Âge : 38 Emploi : Horloger Royal. Informations : Souffre d'un autisme d'Asperger • Dyslexique • Est obsédé par son métier • Rêve de travailler sur l'horloge de Big Ben. • Insomniaque. • Parle peu • Se sent mal à l'aise dans une foule • A quelques bases d'Allemand et de Français • A le corps glacé et est d'une pâleur à faire peur • Origines Juives • Possède une Pamphobeteus Platyomma mâle pour animal de compagnie • Est le mari d'Amy S. Adler. Avatar : Johnny Depp Quartier Résidentiel : Lambeth. Messages : 3763Date d'inscription : 14/09/2016
Sujet: Re: Little sister's back ♦ feat. Felix J. Adler & Amy S. Adler [Fini.] Jeu 3 Aoû - 1:51
Little sister's back.
« IT'S LIKE I'M SLEEPWALKING »
Maison des Adler, 1891.
Felix avait bien remarqué la détresse de son épouse, il l’avait même anticipé. Cependant, il ne savait pas trop quoi y faire, se sentant comme attrapé par chaque bras, Amy et Emily tirant chacune de leur côté, l’écartelant affreusement familialement. Mais comme pensé plutôt, son choix était déjà fait. S’il avait fui à dix-sept ans, c’était pour tourner une page. Bon, un personnage était revenu des chapitres précédents pour revenir dans les derniers chronologiquement. Mais il ne voulait pas que l’amour de sa vie, dont le regard était aussi noir que ses cheveux, pense qu’il l’abandonnait ou qu’il était susceptible de repartir avec sa sœur. Pourquoi d’ailleurs ? Cette situation le dépassait complètement, ne sachant pas où était sa place. Amy lui répondit cependant en français, lui reprochant de ne pas lui avoir dit la première partie de sa phrase. Mais en réalité, c’était plutôt la deuxième partie que Felix ne voulait pas qu’Emily comprenne. Il soupira doucement, se laissant doucement convaincre par son épouse. Il trouverait bien une tournure diplomate pour en parler à sa sœur. Que la proximité qu’ils avaient peut-être eu à l’époque – et encore il l’avait trouvée déjà un peu collante durant leur jeunesse – était révolue.
Mais Amy ne s’arrêta pas en si bon chemin, lançant une dernière pique sur leurs ébats nocturnes. Felix eut un regard outré et gêné en direction de son épouse, ses joues rosissant franchement de honte. Il n’avait pas tellement envie que sa femme déballe leur vie sexuelle devant tout le monde. Surtout quand ce « tout le monde » était sa sœur. Rouge d’embarras, il se passa une main sur son visage, commençant à avoir beaucoup trop chaud malgré le courant d’air qui s’infiltrait dans la brèche de la fenêtre, et détourna le regard, ne sachant plus sur quoi poser ce dernier. Il sentit le bras d’Amy lui prendre la taille et poser sa joue contre lui. Il lui jeta un regard mais ne put réellement lui rendre son petit câlin à cet instant. Il lui sourit tendrement, bien que les joues toujours bien rouges puis fut dérangé par un bruit provenant d’Emily qui avait posé ses fesses sur une chaise. Elle venait de recracher, apparemment choquée de l’existence d’une nièce et d’un neveu. Felix eut un regard presque dégoûté et surtout désespéré en se disant qu’il faudrait encore nettoyant bien que ce ne soit que de l’eau. Pourquoi aucune d’entre elles ne parvenaient à se contenir ?
Emily montra alors un vif enthousiasme à l’idée de rencontrer d’autres membres de sa famille, ce à quoi Felix répondit par un sourire amusé, réfléchissant à l’éventualité. Il connaissait sa sœur, il espérait juste qu’elle ne se montre pas trop collante comme elle avait pu l’être par le passé… et comme elle continuait à l’être d’ailleurs. Elle continua à s’excuser pour la fenêtre ce que Felix balaya d’un geste de sa main libre comme pour chasser définitivement cet incident. Pour l’instant en tout cas. N’ayant nullement envie de chasser son épouse, il dit pourtant à Emily :
— Laisse les enfants dormir pour ce soir… Rencontrer les gens à une heure tardive de la nuit n’a pas l’air de te déranger mais… ils sont encore jeunes, le sommeil est important pour eux…
Il eut un doux sourire, décolla Amy pour lui prendre la main et la regarda dans les yeux, ceux-ci ayant n’ayant pas perdu leur éclat aimant. Il se tourna ensuite vers Emily de nouveau pour reprendre la parole :
— Je n’ai pas envie que vous vous disputiez… Emily, j’ai épousé Amy par amour… Je sais que ça peut te faire un choc, je n’avais que dix-sept ans quand je suis parti mais… Je… Voilà.
Il avait pourtant essayé de suivre la demande en français d’Amy mais n’était pas parvenu à conclure comme il aurait voulu et sûrement comme elle aurait voulu. Il dit alors, un ton semi-convaincu de sa justification :
— J’aime Amy plus que tout.
Il n’avait bien évidemment pas réalisé l’impact que cette phrase aurait pu avoir sur sa sœur mais Felix n’avait jamais été très doué avec l’art oral. Il se tourna de nouveau vers son épouse pour lui sourire et lui dire doucement :
— Je vais monter enfiler quelque chose quand même. Je vais te rapporter un peignoir pour pas que tu attrapes froid, mon cœur.
Il sourit, serra seulement sa main par pudeur. Il aurait bien voulu l’embrasser mais la présence de sa sœur le mettait mal à l’aise. Cependant, il se dit que l’amour de son épouse était sûrement plus important et déposa un rapide baiser sur les lèvres de celle-ci avant de disparaître de la cuisine et de monter à l’étage, laissant la femme et la belle-sœur seules pour quelques instants.
Amy est très douée dans son domaine, la couture. ⊹ Ressentais une profonde frustration envers son mari durant les cinq précédentes années, ce qui l'incitait à accepter plus facilement les avances d'autrui. ⊹ A des tendances névrosées et borderline. ⊹ Ne supporte pas/ou difficilement les enfants en bas âge. ⊹ Apprécie la compagnie de l'alcool et du tabac bon marché. ⊹ Est d'une grande immaturité. ⊹ Très facilement morte de jalousie en compagnie d'autres femmes. ⊹ Manque de confiance en elle-même et a souvent besoin qu'on la rassure sur son apparence. ⊹ Passe beaucoup trop de temps devant le miroir à peigner ses très longs cheveux noirs. ⊹ Femme de Felix J. Adler. ⊹ A ouvert récemment un bordel de luxe dans un vieil hôtel rénové de Whitechapel. Avatar : Eva Green Quartier Résidentiel : Londres Messages : 3210Date d'inscription : 17/09/2016
Sujet: Re: Little sister's back ♦ feat. Felix J. Adler & Amy S. Adler [Fini.] Jeu 3 Aoû - 10:27
Little sister's back.
« I am in a daydream, or a nightmare ? »
Cette situation était pour le moins burlesque. A l'image d'un mauvais vaudeville, aucun des trois participants ne semblaient vouloir quitter la scène sans pouvoir avoir le dernier mot. Amy était prête à le laisser à son mari adoré si celui-ci l'utilisait pour lui déclamer tout son amour. Posé sur le bras de son amour, elle s'abreuva de son tendre sourire comme une assoiffée. Dans cette guerre sans fin, la moindre petite attention supplémentaire était une victoire de plus. La soeur s'était assise, s'installant comme si elle était chez elle: une preuve supplémentaire de sa non-gêne. Elle avait craché en entendant l'annonce de l'existence des enfants. Amy eut un délicieux petit sourire mesquin, c'était à son tour de jouer; et la petite en avait, des tours de retard. Mais l'enthousiasme dont elle fit alors preuve déconcerta toutes ses espérances; son sourire s'affaissa. Comment pouvait-elle crouler sous l'envie de voir le résultat de la chair de son frère avec un autre ? Se pourrait-elle qu'elle ait mal lu dans son jeu ? Impossible. Son regard ne mentait pas. Les muscles de la bouche sont plus faciles à travestir que l'étincelle de l'iris. Ou bien... ou bien tout ceci n'était qu'un vaste plan. Si elle approchait les enfants, se montrait présente à toute heure et serviable, ayant l'argent pour les couvrir de cadeaux et le temps à perdre du fait de sa bourgeoisie libidineuse... elle pouvait sans nul doute faire se retourner les enfants contre elle. Malgré son instinct maternel non réputé, l'idée lui était incroyablement insupportable.
Par chance, Felix refusa l'idée pour le moment. Oui, ce n'était que parce qu'il était tard. Mais cela lui donnerait le temps nécessaire pour informer l'horloger de ses craintes; en priant pour qu'il ne la traite pas vulgairement de paranoïaque. Mais voilà qu'il se tournait vers elle, prenant sa main avec douceur, et ayant dans le regard, cet air amoureux qu'elle lui aimait. Bien entendu, ses yeux lui rendirent l'exact émotion, si vive et intense, au fond de ses bleus prunelles. Elle l'aimait tellement, son mari, après toutes les épreuves qu'ils avaient traversé. Ce ne serait pas une stupide gamine qui les séparerait cette nuit. Se retournant vers sa soeur, il leur dit en des termes plus doux et mieux tournés qu'il ne souhaitait pas la dispute dans la maisonnée. Qu'il avait épousé Amy par amour. Cette dernière se para de son plus beau sourire, serrant la main de Felix tout en caressant sa peau de son pouce. Le fait qu'il dise ensuite qu'il l'aimait plus que tout, avec de véritables mots anglais, la fit fondre de bonheur. Oh, bien sûr elle n'avait pas noté la difficulté avec laquelle il sortait les mots, Felix n'avait jamais été bon pour parler. Elle ne prenait l'effort qu'avec davantage de bonheur, car il avait réussi à faire ce qu'elle lui avait demandé pour remonter son moral. La couturière rit doucement quand l'horloger précisa monter mettre quelque chose:
- Tu es déjà magnifique sans le moindre artifice vestimentaire mon amour. Aller, zou !
Et ce fut un coeur explosant de joie et de tendresse qui lui rendit son petit baiser sur ses lèvres brûlantes d'impatience -qu'elle n'en aille pour reprofiter pleinement de son mari. Il n'était pas possible de ne pas voir l'amour évident qui unissait ces deux êtres, cette complicité semi-silencieuse. Le laissant partr, elle resserra donc les pans de sa maigre et transparente robe de chambre pour se tourner vers la demoiselle avec un grand sourire narquois. S'approcha de la table, la jeune femme joua avec le petit trou qu'avait occasionné le coup de couteau et fit, montrant toutes ses dents dans une hilarité qu'on n'aurait su dompter:
- Hé bien... mon mari n'a jamais dit qu'il avait une soeur, ni même une famille. Il faut croire qu'il n'en était pas assez heureux ni assez fier d'elle pour pouvoir en parler, n'est-ce pas ?
Amy rit doucement à cette phrase et s'assit en face de la demoiselle, haussant un sourcil d'interrogation. Comment pouvait-elle seulement imaginer faire le poids face à la miss Carter de son nom de jeune fille ? Rien ni personne ne le pouvait, le temps l'avait bien prouver. Surtout sa soeur. Felix n'était pas aussi tordu que cela. Il aimait juste ses horloges. Et elle. Et les enfants. Continuant de sourire presque avec pitié face à la petite, la couturière lança:
- Je connais la lueur dans ton regard, ne crois pas que tu te joues de moi.
Pour s'occuper les mains, lassées de la table, Amy passa ensuite ses longs, très longs cheveux par dessus son épaules pour les peigner de ses doigts, avec attention et toujours très souriante. Oh, la convenance veut des mots, mais elle attendit bien d'entendre les pas de son mari dans l'escalier pour dire par la suite -à un volume modéré mais bien audible pour l'horloger:
- En tout cas, je suis véritablement navrée que vous ayez été séparé pendant aussi longtemps, c'est certainement une bien triste histoire...
Sujet: Re: Little sister's back ♦ feat. Felix J. Adler & Amy S. Adler [Fini.] Ven 4 Aoû - 1:29
Little sister's back
« EMILY, FELIX & AMY »
« Laisse les enfants dormir pour ce soir… Rencontrer les gens à une heure tardive de la nuit n’a pas l’air de te déranger mais… ils sont encore jeunes, le sommeil est important pour eux… »
« Je sais bien, je parlais pour plus tard ! » avait-elle répondu d'un air révolté mais toujours enfantin.
L'aura empoisonnante de son mariage infortuné avait quelque peu changé Felix, Emily le voyait... Il était comme... ensorcelé. Comment n'arrivait-il pas à voir que cette femme était mauvaise ? Lui avait-elle jeté un sort ? Ou n'avait-il connu jamais mieux au sein de leur foyer, de toute manière... Cela rendait Emily énormément triste. Il fallait qu'elle lui fasse réaliser la vraie nature de cette femme ! Si menacer sa sœur d'un couteau n'était pas assez extrême pour lui, c'est qu'il y avait un problème quelque part... Un problème... et il était vraiment empêtré dedans. Ces déclarations dégoûtantes à cette créature... Emily était partagée entre l'envie de pleurer et de vomir. Il avait l'air sincère mais... quelque chose clochait. Même si, dans tous les cas, les mots de Felix étaient comme un poignard enfoncé dans son cœur. Il l'aimait plus que tout... Tout, vraiment tout ? Ce n'était pas possible, il ne réalisait pas ce qu'il disait... La jeune Adler s'efforçait de lui sourire, faussement attendrie, mais au creux d'elle-même tout s'écroulait. Qu'allait-elle faire ? Rester là ? À les regarder roucouler comme dans une mise en scène théâtrale ? C'était insupportable... Elle ne pouvait protester sans passer pour une folle. L'impuissance la gagnait, mais elle avait espoir de regagner son statut... Petit à petit.
Felix s'éclipsa un instant, la laissant à la merci de sa femme. À la merci, pas vraiment, elle ne se sentait pas vraiment menacée malgré ses minauderies de femme mesquine. N'avait-elle pas compris qu'Emily était plus forte à ce jeu là ? Elle était aussi gamine qu'elle... Sauf qu'elle était la petite sœur, elle. Elle en avait le droit. La jeune Adler fixait Amy d'un regard plein de colère, bien qu'à semi blasé. Elle n'était vraiment pas impressionnante dans ses tentatives de la pousser à bout... Lorsqu'elle fit part de ses pensées sur l'insignifiance de son passé, Emily ne put réagir qu'avec un petit rire moqueur. Si elle avait si peur pour son couple, pourquoi sa première pensée n'avait pas plutôt été que son cher et tendre ne lui avait rien dit car il voulait le lui cacher ? Mh. Emily aurait pensé que si son frère avait eu une femme qu'il prétendait autant aimer, il lui aurait tout dit sur son passé, aussi difficile eut-il été. Comment pouvait-on être pleinement amoureux et complice si l'on ne savait pas tout de la vie de l'autre ? Après le rire, une lueur inquiétante éclaira le regard sombre d'Emily. Elle remerciait Amy pour cette information... C'était si facile de s'en servir ! À sa dernière remarque, avant d'entendre les pas de Felix, la jeune fille élargit ses lèvres d'un grand sourire confiant.
« Tu ne sais absolument rien. » chuchota-t-elle presque.
« En tout cas, je suis véritablement navrée que vous ayez été séparé pendant aussi longtemps, c'est certainement une bien triste histoire... »
Oui, navrée. Et dire que c'était Emily qui était censée être l'hypocrite dans l'histoire... Son frère n'était plus loin... En plein milieu de la phrase, la jeune fille se leva de sa chaise, s'appuyant sur la table écorchée pour la toucher à deux doigts un instant une fois debout.
« Très triste. Cela me surprend que vous n'en ayez eu vent... Visiblement, il reste encore quelques secrets entre vous... »
Emily offrit un nouveau petit sourire à l'intention de sa maudite belle-sœur, avant de se détacher de la table pour revenir vers son frère, dans le plus pur des angélismes.
« Je pense que vous avez de quoi discuter. J'aurais aimé pouvoir te parler seuls à seuls, mon frère, mais... » Elle se retourna vers Amy avant de revenir à Felix. Jamais cette vieille chouette ne la laisserait seule avec son frère après ce soir... « Je ne pense pas que ce soit possible ce soir, ça m'attriste fortement. » Cependant, elle haussa les épaules et prit l'air le plus bienveillant qu'elle possédait. « Enfin ! C'est l'avantage d'habiter dans la même ville maintenant, on pourra se revoir ! Tiens moi au courant dès que tu es disponible. Il faudrait que ce soit assez vite je pense... Je ne sais pas quand mère voudra te voir, il vaudrait mieux que je t'en parle avant qu'elle n'arrive à t'atteindre. Même si je peux essayer de l'éloigner comme je peux... » Connaissant leur mère, c'était loin d'être garanti.
Se mettant sur la pointe des pieds, Emily déposa un léger baiser sur la joue de son frère. Si cela faisait bouillonner sa femme de haine, tant mieux. Puis elle tourna une fois sur elle-même pour rejoindre la sortie de la cuisine.
« Peux-tu m'ouvrir la porte, cher frère ? Je compte faire une sortie moins fracassante. » fit-elle en mettant une main derrière son crâne. « Oh, et la prochaine fois, j'aimerais rencontrer mes neveux ! Ou nièces ! »
Bien qu'elle attendait Felix pour l'aider, son regard se posa sur Amy. Ce n'était que partie remise. Mais ce soir, elle avait appris une chose sur la lâche qu'elle était. Amy était facilement poussée à bout... Emily comptait bien s'en servir pour montrer à son frère qui il avait épousé vraiment. Un monstre qui pouvait aller trop loin... Elle allait certainement s'amuser à jouer avec elle, finalement. Elle allait aussi adorer aimer ses enfants. Si Amy n'aimait pas qu'on aime les mêmes choses qu'elle... Emily allait s'en donner à cœur joie.
Âge : 38 Emploi : Horloger Royal. Informations : Souffre d'un autisme d'Asperger • Dyslexique • Est obsédé par son métier • Rêve de travailler sur l'horloge de Big Ben. • Insomniaque. • Parle peu • Se sent mal à l'aise dans une foule • A quelques bases d'Allemand et de Français • A le corps glacé et est d'une pâleur à faire peur • Origines Juives • Possède une Pamphobeteus Platyomma mâle pour animal de compagnie • Est le mari d'Amy S. Adler. Avatar : Johnny Depp Quartier Résidentiel : Lambeth. Messages : 3763Date d'inscription : 14/09/2016
Sujet: Re: Little sister's back ♦ feat. Felix J. Adler & Amy S. Adler [Fini.] Ven 4 Aoû - 7:32
Little sister's back.
« IT'S LIKE I'M SLEEPWALKING »
Maison des Adler, 1891.
Felix partit donc à l’étage, enfiler quelque chose de plus décent sur ses jambes afin qu’il soit libre de ses mouvements. Il choisit un peignoir plus opaque pour son épouse afin qu’elle ne soit pas non plus gênée bien qu’il se doutait qu’Amy avait plutôt envie d’exhiber ses formes face à sa belle-sœur, encore une fois par jalousie. Mais pouvait-il la blâmer ? Il était vrai qu’Emily avait un comportement parfois un peu extrême et qu’Amy et lui s’étaient battus pour remettre leur couple à flots… Donc il était normal que la couturière défende son mariage comme une lionne affamée défend son repas face à une meute d’hyènes. Même s’il n’y avait vraiment aucune inquiétude à avoir… Ayant laissé les filles seules pour un court instant, il ne voulait pas trop traîner et redescendit les escaliers rapidement. Il retourna dans la cuisine et vit qu’Emily s’était rapprochée d’Amy, n’étant plus que séparées par la table entaillée. Felix fronça un instant les sourcils en s’approchant de son épouse pour lui donner son peignoir avec un tendre sourire sincère et se tourna vers Emily quand elle prit la parole. Il avait beau avoir entendu la phrase de sa chérie qui l’avait fait espérer que leur relation pouvait s’améliorer mais la phrase d’Emily l’inquiéta un peu plus.
Elle souhaita alors rentrer chez elle, ce à quoi Felix ne s’opposa pas. Pas très à l’aise face à tout ceci, il ne savait quoi en penser et la laissa parler. Il sentait néanmoins l’aura de son épouse qui fulminait derrière eux. Il n’hésiterait pas à lui demander ce qui avait pu provoquer un tel état en si peu de temps. Emily indiqua son souhait de vouloir lui parler en tête à tête, chose à laquelle Felix répondit par un simple hochement de tête, sans plus de manières. Il n’avait pas grand-chose à lui dire, surtout si elle et Amy n’étaient pas capables de s’entendre. Il aurait voulu un minimum d’harmonie entre ses deux familles après toutes ces années mais il devait se rendre à l’évidence que c’était deux mondes différents que c’en était donc complètement impossible. Il devait avouer qu’il était un peu déçu, mais si Amy est catégorique sur Emily, il l’écouterait. Rien n’est plus cher à ses yeux que le bonheur et le bien-être de sa famille. Malheureusement, Emily était encore trop ancrée à Johanna et ce n’était pas un risque qu’il voulait prendre.
Ce fut alors qu’elle l’embrassa sur la joue, posant sa main sur sa nuque. Ce contact l’électrisa mais pas dans le bon sens du terme. C’était un contact de proximité, de familiarité qu’il n’appréciait pas du tout, rendant ses muscles tout raides de nervosité. Alors certes, c’était sa sœur mais ce n’était pas une raison de le toucher comme si Amy le ferait. Une fois qu’elle eut fini, il retint un soupir de soulagement et posa une main dans son dos pour la faire passer devant lui jusqu’au couloir du hall. Dans le dos de sa sœur, il en profita pour s’essuyer discrètement la joue, comme par réflexe, et frotter sa nuque. Il s’arrêta devant Emily sur le pas de la porte.
— Bien sûr que tu les rencontreras, mais plus tard. Passe à mon atelier si tu veux parler ce sera plus simple…
Il lui sourit vaguement et lui ouvrit la porte.
— Sois prudente en rentrant.
Il ne fit pas plus de gestes tendres, le dernier contact ayant réussi à le mettre mal à l’aise. Il attendit qu’elle sorte, lui offrant un dernier sourire et referma la porte derrière elle. Il retourna alors à la cuisine, devant régler ce problème de vitre cassé rapidement afin d’éviter que n’importe qui puisse rentrer. Le trou était grand cependant et il n’avait aucune idée de comment faire. Cependant, en arrivant dans la cuisine, il se tourna vers sa femme et accourut presque vers elle pour la prendre dans ses bras.
— Tout va bien mon cœur… Je t’aime tu le sais… ?
Il lui sourit en la regardant dans les yeux, ayant pris son visage dans ses mains pour l’embrasser tendrement sur les lèvres. La fenêtre pouvait bien attendre quelques instants supplémentaires.
Amy est très douée dans son domaine, la couture. ⊹ Ressentais une profonde frustration envers son mari durant les cinq précédentes années, ce qui l'incitait à accepter plus facilement les avances d'autrui. ⊹ A des tendances névrosées et borderline. ⊹ Ne supporte pas/ou difficilement les enfants en bas âge. ⊹ Apprécie la compagnie de l'alcool et du tabac bon marché. ⊹ Est d'une grande immaturité. ⊹ Très facilement morte de jalousie en compagnie d'autres femmes. ⊹ Manque de confiance en elle-même et a souvent besoin qu'on la rassure sur son apparence. ⊹ Passe beaucoup trop de temps devant le miroir à peigner ses très longs cheveux noirs. ⊹ Femme de Felix J. Adler. ⊹ A ouvert récemment un bordel de luxe dans un vieil hôtel rénové de Whitechapel. Avatar : Eva Green Quartier Résidentiel : Londres Messages : 3210Date d'inscription : 17/09/2016
Sujet: Re: Little sister's back ♦ feat. Felix J. Adler & Amy S. Adler [Fini.] Ven 4 Aoû - 21:16
Little sister's back.
« I am in a daydream, or a nightmare ? »
Les esprits brouillés par la fatigue, bien que son sang tourna encore milles blessures au creux de ses veines, eux bien réveillé par la haine, submergeait les yeux de la couturière. Elle donnerait cher pour que la gourgandine s'en aille juste, qu'elle retrouve son lit et les bras de son mari. Son petit air suffisant faisait trembloter toutes les certitudes d'Amy qui avait juré avoir trouver le point faible de cette soudaine famille. Pourtant déjà prenait-elle la situation à son avantage, déclamant alors que Felix revenait, qu'il devait y avoir bien plus de secret entre eux que prévu.
Serrant les poings, elle ne put que regarder la jeune pucelle faire le tour de la table pour retourner faire la belle devant son frère. Ce dernier lui ayant donner le fameux peignoir. Plongeant son regard bleu dans celui gris de son mari, elle aurait tant voulu rendre le sourire, rendre la tendresse qu'il lui offrait si bien. Cette petite bouche si mignonne qui bougeait avec douceur. Mais la seule chose qu'elle put faire en retour était un sourire crispé, presque un rictus du coin des lèvres. Sa main se renferma sur le tissu, sur la table, mais n'avait pas le courage de le mettre. De toute façon, elle n'eut l'occasion ni de se lever pour le mettre ni de parler.
Car déjà la petite prononça un ultime monologue, un de plus, qui fendit encore une nouvelle fois le coeur de la couturière. Lui parler seul à seul. C'était bien la dernière chose qu'elle pouvait autoriser. Encore moins après toute la mesquinerie dont elle avait fait preuve. Amy serra les lèvres et ses bras amenèrent lentement le peignoir devant elle, après l'avoir rouler en boule. Elle faisait pourtant encore bonne figure, n'offrant cependant pas le moindre sourire, même faux semblant. Son regard était plus que jamais empreint de glace, mais pas une seule fois elle ne prononça un mot.
Le rappel de la belle-mère lui rappela combien la relation entre son mari et son propre père était compliqué. Les beaux parents n'auront jamais aussi bien mérité leur fameuse réputation. Cela lui rappela cependant sa propre mère, qui était tant adorable et qui n'avait jamais prononcé la moindre méchante parole envers Felix. Elle l'adorait comme son propre fils. Mais elle était morte maintenant, et voilà que dix ans plus tard, la jeune femme se découvrait à son tour une belle-famille. Secret ou non, au vu de l'énergumène qu'était la fille, Amy ne s'étonnait plus que Felix ait gardé le secret sur sa famille. Cela ne pouvait être que par honte.
Le bisous que lui porta sa soeur fut l'apothéose de l'absolu ridicule de la situation, aussi détourna-t-elle tout bonnement le regard, resserrant le peignoir entre ses poings, y enfonçant les ongles tout en priant que ce fut la chair blanchâtre de cette chienne. Felix qui ne disait même pas qu'il était hors de question qu'ils se voient seul à seul, mais qui lui donnait carrément un conseil pour mieux le faire. C'était tout bonnement inadmissible, et ce qu'Amy avait réussi à garder en elle jusqu'ici s'écoula tout doucement le long de ses joues. Elle parvint à ramener l'un de ses doigts jusqu'entre ses dents, mordant celui-ci presque jusqu'au sang pour éviter de lâcher le moindre sanglot. Comment pouvait-on être aussi aveugle, face à une telle démonstration d’irrespect, couplé à une volonté de voler quelqu'un de manière aussi flagrante. La couturière n'entendit pas son mari revenir, mais elle sentit ses bras l'entourer, puis ses mains entourer son visage avec amour. Elle voyait ses yeux inquiets et sentit sur ses lèvres la douceur de son baiser. Elle entendit sa voix, tentant de la rassurer sur son amour. A ce moment précis, elle parvint à lui fournir un sourire tendre, bien qu'embué de larmes.
- ... oui... je le sais... et moi aussi je t'aime...
L'observant avec une supplication silencieuse, Amy ne savait même pas ce qu'elle suppliait ainsi. Voulait-elle juste qu'il les abandonne ? Que tout redevienne comme avant. Oui. C'était totalement ce qu'elle désirait du plus profond de son coeur. Mais cette petite était venue tout gâcher, ruiner leurs efforts, faire de son mieux pour s'infiltrer tel un poison dans leur couple, dans leur vie de famille. Qui savait ce qu'elle allait bien pouvoir dire aux enfants quand elle les verrait. Ou ce qu'elle dirait à Felix quand elle le verrait "seul à seul". Plus jamais Amy n'aurait la conscience tranquille. Sous le couvert de "la parfaite soeur", elle ferait des choses que l'épouse pouvait parfaitement deviner, les mêmes qu'à présent et peut-être plus encore s'il lui venait du courage. La soeur cracherait sur elle, se placerait en victime. Exactement comme ce soir, mais sans qu'elle puisse se défendre ni défendre leur couple. Prenant l'une des mains de son mari, elle les serra très fort, comme si sa vie en dépendait et en embrassa la paume très délicatement.
- ... Felix... elle me fait peur... très peur... elle te regarde comme je te regarde, quand toi, tu la regardes, tu ne vois pas la même chose qu'elle lorsqu'elle te voit... fait attention à toi, je t'en supplie... Je mourrais de te perdre...
Se levant de sa chaise, Amy se jeta dans les bras de son mari, l'enlaçant avec spontanéité. Perdant son nez dans son cou, ayant terriblement besoin de son amour. Après être rester quelques secondes ainsi, savourant son odeur et le réchauffant de sa chaleur corporelle, Amy se décala de quelques centimètres pour le regarder avec un air à demi outré, et à demi inquiète:
Âge : 38 Emploi : Horloger Royal. Informations : Souffre d'un autisme d'Asperger • Dyslexique • Est obsédé par son métier • Rêve de travailler sur l'horloge de Big Ben. • Insomniaque. • Parle peu • Se sent mal à l'aise dans une foule • A quelques bases d'Allemand et de Français • A le corps glacé et est d'une pâleur à faire peur • Origines Juives • Possède une Pamphobeteus Platyomma mâle pour animal de compagnie • Est le mari d'Amy S. Adler. Avatar : Johnny Depp Quartier Résidentiel : Lambeth. Messages : 3763Date d'inscription : 14/09/2016
Sujet: Re: Little sister's back ♦ feat. Felix J. Adler & Amy S. Adler [Fini.] Ven 4 Aoû - 22:04
Little sister's back.
« IT'S LIKE I'M SLEEPWALKING »
Maison des Adler, 1891.
Felix regarda son épouse pleurer silencieusement possible et cela fendit le cœur de l’horloger dont les épaules s’affaissèrent tristement. Voir sa chérie dans un tel pour si peu lui faisait mal et il voulait la réconforter autant que possible. Il la serra donc dans ses bras, la laissant parler tout en caressant ses longs cheveux noirs, posant sa joue sur le sommet de son crâne, l’âme en peine et le regard vague. Il ne comprenait pas très bien ce qu’il se passait entre les deux femmes pour qu’Amy dise qu’elle en avait à ce point peur. Ce n’était que sa petite sœur, un peu collante, certes, mais sa sœur. La couturière en avait-elle à ce point peur parce qu’elle était fille unique ? Peut-être, même si Felix doutait de cette théorie. Une partie de lui se disait que si elle avait eu cette intuition, cet analyse dans son regard, elle devait avoir raison et lui devait lui faire confiance. Après tout, Felix s’était très bien passé d’Emily pendant plus de quatorze, y songeant de temps en temps bien qu’assez rarement. Tandis qu’Amy occupait le premier plan de ses pensées, à égalité avec son métier, bien évidemment, mais ce n’était pas la même catégorie.
— Je te crois mon amour… Moi non plus je n’ai pas envie de te perdre, tu es tout pour moi… C’est juste ma sœur, je ne vois pas pourquoi elle me ferait du mal ou… ou ce quoique ce soit d’autres… Mais je ferai attention… Promis.
Il lui sourit alors et lui caressa la joue, essayant de la rassurer comme il pouvait. Il déposa même un petit baiser sur ses lèvres qu’il aimait tellement, voulant la calmer et ne plus voir ces larmes qu’il n’avait que trop vu durant leur mariage. Il voulait être le mari prévenant et attentionné dont Amy avait besoin. Le mari parfait en qui on pouvait avoir confiance, le mari qui était là pour écouter ses peines et la réconforter si besoin était. Il s’efforçait juste d’être ce mari-là. Il la tint toujours contre lui, la laissant se cacher dans son cou. Cela ne le dérangeait pas de rester immobile pendant plusieurs minutes. Il respecterait le silence dont elle avait besoin et ne ferait jamais un geste pour lui déplaire. Elle reprit alors la parole et lui demanda des précisions sur sa famille, ce à quoi Felix répondit par un vague sourire avant de soupirer. Il ne pouvait plus tellement se cacher désormais. Il serra sa main.
— Viens… Viens t’asseoir.
Il la guida jusque dans le salon et la fit s’asseoir près de lui. Le canapé était bien plus confortable que la cuisine et la conversation allait être longue. Et puis il ne voulait pas qu’Amy reste debout dans son état. Il passa un bras autour de ses épaules et la fit se blottir contre lui. Il lui caressa alors tendrement les cheveux et inspira doucement avant de se lancer.
— Autant partir du début… Oui, j’ai une famille, à Liverpool. Enfin, ils étaient à Liverpool… On était cinq : mon père Klaus, ma mère Johanna, ma grande-sœur Juliette, moi et Emily. C’était des bourgeois, on habitait dans un grand manoir avec tout plein de domestiques… Mais depuis le début, on m’a dit que j’étais un bâtard qui n’avait pas été abandonné juste pour perpétuer l’héritage familial.
Il marqua une pause, continuant de caresser pensivement les cheveux de mon épouse.
— On ne faisait pas attention à moi. En plus de me dire que j’étais un bâtard, on disait aussi que j’étais un attardé, parce que j’ai jamais réussi à lire correctement… On ne me laissait pas sortir de la propriété parce que je leur faisais honte. Bref. Quand Mère fut enceinte d’Emily, j’avais six ans, je l’ai entendue parler à Père si ce qu’ils allaient faire de moi si le bébé était un garçon. Accident, poison… Ils… Ils voulaient se débarrasser de moi, clairement.
Il s’éclaircit nerveusement la gorge avant de poursuivre.
— Puis, des années plus tard, elle est tombée enceinte à nouveau d’un garçon, Simon. Et là, je n’ai même pas cherché à réfléchir et je suis parti, sans prévenir personne. Et je suis arrivé à Londres.
Il lui sourit et l’embrassa avec un amour sur fou sur le front.
— Et quatre ans plus tard, je t’ai rencontrée.
Son sourire s’affaissa alors quand il vit le doigt en sang de son épouse. Il prit sa main avec délicatesse et regarda la blessure malgré la faible luminosité.
— Qu’est-ce que tu fais, chérie…? C’est avec le couteau…?
Inquiet, il prit le doigt de sa femme entre ses lèvres afin de nettoyer la plaie et de mieux voir ce qui avait pu causer ceci. Il reconnut sa peine des traces de dents. L’air triste, il releva le regard vers elle.
— Chérie…
Il garda sa main précieusement entre les siennes, la regardant avec inquiétude de ses yeux gris.
Amy est très douée dans son domaine, la couture. ⊹ Ressentais une profonde frustration envers son mari durant les cinq précédentes années, ce qui l'incitait à accepter plus facilement les avances d'autrui. ⊹ A des tendances névrosées et borderline. ⊹ Ne supporte pas/ou difficilement les enfants en bas âge. ⊹ Apprécie la compagnie de l'alcool et du tabac bon marché. ⊹ Est d'une grande immaturité. ⊹ Très facilement morte de jalousie en compagnie d'autres femmes. ⊹ Manque de confiance en elle-même et a souvent besoin qu'on la rassure sur son apparence. ⊹ Passe beaucoup trop de temps devant le miroir à peigner ses très longs cheveux noirs. ⊹ Femme de Felix J. Adler. ⊹ A ouvert récemment un bordel de luxe dans un vieil hôtel rénové de Whitechapel. Avatar : Eva Green Quartier Résidentiel : Londres Messages : 3210Date d'inscription : 17/09/2016
Sujet: Re: Little sister's back ♦ feat. Felix J. Adler & Amy S. Adler [Fini.] Sam 5 Aoû - 18:18
Little sister's back.
« I am in a daydream, or a nightmare ? »
Perdue dans la profondeur de ses bras, Amy soupirait avec allégresse, écoutant ses paroles rassurantes. Il la croyait, bien qu'il ne voyait pas encore en quoi elle pouvait leur nuire; car ce n'était que sa soeur. Oh, Amy voulait bien le croire à son tour. Mais il ne semblait pas comprendre qu'elle n'avait pas peur de ses sentiments par rapport à elle, mais bien des siennes par rapport à lui. Mais qu'importe, car les douces lèvres de Felix étaient tout ce pour quoi elle pouvait vendre son âme, et lorsque celles-ci lui promirent de faire attention, ce fut comme un poids s'échappant de son torse. Pour le moment en tout cas, ne faisant aucun doute que le trouble reviendrait comme pluie aux nuages quand il ne serait plus dans son champ de vision.
Surtout quand il serait dans son atelier. Cette garce savait qu'il serait seul à ce moment là. Amy serait bien obligée de travailler à son tour. Elle laissa les doigts de son mari lui caresser avec la joue, avec bonheur, essayant de ne pas penser à plus tard, mais bien à ce moment précis où rien ni personne ne pouvait à présent les séparer. Il était vrai qu'étant fille unique, la couturière n'avait jamais véritablement su ce qu'était une petite soeur, un grand frère. Mais elle avait passé son enfance en compagnie de David et Jonathan, et bien que Jonathan fut une véritable fille manquée au courage inexistant et toujours derrière les culottes courtes de son frère, il n'y avait jamais eu dans son regard autant de malaisance. Et pourtant, ce n'était pas difficile de savoir à quel point Jonathan aimait son frère.
Elle l'accompagna jusque dans le canapé, prête à tout entendre. Peut-être auraient-ils du avoir cette conversation depuis un très long moment maintenant, mais Amy n'était pas mécontente de ne l'avoir que maintenant. Après tout, cela ne les avait pas empêcher de vivre. Ni elle, ni lui. Amy se blottit encore une fois contre son mari, caressant d'une main attentive son torse alors qu'elle sentait la main de l'horloger caresser ses propres cheveux. Ah, si sa soeur pouvait le voir ainsi, heureux et amoureux. Elle trouverait certainement un mensonge à inventer pour dire que tout ceci n'était que tromperie, mais ce ne l'était pas. Ainsi, Amy écouta la tragique histoire de l'enfance de son mari. Il avait donc été un enfant de bourgeois. Sa main s'appuya un peu plus sur son torse, remontant jusqu'à son cou pour lui montrer par ses mouvements toute sa tendresse. Elle tenait à lui faire comprendre qu'elle l'écoutait attentivement. Comme quoi il avait été menacé, insulté, humilié. La jeune femme ayant toute sa vie vécue dans l'amour et l'exclusivité parentale se sentait soudainement si triste, si mal pour l'homme qui partageait sa vie. Quatre ans plus tard, elle aurait voulu l'avoir connu plus tôt.
Mais alors que la couturière s'apprêtait à répondre de ce long monologue explicatif, son mari lui prit le doigt, inquiet. Amy se sentit aussitôt honteuse. Elle passa sa langue humide sur ses lèvres desséchés, se les mordant légèrement au passage. Relevant alors son regard dans celui de Felix, elle sourit doucement:
- Ce... ce n'est rien, vraiment. C'était... tout à l'heure, quand elle t'a... dit au revoir... tout ce monologue rempli de venin. Je me suis mordue... pour que vous... ne m'entendiez pas pleurer.
Soupirant, elle serra à son tour la main et frissonna en sentant les lèvres de l'horloger sur sa peau, nettoyant le sang avec toute la délicatesse et la précision dont lui seul pouvait faire preuve. Elle caressa de son autre main sa joue blanche et eut l'air terriblement contrite:
- Mais ce qui est vraiment important.. ton histoire... Elle est terrible. Vraiment... Je ne pensais pas une seule seconde que tu ais pu avoir une vie comme ça. Je m'imaginais tout simplement que tu ne me parlais pas de ta famille parce que tu n'en avais pas, et je n'ai jamais voulu te rappeler de potentiels mauvais souvenirs en te demandant ce qu'elle avait pu être... Je voulais être ta famille...
Elle fronça alors les sourcils, et fit une moue:
- Si jamais tu dois retrouver cette... mère... Je devrais être avec toi, je veux... (elle eut un petit rire) ... te protéger, oui. Lui montrer que tu étais un garçon merveilleux, qui a grandi pour devenir un homme, un mari et un père parfait.
Âge : 38 Emploi : Horloger Royal. Informations : Souffre d'un autisme d'Asperger • Dyslexique • Est obsédé par son métier • Rêve de travailler sur l'horloge de Big Ben. • Insomniaque. • Parle peu • Se sent mal à l'aise dans une foule • A quelques bases d'Allemand et de Français • A le corps glacé et est d'une pâleur à faire peur • Origines Juives • Possède une Pamphobeteus Platyomma mâle pour animal de compagnie • Est le mari d'Amy S. Adler. Avatar : Johnny Depp Quartier Résidentiel : Lambeth. Messages : 3763Date d'inscription : 14/09/2016
Sujet: Re: Little sister's back ♦ feat. Felix J. Adler & Amy S. Adler [Fini.] Dim 6 Aoû - 9:46
Little sister's back.
« IT'S LIKE I'M SLEEPWALKING »
Maison des Adler, 1891.
Felix continua de tenir la main de sa femme entre ses doigts, analysant la plaie. Il s’agissait, comme elle le disait, effectivement d’une morsure. Il la regarda dans les yeux et fit une petite et douce moue désapprobatrice. Il sourit cependant en sentant sa main valide se poser sur sa joue et vint placer l’une des siennes sur celle-ci, profitant de son contact chaleureux. Pour rien au monde il ne voudrait être au part avec quelqu’un d’autre. Sa vie de château ne lui manquait pas, il l’avait même détestée. Courir après l’argent en excès n’était pas son but. Il voulait juste que sa famille ait de quoi vivre sans manquer de rien, se pouvant faire plaisir quand elle le voulait sans nécessairement avoir un gros manoir juste pour montrer leur fortune. Non, il était bien dans cette maison et il était bien avec cette femme en face de lui. Il était même heureux, malgré tout ce qui avait pu se passer entre eux et ce qu’il se passerait sûrement. Mais pour l’instant, malgré le retour de son ancienne famille, il était heureux. Il fit alors un baisemain à son épouse avec une grande tendresse et baissa leurs mains, tout en gardant celle d’Amy dans la sienne.
Il l’écouta réagir à son enfance, ce à quoi Felix répondit par un simple haussement d’épaules. Que lui dire de plus que c’était ainsi ? Il n’avait étrangement jamais été jaloux de la famille Forel, qui l’avait si généreusement accueilli malgré le drame à la toute fin… Il n’avait jamais été envieux de la relation fusionnelle qu’entretenait Harry avec son père. Et il n’avait jamais voulu être désireux de la vie de famille d’Amy. C’était ainsi. Il avait plus envie de transcrire ces familles idéales avec sa propre famille, chose qu’il s’efforçait à faire chaque jour : aimer son épouse et ses enfants sans limites, qu’aucun ne se sente rejeter ni abandonné. Il voulait qu’ils soient tous aimés de la même façon, profitant de ce qu’il n’avait pas eu lui. Mais malgré tout, malgré ce que prétendait Amy, tout n’était pas parfait, et encore moins lui. La preuve, il n’avait pas encore raconté son arrivée à Londres, jugeant que l’histoire n’était pas si intéressante que cela et ne voulant pas jouer les victimes devant sa femme. Il avait l’impression que lui dire qu’il avait vécu dans la rue pendant presque un an serait signe de déshonneur pour lui, chose qui lui venait sûrement de ses parents. Il ne courrait pas après l’argent à l’excès, juste ce qui était nécessaire pour vivre facilement.
Il sourit alors et regarda son épouse avec un regard aimant pour finalement lui dire :
— Mais tu es ma famille, Amy. Emma, Benjamin et toi êtes ma famille… Celle que j’ai choisie et qui a le plus d’importance à mes yeux… Je fais peut-être partie de la leur famille parce que j’ai le même nom, mais rien de plus. Je ne me sens nullement proche d’eux et je n’ai rien à leur dire.
Il eut une moue alors et haussa les épaules.
— Je dois t’avouer que… qu’Emily ne m’a jamais réellement manqué et pourtant… c’était celle qui ne serait-ce que gentille avec moi. Qui sait, sans elle, je ne serai peut-être pas là…
Il sourit, repensant au jour de la naissance de sa petite sœur où, du haut de six ans, était mort d’angoisse à l’idée d’avoir un frère, étant beaucoup trop jeune pour fuir, se cacher ou survivre tout seul. Il rajouta ensuite :
— Et ne dis pas que je suis parfait Amy, ce n’est pas le cas… Regarde ma relation avec ton père, je… J’ai pris de mauvaises décisions par rapport à toi, parfois et… enfin on sait très bien ce qu’il s’est passé…
Il reprit sa main et l’embrassa de nouveau avant d’avoir un sourire amusé et sincère.
— Mais sache que je n’ai pas regretté un seul instant de t’avoir épousé. Ça, c’était la meilleure décision à prendre.
Il la prit ensuite dans ses bras pour la serrer fort contre lui, lui donnant aussi chaleureusement que possible tout son amour. Il murmura alors à son oreille :
— Je ne veux pas que tu rencontres ma mère… Elle est capable de dire des méchancetés inimaginables… Je ne veux pas qu’elle te rabaisse…
Il l’embrassa sur le front avec tendresse. Lui aussi voulait la protéger de tout. Ces personnes-là étaient des gens dangereux, prêts à tout pour leurs intérêts. Et il ne voulait pas qu’Amy en sorte brisée, surtout comment elle réagissait face à Emily, même si ce n’était pas le même genre de sentiments par rapport à ses parents, mais c’était tout aussi extrême… Il posa alors son front sur celui d’Amy et frotta le bout de son nez contre le sien. Il chuchota alors :
— Ne te mords plus comme ça, s’il te plaît… Cesse de te faire du mal…
Car voir son épouse se mutiler lui crevait effroyablement le cœur. Il regarda une dernière fois la plaie, qui n’était pas si profonde et ferma les yeux pour rester tout contre son épouse.
Amy est très douée dans son domaine, la couture. ⊹ Ressentais une profonde frustration envers son mari durant les cinq précédentes années, ce qui l'incitait à accepter plus facilement les avances d'autrui. ⊹ A des tendances névrosées et borderline. ⊹ Ne supporte pas/ou difficilement les enfants en bas âge. ⊹ Apprécie la compagnie de l'alcool et du tabac bon marché. ⊹ Est d'une grande immaturité. ⊹ Très facilement morte de jalousie en compagnie d'autres femmes. ⊹ Manque de confiance en elle-même et a souvent besoin qu'on la rassure sur son apparence. ⊹ Passe beaucoup trop de temps devant le miroir à peigner ses très longs cheveux noirs. ⊹ Femme de Felix J. Adler. ⊹ A ouvert récemment un bordel de luxe dans un vieil hôtel rénové de Whitechapel. Avatar : Eva Green Quartier Résidentiel : Londres Messages : 3210Date d'inscription : 17/09/2016
Sujet: Re: Little sister's back ♦ feat. Felix J. Adler & Amy S. Adler [Fini.] Mer 9 Aoû - 0:44
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« I am in a daydream, or a nightmare ? »
Silencieuse, fragile, Amy était assise sur ce canapé qui avait connu tant d'autres histoires; plus et moins bonnes. Mais c'était la première fois qu'ils parlaient de la véritable ancienne vie de Felix, avant que ne commence celle avec la couturière. Elle s'en voulait un peu, à présent, de ne pas lui en avoir parler plus tôt. Même si son haussement d'épaule lui fit comprendre que cela n'avait pas véritablement d'importance. La jeune femme était rassurée. Elle voulait que sa famille fut ici, dorénavant seule et réunie sous ce toit. C'était lors de ce genre de moment qu'elle aurait voulu lui aggriper la main et lui murmurer d'un air coquin d'aller l'aider à agrandir la vraie famille.
Mais elle ne le fit pas. Car il était tard, et que son coeur battait encore fort des émotions de la nuit. Dire qu'elle avait eu peur était le minimum que l'on puisse dire face à l'intrusion abusive de cette abominable tête blonde. Son visage représentait avec une exactitude terrifiante tout ce qu'Amy pouvait haïr chez une femme: la blondeur des cheveux, le teint blanc de crème qui allait bien sûr avec un visage terriblement poupon que l'on dirait tout droit sorti de l'imaginaire d'un écrivain sans talent imaginatif, sa richesse et ses manières qui transpiraient autant dans ses vêtements que dans sa voix. Amy aurait du prendre une grande respiration et se dire que ce genre de femmes -en plus d'être sa soeur, ne pouvait être le type de son mari.
Comme pour appuyer ses pensées, Felix lui assura que c'était elle et les enfants sa famille. Rien de plus, rien de moins. Qu'il ne partageait qu'un nom avec eux. Amy sourit un peu plus à chacune de ses paroles, les buvant comme l'on buvait le Messie alors qu'elle caressait toujours sa joue dans la main qui n'était pas blessée. Elle faillit baisser son sourire alors qu'il ajoutait le prénom d'Emily dans la conversation, Seigneur qu'elle allait même se mettre à haïr ce prénom à présent. Mais elle ne lui avait jamais manqué, alors tout allait bien. La couturière eut un petit ricanement quand elle entendit que c'était celle qui avait toujours été la plus gentille avec elle, sinon peut-être qu'il ne serait pas en vie aujourd'hui.
Elle se retint de tout commentaire, car elle ne voulait pas envenimer le débat, mais elle ne s'étonnait pas une seule seconde que la petite bourgeoise fut la seule à être gentille avec lui, à présent qu'elle l'avait vu faire les yeux de biches à son horloger. Amy eut un sourire tendre quand son mari recommença à se flageller. Elle secoua doucement la tête à chacune de ses phrases pour lui faire comprendre qu'il avait tord, même s'il ne l'avait pas totalement. Cependant elle-même avait également eu ses défauts, il ne fallait pas l'oublier. Elle se laissa silencieusement prendre dans ses bras, très fort, sentant leurs coeurs battre la mesure ensemble. Arrêtant presque sa respiration pour mieux entendre la sienne dans son oreille, la jeune femme savourait chacun de ses moments comme si cela était tout aussi bien le premier que le dernier.
- Ne dis pas que tu n'es pas parfait... tu as fait des erreurs, tout comme moi... surtout moi... mais à présent, tu es devenu le plus parfait des maris que j'ai pu rêvé dans ma vie. Mon père est juste rancunier que tu lui ais volé sa fille unique, mais au fond, il est heureux d'avoir des petits enfants.
Elle rit doucement, complètement envahi d'un incroyable bonheur. Tout s'était évanoui de son esprit, les ennuis qu'apporteraient Emily, et ceux encore cachaient qui pouvaient se profiler. Car à présent, Amy ne se concentrait que sur le moment présent, et sur le front de Felix qui touchait le sien. Le bout de son nez contre le sien, gigotant jusqu'à la faire glousser de joie. Ses petits yeux fatiguées cherchèrent ceux de son horloger:
- Promis... c'est juste que... je ne voulais pas perdre la face... devant elle. Mais son attitude est si inacceptable... elle n'a aucun savoir vivre. Nous briser une fenêtre en pleine nuit, te sauter au cou, se moquer de ma présence et roucouler autour de toi... Je suis sincèrement désolée pour la table, elle m'a mise hors de moi... Quant à ta mère, je saurai faire face. Rien de ce qu'elle dira ne pourra me détourner de la vision parfaite que j'ai de toi mon amour.
Elle se décala à contrecœur juste quelques secondes pour bailler.
- Quel heure il est mon chéri ? On devrait peut-être retourner se coucher ? Oh... la fenêtre oui... on devrait pouvoir la recouvrir d'un tissu en attendant qu'elle nous paye les réparations. Ne fais rien toi même s'il te plait, si cette harpie rattrape sa connerie, ce sera toujours ça de gagner.
Amy se retourna au plus près de son mari pour se blottit et lui voler un tendre et délicat baiser, rempli d'amour et de toute la douceur dont elle pouvait faire preuve.
Âge : 38 Emploi : Horloger Royal. Informations : Souffre d'un autisme d'Asperger • Dyslexique • Est obsédé par son métier • Rêve de travailler sur l'horloge de Big Ben. • Insomniaque. • Parle peu • Se sent mal à l'aise dans une foule • A quelques bases d'Allemand et de Français • A le corps glacé et est d'une pâleur à faire peur • Origines Juives • Possède une Pamphobeteus Platyomma mâle pour animal de compagnie • Est le mari d'Amy S. Adler. Avatar : Johnny Depp Quartier Résidentiel : Lambeth. Messages : 3763Date d'inscription : 14/09/2016
Sujet: Re: Little sister's back ♦ feat. Felix J. Adler & Amy S. Adler [Fini.] Mer 9 Aoû - 1:44
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Maison des Adler, 1891.
Les paroles d’Amy le rassurèrent grandement, lui qui manquait de confiance en lui dès qu’il s’agissait de dévotion familiale. Alors qu’on faisait difficilement plus loyal que lui concernant ses engagements maritaux ou parentaux. Le sourire de son épouse fit apparaître le sien, tout aussi rayonnant de bonheur dans la pénombre de la nuit. Il n’était pourtant pas d’accord avec le fait qu’il était un mari parfait, il se tut cependant pour ne pas embêter sa chérie qu’il aimait tant. Il savait qu’il avait tendance à se rabaisser pour rien et que son épouse n’aimait pas ceci. Et pour rien au monde il n’aurait voulu effacer son délicieux sourire de ses lèvres. L’instant qu’ils vivaient était l’un de ses moments privilégiés qui leur arrivaient certes régulièrement mais dont Felix voulait profiter absolument. Qui sait de ce que l’avenir leur réservait ? Il ferma les yeux, savourant ce contact si proche et si doux avec celle qui partageait sa vie depuis plus d’une décennie maintenant. Il rouvrit alors les yeux quand il entendit Amy rire doucement de bonheur, lui offrant un sourire tendre. Il remarqua qu’elle cherchait à capter l’attention de ses yeux, ce qu’il lui offrit sans problème. Malgré son regard sans couleurs, il fut des plus chaleureux quand il se posa doucement sur les iris de son épouse.
Elle parlait de sa famille, qu’elle ne voulait pas se faire démonter par Emily, qu’elle voulait rester digne. Sur les défauts qu’avait sa sœur, Felix ne put qu’accepter. Enfin défauts… Plutôt sur les accusations que faisait Amy. Mais il ne pouvait pas la contredire, ayant raison sur tous les points. Elle s’excusa pour la table, ce à quoi il répondit par un petit mouvement de tête pour lui dire que ce n’était pas la chose la plus grave à cet instant. Non, la table n’était pas le plus important. Il voulait juste qu’elle soit rassurée par Emily mais qu’elle soit bien consciente de qui était sa mère. Il n’avait pas tellement peur de ce qu’elle pourrait dire sur lui, il ne le savait que trop bien déjà, mais il craignait surtout que sa haine de lui ne se propage sur Amy et qu’elle la traite, ainsi que les enfants, comme elle le faisait déjà avec lui. Cependant, personne ne pouvait le savoir jusqu’à leur rencontre, même si Felix était déjà convaincu du résultat. Plusieurs questions sur elle lui vinrent en tête mais la voix de l’amour de sa vie le ramena à la réalité.
— La fenêtre oui…
Amy se colla à lui pour mieux atteindre ses lèvres que Felix lui offrit volontiers, lui rendant aussi toute la tendresse et l’amour dont il faisait preuve à son égard. La fatigue s’y mêlant, ils échangèrent un long baiser dont eux seuls avaient le secret. Il passa ses mains sur ses épaules avant de retirer ses lèvres et l’embrassa une dernière fois sur le front pour se lever tout en baillant à son tour.
— Il est 04h17, mon cœur. Va te coucher, je m’occupe de mettre un bout de tissu sur la fenêtre.
Il prit une couverture et regarda son épouse.
— Ne t’en fais pas, je n’essayerai pas de la réparer non plus… Je ne veux pas me blesser les mains.
Il se dirigea vers la cuisine, ferma les volets, s’arrangea pour caler la couverture et tira les rideaux. Il pourrait toujours barricader les volets le temps de réparer le carreau. Mais ce n’était clairement pas le temps d’y penser et il monta dans sa chambre pour s’allonger auprès de son épouse. Après s’être détendu un peu les muscles et vint prendre sa chérie dans ses bras, caressant ses cheveux, embrassant son front doucement avant de garder ses lèvres contre sa peau, la berçant, cherchant le sommeil qui semblait toujours autant le fuir, surtout en pensant à ces fantômes désagréables du passé. Cependant, il fit l’effort de penser aux doux anges du présent, dont celui qui dormait à présent dans ses bras et petit à petit, il finit par se rendormir.