Sujet: A Very Special Infiltration | [ Harry • Devlin ] Sam 12 Aoû - 17:02
• a very special infiltration •
« i always felt kinda different about my true self »
Cette soirée était spéciale. Plus que tout, la manière dont elle se déroulerait se répercuterait de manière indéniable sur le restant de sa psyché. Car à cette seconde précis, Harry déglutissait devant son miroir. Il avait accepter cette enquête auprès de son collègue détective Devlin, car tout deux recherchaient avant tout la vérité. Que ce fut par rapport à Jack l'Éventreur ou à tout autre créature malveillante se terrant dans les ruelles délabrés et parfois bien riches de Londres. Sa main squelettique effleura le miroir. Il n'était... pas si mal que cela, à vrai dire ce soir là. Il était même, cruellement crédible. D'un doigt, il le passa le long de sa joue qu'il avait rasé à la perfection -on aurait dit une peau de bébé. Ses yeux savamment arrangés, de même que ces lèvres. C'était à se demander s'il n'était pas né pour ça. Jamais de sa vie, le vétérinaire aurait cru pouvoir si bien porter l'accent féminin. Il l'avait déjà testé pourtant, de nombreuses fois. Tout cela pour pouvoir un jour atteindre la lame de ce mystérieux meurtrier. Mais jamais encore il ne s'était intéressé à son visage. Il s'était longtemps demandé si c'était parce qu'il ne brisait pas encore les perceptions, s'il ne faisait pas encore trop homme.
Et pourtant là, ce soir-là dans le miroir, Harry plongeait son regard dans cet étrange alter-égo qu'il venait de se créer. Une version presque plus entière de lui-même. Il avait l'impression d'y voir une plus grande force de caractère. La robe que le vétérinaire portait, il l'avait lui-même commandé à Amy, disant que c'était effectivement pour passer inaperçu lors d'une enquête. S'il avait dit la vérité, Harry commençait à se demander si cela n'en était pas moins de l’omission. Touchant ce tissu si délicat, au dessus de la fausse poitrine qu'il s'était arrangé, il avait un haut col qui permettait la parfaite illusion. Lui qui avait une taille si squelettique, il avait pu très aisément se faire de plus grosses hanches afin de rendre sa silhouette plus féminine. Ce soir, il devait rejoindre le détective dans un bordel afin de se fondre parmi les prostituées déjà présente, découvrir des informations. Cela ne serait pas une partie de plaisir, mais déjà avec le costume, c'était plus simple.
Sa démarche était gracieuse, son long cou gracile se levait presque avec fierté alors qu'il marchait dans les rues de Whitechapel, un châle chaste autour des épaules. Ce qui l'impressionnait le plus, c'était que les hommes se retournaient presque sur son chemin, surpris de voir une femme au faciès aussi particulier et peu commun. Il fallait l'avouer, rien que le visage d'Harry en tant qu'homme faisait se retourner plus d'un visage, curieux de son regard jaune. Celui-ci, accentué par le maquillage qui rendait à merveilles, synthétisait toute l'admiration et le surprise dans le regard des passants. Harry était presque heureux. A cet heure là, il lui semblait marcher plus libre que jamais. Le vétérinaire travesti arriva au point de rendez-vous sans embûche, s'approchant de l'individu qu'il devina comme étant Devlin. Les traits naturels d'un individu restent impossible à manquer quand on connaissait le faciès de quelqu'un. Surtout d'un homme possédant un visage aussi peu commun que ce détective sans langue dans sa poche. Puis il aurait été difficile de cacher quelque chose aux yeux d'aigle que possédait le jeune homme squelettique, voyons. Ce fut donc avec un grand sourire, faisant presque jouer son tout nouveau charme entre ses yeux, qu'il rit avec une voix à peine plus aigue que sa véritable voix -qu'il avait de nature plus féminine que la majorité des hommes:
- Cette ruelle n'est pas assez grande pour deux beautés comme nous.
Il ramena un peu plus son châle sur sa fausse poitrine en ricanant. C'était vraiment drôle d'être une femme, Harry se sentait si bien. Dans ces petits chipotages de demoiselles, sans réellement de prise de tête. Il ne se souciait plus vraiment de ce qui l'entourait, trop heureux de sa propre personne pour réellement voir le danger dans son propre petit jeu.
Âge : 40 Emploi : Détective / Gentleman-Cambrioleur / Chasseur de créatures surnaturelles. Informations : -1m75 (5’’74), 73 kg (167 lbs)
-Yeux ambre
-Détective depuis 11 ans. plus par passion et goût du défi que pour en vivre.
-Est devenu gentleman-cambrioleur, laissant sur les lieux de ses forfaits une carte: un valet de cœur, ce qui lui vaut le surnom, par les journaux, de "Jack of Heart" ("Valet de Cœur" en anglais.)
-A créé, avec Lydess Hentswig et Katherina Romanov, la Fondation Luna, un groupe de gens qui affrontent les dangers surnaturels.
La Fondation recrute de nouveaux protecteurs ayant assez de courage pour affronter l'inconnu.
-Jamais marié, aucune descendance... du moins, connue.
-Possède un Doberman nommé Athos dont il ne se sépare jamais.
-Asocial et légèrement misogyne en apparence. En réalité, égalitaire.
-Pratique la lecture labiale
-Est devenu le tuteur de Joséphine par la force des choses.
-Fume la pipe uniquement en soirée, la porte à la bouche non allumée pour réfléchir.
-Excellent tireur et virtuose du combat à mains nues, alliant boxe, savate et techniques de lutte. manie aussi la canne de combat et la rapière.
-Musculature fine mais très dense et efficace, doté d'une force insoupçonnable pour son gabarit et d'une grande résistance aux coups.
-Très discret, marche toujours sans faire de bruit et sait observer sans être repéré.
-Siffleur musical de talent et bon chanteur. A une ouïe bien entrainée.
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Sujet: Re: A Very Special Infiltration | [ Harry • Devlin ] Ven 2 Fév - 14:51
A very special infiltration.
« Now, my fight is beginning! »
Whitechapel, 1892
Il y avait, en cette fin d'après-midi, un sentiment d'échec, dans la tête du détective qu'était Devlin. Dans l'appartement qu'il louait à la City depuis des années, il peaufinait les derniers réglages de ce costume un peu hors norme… et le résultat frôlait le désastre! Se regardant dans le psyché, examinant successivement le côté face, le dos, les côtés, il regrettait amèrement l'absence d'Amy Adler pour l'aider dans son premier déguisement en femme en plus de 16 ans de "carrière" à arpenter les bas-fonds. Hélas, elle avait récemment subi l'attaque de Jack l'Eventreur. Heureusement, elle avait survécu! Elle était la première à être parvenu à cet exploit, si tant est qu'on puisse employer ce mot dans des circonstances aussi choquantes et sordides.
Non… ça n'allait vraiment pas! Le chemisier noir et la jupe aux tons beige clair étaient légèrement trop courts, le chapeau le faisait ressembler à une vieille rombière, la perruque commençait à faire sentir qu'un remplacement serait bientôt à envisager et le maquillage trop tapageur accentuait le massacre! Il n'avait pas l'air d'une prostituée mais de la mère de toutes celles-ci! Ou alors, une qui avait de "l'expérience", une académicienne, une vétérane canonique qui vous prodiguerait, à défaut de charme, un exercice rhumatologique des plus experts pour hommes fantasmant sur un hospice! Rajoutez à cela qu'il s'était emparé d'un soutien-gorge un peu… voluptueux, rembourré à l'extrême pour avoir de la tenue… c'était une véritable agression du regard! Si Amy voyait ça, nul doute qu'elle mourrait en s'étouffant de rire!
Devlin semblait avoir cultivé le concept d'affreuxdisiaque!
Sans compter que le chemisier, le seul que, par chance, Effie avait acheté trop grand pour elle, donc immettable, était dépourvu de manche et laissait les bras du détective nus! Si Devlin était fin, il était, malheureusement en la circonstance, très puissant. Une musculature fine, sèche, poussée au maximum tout en préservant son atout fort: sa vitesse impressionnante… inhabituelle pour une femme, ou alors très agressive! Le moindre mouvement, même en toute décontraction, faisait jouer les muscles, faisant ressortir toutes leurs lignes de séparation, ainsi que les veines. Pas bon du tout! Devlin dû se résoudre à compléter l'attirail d'un châle… Crénom!
Après moult ajustements, il était fin prêt pour aller retrouver Harry Downcry au point de rendez-vous, une ruelle de Withechapel choisie à dessein dans un secteur-clé des dames de joie. Il sortit dans la rue et sentit, de temps à autres, qu'il était scruté par certaines paires d'yeux. Il était vrai qu'il devait être à peu près aussi attirant qu'un calamar mort! Mais qu'à cela ne tienne: au moins, s'il n'était pas trop sollicité, cela lui laisserait loisir d'enquêter. Déambulant dans les rues d'un pas plutôt léger, compensant le manque de sex-appeal naturel dans cet attirail par un port altier, il repensait au fait qu'il s'était promis de laisser l'affaire de Jack à Harry afin de ne pas le déconcentrer par leurs habituels petits défis, joutes sportives de résolution rapide d'enquêtes auxquels les 2 hommes aimaient s'adonner. Mais les événements récents le poussaient à apporter son assistance au vétérinaire: entre l'agression d'Amy et le fait qu'il sentait une fascination des plus étranges et néfastes pour l'Eventreur de la part du Downcry, il devait aussi s'attacher à retrouver ce malade au couteau leste. Son enquête lui avait permis de recueillir des renseignements intéressants. Ce cheveu, entre autre, associé à la taille assez menue de l'assaillant, qui conduisait logiquement à un homme de petite taille ou, plus plausible, à une femme. Découvertes qui pourraient être utiles à son ami.
Il arriva dans la ruelle qui, malgré l'éclairage naturel de la proche fin d'après-midi, faisait déjà jouer des ombres signalant à l'imprudent que, une fois parée du manteau de la nuit, elle se changeait en un coupe-gorge impitoyable. Comment des femmes pouvaient-elles s'adonner à une activité à risque par ici? Hélas, les coupe-gorges, par ici, étaient plus courant que les endroits sûrs.
La nuit tomba lentement sur Whitechapel la Dépravée. Les belles de jour commencèrent à faire place aux belles de nuit. Dernièrement, elles étaient moins nombreuses que leurs collègues du soleil blafard londonien: la peur de Jack poussait les femmes à préférer de plus en plus la sécurité de l'astre solaire ou des maisons closes, quitte à faire moins de chiffre. Au final, ne substitaient, sous les étoiles masquées par le Fog, que les irréductibles, les inconscientes bravaches ou les filles à maquereaux. Une silhouette féminine s'approcha, la démarche délicate. Devlin s'apprêta à subir des tonnes de questions de la part d'une quelconque catin qui s'enquerrait de sa présence ici. Son alibi était rodé: récemment chassée par son mari, frappé d'impureté, ce qui l'empêcherait de travailler normalement, poussée à se prostituer pour payer la nourriture d'un bébé, enfant adultère du désormais ancien meilleur ami de l'époux… histoire classique dans ce monde de la cuisse légère… Mais lorsqu'elle fut assez près, il constata que "elle" était "il"! Harry?! Il avait bien faillit ne pas reconnaître le vétérinaire. S'il n'était pas habitué à son visage, il se serait laissé avoir, le prenant pour une femme de grande taille au visage un peu anguleux. Son déguisement était bien plus réussi que celui de Devlin, à n'en pas douter.
- Cette ruelle n'est pas assez grande pour deux beautés comme nous.
Devlin eu un "Oh oh oh!" digne d'une mère maquerelle sans âge à cette phrase suivie du petit rire du fils du chef de Scotland Yard. Beauté? Autant Harry pouvait passer pour une beauté, mais le pauvre Stanton ne serait beau qu'aux yeux d'un désespéré de l'existence, un marin revenant de 6 mois sur les flots ou un gars complètement ivre, selon la loi immuable de "plus on boit, plus la fille est jolie!"
-Vous êtes resplendissante et un brin trop flatteuse à mon égard, "Ariette": je suis quelque peu… usée! Répondit-il sur le même ton jovial, avec une voix… féminine… mais femme qui aurait abusé de la cigarette, rauque, à la tonalité grave.
-Pourvu qu'on trouve quelque chose d'intéressant rapidement que je me débarrasse de cet accoutrement. Nietzsche a raison de dire que l'esprit n'est qu'un jouet pour le corps: tout à l'heure, je suis passé devant un policeman et je l'ai trouvé charmant dans son uniforme! Enchaina-t-il avec une grimace souriante, gloussant à sa plaisanterie. Harry lui semblait bizarrement très à l'aise, attifé en femme. Certes, l'homme avait naturellement des gestes par moments guindés, voir efféminés, mais Devlin n'avait jamais pensé qu'il aurait une telle aisance dans le mimétisme féminin. -Alors? Par lequel de ces glorieux établissements voulez-vous commencer?
Sujet: Re: A Very Special Infiltration | [ Harry • Devlin ] Dim 11 Fév - 14:43
• a very special infiltration •
« i always felt kinda different about my true self »
Quand il vit l'accoutrement de son partenaire d'enquête, Harry se rendit compte que sa phrase était soudainement bien plus ironique qu'il n'y paraissait. En effet, Devlin ressemblait véritablement à la vieille rombière qui avait roulé sa bosse dans le milieu et qui, à ses côtés, semblait être la professeure qui allait lui enseigner toutes les meilleures méthodes pour appâter le chaland. N'importe qui, avec un peu d'imagination, pouvait cependant s'imaginer que Devlin avait été, une fois dans sa jeunesse, une magnifique demoiselle. En bonne future élève, Harry se plaçait au côté de Devlin, observant alors d'un air malicieux la vie masculine qui s'offrait à leur ruelle. Il fallait qu'il se souvienne qu'il n'était pas là pour avoir des clients, ni même pour attirer Jack l'Eventreur dans un piège fallacieux, mais bien pour trouver des renseignements. A voir les regards lubriques qui tournaient autour de lui, le vétérinaire se demanda s'il avait bien fait d'être aussi crédible. Qu'allait-il faire si jamais un homme venait lui demander son tarif. Pour s'en prévenir, Harry commença à élaborer un dialogue afin d'éviter la confrontation. Reportant son attention sur Devlin, il ne put s'empêcher de rire en entendant sa fausse voix féminine. Ah, tout le monde n'avait pas la chance d'avoir une fois aussi naturellement aigue et prononcé que le cher Downcry junior. Ainsi, il rit également tout naturellement à la plaisanterie du détective, renchérissant avec une pose délicate:
- Oh, voyons très chère Devina, vous êtes peut-être usée, mais cela n'est que la preuve de vos immenses connaissances en la matière, la doyenne des filles de joies.
A sa parole suivante, Harry remarqua qu'il serait un peu triste que cette enquête se finisse tôt. Il était plutôt content de son effet, ainsi que de l'exactitude de son déguisement. Même qu'à la fin de la tirade de Stanton, le vétérinaire eut un rire assez nerveux, ayant indiqué qu'il avait trouvé un policeman charmant à cause de son déguisement. Harry ne savait pas exactement comment prendre cet information et se demanda alors s'il était au courant pour sa propre bisexualité. Il agissait souvent comme si c'était évident pour tout le monde, étant donné qu'il ne se cachait pas, au grand damn de son père qui faisait bien trop souvent blanchir son casier judiciaire. Fronçant les sourcils dans une intense réflexion personnelle, il finit par continuer de rire, bien que toujours aussi nerveusement. Un homme passa à côté d'eux et tapa les fesses d'Harry avant de s'en aller en raillant sa bouteille d'alcool, faisant sursauter le vétérinaire. Seigneur, cette mission était étrangement plus dangereuse que prévu. Il déglutit avant de reprendre contenance avec un gloussement tout féminin, regardant Devlin en rougissant plus que nécessaire. De l'extérieur, les badauds auraient très clairement pris Ariette pour une nouvelle venue dans le métier, qui se faisait chaperonner par Devina la rombière. A savoir si c'était exactement la vérité, en attendant, Harry ne manquerait pas de prendre cela comme une excuse pour ne pas avoir à suivre un homme dans son alcôve. Surtout un homme bourré, gras du bide puant la sueur, il avait un certain standing à respecter. Et il avait bien de la chance de pouvoir en rire, mais il fallait à présent se mélanger aux prostituées pour avoir les dites-informations, ne pas oublier l'objectif de vue. A la question de Devlin, Harry montra tout simplement la première maison de passe qu'il pouvait voir d'ici, reconnaissable à ses lanternes rouges, tandis que quelques femmes appâtaient le client au devant, cependant il rajouta:
- Sachant que Jack s'attaque surtout aux femmes qui n'ont pas d'attaches dans les maisons de passe, ce n'est pas plus simple de commencer par les prostituées dans les petites ruelles ? Je me demande...
Il soupira doucement, ne sachant en vérité pas comment commencer. Le vétérinaire s'était souvent amusé à se balader travesti pour tenter d'attirer le tueur en série, directement. Mais il n'avait jamais commencé à papoter avec ses potentielles futurs victimes comme si de rien n'était. Se dandinant assez nerveusement dans sa robe en direction des femmes, comme quoi, pour faire sa poulette devant les mâles en chaleur y'a du monde mais dès qu'il s'agit d'aller vers ses collègues, ça se dégonfle, Harry s'approcha d'une femme "publicité" devant la demeure aux lanternes qu'il avait vérifié ne pas être la maison de Miss Bolton et demanda:
- Hey... je suis nouvelle dans la ville et... j'aimerai savoir... enfin... mmh... est-ce que... comment ça se passe pour... vous auriez connaissance de coins plus sécurisé que d'autres pour faire son boulot tranquillement ?
Quelque part, Harry jouait à la perfection la jeune femme nouvelle venue qui ne savait absolument pas comment commencer sa nouvelle vie londonienne. Parfait, car il ne savait pas vraiment comment faire autrement. Il avait toujours eu plus de mal à aborder et converser avec les femmes qu'avec les hommes. Il regarda Devlin comme un appel au secours, attendant la réponse avec impatience. La prostituée le regarda de haut en bas, car il était vrai qu'une femme de deux mètres de haut, cela ne laissait pas indifférent. Elle éclata d'un grand rire qui gela le sang d'Harry sur place, est-ce qu'elle avait vu au travers de son déguisement ? Il eut un mouvement de recul, la regarda avec inquétude. Mais celle-ci le rassura bien vite en énonçant:
- Aha ! Ma pauvre, ça s'voit que vous êtes pas du coin ! Rien n'est plus sûr désormais avec c't'enfoiré de tueur. Si tu veux être tranquille, c'est dans les maisons de passe que ça s'passe !
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