La Renaissance d'une Sorcière - [Diana & Lydess] [Fini.]



 
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La Renaissance d'une Sorcière - [Diana & Lydess] [Fini.]

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Lydess Hentswig
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MessageSujet: La Renaissance d'une Sorcière - [Diana & Lydess] [Fini.] La Renaissance d'une Sorcière - [Diana & Lydess] [Fini.] Icon_minitimeVen 24 Aoû - 9:59



La Renaissance d’une Sorcière

«D o n ’ t    y o u     d a r e     f o r g e t     t h e     s u n.»

1885

Debout comme un fantôme au milieu de la terre battue, Lydess regardait silencieusement les employés se préparer pour le spectacle prochain. Ses bleus lui faisaient encore mal, le moindre contact la faisait grimacer ; son bras encore en écharpe. Il lui semblait vivre un étrange rêve, à un carrefour de sa vie. Avait-elle prit le bon chemin ? Tout était encore si flou dans son esprit. Des visages éparses au dessus d’elle, fantomatiques et insultants. Les coups, eux, étaient bien réels. La jeune femme les ressentait, toujours aussi vives. Difficile de se défendre, quand l’iris se retrouvait voilé par les larmes. Sorcière infâme, abandonné au bûcher de la superstition. A qui devait-elle encore d’être en vie, à pouvoir observer ce carnaval de couleur ? A un employé du cirque, passant par là. Un hasard qu’elle devait remercier pour être encore en vie. La souffrance avait fait appel aux ténèbres, et quand elle s’était réveillée, c’était à l’abri ; dans ce qui lui semblait être un tout nouveau monde.

Ignorée de tous, la sorcière commença à marcher à travers les tentes. C’était une organisation cadrée, fourmillante d’une vie trépidante. Des visages si peu communs, une attitude franche, des sourires encourageants. Bien loin des regards méfiants et des quêtes de pouvoir que l’on pouvait retrouver dans les basses rues sombres. L’ambiance ravivait la joie de la petite femme, étendant sur son visage tuméfié un semblant de longue mélancolie.

Le cirque lui semblait comme une grande famille, à l’image de ce qu’elle avait connu à l’orphelinat… un temps aux souvenirs lointains. Si l’endroit émerveillait ses sens, ce fut pourtant avec une certaine méfiance qu’elle arpentait les petits chemins. Elle n’avait rien à perdre, tout lui avait déjà été pris. Ses trop nombreux espoirs anéantit par le temps et les autres. Seule depuis trop longtemps, la jeune femme rasait les tentes en observant les employés, comme une voleuse. Il lui faudrait certainement quelques temps avant de pouvoir à son tour resplendir de ces grandes responsabilités. Car la sorcière avait effectivement fini par vendre son âme, à ce grand homme à l’allure antipathique, qui dirigeait son cirque d’une main de fer. Ce fut presque une supplication de sa part.

Qu’elle avait du paraître bien laide, la pouilleuse rondouillarde, venue supplier pour sa réhabilitation, abîmée par la violence dont elle avait été victime. Mais elle ne pouvait plus retourner dans la rue, plus après ce qu’il s’était passé. Lydess mit en avant ses compétences de sorcière, ce pour quoi elle s’était retrouvée dans un pareil état. Elle était prête à avoir un salaire plus bas que les autres, un endroit minable, sans aucune reconnaissance. Ce n’était plus ce qui l’importait. Tout ce qu’elle voulait, c’était de ne plus être seule, de ne plus être abandonné par quiconque, de ne plus être battue pour ce qu’elle était. La promesse d’argent facile sur le dos d’une employée à demi-payée ne fut pas sans plaire au Monsieur Loyal, qui l’engagea, faisant malgré tout preuve de grand mépris à son égard. Elle s’en fichait.

Ici, la jeune femme avait enfin la sécurité qu’elle recherchait depuis toujours. On lui avait confié une roulotte délabrée, qu’elle venait tout juste de visiter. Il lui faudrait un moment pour la reconstruire, mais la sorcière prendrait le temps ; c’était son premier véritable chez-elle. Tout un ensemble de sentiment contradictoire venait humidifier son œil solitaire, celui qui était encore ouvert. Il lui semblait revivre après de longues années de perdition. C’était ici qu’elle pourrait redonner un sens à sa vie, afin de ne plus se morfondre dans le rêve impossible de son prince charmant.

Pourquoi avait-elle donc si peur ? Elle était heureuse, mais tremblait encore en regardant derrière elle au moindre bruit. A l’écart du bruit, ne gênant personne de sa présence, Lydess continuait de s’imprégner de la troupe, de ses habitudes, de ses visages. Ses bras se resserraient sur son corps, comme un câlin qu’elle se faisait à elle-même pour se rassurer, dans ses habits à moitié déchirés. De petits bruits de pas derrière la fit sursauter, un frisson glacé parcourant sa colonne vertébrale, la faisant faire volte-face.


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MessageSujet: Re: La Renaissance d'une Sorcière - [Diana & Lydess] [Fini.] La Renaissance d'une Sorcière - [Diana & Lydess] [Fini.] Icon_minitimeVen 24 Aoû - 19:33



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«D o n ’ t    y o u     d a r e     f o r g e t     t h e     m o o n.»

1885

Debout comme un épouvantail au milieu de ce monde d’adulte, Diana regardait du haut de ses 14 printemps ce qui allait être en sa possession dans un certain nombre d’années.
Aucun frémissement ou d’excitation à l’idée d’arriver à la tête d’une entreprise en cette époque qui plaçait l’homme au premier plan. Cependant, l’idée de faire prospérer le nom O’Farrell durant quelques décennies avait dû diantrement motiver son père pour faire d’elle son héritière.  La jeune fille aurait secrètement souhaitée à quelques rares occasions d’être un garçon, persuadée que l’homme lui faisant office de père aurait esquissé davantage de sourire à cette alternative.

Les mains dans le dos pour maintenir une cambrure droite au fil de ses pas, la très jeune O’Farrell marchait (ou errait) sur les chemins de terre et foin du cirque. Observant les actions des ouvriers et autres employé pour apprendre chaque jour la répétitivité de leur geste mécanique, reconnaître les action réalisé avec précisions, rudesse ou millimétré selon le travail en cours.
Peu lui importait en premier lieu la production du moment qu’il était terminé en temps et en heure, ce qui l’intéressait d’abord était le gonflement mécanique des muscles conjoint à leur os respectif dans une danse automatique.
A l’âge où l’on joue à la poupée, celles de Diana était plus réaliste. Bien qu’elle ne pouvait difficilement les prendre en pleine main pour les soulever et les ranger par elle-même, ses poupées prenaient vie et officiaient chacune de leur côté pour donner vie à la grande maison de marionnette qu’était le cirque. Seul Owen pouvait s’amuser avec les figurines vivante actuellement, prenant trop de plaisir à placer une loupe oppressive sur la plupart. Grand bien lui fasse, sa fille n’en ferais pas autant. Elle pouvait se contenter de les observer de près ou de loin, de tout leur corps ou de toute leur main.
Il lui arrivait de bouger ses doigts tout en les observant pour s’imprégner du mécanisme des os sous la chaire, faire la comparaison du mécanisme parfaitement huilé des horloges et autre montre à gousset. Le procédé était identique, les années rendant les rouages plus abîmé, l’entretien, l’huile à faire ingérer dans le corps des mécanismes. Parfois même des pièces de remplacement se font nécessaire. Les montres et autres machines ne sont, au final, qu’une imitation du corps humain destiné à refaire encore et toujours les mêmes mouvement jusqu’à la fin.

La mécanique des jambes de Diana continua à vaquer au sein de la vie du cirque, parmi les artistes et autre entreteneur des rouages de l’entreprise O’Farrell. Chacun ayant sa place bien défini pour chaque chose, chaque activité, chaque travail bien précis afin de vendre du rêve à Londonien de tout âge lors des représentations.
Il faut bien pouvoir s’accrocher à quelque chose de concret pour donner un sens à la vie que chacun mène. Pour Diana, elle aurai aimée vouloir dire s’accrocher à la recherche du but de la vie. Si jeune et déjà a se poser quelques questions dont elle n’avait pas l’occasion de poser à son père ni même pas une quelconque femme faisant office de mère. A la place, elle se contentait de respirer de jour en jour jusqu’au jour où cela lui serait révélé.

Naviguant de bulle d’oxygène en bulle de poussière passant par quelque bulle de sueur de travail, le chemin faisant de Diana la conduisit d’un bout à l’autre du terrain du cirque. Toujours les mains lié dans son dos, s’arrêtant et se tenant à présent droite, le regard au loin et une bouche ne bronchant pas comme à son habitude, elle regardait cette roulotte laissée à l’abandon depuis toujours.
Une silhouette y prenait appuie, dans ce lieu à l’atmosphère invivable pour qui que ce soit ne voulant pas tomber dans une dépression certaine. Cela provoqua une certaine curiosité de la part de la fille O’Farrell, voulant savoir qui se permettait de squatter son lieu de travail sans aucune autorisation ne provenant d’elle. Son père ne l’ayant aucunement informé comme à son habitude, il était préférable qu’elle aille s’acquérir de cette présence et la renvoyer si besoin. Pas question qu’un rat des rues ne fasse une mauvaise publicité à ses affaire ou ne démotive les employés. Que penseront-ils si elle et son père acceptaient le premier rat venu.
Continuant sa marche, Diana faisait face effectivement à une clocharde. Étonnant, oui et non, la vie n’est facile pour personne dans cette grande ville, même une adolescente de 14 ans en avait conscience.

Pendant que cette femme mal en point joignait ses bras sur elle d'un air pensif, la O’Farrell continuait à en faire de même avec les siens dans son dos, ne les relâchant pas d’un centimètre depuis un moment. Elle ne les relâchaient toujours pas lorsque l’adulte se retourna face à elle.

-Qui êtes vous et que faites vous chez moi ?


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MessageSujet: Re: La Renaissance d'une Sorcière - [Diana & Lydess] [Fini.] La Renaissance d'une Sorcière - [Diana & Lydess] [Fini.] Icon_minitimeVen 24 Aoû - 21:43



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Avoir vécu dans un orphelinat apprenait plein de choses, l'exigence d'une vie souvent privée d'amour et de modèle, mais également l'entraide et le partage. Ainsi, Lydess était persuadée d'être devenue une bonne personne, d'avoir appris à aider les plus jeunes, les plus faibles. Encore naïve du monde qui l'entourait, la jeune enfant se présentait en grande soeur de tous les opprimés. Un statut qui lui portait particulièrement à coeur, dont la dévotion forgea aussi bien son caractère que son rêve le plus intime. Elle croyait que cela lui apprendrait la vie. Que ce que lui enseignait les infirmières, et ce qu'elle s'était faite comme conviction personnelle, serait un soutien pour la vie adulte.

Lorsqu'elle fut considérée comme une véritable adulte, les infirmières n'avaient plus d'obligation de l'héberger et de la nourrir. Elle fut jetée dehors, une statistique en moins pour les registres de l'établissement. Tout son monde s'écroula en quelques jours. La société n'était pas faite pour quelqu'un de trop naïve, de trop aimante envers ceux qui l'entouraient. Personne ne voulut d'une fille volontaire mais qui ne savait pas jouer ni mentir pour s'en sortir. Ce qu'on lui conseilla, ce fut rapidement le crime ou la prostitution. Trop fière pour se vendre, Lydess avait fini par se forger une nouvelle facette.

Une facette terrifiée du moindre bruit, qui savait se faire silence et subtilité pour subvenir à ses besoins. Une facette qui sursauta en entendant les fameux pas derrière lui. Derrière elle se tenait la figure droite et autoritaire d'une jeune adolescente. Au premier abord, Lydess se détendit, bien qu'elle avait appris qu'il ne fallait plus faire confiance aux adultes qu'aux adolescents, dans la rue. Mais ils étaient dans un Cirque ici, alors les choses devaient être différentes, non ? Cela ne pouvait être qu'un grande famille. Cette demoiselle ne savait juste pas encore qu'elle faisait partie de la leur. Lydess lui sourit, malgré son oeil fermé et rougeâtre, ne relâchant pas son bras en écharpe. Ce n'était pas le moment de donner une mauvaise impression. Elle avait néanmoins fait un petit mouvement de recul. On ne savait jamais qui pouvait arriver dans votre dos, comme cette fameuse journée,  où les serpents murmurèrent sur sa route. Mais ce n'était qu'une enfant, bien sage de surcroit, qui impressionna la sorcière par la finesse de sa posture. Son instinct lui murmura que cela devait être une enfant du Cirque, peut-être une danseuse, ou une voltigeuse de grand talent. Mais la froideur évidente de la demoiselle l'empêcha de faire un petit pas vers elle.

- Je... je m'appelle Lydess... je... je suis la nouvelle sor... diseuse de bonne aventure ici.

Ne pas employer l'étiquette qui avait été la cause de son agression. Cela ne servirait à rien d'autre qu'à effrayer la petite fille. Lydess s'humidifia les lèvres; cela ne lui ressemblait pas de faire autant de manière devant une enfant. La rue avait du affaiblir son instinct maternel, cela ne serait qu'une question de temps pour qu'elle re-devienne elle-même. Après tout, elle avait à présent une toit, un emploi, et une famille. Malgré la nervosité de la jeune femme, l'on pouvait lire sur son visage tous les aspects d'un certain bonheur latent. Pour saluer l'enfant, Lydess se pencha légèrement en avant; ses vêtements et elle-même étaient en bien trop mauvais état pour faire une salutation digne de ce nom. Mais elle espérait que cela suffirait.

- C'est quoi ton métier ici ? Tu dois surement faire partie du spectacle, jolie comme tu es, à moins que tu sois l'enfant d'un des employés...?

Pouvait-on avoir une famille en étant au Cirque ? Se marier, avoir son emploi dans cette merveilleuse entreprise et pouvoir mener une vie normale comme toute personne banale ? L'expression était tentante, même si Lydess ne s'en intéressa pas. Son rêve était plus grand que ce besoin. En tout cas, la sorcière s'inquiéta sérieusement de l'impression qu'elle pouvait donner à son interlocutrice. Comme nouvelle employé, elle ne faisait pas vraiment bonne figure. Le visage tuméfié et le bras dans l'écharpe, les membres endoloris et une énergie restreinte, tout autant de facteur qui ralentiront son travail. Mais elle saurait être forte et se rendre digne de son employeur, rien que pour cette chance qui lui avait été donné de revivre.

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MessageSujet: Re: La Renaissance d'une Sorcière - [Diana & Lydess] [Fini.] La Renaissance d'une Sorcière - [Diana & Lydess] [Fini.] Icon_minitimeSam 25 Aoû - 8:14



La Renaissance d’une Sorcière

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1885

Il aura fallut à Diana de tendre inhabituellement l’oreille pour entendre la réponse de la pauvre créature face à elle.
Une diseuse de bonne aventure dans un tel accoutrement, elle aurai mieux valu dire sa propre bonne aventure avant d’être dans un tel état : charité bien ordonnée commence par soi-même. L’adolescente garda les doutes qu’elle avait pour elle-même, imaginant mal son père employer un tel souillon faisant pâle figure dans un monde enchanté d’un cirque.
Comment faire rentrer des bénéfices avec une si mauvaise publicité ? Cette personne au physique et aux vêtements aussi délabré ferais fuir ses propres client, ne pouvant même pas se vanter de pouvoir faire le trottoir par nécessité. Il faut de tout pour faire un monde, le directeur du cirque avait sans doute ses raisons aussi dérisoires puissent-elles être pour accepter le premier rat venu.
Au moins, cette inconnue pouvait tenir sur ses jambes en faisant fît des douleurs musculaire aussi voyant que le nez au milieu de la figure.

Diana se rapprocha de quelques pas pour mieux s’acquérir de la deuxième réponse que cette Lydess lui offrait. Une pointe de timidité sans doute mêlée à une force digne d’une fourmi sans pattes n’aidait pas pour octroyer une réponse claire.
Le retour naviguant jusqu’aux oreilles de Diana se pavana dans un certain regret, la jeune fille titilla en connaissance d’information. Comment cette femme pouvait tutoyer la première personne venue après avoir fait preuve de respect avec une référence réalisé tant bien que mal ? Et associer Diana en guise de fille au premier employé venue, réduisant ses ambitions de travail gargantuesque à un simple marteau et des clous.
La cerise sur le chapiteau était de vanter sa jolie figure. Peu importe pour Diana qu’elle soit bien ou mal faite, le principal est la qualité de ses action. Un beau physique n’impacte pas sur la qualité, ce n’est qu’une façade.

-Je vous prie de faire attention à vos paroles, mademoiselle. Vous parlez à la fille de Owen O’Farrell. Je lui toucherais quelques mots concernant votre présence parmi nous mais cela attendra. Je vous accorde le bénéfice du doute ainsi que quelques minutes de mon temps pour obtenir davantage de réponses à votre sujet.

Diana savait qu’il fallait acquérir autant d’information que possible dans sa poche avant d’aller s’enrichir des éclaircissements de son paternel. Elle n’avais que quelques rares occasion de le voir véritablement en dehors des représentation, autant qu’un échange rapide ou long se montre utile. De plus, elle savait pertinemment que Owen n’étais pas des plus honnête même avec son propre sang.

La jeune O’Farrell continua de marcher d’un pas certain vers Lydess pour se mettre à son niveau.

-Marchons si vous le voulez bien prononça-t-elle d’une voix autoritaire, n’accordant qu’un bref échange aussi rapproché l’une de l’autre à Lydess, avant de regarder au loin.

Leur rythme était lent, ne pouvant pas être aussi soutenu que la marche au quotidien de Diana. Elle n’avais pas d’autre choix que de se calquer aux douloureux muscle de la nouvelle diseuse de bonnes aventures.

-Nous devrions bien avoir une canne ou un quelconque appuie pour vous faciliter la réparation du corps. Il y a toujours moyen de trouver un accessoire de représentation chez les artistes. N’imaginez cependant pas que je vous offre cela par bonté de cœur, nous avons une image à soigner ici.

La balade faisant son bout de chemin, Diana profita de la vitesse digne d’un pilier de bar rentrant chez lui pour jeter un œil sur les employés qui s’appliquèrent à leur tâches.
Les préparations pour la représentation du soir étaient en bonne voie, le soleil ne faisant pas profiter de sa présence en cette saison de fin d’année, cela faisait réagir vite les travaux et autre broutilles de dernière minutes.

Diana se demanda tout de même à quoi pouvait servir cette nouvelle employée. Comment allait-elle représenter ses tour de passe-passe face aux rang bondé du chapiteau ? Il lui aurai fallu un lieu plus adapté à cela, un investissement publicitaire pour faire connaître sa présence, du temps. Les clients auront une raison supplémentaire de venir dépenser leur argent ici plutôt que dans les maisons closes.
Mêlé à tout cet investissement, l’acte présent à faire au milieu de ce monde d’artiste était peut être de trouver une canne comme promis.


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MessageSujet: Re: La Renaissance d'une Sorcière - [Diana & Lydess] [Fini.] La Renaissance d'une Sorcière - [Diana & Lydess] [Fini.] Icon_minitimeLun 3 Sep - 21:51



La Renaissance d’une Sorcière

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1885

Le Cirque respirait encore les effluves corsés de l'animal, du la sueur et de la paille. Les éclats de voix, les encouragements, résonnait avec puissance. Lydess pouvait en ressentir tous les échos; et elle s'y sentait déjà un peu chez elle. La jeune femme espérait pouvoir y forger sa place. Toutes ces fortes odeurs n'étaient pas sans rappeler la rue, mais contrairement à elle, c'était des odeurs agréables. Ce n'était pas la pourriture des fosses où se mêlent les excréments et la boue, les odeurs d'alcool et de prostitués. Là où les haleines putrides soufflaient à tous les carrefours. Toutes ces horreurs ne lui manqueront plus. Lydess ne voulait se réveiller à côté des tessons de bouteilles brisés, ni aux sons des beuglements humains; devant des visages d'hommes sombres et belliqueux. Elle voulait avoir une véritable vie, au delà de ces misérables existences mornes. Ne plus voir le teint gris de Londres, souillé par le sang et le vomi.

La jeune femme ne voulait que reconstruire sa vie, avoir une chance. Elle avait cru en l'institution, mais ce n'était que mensonge. Elle soupçonnait même à présent, que les orphelinats n'avaient été crée uniquement parce qu'on n'avait pas le droit de tuer les enfants que personne ne pouvait gérer. Il ne suffisait que de voir des infirmières capables de laisser un bambin dans le froid par un soit-disant manque de place. Ce constat la glaçait de l'intérieur.

Mais les choses ne seraient plus comme avant. Lydss avait un foyer assuré. Du moins le pensait-elle, jusqu'à ce que la petite demoiselle fit valser en un éclair toutes ses précautions de gentillesse. Aussi froide dans sa voix que dans sa posture, ses paroles firent trembler ses os. Venait-elle donc de risquer sa place d'une manière aussi puérile ? Tout d'un coup son sang se figea, et son corps se ramassa en lui-même. Lydess se mordit les lèvres, inquiète. L'héritière de tout un domaine, de tout un peuple. La jeune sorcière se fit soudainement bien petite, face à cette figure d'autorité qui se révélait en face d'elle. Tout était lié: sa force évidente de caractère, dans ce tout petit bout de femme. Jeune mais déjà sous l'égide d'une étiquette qui lui incombait de grandes responsabilités malgré son âge. Elle l'informa qu'elle parlerait de sa présence à son père, et l'air inquiet de Lydess s'emplifia. Allait-elle débattre de l'impertinence de la sorcière ? Jamais Mr O'Farrell n'avait précisé qu'il avait une fille avec qui il fallait se comporter d'une manière particulière.

- Veu...veuillez m'excusez... je ne savais pas...

Des bredouillements audibles sortirent de sa bouche entrebaillée. La peur d'avoir été insolente, et de risquer la toute jeune vie qui commençait à peine, la rendait incroyablement soumise. Jamais elle n'avait été ainsi. Il lui semblait que son entière existence n'était que mener à la baguette par cette adolescente. Cette dernière l'invita à marcher, ce que la sorcière eut du mal à faire. Sa jambe lui faisait encore un mal de chien, suite à son agression. Elle fit pourtant de son mieux, essayant de restreindre ses grimaces de douleur et ses gémissements succints. Après quelques minutes, Miss O'Farrell lui annonça qu'il lui fallait une canne pour l'aider à se rétablir. Ses yeux s'éclairèrent devant tant de compassion. Lorsqu'elle rajouta que ce n'était que pour soigner l'image du Cirque, Lydess hocha la tête avec détermination:

- Je comprends tout à fait... on ignore ce que les gens peuvent penser, alors que pourtant, c'est vous qui me sauvez la vie.

C'était un vous général, qui ciblait le Cirque dans toute sa globalité. Principalement O'Farrell, qui malgré sa mauvaise humeur et son mépris évident, l'avait accepté au sein de sa communauté; lui avait donné, l'espace de quelques minutes, un toit pour s'abriter, et la promesse d'un repas quotidien avec un travail honnête. Au creux de sa robe, la Carte de l'Impératrice guidait ses pas. Elle se sentait en ce moment sur sa bonne voie. Au détour d'une tente, Lydess vit posé sur une caisse plusieurs accessoires de cirque. Des balles de jonglages, des cerceaux de bois, et plusieurs autres choses que la sorcière ne connaisssait pas encore. C'était encore un monde inconnu qui s'offrait à elle, et qu'elle ne manquait pas d'avoir hâte de découvrir. Un monde si coloré, qui vivait des fraternités des rires. Il y avait certes un mode de vie difficile, une certaine rigueur; Lydess ne se voilait pas la face. Elle espérait juste que le soutien de la communauté permettait au soleil de se lever plus beau que la veille. Sous la bâche d'un clown, là où se trouvait une boite de maquillage de mauvaise qualité, se trouvait aussi plusieurs cannes de différentes factures. Lydess s'empara de l'une d'entre elles.

- Je.. Je peux la prendre..? Je la lui rendrais après mon rétablissement, c'est promis. Il faudrait peut-être le mettre au courant...?

Jetant un coup d'oeil à l'adolescente, Lydess ne sut comment agir. Elle avait l'impression d'avoir devant elle un sous-patron, quelqu'un qui avait pouvoir de vie et de mort sur sa personne. Quand elle parviendrait à se faire un petit nom dans le Cirque, peut-être pourra-t-elle lever fièrement la tête. Mais en attendant, elle comprenait parfaitement le point de vue de Miss O'Farrell. Elle n'était qu'un pied boiteux dans cette merveilleuse entreprise. S'aidant de la canne pour rejoindre l'adolescente, sa marche fut bien plus pratique.

- Vous... vouliez en savoir plus sur moi..? Comme quoi par exemple..? Je peux vous dire ce que j'ai dis à votre père... un membre de votre Cirque m'a sauvé de la mort, j'avais été agressé pour mes... capacités.

Elle n'osait toujours pas employé le mot sorcière. Non pas qu'elle eut quoique ce soit à cacher, mais en quoi ce qu'elle savait de moins que son père pourrait lui nuire ?
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Diana O'Farrell
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MessageSujet: Re: La Renaissance d'une Sorcière - [Diana & Lydess] [Fini.] La Renaissance d'une Sorcière - [Diana & Lydess] [Fini.] Icon_minitimeMar 4 Sep - 15:21



La Renaissance d’une Sorcière

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1885

L’enfant O’Farrell ne prononça aucun mot lorsque cette nouvelle recrue s’empara d’une canne de son choix sans son approbation. Il est vrai qu’en tant que sous-dirigeante actuelle du Cirque, Diana se permettait d’ordonner des actions parfois simpliste, elle n’en abusais cependant pas.
Elle gardait à l’esprit l’autonomie de chacun de soi, pouvant très bien réaliser de bonnes choses sans pour autant venir se référer aux têtes pensantes de l’entreprise. La jeune O’Farrell savait ne pas se montrer trop durement stricte afin de ne pas passer pour un monstre, renvoyant cependant l’image de hiérarchie qui lui était dû. Un savant mélange d’une main de fer dans un gant de velours malgré la froideur émanant du peu de charisme dont elle pouvait se vanter.

-Gardez la sans soucis, j’en informerais son propriétaire. Je vous laisse cependant le soin de la lui rapporter de vous même lorsque vous n’en aurais plus d’utilité, je ne peux pas toujours m’occuper personnellement de chaque détails. Cela vous fera par ailleurs connaître davantage de vos futurs collègue de travail.

Cet acte aussi simple soit-il pour acquérir cette canne pouvait apporter du baume au cœur déchiré de Lydess, accélérant d’un iota ou plus son rétablissement le plus complet.
Ce n’était pas chose aisée, L’adolescente se l’imaginait bien sans pour autant faire preuve d’empathie. Il lui suffisait de voir tout autour d’elle lorsqu’un artiste ou un autre se pavanait de fierté de sa représentation en public ou encore lorsque la déception s’affichait sur son visage, éprouvant un manque de confiance à cause d’une interaction peu glorieuse du public sous le chapiteau.
Quand aux épreuves physiques, des accidents avaient déjà naquis, du côté des virtuoses ou en des participants en coulisse, et par extension la douleur infligé aux proches. Il était des choses à ne pas prendre à la légère dont le moindre détail pouvait se montrer bénéfique.

Diana n’eut pas vraiment de quoi se plaindre, n’ayant décrochée seulement des rhumes ou grippes comme tout enfant ainsi que des broutilles aux mains en les laissant balader sur des outils comme toute curiosité enfantine faisait vivre dans le but d’acquérir de nouvelles connaissances.
Elle se devait par conséquent ne pas reprocher l’acte de possession de la part de cette faible chose lui faisant face.
Cette dernière se servant de son nouvel outil pour amoindrir la distance les séparant, les phrases empaqueté par une question sortant de sa bouche possédait quelques informations intéressante. Diana attendit que Lydess soit à nouveau à sa hauteur pour pivoter sur elle-même et continuer leur marche entre les chemins du Cirque, maintenant ses mains dans son dos et son regard baissé non par un quelconque peur imaginative mais par réflexion.

-Diseuse de bonne aventure vous disiez ? Racontez moi donc jusqu’où vont vos « capacité » de prédilection. Je dois savoir ce qui serais bon à exploiter de vos talents parmi nous.

Le terme d’exploiter n’était pas un mot à consonance négative pour Diana. Elle n’avait pas tendance à assouvir en esclavage les pauvres bougres, elle. Ele se contentait de mettre à profit les qualités qu’on venait lui offrir.
Quand à ce membre du Cirque lui ayant sauvé la vie, une réponse à cette interrogation vivace se faisait vive mais devait néanmoins se prélasser au chaud pour l’instant. Il ne s’agissait pas d’effrayer ce pauvre animal se tenant aux côtés de l’héritière du lieu aux milles étoiles, chaque chose en son temps pour obtenir chacune des informations utile.
Diana souhaitais avoir le fin mot sur cet employé à qui elle devait la présence de Lydess dans ses pattes. Pas pour pratiquer un remontage de bretelle, la fille appréciait sommairement en savoir le plus dans la mesure du possible afin qu’on ne la prenne pas au dépourvu.

Les pensées interrogative de Diana avaient fait avancer bien plus loin qu’elle ne l’aurai imaginée, en un temps qui lui semblait assez rapide. Gérer chacune de ses idées, entre le sauvetage de cette pauvre Lydess, la représentation du soir et autre activité se pratiquant en parallèle dans cette fourmilière, lui faisait parfois perdre la notion du temps, même lorsqu’il s’agissait de quelques minutes à peine.
Voilà que leur pieds les avaient conduis davantage dans la face caché du  Cirque. Plus exactement vers le stockage de bien alimentaire pouvant se garder sans risque de perte. Relevant le visage pour faire un tour d’horizon oculaire, Diana posa les yeux vers une petite boite métallique posé sur l’une des caisses à provision.
Sans jeter les mêmes yeux explorateur sur la femme boiteuse l’accompagnant, elle relâcha l’une des mains qu’elle gardait dans son dos pour la tendre vers cette boite.

-Dites moi… Lydess ? Que diriez-vous d’un peu de café ?


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MessageSujet: Re: La Renaissance d'une Sorcière - [Diana & Lydess] [Fini.] La Renaissance d'une Sorcière - [Diana & Lydess] [Fini.] Icon_minitimeJeu 6 Sep - 18:34



La Renaissance d’une Sorcière

«D o n ’ t    y o u     d a r e     f o r g e t     t h e     s u n.»

1885

Le son de sa canne d'infortune contre le sol faisait écho à ses propres bruits de pas. Lydess se laissait bercer aux décisions de sa supérieure hiérarchique, la suivant où bon elle le souhaiterait. Elle avait pourtant grande hâte de commencer le travail, même s'il lui faudrait un petit temps d'adaptation. Refaire la décoration de sa roulotte lui prendrait un moment, et en attendant d'avoir l'argent pour le faire, elle s'imaginait devoir jouer le rôle de la sorcière irréelle qu'on ne penserait pas trouver dans un pareil taudis. Cela pourrait lui donner un cachet supplémentaire dans la crédibilité. Sans mentir, Lydess prendrait soin de son rôle. Miss O'Farrell lui indiqua que cela serait à elle de rapporter la canne à son propriétaire. La jeune femme hocha la tête avec docilité; évidemment que c'était ainsi que les choses devaient se passer. Elle empruntait l'objet, elle devait le rapporter. Cela lui permettrait effectivement d'en apprendre davantage sur les membres du Cirque, sans aucun doute. Se faire des amis, connaître un peu plus sa nouvelle famille. L'idée réchauffa le coeur de la pauvre fille des rues.

Sa supérieure continua à nouveau sa marche, que Lydess put suivre sans trop la ralentir. Ce n'était pas encore le grand marathon de Londres, mais au moins, elles ne stagnaient pas. La question qui suivie, après quelques minutes de marche au milieu des hautes tentes colorées, fut tout aussi importante qu'évidente. Lydess n'esquivait pas la question. C'était juste qu'elle évitait de volontairement débattre du sujet, préférant répondre qu'avancer. Ici, elle comptait bien faire une force de ce qu'on la conspuait. Que chaque bleus sur son corps, membres brisés, soit une nouvelle arme dans cette nouvelle vie. Levant donc un peu la tête, elle sourit péniblement, ayant du mal à relever ses joues là où le bleu refermait son oeil:

- Je suis ce que l'on pourrait communément appeler une sorcière... je procurais des charmes et des enchantements dans les rues. Je peux aussi lire les cartes, conseiller l'avenir... d'où l'appellation "diseuse de bonne aventure", j'imagine qu'avec des bouts de papier et des belles paroles, on peut souhaiter la chance à quiconque. J'aimerais pourtant... faire plus que cela. Si je donne des prédictions justes, les clients reviendront, ils seront contents, non ?

Elle voulait faire de son mieux. Que ses employeurs apprécient son travail, afin de les remercier de lui avoir sauver la vie. Elle se refusait à faire du travail par dessus la jambe, quand bien même cela aurait été d'une insultante facilité dans son domaine. Quand on était un artiste, sportif et délié, on ne pouvait faire mentir une performance. Le talent était brute, taillé dans le diamant et composé, entrainé. Lydess, elle, n'était encore qu'une petite orpheline qui chantait à la lune; les passants lui jetant des pierres pour la faire taire. Tout ce qu'elle souhaitait, c'était pouvoir mener sa vie comme elle l'entendait, forte d'une main de fer et d'un sourire doux. Pouvoir aider tout ceux autour d'elle, en faire son métier. Suivant comme son ombre la jeune adolescente, la sorcière se rendit vite assez compte qu'elle semblait grande pour son âge. Certainement avaient-elles déjà toutes les deux la même taille. Lydess avait rapidement arrêter sa croissance.

Partout où Miss O'Farrell l'emmenait, la sorcière y promenait des yeux admiratifs, rêveurs et interrogateurs. Elle avait tant hâte de connaître cet endroit sur le bout des doigts, de pouvoir le qualifier de "maison". Elles arrivèrent rapidement à une sorte d'entrepôt, que Lydess étiqueta comme étant un endroit à tout ranger, mais certainement des provisions ou des boissons, ou de la nourriture pour les animaux. Ces animaux que Lydess avait si hâte de voir, tant ils semblaient exotiques rien qu'aux sons qu'ils faisaient de l'autre côté du Cirque. On semblait bien loin des poules et des cochons des basses villes. Finalement, lorsque la demoiselle lui demanda si elle voulait du café, Lydess fit une moue interrogative, fronçant les sourcils:

- Du... café ? Je ne sais pas ce que c'est, pourriez-vous m'éclairer ?

S'approchant des caisses, la sorcière prit appui sur l'une d'elles pour s'y asseoir, préférant se restreindre au minimum d'efforts en attendant sa réhabilitation. Aussitôt après, elle offrit son plus maladroit mais sincère sourire à sa supérieure, souhaitant véritablement connaître ce qu'était que le "café". Etait-ce quelque chose qui se mangeait, qui se buvait ? Ce qui était sûr, c'est qu'elle n'en avait jamais entendu parler depuis les basses ruelles de Whitechapel.

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MessageSujet: Re: La Renaissance d'une Sorcière - [Diana & Lydess] [Fini.] La Renaissance d'une Sorcière - [Diana & Lydess] [Fini.] Icon_minitimeVen 7 Sep - 8:10



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«D o n ’ t    y o u     d a r e     f o r g e t     t h e     m o o n.»

1885

-Le café est une boisson stimulante obtenue à partir de graine torréfie de diverse variété de l’arbuste caféier.

La leçon que récitais Diana sortais mécaniquement de sa bouche pendant que chacune de ses mains se mettaient en route afin de récupérer la boite de toutes les convoitises ainsi qu’un papier filtre.
Voyant du coin de l’oeil que cette nouvelle passagère dans le train-train de sa vie s’était trouvée un fauteuil pour soulager ses fatigues musculaire, la fille O’Farrell continua sur le même ton une autre phrase :

-Installez vous à votre aise. Il dois bien y avoir dans cette réserve de quoi faire chauffer nos boisson, il y a toujours de quoi trouver chaussure à son pied chez nous.

Il n’y avais aucune gêne de la part de l’hôte de Lydess à fouiller parmi les affaires, maniant avec le plus de justesse possible la maîtrise de ses mains dans le déplacement de chaque objet.
Parvenant à trouver dans le méli-mélo des biens alimentaire du Cirque un récipient, quelque conteneur d’eau ainsi qu’un chauffage d’appoint au gaz, l’adolescente passait en revue les premières informations obtenue. Commençant à mettre en place l’eau à chauffer, elle tentait de savoir à quel point cette prétendue sorcière croyait à ce qu’elle déclara savoir faire.

Ce qu’elle était n’avais pas de valeur, ce qui importait était ce qu’elle savait faire et ce qu’elle en faisait. Qu’importe le flacon pourvu qu’on ai l’ivresse, tout don pouvant rapporter d’une manière ou d’une autre se devait d’être utilisé (indirectement ou non au profit du Cirque dans le meilleur des mondes).
Les seuls cas de sorcellerie appartenait au passé, Diana ne croyait pas à l’existence dans le monde réel de ce genre de personne. Du moins, elle n’était déjà plus en âge d’y croire dans les lectures de conte visant à l’endormir. Tout ce la sorcellerie pouvait se rapprocher de la réalité et non de la fiction, autrement dit des cas de satanismes, messe noir, orgie par nuit de pleine lune et autre sacrifice de vierge pour s’attirer la bonne fortune n’était plus d’actualité aux yeux pragmatique de Diana. Tout ce dont pouvait se vanter d’une quelconque magie noir Lydess serait sa chevelure inhabituelle dans une foule aux capillarités brune, noire ou blonde.

Quand bien même elle aurait les cheveux châtain, blanc, ténébreux, frisé, lisse ou pourquoi pas inexistant, croyant ou non a ses tours de passe-passe, un personnage exotique ne ferait pas de mal à l’entreprise familial. Il faut une première à tout, peut être même que d’autre illusionnistes de bonne parole et de tout horizon pointeront le bout de leur nez pour proposer leur services.
Pendant que défilait cette foultitude de pensé et d’interrogation pratique de business, l’eau mettait malgré tout du temps à chauffer suffisement pour réaliser un café digne de se nom. Café flambant ou glacé, café raté. Pour l’instant, il ne tardait pas que l’eau soit trop bouillante, ce qui permettait quelque peu de passer en revue différentes choses.

-Dites moi… vos « charmes » et « enchantement », vous les concevez à base de potion ou par la pratique d’incantation dans vos paroles ? Cela pourrais contribuer à la superstition de nos clients. Pas que je remet en doute totalement vos compétences, je ne pense que par fidélisation de la clientèle.

Au fond, Diana espérait que la réponse soit oui et que cela fasse un effet placebo sur les consommateurs d’occultisme. Il ne s’agirait pas non plus de recevoir des plaintes de personne se retrouvant dans le corps d’un chat au réveil ou avec du lierre à la place des cheveux.

Pendant que la faible Lydess répondait aux nouvelles interrogations mystique à mélange de doute et de source de revenues, Diana utilisa l’eau à la bonne température pour préparer la boisson tant attendue et en approvisionna deux tasses posée sur des étagères à ustensile de cuisine.
Une fois n’est pas coutume, Diana se posa à son tour sur une des caisses en guise de chaise, diminuant sa posture droite, tenant entre ses mains le récipient à café après avoir passé le sien à sa voisine de breuvage.
Ce simple acte suffirait peut-être, en plus de remettre d’aplomb Lydess, à lui octroyer assez de confiance pour répondre sans détour aux questions. Quand à la réciprocité de cette confiance, cette diseuse de bonnes aventures devrait faire ses preuves avant tout.


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MessageSujet: Re: La Renaissance d'une Sorcière - [Diana & Lydess] [Fini.] La Renaissance d'une Sorcière - [Diana & Lydess] [Fini.] Icon_minitimeLun 10 Sep - 22:37



La Renaissance d’une Sorcière

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Sous la petite tente qui servait d’entrepôt, les bruits du Cirque se faisaient plus lointains, comme faisant déjà parti d’un autre monde. Lydess mourrait d’envie de retourner dans le feu de l’action, au plus fort du son, de regarder avec admiration les entraînements et s’en abreuver de chaque seconde. Elle avait encore tant à apprendre, et le ferait goulûment. Mais il lui fallait prendre son mal en patience. Pour le moment, elle n’était qu’une épine dans le pied de cette entreprise. Une sorcière défaite aux plaies disgracieux, n’apportant pas une belle image pour la profession. Elle le comprenait parfaitement, quant bien même elle en était attristée. La jeune femme n’avait pas choisi de se faire violemment agresser dans cette ruelle, par ces hommes superstitieux et apeurés qui craignaient ses pouvoirs. S’ils savaient. Faire le mal avec le peu de pouvoir qu’elle déployait était impossible. C’était à peine si elle parvenait à trouver toutes les plantes dont elle avait besoin pour de simples sortilèges d’amour. Voler dans les étalages des herboristes fut néanmoins un bon entraînement pour se faufiler, discrète comme une petite souris. Tous ces souvenirs étaient pourtant derrière elle, à mesure qu’elle en découvrait davantage sur cette nouvelle vie.

Devant elle, la fille du patron répondait à son innocente question avec une voix si froide qu’elle tranchait avec l’innocence de son visage de poupon. Son ton allait pourtant à la perfection avec son explication, droite et franche, allant directement au but. Lydess n’était pas certaine de tout comprendre. Torréfié par exemple, n’était pas un mot qu’elle utilisait régulièrement ou qu’elle avait pu lire dans des bouquins de l’orphelinat. Mais ne souhaitant pas passer pour une idiote, ayant sa petite fierté, la sorcière en resta à cette explication très simple : café est égale à boisson stimulante obtenue à partir des graines d’un arbuste particulier. Jusqu’à temps qu’elle puisse se renseigner plus personnellement sur la question, elle n’avait pas besoin de grand-chose en plus pour être contente. Ce fut à ce moment qu’elle lui proposa à se tenir tranquille, indiquant que l’on pouvait toujours trouver de quoi répondre à nos désirs. Lydess lui sourit avec enthousiasme. L’adolescente lui vantait avec un stoïcisme exemplaire, ce cirque des rêves, où tout semblait être fait pour donner son coeur avec joie. Lydess la croyait sans peine. Elle l’observait fouillant les affaires, comme sachant exactement où elle devait chercher. Peut-être n’était-ce pas le cas, mais la sorcière se l’imaginait ainsi. Tout son rapport au Cirque était entièrement biaisé par la joie d’être encore en vie, et surtout, qu’on lui donne une chance de pleinement s’exploiter.

Quand Miss O’Farrell lui demanda des précisions sur ses pouvoirs, Lydess rougit. Ses paroles frollaient cruellement les clichés, et cela embêta la jeune femme qui baissa tristement la tête. Elle se doutait qu’il ne serait pas forcément si simple de se faire accepter. Après tout, lorsque ce n’était pas du mépris pour sa condition, les réflexions qu’elle se recevait embrassaient toutes les formes de scepticisme.

- Ça… dépend. Parfois, c’est surtout la création de talisman, des petits sacs de tissus remplis de plante ou de cailloux, parfois d’une petite pièce. Parfois, on peut faire des « potions »… même si pour être honnête, on n’y mets que des plantes dedans, ce n’est pas de la magie noire… la magie noire n’existe pas. Ou en tout cas je ne la connais pas… je ne suis pas une méchante sorcière, vous savez…

Sa dernière phrase eut presque l’effet d’une supplication. Ce que ses clients pourraient penser ne lui importait que peu. Après tout, elle n’était là que pour fournir certains services et trouverait aisément le moyen de refuser certaines demandes mal intentionnés, afin de ne pas faire le mal autour d’elle. Mais ce que la fille de son employeur pouvait penser, surtout une aussi jeune personne qui pourrait avoir peur d’elle, cela était important pour elle. Lydess en voulait pas qu’elle pensât à de mauvaises choses la concernant. Elle n’était pas une méchante sorcière, pas plus qu’elle n’était une méchante personne. Elle avait toujours essayé d’aider les gens autour d’elle, et n’avait jamais essayé de faire usage d’une quelconque magie noire. Même les orties au final aidaient à l’élimination des poisons du corps. Ceux qui utilisaient les plantes à mauvaise escient, afin d’en créer des poisons… sont les véritables problèmes de leur communauté. On ne peut se prétendre sorcière si l’on ne fait que jouer avec le feu pour faire le mal autour de soi.

- Être une sorcière, ce n’est pas faire des incantations en latin pour faire peur aux gens. C’est essayer de les aider… de les guider dans la vie, de ne faire qu’un avec leur âme… C’est beaucoup plus profond que de la superstition. Mais… je comprends votre point de vue. Que voudriez-vous que je fasse ?

La jeune femme s’en remettait entièrement à cette adolescente à peine plus grande qu’elle. Qui aurait pu croire qu’une enfant si forte, qui avait réussi à se placer en égale des infirmières, à hausser la voix devant elles et être écouter… pouvait à présent se montrer si fragile et soumise ? La rue l’avait abîmé sur bien des égards. Elle espérait tellement pouvoir se reconstruire ici. Tout ce qui pourrait lui être conseillé pour rester le plus longtemps possible serait la bienvenue. Quand Miss O’Farrell lui confia la tasse de liquide brûlant, Lydess frissonna. Le contact d’une si intense chaleur lui donnait des picotements agréables à la surface de ses mains. Si chaud, si doux. L’odeur qui se dégageait du breuvage était un peu âcre, mais promettait un goût sans pareille, au vu de l’épaisse teinte brune qui s’en dégageait. Rien que tenir cette tasse entre ses mains réchauffaient son corps roide par les peines. A quel point cela pouvait être bon, elle ne savait pas. Préférant attendre que cela refroidisse un peu, elle perdit néanmoins son regard dans cette surface au reflet doré et fit doucement, plus pour elle-même mais l’adolescente pouvait entendre:

- Après… je vais surtout lire les cartes, et les lignes de la main… bordel j’en connais foutrement rien moi des lignes de la main… Va falloir que je trouve un bouquin pour m’apprendre et m’appliquer…

Autant celui qui l’avait sauvé avec de vieilles affaires de grand-mère récupéré en chinant sur les étagères maladroitement à l’abandon, autant il ne pouvait pas tout avoir sur le sujet. Légèrement kleptomane sur les bords, il devait avoir aussi bien des livres sur la cartomancie que sur la gestion des chemins de fers. Les cartes qu’elle allait utiliser pour ses premiers jours étaient également un jeu de carte volé, mais il avait semblé très enthousiaste à l’idée de les lui donner. Soi-disant que ce serait un jeu peu exploité, très rare et qui ainsi donnerait de la crédibilité à son discours. Lydess sourit doucement en repensant à ce souvenir. Il avait été si gentil avec elle, au lieu de la laisser pourrir dans le froid et les flaques de pisse et d’alcool. Certainement avait-il profité pour lui faire les poches, mais si cela valait le prix de sa vie, ce n’était pas bien grave. Prenant une grande respiration, Lydess finit par tremper ses lèvres dans l’eau chaude. Ses yeux s’écarquillèrent; le goût chaud transcendait toute décoction. Au delà des thés et des infusions, elle ressentait l’énergie même, la force brutale de l’exotisme, la rage de survivre. Le goût n’était pas évident à appréhender, pour une première fois. Mais l’impression qu’elle avait reçu était indéniable. Cet arrière-goût amer, qui donnait à tout prix envie d’en reprendre une gorgée afin de retrouver le plaisir.

- Je… oh mon dieu, c’est incroyable… quel force… quel saveur… c’est… merveilleux...

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MessageSujet: Re: La Renaissance d'une Sorcière - [Diana & Lydess] [Fini.] La Renaissance d'une Sorcière - [Diana & Lydess] [Fini.] Icon_minitimeMar 11 Sep - 9:13



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1885

Durant la découverte gustative du café qui semblait enchanter la prétendue enchanteresse, la fille O’Farrell analysait les dires parvenu à son cerveau. Les questionnements qui dansaient de pair avec les doutes dans son esprit diminuaient au profit de quelques idées de projets pour cette nouvelle adulte à côtoyer.
Les créations de talismans seraient de bonnes augures pour quelques ventes destiné aux clients à la sortie des représentations, cela ferais même office d’une publicité subtile pour convier une clientèle propice. Peu de chance par contre de mettre en place des ateliers d’ouvrage afin de se fabriquer ce genre d’ustensile, cela convient aux ménagères et autre vieille femme en quête d’occupation ennuyante à leurs heures perdues. Le chaland ne serait pas partant pour ce genre d’occupation dans un cirque.
Concernant les petites potions en revanche, Diana faisait le parallèle en son fort intérieur à son père qui devait s’y connaître pour faciliter l’obtention de rêve dans un sommeil artificiel.  L’homme étant porté sur la boisson, il serait friand de ce style de nouvelle acquisition à porté de main, ce qu’il faudrait par conséquent éviter de lui en faire part. Du moins, le plus tard possible.

Diana ne s’attendait pas une telle simplicité en fin de compte, elle s’imaginait plus facilement des tours de passe-passe et autres illusion de prestidigitation. Tout compte fait, c’était un mélange à base de contes de fée et mirage ancré dans une douce réalité simple.
Quand à la suite des informations que procurait Lydess, le fait qu’elle veuille s’innocenter d’un quelconque jugement négatif à son égard en utilisant le terme de « Je ne suis pas une méchante sorcière » la rendait enfantine dans sa petite voix timide. Diana n’en tiendrais pas rigueur, c’était elle la plus jeune des deux après tout et serait mal placée pour faire valoir un rôle d’adulte qu’elle n’aurais pas aux yeux des gens avant quelques années.
Il en était même frustrant de devoir se freiner durant certaines prises de paroles lorsqu’elle avait son mot à dire. Son jeune âge ne l’empêchait pourtant pas d’avoir un avis digne de ce nom mais elle était tout de même bien consciente que ses paroles ne seraient pas plus écouté qu’une personne dont l’âge offrait davantage de poids aux arguments. La jeune fille se contenterait alors d’attendre plusieurs printemps supplémentaire avant de forcer, à raison, la véracité de ses propos. La patience, elle connaissait. C’était l’un de ses nombreux conjoint mentaux lui permettant de passer outre mesure le regard des adultes.

Voilà que c’était sa boisson à elle qui patientait pour le coup, le temps que la chaleur qui en sortait se calme pour y porter abondamment ses lèvres. Diana appréciait pouvoir boire rapidement, boisson froide ou chaude confondu. De plus, la rapidité d’absorption de la caféine lui donnait l’impression d’en ressentir plus vite les effets.
Ne rajoutant aucunement d’autre artifice dans cette boisson énergisante tel que du sucre ou du lait, Diana n’avait pas pensée en proposer à son invitée bien que les éléments nécessaire étaient présent à porté de main. Lydess semblant ne pas connaître ce breuvage, elle ne pouvait se douter nullement que cela pouvait se marier avec facilité avec différents ingrédients supplémentaire. Elle ne serait donc nullement vexée de ne pas s’en être fait proposé comme le voudrais les formules de politesse.

Baissant les yeux vers sa tasse après l’écoute de Lydess pour la porter à ses lèvres, jugeant qu’elle était à bonne température pour ne pas se brûler mais idéal pour que les effets soient actifs dans son corps, une idée vint. Diana se releva de son siège de fortune, ne quittant pas sa tasse de ses mains et portant à nouveau ses yeux sur l’adulte lui faisant face.

-Je sais ce que vous pourriez faire pour moi, puisque vous me posiez la question. Vous voulez vous entraîner à lire les lignes de la main ? Je vous en donne l’occasion sur moi-même. Vous me lirez également les cartes et pourquoi pas dans le marc de café tant qu’on y est. Voyez cela comme un entretien pour finaliser votre venue au Cirque. Tâchez que vos prédictions ne me déçoivent pas.

Diana ne prévoyait pas de renvoyer cette employée inattendue au vu des nouveaux revenues qu’elle pouvait engranger. Cela lui permettait de pouvoir juger son travail et ses dires sur ses capacités de sorcière.


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