Loban V. Renfield
Admin Âge : 30 Emploi : Home Secretary. Informations : Comte de Warwick. • A été adopté à l'âge de sept ans. • A hérité d'une fortune incommensurable à la mort de son père adoptif, mais aussi des titres honorifiques. • Possède une grande force physique, ayant subi un entraînement militaire intensif pendant plusieurs années. • A passé plusieurs années en Inde, Chine et Japon. • Connait quelques arts martiaux. • Est connu pour ses fêtes mondaines où il n'apparaît jamais, se tenant à l'écart. • A un comportement et un caractère assez puéril. • Fait parfois preuve d'une grande naïveté. • Se met rarement en colère. • Passe certains de ses soirs dans Whitechapel, au sein de la Tribu de Fergus Lynch. • Est considéré comme un excentrique de par ses idées. • Son prénom vient d'un prénom juif mal orthographié. • A une petite cicatrice sous l'œil gauche et ailleurs sur le corps. • Origine sino-écossaises. Avatar : Sam Riley Quartier Résidentiel : Westminster. Messages : 194 Date d'inscription : 10/10/2016
| Sujet: Re: As if we were God blessed. ⋆ ft. Gerald & Loban [Fini] Mer 2 Mai - 15:42 | |
| As if We Were God Blessed.
« I'D KILL MYSELF TO MAKE EVERYBODY PAY. » Appartement Fogg, Southwark, Novembre 1891.
Tandis que Loban était toujours plus ou moins confortablement installé dans le lit, à s’inquiéter de comment les choses allaient se passer avec ce nouveau membre de famille dans la personne de Gerald Fogg, Lydess tenta de le rassurer, lui disant notamment que quelqu’un de son âge n’avait plus besoin d’un père. Cependant, c’était bien ce qui embarrassait le jeune noble. Son âme sœur n’avait jamais connu ses parents, n’avait jamais connu quelque chose de semblable à l’autorité parentale car les nourrices de l’orphelinat n’avaient pas toutes l’instinct maternel. Il eut alors un petit sourire embêté alors qu’elle continuait à lui expliquer pourquoi il n’avait pas à s’en faire, que Fogg ne portait par les gens riches dans son cœur – ce que Loban n’ignorait pas – même si cela lui permettait de rester proche de sa fille nouvellement retrouvée. De plus, elle souleva aussi le fait que les deux hommes auraient sûrement du mal à se supporter, ce qui n’était pas impossible, même si Loban ne reprochait pas grand-chose au barbier, hormis son intrusion dans la Tour de Londres… Le Home Secretary avait lui-même été un allié certain pour la Tribu, jusqu’à cinq mois auparavant… Cependant, si Fogg ne le supportait pas en retour…
Il ne répondit donc rien, son silence venant acquiescer les dires de Lydess, même s’il était quelque part un peu déçu qu’elle pense qu’il avait tant de mal à garder ses nerfs… Même si elle n’avait pas totalement tort. Plongé dans ses pensées et le regard dans le vague, il ne vit pas sa chérie s’approcher de lui pour l’embrasser avec tendresse et simplicité. Il ne s’était pas attendu à un tel geste d’affection alors qu’il lui en avait mis plein la tête seulement quelques secondes auparavant mais cela lui procura un bien fou. Il ferma les yeux, répondant avec tendresse à ce baiser sans fougue mais rempli d’amour et de tendresse. De toute façon, Loban n’avait pas la force ni le corps pour s’embarquer dans quelque chose de langoureux, même si l’envie était là. Il se contenta de poser une main sur la joue de Lydess, jusqu’à ce qu’elle finisse de retirer ses lèvres. Ce contact lui avait beaucoup trop manqué. Il eut l’impression que quelque chose de doux venait de lui caresser l’intégralité de son corps brisé, pansant son cœur blessé, lui retirant tous les maux qui le frappaient. C’était peut-être pour cela que Lydess lui était vitale. Elle était la seule à vraiment pouvoir le calmer, le soulager, le rendre heureux. Il aurait pouvoir lui rendre pareille aussi bien qu’elle le faisait…
Elle le rassura sur la suite des événements, lui disant qu’elle s’occuperait de tout et qu’ils rentreraient chez lui comme il l’avait prévu. Loban aurait sûrement contesté deux ou trois détails mais il n’en avait pas la force. Son éveil avait duré trop longtemps pour son corps encore amoché. Ses paupières devenaient lourdes tandis qu’un sourire se dessinait presque de manière indélébile sur ses lèvres. Il eut un soupire heureux, écoutant les demandes de Lydess pour sa santé. Cependant, il n’avait réellement plus d’appétit, seulement sommeil et il voyait mal sa sœur lui reprochait ceci. Dormir était souvent le meilleur moyen pour le corps de se rétablir. Il l’écouta cependant attentivement, même s’il semblait déjà ailleurs. Il perçut son inquiétude concernant la cohabitation avec son potentiel beau-père mais, étrangement, lui, n’était nullement préoccupé. Il serra alors fort les doigts de Lydess dans ses doigts, prenant son temps avant de parler, essayant de se réveiller un minimum, chose qui n’était pas aisée. Il sourit doucement et la regarda finalement dans les yeux.
— Tu sais… Je pense que ça va bien se passer… On ne va pas beaucoup se parler… Si je veux rentrer le plus vite possible, je dois dormir beaucoup alors… Puis, tu sais, je le connais un peu Fogg… Enfin Gerald… Enfin ton père…
Il eut un sourire amusé mais légèrement gêné.
— C’est pas quelqu’un de méchant, je suis sûr qu’il fera un effort avec moi… J’espère… Il est taquin mais pas malveillant…
Il eut un petit soupir.
— Cependant, je ne veux pas lui faire de la peine et l’arracher de lui… Même si tu n’as jamais grandi sans lui et qu’il ne t’a pas élevé mais… Mais bon, tu es libre de tes actions, tu choisiras…
Il se passa machinalement la langue sur ses lèvres avant de sourire un peu plus.
— Aucun rapport mais le seul reproche que je peux faire à ta cuisine, c’est que tu aies mis un peu trop d’ail. Comment dire que ça reste un peu…
Il eut un air espiègle tout en se recouchant dans le lit pour mieux dormir. Il ferma les yeux et se laissa papouiller par Lydess sans rien dire, retrouvant un minimum goût à la vie. Il ne bougea pas cependant, mais parvint à murmurer avec un sourire :
— Concernant mes demandes… J’aimerais bien que tu restes avec moi…
Il parvint à se dégager un petit peu sur le côté du lit, tentant de lui laisser une place malgré son imposant gabarit. Il poussa un long soupir et il ne fallut pas plus d’une minute au jeune Lord pour s’endormir à côté de celle qu’il aimait par-dessus tout. plumyts 2016 |
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