. Faustina Blas Herrera . Jealous of the rain .

Faustina Blas Herrera

« More than twenty a day
guess it was a nice day »

FT. Vittoria Ceretti

CARTE D'IDENTITÉ

Nom : Herrera.
Prénom(s) : Faustina Blas.
Âge : Qui sait ?
Groupe : Démunis.

Nationalité : Espagnole.
Lieu de naissance : Sarria, à l'Est de la Galice espagnole.
Date de naissance : S'en encquérir serait inutile.
Situation Civile : Toujours libre de danser.
Religion : On tenta de la convertir au catholicisme mais ce fut un sombre échec.
Orientation Sexuelle : Ces pas ne s'y intéressent pas.
Profession : Là où le vent porte son jupon, elle danse.
Quartier Résidentiel : Tout dépend où elle est appelée.
Activités Illicites : Elle ne fait que danser, danser avec tous et consommer, consommer avec tous. Or elle ne consomme pas comme les autres. On dit qu'elle a la main maladroite. Que parfois de ses paumes tombent des choses qui se ramasse vite et se dissimule aussitôt. On trouve souvent dans son sillage des herbes sèches, ainsi que des cendres et des aiguilles. Tout bon britannique ne réserverait pas un seul instant à la réflexion, enfin c'est évident.

Jolie petite histoire...
L'astre solaire brûlait, ce jour-là. Enfin, somme toute, c'est ce que l'on avait inscrit sur les quelques papiers d'identité qu'on avait daigné lui confectionner. On n'était plus trop certains du mois, ou même de l'année de naissance de ce nourrisson. Sa mère l'avait troqué contre une pincée de ce nouveau vis -le cannabis, qui n'était en aucun cas onéreux, mais il se trouvait qu'elle manquait de richesse. C'est bien pour cela, d'ailleurs, qu'elle consommait pour oublier. Elle était une de ces nouvelles malades, que l'on refusait de soigner et dont les familles souffraient en silence. Or sa seule famille, c'était la petite Faustina. Faustina c'était le soleil d'un ciel noir, dont les rayons étaient obstrués par les fumées nuageuses de la drogue qu'on fumait, qu'on pipait, qu'on tirait. Ses poumons furent souillés de cendre aussitôt que la brise rougit ses joues hâlées pour la première fois. Et les bonnes soeurs, par qui elle fut recueillie et élevée, prirent bien vite les dispositions nécessaires à son éloignement maternel. D'ailleurs, son abandon fut conté comme il fut écrit plus tôt mais on eut dit que sa mère l'aima vraiment plus que tout au monde. Seulement, sa mère, personne ne l'aima autant. Alors lorsqu'on lui arracha son enfant au beau milieu d'une place publique, on s'accorda à dire qu'elle l'avait troquée, car c'était plus convenant.
La Galice, ce n'est pas un endroit où l'on réussit. C'est à peine si le soleil s'y montre. Il ne fait que s'y sentir, brûlant et calcinant la moindre pousse d'abondance, asséchant le moindre ruisseau d'or. C'est une région sinistrée, enserrée de tous les malheurs du monde, enfermée dans une obscurité inextricable. La jeune fille avait des rêves de gloire, des rêves d'espagnole, des rêves fougueux et ornés de bijoux. La beauté et le talent, certes peu reconnus, la suivaient à chaque pas qu'elle osait et elle savait plaire et enchanter les quelques chanceux qu'elle croisait aux champs. Alors, un beau jour, ses puissantes ailes se déployèrent, brisant les barreaux de fer de son couvent. À seize ans, la jeune danseuse s'enfuit, trois sous dans une bourse et ses ambitions comme toute réserve.
Mais les ambitions ne suffisent pas toujours à porter un avenir jusqu'à concrétisation. Et les rues de Londres, bien plus cruelles encore que celles de la Galice, ébranlèrent bien vite sa fougueuse volonté. Entre vendre son âme ou vendre son corps... Le spirituel n'a jamais eu beaucoup de valeur à ses yeux.

CARACTÈRE ET TEMPÉRAMENT
C'est une espagnole. Et si les londoniens osaient "se salir les mains" davantage, ces trois mots nourris de sens auraient suffi. On dira qu'elle est butée, idiote, légère, on se trompera.
On ne cherchera pas à arracher son masque chatoyant et provocateur, ce qui révèlerait un instinct de survie particulièrement violent et brutal. Elle n'attaque que lorsqu'elle se sent menacée, mais menace, prévient, avertit tout d'abord, en sifflant. Seulement, son sifflement est bien souvent silencieux. Son sifflement manipule, joue mais reste absolument efficace.
Dans l'ombre, elle manoeuvre et éloigne tout danger, si bien que son attaque est exceptionnelle mais tout à fait impressionnante. Pour subsister, elle se contente d'accomplir un devoir qui le lui permet. Rarement plaisant, fréquemment compromettant, elle s'y attelle, y travaille et accomplit sans question ni demande, car elle n'en a aucunement besoin. Tout est très clair. Il faut admettre qu'elle est singulièrement maligne. Et en cela, pernicieuse.

CARACTÉRISTIQUES PHYSIQUES
Une peau légèrement plus claire que celles de ses paires nous rappelle qu'onne connaît point son père. Cette chaire brunâtre, aux allures de cuivre fané, habillé de parures écarlates dépouillées, marquée de mille assauts, irritée par les tissus usés qu'elle revête chaque soir... on s'en lasserait. Des sillages rougeâtres parcourent son dos imprégné de suie, qu'elle prend toujours soin de dissimuler sous un voile dérisoire lors de ses représentations, non pas par pudeur ou honte mais pour plaire au spectateur, pour que celui-ci ne soit horrifié ni par la laideur de ses balafres, ni par leur histoire. On aurait préféré s'adonner à la contemplation de ses yeux blêmes arpentés de veines intoxiquées de fumée, si ceux-ci n'avaient pas été d'un noir monotone et anodin. Sa bouche n'est point plus entêtante ; trop imposante, elle est la plus hideuse tâche d'une nappe sale, presque constamment vêtue d'un habit pâlement pourpre limitant son abjection. Son nez, lui aussi,
est imparfait, droit, presque bossu, si difforme qu'on le dirait brisé. Et l'infamie d'un visage trop carré pour être féminin sait se parer d'une chevelure aussi barbante que ses pupilles aux reflets funèbres, grasse de poussière et de saleté. Une chevelure excessivement longue,
emmêlée et disgracieuse de par sa sauvagerie. Une chevelure trop souvent nouée ainsi que trop souvent libérée, trop affreuse pour être admirée par quelques mendiants outrancièrement désireux de présence féminine. Son corps, lui-même, brisé par la danse,
famélique et frêle, ne s'est jamais vu envié par quiconque. Faustina est repoussante, c'est ce qu'on dit.

Dans la vraie vie, je suis...
Quel est ton pseudo ? Lucie. Un mec ou une fille ? Humain de type femelle. Quel est ton âge ? 16 ans. Comment as-tu connu le forum ? J'ai des contacts

Un avis dessus : Attrayant ! As-tu un DC ? Nope. Pv/scénario/Inventé ? Inventé. Code de validation : Validé par Felix !