voyait pas l’intérêt, même si cela lui avait attiré plusieurs problèmes par le passé. Couplée à son impulsivité, cela ne faisait pas bon ménage et la façon dont il était maintenu au sol pouvait en témoigner.

Felix grimaça une nouvelle fois en sentant son bras être bougé avant d’être reposé sur le sol. Il ne bougea pas et ne dit rien. Elle lui avait demandé le nom de sa famille avant de relâcher son torse, permettant ainsi à ses poumons de s’hyper-ventiler comme bon leur semblait dans la panique. Il la sentit alors remettre son portefeuille, pas tout à fait à la bonne place, mais sur lui. Étrange qu’elle ne le garde pas. Mais elle avait déjà dû voler tout ce qu’il y avait d’intéressant. Par réflexe, il essaya de ramper sur le sol avec sa main valide mais son bras et ses os frottèrent contre la pierre des pavés ce qui le ramena immédiatement à l’ordre dans un grognement sourd de douleur. Il se tourna alors légèrement, se mettant sur son coude et regarda la femme, se demandant si c’était une bonne idée de lui dévoiler les prénoms des siens. Mais bon après tout, il réalisa qu’elle avait sûrement noté son adresse quelque part. Il détourna le regard et à contrecœur, se résilia à tout avouer… Si cela pouvait les sauver…

- Ma femme s’appelle Amy… Et mes enfants sont Emma et Benjamin.

Elle le menaça encore une fois à quoi il répondit par un simple et profond soupir. Il ferma les yeux, son bras le lançant affreusement. Machinalement, il plaça sa main valide dessus comme pour stopper l’hémorragie. Sa tête commençait à tourner violemment et il devait avoir perdu le peu de couleurs qu’il devait avoir sur le visage. L’inconscience n’était pas loin, c’était une évidence. La douleur, le sang perdu… Il n’en fallait pas plus pour qu’un corps vivant se mette en pause le temps de tout remettre en place et de calmer la crise. Il se sentit traîné sur le sol, lui arrachant un gémissement supplémentaire de douleur. Son dos vint s’appuyer sur quelque chose de dur mais il n’aurait su dire avec précision. Felix tourna alors son regard vers son agresseur et eut l’impression qu’elle se déshabillait et il eut soudainement très peur. Qu’avait-elle l’intention de faire en se mettant dans une telle tenue ? Felix ne ressentait absolument rien pour personne (sauf pour Amy) donc il se sentait libre de la regarder fixement sans comprendre sans ressentir le moindre désir, hormis celui de comprendre. Cela se lisait dans ses yeux d’ailleurs.

La femme avec un corps d’homme déchira alors sa chemise et les posa sur son bras cassé et ouvert. Felix n’avait pas d’autres options que de se laisser faire. Il grimaça encore et essaya néanmoins d’éponger doucement le sang qui continuait de couleur de son nez fracturé. Il ferma les yeux, la douleur aiguë lui électrisant la nuque. Il soupira doucement et posa sa tête sur le mur derrière en soupirant, reprenant son souffle avec difficulté. Il aurait bien voulu essayer quelque chose mais s’il essayait de se lever, il allait s’effondrer. Elle lui demanda alors son nom, bien évidemment. Ce qui fit penser à Felix qu’elle n’avait sûrement pas pensé à regarder sa pièce d’identité. Il hésita alors à dire son nom mais il avait révélé l’intégralité de sa famille. Elle n’avait pas à aller bien loin pour demander où se trouvait la maison d’Amy, Emma et Benjamin. Ils étaient relativement connus du quartier, et plutôt tristement, même si cela s’était considérablement arrangé ces dernières années. Il baissa les yeux, se demandant comme il allait faire pour rentrer chez lui dans cet état. L’idée qu’il devait aller à l’hôpital en urgence ne lui avait même pas traversé la tête. Mais c’était pour lui impensable. S’il ne rentrait pas, Amy allait s’inquiéter. Alors il soupira et dit :

- Felix… Adler.

Il regarda son bras qui avait déjà ensanglanté la chemise avec un air dépité. Comment allait-il travailler le lendemain dans un état pareil ? Combien de temps sa guérison allait-elle prendre ? Il allait devoir trouver rapidement une solution pour éviter toute catastrophe dans sa famille. S’il pouvait bouger ses doigts, il pourrait toujours essayer de faire de légères réparations sur quelques montres… De sa main valide, il essaya alors de s’accrocher à une caisse pour se mettre sur ses deux jambes. Il tituba dangereusement et se raccrocha au dernier moment. Il souffla un coup avant de jeter un regard méfiant à son agresseur. Ce n’était pas parce qu’elle l’avait épargné qu’il allait lui pardonner pour lui avait détruit le bras et tué Mr Forel. Il détourna le regard qu’il tourna en direction de la rue et des passants qui ne faisaient même pas attention à la ruelle. Rentrer chez lui allait être difficile. Mais il le fallait. Il ne devait pas être en retard. Il ne devait pas inquiéter Amy. Il lança un dernier regard avec la femme toujours dénudé et lâcha avec mépris :

- Avant que je ne parte, je suppose que vous n’allez pas me dire votre nom en échange ? Ou alors ce sera un faux, je me trompe ? Et vous savez quoi ? Je vous retrouverai sûrement.

Il avait le visage menaçant, bien qu’il n’était pas tellement en position de faire peur à qui que ce soit. Peut-être ses yeux dont le gris était devenu presque blanc dont le contraste était fait grâce son extrême lividité, pire que celle d’un cadavre, et aux épais cernes noirs sous ses yeux suite à ses nombreuses et consécutives nuits d’insomnie et de l’effort surhumain qu’il prodiguait pour rester debout. Des cernes aussi noirs que ses cheveux qui lui tombaient sur le visage, collés sur son front suite à l’intense fièvre dont il était pris. Un noir et blanc parfait, sans teinte de gris, voilà les deux seules couleurs présentes sur son visage. Mais il soutint son regard, hésitant presque à lui envoyer son poing valide dans les dents. Ce n’était pas l’envie qu’il lui manquait en tout cas. Mais il fallait parfois être « raisonnable ». Alors il se contenta de la fixer rageusement du regard. C’était à elle de tourner les talons de toute façon.
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Sarah Blackcat
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MessageSujet: Re: [Pv Felix] Get out of my way, little man. [Fini] [Pv Felix] Get out of my way, little man. [Fini] Icon_minitimeSam 8 Oct - 14:32



Get out of my way, little man.



Qu’il ne s’inquiète pas, je n’avais pas touché à son argent. Je ne suis plus comme ça. Après tout, je n’ai plus besoin de voler pour manger à présent. Ce boulot n’était pas le plus légal, mais il payait vraiment très bien et puis, il restait dans mes cordes. Felix Adler et sa femme, Amy et leurs deux enfants Emma et Benjamin ont encore de beaux jours devant eux. Je le laisse néanmoins se lever, l’observant faire. Je ne l’aidais pas. Car, après tout, comment pourrait-il rentrer chez lui ? Je l’observai tituber et se rattraper sans bouger. Eh bien pour quelqu’un qui a vécu dans la rue, il n’a pas l’air vraiment habitué à souffrir !... Ces hommes sont si répugnants de faiblesse…

A mon tour, je me redressai et enfila ma veste, refaisant ma queue de cheval que je glissai dans le chapeau avant de remettre ce dernier tout en l’écoutant me parler. Je n’aimais pas beaucoup le ton qu’il employait avec moi. Franchement, aucun respect envers celle qui lui a laissé la vie sauve ?... Je ne suis pas prête d’épargner quelqu’un aussi facilement la prochaine fois. D’ailleurs, avec un tel ton employé, je due me retenir de lui mettre mon poings dans les dents, mais je n’en fis rien, me contentant de croiser son regard noir avec le mien.

« Tu devrais me parler autrement, Felix Adler. N’oublies pas que je peux encore te tué. Et si je te tue, je serais obligé de tuer le reste de ta famille pour pas qu’elle ne souffre de ton départ. Et cette fois, ce sera entièrement de ta faute. »

Je dois avouer parler un peu sur le coup de la colère mais, je m’en savais bien capable dans le fond. Mais franchement, m’en prendre à une femme et des enfants, je préférais vraiment éviter. C’est typiquement le genre de contrat que je refuse en temps normal. Je soupire alors, essayant de me calmer.

« Appelles moi Sarah. Et saches que c’est moi qui te retrouverais. Ne crois pas que je ne te garderais pas à l’œil après cela. Tu peux dire ce que tu veux concernant ton bras à tes proches, mais je te déconseille de faire allusion au faite que tu t’es fait agressé par une femme. C’est tout. »

Je sors de ma poche une cigarette que j’allume précipitamment. Mais, contrairement aux autres femmes, je portais directement le roulé de tabac à ma bouche sans user d’un fume-cigarette. Durant toute cette action, je ne quittais pas Felix du regard. A vrai dire, je ne pus m’empêché de décrocher un sourire mauvais avant de tourner les talons et de reprendre une voix d’homme.

« Je dis ça comme ça… Après tout… quel genre d’homme se fait agresser par une femme ? Tu devrais t’en aller avant de tomber dans les vapes. Rentres chez toi. »

Oh oui, nous aurons l’occasion de nous revoir. Mais dans le doute, je vais essayer de faire profile-bas. Si Felix venait à parler à la police, ma tête ne tarderait pas à être mise à prix. Dans le doute, je préfère rester prudente. Mais j’espérais que l’amour qu’il avait pour sa famille serait assez fort pour l’empêcher de faire une telle bêtise.



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Felix J. Adler
Felix J. Adler

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MessageSujet: Re: [Pv Felix] Get out of my way, little man. [Fini] [Pv Felix] Get out of my way, little man. [Fini] Icon_minitimeMar 11 Oct - 10:57



Get Out Of My Way, Little Man.

« NOT FOR A SINGLE PENNY. »

Lambeth, 1890.

Comme il s’y était attendu, les menaces fusèrent du côté de son agresseur. Mais étrangement tout lui passait au-dessus de la tête. Elle menaçait directement ses enfants, sa famille, mais quelque chose lui disait qu’elle ne parviendrait pas à mettre ses menaces à exécution. Ou alors elle était vraiment la plus sotte des criminels avec un idéal à accomplir. À voir le dégoût dans son regard, il n’y avait aucun doute qu’elle se trompait sur son compte. Mais il n’y avait que les gens stupides qui restaient sur des idées arrêtés en mettant absolument tout le monde dans le même panier. C’était ce genre de gens qui ne faisaient qu’alimenter les clichés et surtout la haine. Ils imposaient un cercle vicieux, enfermés dans leur idéologie et leurs clichés, par une expérience sûrement douloureuse, il n’en doutait pas, mais complètement erronée. Ces gens-là n’avaient certes pas une vie comme tout le monde mais ils étaient tellement enfermés dans leur rage qu’ils ne voyaient pas qu’on pouvait s’en sortir et remarquer qu’il y avait des gens bien tout autour d’eux. Des gens qui pourraient les faire sortir de leurs idées reçues, de leurs mauvaises expériences. Des gens avec qui ils pourraient presque limite devenir amis s’ils n’étaient pas aussi têtus.

Mais Felix n’avait aucunement envie de lier quoique ce soit avec cette femme. Elle le jugeait d’une façon qu’il le déplaisait fortement. Alors certes, il avait été accablé de beaucoup de surnoms plus humiliants les uns que les autres mais il savait leurs créateurs irrécupérables. Tandis qu’elle, c’était tout autre. Elle le jugeait sans le connaître. Et en se trompant complètement sur son compte, comme s’il n’était qu’une ordure humaine qui pensait qu’à foutre sa bite dans n’importe quel trou humide et chaud. Qu’il avait bel et bien des enfants mais que c’était juste pour le paraître. Il aurait parié n’importe quoi sur le fait qu’elle pensait qu’il avait joué la comédie sur sa famille pour qu’elle lui laisse la vie sauve. Sa respiration se fit sifflante, stridente et lourde, son nez cassé lui faisant un mal de chien mais faisant sonner son souffle comme celui d’un serpent. Il était tellement pâle qu’on aurait pu croire qu’il était un fantôme ambulant, hormis le sang sur son visage. Et il continuait de la regarder avec ses yeux gris cerclés de noir, comme s’il pouvait la tuer du regard. Et il devait avouer que cela ne l’aurait pas déplu le moins du monde.

Elle le menaça encore une fois de ne dire à personne ce qu’il s’était vraiment passé. Mais Felix ne voulait en aucun cas mentir à sa femme et David le devinerait de toute façon. Rien qu’à voir la forme de l’hématome qu’avait laissé la main de la femme sur son bras valide. La forme des doigts n’était pas si masculine que cela et le chirurgien s’en apercevrait automatiquement. Mais il n’avait pas honte de ce qu’il s’était passé. Il avait un visage, un prénom. Il pouvait toujours faire un signalement à la police. Et il se doutait que cette criminelle n’en soit pas à son premier meurtre. Quel genre d’hommes se faisait agresser par une femme ? Voilà la phrase qui faillit le pousser hors de ses gonds. Non pas par une virilité blessée, mais par l’orgueil d’avoir été mis dans le même bateau que tout le monde. Comme si le fait d’être un mâle lui faisait avoir une étiquette avec écrit dessus « connard ». Imbécile. Il aurait voulu la retenir et continuer de lui dire ses quatre vérités en face, n’en pouvant plus de ses sous-entendus erronés et hautains mais il manqua de s’écraser par terre. Il se rattrapa comme il put, s’essuya le sang sur son visage et décida de rentrer chez lui. Aggraver les choses n’apporterait absolument rien pour l’instant. Mais il se fit la promesse de la retrouver. Et il souhaita intérieurement le pire pour elle. Felix n’était pas un homme haineux à la base mais quand il détestait quelqu’un, il n’y avait généralement aucune possibilité pour cette personne de remonter dans son estime.
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