No One Told Me About Her. [PV Amy S. Adler] [Fini] - Page 2



 
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No One Told Me About Her. [PV Amy S. Adler] [Fini]

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Felix J. Adler
Felix J. Adler

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Âge : 38
Emploi : Horloger Royal.
Informations : Souffre d'un autisme d'Asperger • Dyslexique • Est obsédé par son métier • Rêve de travailler sur l'horloge de Big Ben. • Insomniaque. • Parle peu • Se sent mal à l'aise dans une foule • A quelques bases d'Allemand et de Français • A le corps glacé et est d'une pâleur à faire peur • Origines Juives • Possède une Pamphobeteus Platyomma mâle pour animal de compagnie • Est le mari d'Amy S. Adler.
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MessageSujet: Re: No One Told Me About Her. [PV Amy S. Adler] [Fini] No One Told Me About Her. [PV Amy S. Adler] [Fini] - Page 2 Icon_minitimeLun 3 Oct - 10:21



No One Told Me About Her.

« HOW SHOULD I KNOW? »

The Strand, 1878.

Felix la regarda glisser sa montre dans son décolleté, là où ses yeux suivirent le trajet de sa propriété jusqu’à ce que cette dernière sorte de son champ de vision. Il resta immobile, impuissant à fixer la poitrine de la femme, ne pensant bien évidemment pas à mal, juste à son objet fétiche. Se rendant compte que son regard était peut-être un peu trop rivé sur quelque chose qui était complètement défendu de fixer avec autant d’intérêt, il ferma les yeux et détourna le regard en soupirant. Il espérait juste que Miss Carter ne l’ait pas remarqué. Il allait encore avoir un surnom autre que « l’horloger bizarre de Piccadilly Circus ». Et il ne voulait pas que « le pervers » en soit un. Il ne s’excusa, gardant le regard bas, cette fois-ci. Il retira son tablier néanmoins, pour éviter de sortir avec et d’avoir l’air beaucoup trop ridicule. Il prit en revanche une montre de substitution. Ce n’était pas la sienne à proprement parlé mais elle ferait l’affaire. Il ne pouvait pas sortir sans montre de toute façon. Il prit ses clefs aussi et l’accompagna à la sortie où il ferma sa boutique, posant le petit écriteau de la porte sur « fermé ». Il regarda un instant son atelier, se disant que c’était la première fois qu’il le fermait entre midi et deux et la suivit.

Felix garda ses mains dans ses poches, la tête basse, le Soleil, même caché par quelques nuages, l’éblouissant. Son dos était légèrement voûté, ses épaules ramenées en avant, comme s’il essayait de se mettre dans une sorte de bulle de protection. Il avait beau avoir passé quelques semaines en plein cœur de Londres, jour et nuit, il n’arrivait plus à s’accoutumer au vacarme de la capitale mondiale à cette heure-là. Les bruits des sabots des chevaux qui claquaient sur les pavés, les gens qui parlaient. Beaucoup trop bruyant pour lui. Il commençait déjà à regretter son atelier, même si ce n’était que pour une demi-heure. Cette pollution sonore et cette sur-luminosité commençaient à lui marteler les tempes comme ses trotteuses avaient pu le faire à Miss Carter. Il sursauta doucement quand un cheval hennit légèrement à trois mètres de lui. Il lui jeta un regard embêté et se remit à marcher droit, manquant de rentrer dans quelqu’un. Il essaya de se reconcentrer un minimum et accéléra légèrement le pas pour rattraper Miss Carter. Une fois dans le parc, cette dernière arrêta sa marche à l’ombre d’un saule pleureur.

Il est vrai que l’endroit était calme. Et que cela le changeait de ses bruits d’horlogerie, certes. Mais il se froissa légèrement à ce commentaire. Comme si son atelier était bruyant, franchement… Toujours moins que les rues de Londres dont on entendait toujours un lointain écho. Il préféra ne rien répondre même si son visage s’était fermé davantage mais l’aida néanmoins à installer le carré de tissu sur l’herbe. Il s’assit alors, pas à l’opposé de Miss Carter, mais presque. Il aurait voulu replier ses genoux contre lui mais estima que cela faisait peut-être trop mal à l’aise alors il opta pour un simple tailleur qui ne traduisait pas non plus d’une certaine sérénité. Il se grattait d’ailleurs nerveusement le mollet, regardant l’eau avec un air songeur. Miss Carter commença alors à sortir les victuailles de son panier et en particulier la gourde. Felix regarda alors la course de la petite goutte sur la peau de cette femme qui finit sa course là où se trouvait sa montre. Il ferma avant de détourner ses yeux, essayant de ne pas se froisser plus. Après tout, ce n’était qu’une goutte. Sa montre n’était pas étanche mais elle n’allait pas s’oxyder à cause de cela…

Il sentit alors le regard de la femme sur lui et vint le soutenir courageusement. Il trouva son commentaire insolite avant de froncer les sourcils, surpris. Il avait vraiment l’air de ne pas avoir mangé depuis un moment ? Mais pourtant, il l’avait fait la veille au soir. Le matin, il n’en ressentait pas le besoin et le midi, il travaillait. Il dînait donc, mais c’était tout. Puis il ne travaillait pas trop, il aimait ce qu’il faisait, cela n’a jamais été une corvée pour lui, bien au contraire. C’était sa passion, il aimait son atelier plus que tout, malgré les bruits réguliers de trotteuses qui pouvaient déranger les plus sensibles. Il regarda le panier et hésita à prendre un sandwich. Finalement, il se décida, mué par un désir de faire plaisir à Miss Carter qui tenait sa montre en otage entre ses seins. Il le déballa et la remercia d’un sourire timide. Néanmoins, il se décida à prendre la parole :

- Je mange pourtant une fois chaque jour, ça suffit… Enfin du moins, je pense, je n’ai jamais l’impression d’avoir vraiment faim, sauf le soir pour le coup…

Il prit une bouchée, même si, comme il le venait de le dire, il n’avait pas faim. Néanmoins, cela eut pour effet de lui ouvrir l’appétit.

- Et je ne pense pas que je travaille trop. Est-ce qu’on compte les heures quand c’est une passion ? C’est une passion, pour vous, la couture ?

Il demanda cela dans la plus grande candeur et cela se voyait sûrement dans ses yeux qui regardaient ceux azur de Miss Carter. Les reflets de l’eau se reflétaient dans ses iris, les rendant encore plus magnifiques. Felix devait avouer qu’il n’en avait jamais vu des aussi beaux. De plus, la lumière du Soleil et les jeux d’ombre avec les feuilles du saule mettait son visage en valeur, il dut se l’avouer aussi. Son atelier presque trop sombre ne le faisait pas forcément. Il finit de manger son sandwich tranquillement et jeta un bref regard au panier pour voir s’il y en avait un autre. Car oui, il se serait bien resservi mais n’osa pas demander à Miss Carter. Après tout, c’était les siens. Il la regarda de nouveau, discrètement. Elle était juste sous une faille dans le feuillage du saule, lui donnant l’impression de baigner dans la lumière printanière, tel… tel quelque chose de tout simplement parfait. Felix n’était pas très croyant face aux signes divins, etc. Il ne croyait même pas en Yahvé. Mais est-ce qu’elle, Miss Carter, était quelqu’un de particulier ?
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Amy est très douée dans son domaine, la couture. ⊹ Ressentais une profonde frustration envers son mari durant les cinq précédentes années, ce qui l'incitait à accepter plus facilement les avances d'autrui. ⊹ A des tendances névrosées et borderline. ⊹ Ne supporte pas/ou difficilement les enfants en bas âge. ⊹ Apprécie la compagnie de l'alcool et du tabac bon marché. ⊹ Est d'une grande immaturité. ⊹ Très facilement morte de jalousie en compagnie d'autres femmes. ⊹ Manque de confiance en elle-même et a souvent besoin qu'on la rassure sur son apparence. ⊹ Passe beaucoup trop de temps devant le miroir à peigner ses très longs cheveux noirs. ⊹ Femme de Felix J. Adler. ⊹ A ouvert récemment un bordel de luxe dans un vieil hôtel rénové de Whitechapel.
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MessageSujet: Re: No One Told Me About Her. [PV Amy S. Adler] [Fini] No One Told Me About Her. [PV Amy S. Adler] [Fini] - Page 2 Icon_minitimeMar 4 Oct - 21:43



No One Told Me About Him.
« HOW SHOULD I KNOW?     »

The Strand, 1878.

La sensation de manger, des dents qui s'accrochent à la texture et au mouvement rassurant des machoires sur la chose. On dit que le cerveau sécrète une toxine particulièrement quand on machait, provoquant le retrait de tout stress -car si notre esprit peut manger c'est qu'il est naturellement en paix et peut donc se reposer. C'était très certainement la vérité, en tout cas Amy y croyait très fort. Cela lui permit de calmer un peu le rythme endiablé qui n'en pouvait plus de la présence de cet homme étrange -semblant briller au soleil tellement sa peau était blanche. Ele ne pensait pas même au fait qu'on puisse la voir en compagnie d'un autre homme. Même si la populasse s'en moquait cordialement, il y avait toujours une probabilité de vieilles comères qui diront que la jeune promise du fils d'un policier de Scotland Yard ait été vu en compagnie d'un très agréable horloger. Son ventre grondait de contentement alors qu'elle terminait son premier sandwich, en même temps, Mr Adler terminait le sien. Il semblait avoir eu bien plus d'appétit qu'il n'y paraissait. Le regardant avec un sourire tout sympathique, heureusement que la montre était coincée entre sa poitrine et la dérangeait pour bouger -elle serait probablement tombée de sa poche pour aller rouler dans l'herbe et peut-être même tombé dans l'eau du fleuve. On ne pouvait que frissonner d'horreur en y pensant. Même Amy n'aurait pas supporté être la coupable d'un tel crime.

- En attendant, pour quelqu'un qui mange autant qu'un animal de compagnie, je vous trouve très bonne appétit. Vous en voulez encore ? J'espère qu'ils vous plaisent vraiment...je n'ai jamais été très douée en cuisine...

La jeune couturière eut un petit sourire, et un rire perla rapidement sur ses joues rouges. Qu'il était beau, même en mangeant. Ses yeux se voilaient comme si on avait affaire à un joli bébé veau, avec ses bonnes grosses joues remplies de nourriture. Amy prit une nouvelle gorgée de sa gourde et la proposa à Mr Felix tout en se rapprochant très discrètement. Un mince vent faisait danser les feuilles au dessus d'eux.

- La couture...ma mère était couturière, c'est elle qui m'a tout appris quand j'étais petite...alors une passion...oui, je dirais que cela en est une. Sinon, j'aurai pu facilement me tourner vers autre chose...

Tout en terminant son deuxième sandwich un peu plus rapidement, elle se lécha les doigs pour récupérer la moindre miette. Ah, elle n'était clairement pas la Lady dont elle avait pu se vanter. De chez elle, il n'y avait que son apparence physique de réellement distinguée. Mais elle savait se tenir quand il le fallait. La demoiselle ne se sentait juste pas...sous un regard accusateur. Elle se sentait bien, au côté de cet homme. Pas à surveiller son langage, ni quoique ce soit qui puisse être mal vu. Juste être elle. Non pas qu'elle avait quoique ce soit à cacher chez son fiancé...mais les choses étaient clairement moins...spontannée. Lentement, alors qu'elle s'était reposée sur ses coudes pour admirer les jeux de lumière dans les feuilles, elle tourna la tête vers l'horloger.

- Si vous voulez...un jour...vous pourriez passer à notre boutique, je me ferai un plaisir de vous repriser ou ajuster un quelconque vêtement.

Ne pas...non, ne pas...et si. Se disant, un regard parfaitement innocent se glissa alors de ses yeux gris à sa bouche, passant langoureusement jusqu'au bouton de sa chemise et descendant jusqu'à l'entrejambe visible par la mise en tailleur de l'homme. Cela ne pouvait tromper personne. S'il n'était  pas un poil trop...serré à l'intérieur, alors Amy accepterait volontiers de manger ses aiguilles dans sa prochaine ratatouille. Se trouvant bien trop vulgaire et intrépide pour ce repas, ses yeux revinrent se poser sur le ciel. Au moins le ciel n'avait rien a se reprocher, oh oui.

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MessageSujet: Re: No One Told Me About Her. [PV Amy S. Adler] [Fini] No One Told Me About Her. [PV Amy S. Adler] [Fini] - Page 2 Icon_minitimeMer 5 Oct - 11:23



No One Told Me About Her.

« HOW SHOULD I KNOW? »

The Strand, 1878.

Felix remarqua qu’Amy avait suivi son regard dans le panier. Elle lui proposa de se resservir, ce qu’il fit en lâchant un petit « merci beaucoup » timide. Il la regarda avant de commencer à en manger un autre, se demandant bien ce qu’était concrètement un appétit d’animal de compagnie. Chez Harry, il en avait vu pas mal de chiens plus petits que lui s’engouffrer des croquettes par dizaines et ce, au moins deux fois par jour. Songeur, il commença à manger son deuxième sandwich, regardant l’eau faire des petites vagues minuscules, poussées par un souffle de vent. Cela le gênait de lui piquer de sa nourriture comme ça, il n’avait rien à lui offrir en échange et il s’en voulait presque. C’est pourquoi, quand elle lui proposa la gourde, il hésita un instant avant de finalement la prendre, histoire de s’hydrater un minimum, chose qu’il ne faisait pas non plus, tout en la remerciant, bien évidemment. C’était ainsi assis avec elle qu’il se rendit compte que son travail, ses montres, ses horloges, lui accaparaient tout son temps. Voire même sa santé. Il n’était pas malade pour autant, mais à comparer le teint joliment coloré de la jeune femme et le sien cadavérique, il se rendit compte qu’il passait peut-être un peu trop de temps à l’intérieur.

Elle répondit alors à sa question, le vent se levant légèrement, faisant danser leurs cheveux. Amy les avait attachés mais cela ne les empêcher pas d’onduler gracieusement telles les branches du saule qui les abritaient sous son manteau de feuilles. Felix sourit tout en l’écoutant répondre. Il devait sûrement sourire bizarrement. Souriait-on juste parce que quelqu’un répond à votre question ? Néanmoins, ses cheveux, ses yeux, son visage ne parvinrent pas à détourner sa concentration sur les paroles d’Amy, alors qu’ils avaient réussi à l’envoyer loin de ses montres. C’était quelque peu surnaturel ce qu’il se passait dans la vie de l’horloger à cet instant. La petite couturière avait tout appris de sa mère. Perpétuer la tradition familiale tout en en faisant une passion. Cela avait quelque chose de touchant. Felix se souvint de son père qui voulait l’envoyer dans l’armée afin d’en faire un général avant qu’on ne le qualifie presque officiellement d’attardé mental. C’est la peur d’un scandale familiale parmi la bourgeoisie de Liverpool qui lui épargna l’asile. Il finit tranquillement son deuxième sandwich, qui était très bon d’ailleurs, mais dont il oublia d’en faire les compliments à son interlocutrice. Mais la vitesse à laquelle il les avait engloutis malgré son appétit de moineau pouvait servir de réponse.

Bien évidemment, il ne fit pas attention aux manières de la couturière. Il n’était pas regardant sur ça, tant que c’était en silence. Les sons le dérangeaient énormément. Il se souvint de quand sa jeune sœur Emily invitait des amies à elle à la maison. Cela braillait et résonnait dans tout le manoir, c’était insupportable. Le seul vrai son qu’il pouvait tolérer sur le long terme et à la suite était le bruit des secondes qui filaient et la voix de cette couturière. Oui, il était convaincu qu’il pouvait l’écouter pendant des heures. Et c’était en pensant justement à cela que la couturière reprit la parole, pour son plus grand plaisir, lui proposant de venir dans son échoppe. Pour tout avouer, il avait déjà pensé à venir pour récupérer sa montre quand il aurait fini de réparer celle de Mrs Carter mais pas en tant que client… Il baissa doucement la tête, l’air un peu gêné. Il devait lui dire qu’il ne sortait qu’en cas de besoin et qu’il n’avait aucune notion du luxe et du confort de vêtements sur mesure. Mais après tout, il ne s’agissait pas de cela, il s’agissait juste de repriser certaines choses. Felix vit le regard d’Amy glisser le long de son corps pour s’arrêter sur son entrejambe. Instinctivement, il ramena sa jambe histoire de la cacher avec sa cuisse. Peut-être par pudeur ? Il ne voulait pas montrer qu’effectivement, il était très serré d’ici ? Mais il aurait fait pour n’importe quoi, comme ses bras par exemple. Il reporta son regard vers Amy et lui sourit.

- Et… Et bien… Pourquoi pas…? Exceptionnellement… Je... Je peux passer... tout à l'heure... pour vous rendre... votre montre... peut-être...?

Il avait bégayé légèrement mais suffisamment pour le faire désespéré de lui-même. Il se passa une main tremblante sur le visage et soupira avant de baisser la tête.

- Désolé si je vous parais nerveux…

Il n’était pas à l’aise avec les gens en général mais avec elle, c’était différent. Il avait peur de lui faire peur, de la faire fuir. Il était mal à l’aise pas à cause d’elle, mais de lui. De se ridiculiser comme un imbécile devant cette femme qui lui faisait étrangement tout oublier. Certaines femmes étaient venues. Certaines plusieurs fois pour lui faire la conversation et lui poser des questions. Mais elles avaient toutes fini par ne plus revenir. Il inspira profondément, ressentant comme le besoin d’en parler.

- Vous savez, vous êtes la première qui arrive à me faire sortir de mon horlogerie…

Il lui sourit timidement, ne sachant si elle allait le prendre comme un compliment (ce que c’était) ou comme tout l’inverse. Mais il manquait d’expérience avec les gens encore. Ses yeux se posèrent alors brièvement et naturellement sur ses lèvres, avant de revenir sur son regard bleu, ne rajoutant rien. Il avait l’impression d’être un peu plus libre avec elle, moins prisonnier de quelque chose d’invisible.
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MessageSujet: Re: No One Told Me About Her. [PV Amy S. Adler] [Fini] No One Told Me About Her. [PV Amy S. Adler] [Fini] - Page 2 Icon_minitimeJeu 6 Oct - 13:34



No One Told Me About Him.
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The Strand, 1878.

L'estomac bien rempli de bonnes choses, la soif étanchée par la gourde, Amy se laissait doucement balloter par la fine brise qui les respirait. L'eau en face d'elle n'avait jamais été aussi belle, aussi lumineuse. Il semblait tout autant que le ciel n'avait jamais été aussi bleu. L'univers entier n'avait jamais paru si splendide. Comment pouvait-on prolonger cette minute de bien-être pour toujours ? Avec cet homme, Amy se sentait si bien. Elle pouvait rester là pendant des heures, sans se soucier de l'extérieur. Juste se poser là et tourner la tête pour voir la beauté presque spectrale et imaginaire de cet horloger. Ce dernier à la pudeur fragile qui cacha -en tout cas comme il put- l'évidente preuve de ses pantalons trop serrés. Amy ne pouvait s'empêcher d'être curieuse à l'idée d'un corps aussi étrangement proportionné. Mais curieusement, ce n'était pas cette gourmandise qui traînait le plus dans son esprit. Elle pensait davantage à la forme de son nez, la courbe délicate et si mignonne de ses lèvres s'entrouvrant d'une manière si innocente. Elle pensait à son manteau si carré et ces joues qui semblait si parfaitement douce. Tellement douce, s'imaginait-elle, que l'on pourrait les confondre avec de la peau de femme. Amy le regardait, l'admirait totalement.

- Oh...ce serait une excellente idée...Ne soyez pas nerveux...ce n'est que moi, je ne mange pas...j'ai déjà trop mangé de toute façon.

Elle tira la langue en fermant un oeil, d'une manière terriblement mignonne mais qui pouvait être totalement perçue comme ridicule. Son fiancé aimait beaucoup qu'elle fasse ça, même si souvent elle ne faisait pas exprès de réagir de cette manière après avoir trop mangé. Elle le regardait, toujours tout en se faisant un rêve intérieur dans sa tête où il se retournerait à son tour pour la prendre dans ses bras. Pourquoi avait-elle cette soudaine envie ? Pour la même raison que son coeur n'avait cessé de battre au plus fort de ses capacités depuis la seconde où elle l'avait vu sans son ridicule masque à lunette. C'est alors que Felix fit référence au fait qu'elle était la première à le faire sortir de son horlogerie. Là où elle aurait du être flatté et rouge de bonheur, une certaine appréhension lui saisit l'estomac. Ou plutôt ses poumons, comprimés entre son corset et avec à l'intérieur, la fameuse forme sévère de son petit délit de fuite. Elle eut un petit rire et plongea en lui son regard amusé. Il n'y avait pas la moindre forme de condescendance dans ses yeux, mais plus une certaine tristesse.

- Vous n'êtes là que parce que j'ai pris votre montre en otage...j'aurai aimé avoir eu recours à des méthodes un peu plus douce et moins...intrusives.

Elle soupira doucement, fermant alors les yeux pour admirer intérieurement le soleil de l'extérieur. Il est vrai que rien n'était mieux que cette brise, à cet heure de la journée, tandis que le vent lui transporté l'odeur de Felix. Un peu de renfermé, une certaine fraîcheur naturelle...mais toujours ce petit quelque chose qui lui donnait envie de s'étouffer dans la redingote du jeune horloger. Elle était elle-même si jeune. Mais même en ne rêvant pas au Prince Charmant, elle ne pouvait s'empêcher de penser que si ce dernier pouvait avoir une odeur, cela serait certainement la sienne. Avec un peu moins de renfermé cependant. Mais Amy n'était pas très exigeante, au final.

- Quel heure est-il d'ailleurs ? Comme vous êtes là, je préfère laisser votre montre en sécurité.

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MessageSujet: Re: No One Told Me About Her. [PV Amy S. Adler] [Fini] No One Told Me About Her. [PV Amy S. Adler] [Fini] - Page 2 Icon_minitimeJeu 6 Oct - 14:48



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« HOW SHOULD I KNOW? »

The Strand, 1878.

Felix soupira doucement de timidité mais garda le sourire en la regardant, bien qu’elle lui dise de ne pas être nerveux avec elle. Il ne pouvait pas s’en empêcher. De toute façon, il stressait dès quelqu’un rentrait dans son horlogerie. C’était dans sa nature mais son angoisse était différente avec elle. Mais il avait peur d’essayer de lui expliquer. Peur qu’elle le trouve bizarre. Il soupira intérieurement. Toujours le même problème encore, et encore. Il se complaisait dans sa solitude mais il se rendit alors que compte que quand il s’agissait de plaire à quelqu’un qu’il appréciait, il faisait face à d’énormes difficultés. Incapacité de parler, de sourire, d’agir normalement, de paraître normal. Il savait qu’il était différent des autres. On le lui avait toujours dit mais dans des termes beaucoup plus péjoratifs. Ne serait-ce que par son contact particulier avec les animaux. Ou sa passion excentrique et obsessionnelle pour les montres et les horloges. Il en faisait maintenant son métier, il n’embêtait donc personne avec. Mais dès qu’on le laissait sur le sujet, c’était différent et il peinait parfois à s’arrêter de parler. Il espérait juste qu’il parvienne à se contrôler si jamais Miss Carter venait à aborder le sujet.

C’est alors qu’il nota la tristesse dans ses yeux clairs et Felix ne comprit pas d’où elle pouvait bien venir. Même sa petite remarque qui suivit ne l’aida pas. Puis il se rappela qu’elle avait toujours sa montre sur elle. L’horloger baissa alors ses yeux dont le regard ne pouvait que traduire à quel point il était troublé. Cette femme avait réussi à lui faire oublier sa montre pendant quelques instants. Il était tellement perplexe qu’il en fut presque effrayé et cela était parfaitement lisible dans ses yeux gris. Elle lui demanda alors l’heure et il la regarda, le visage hagard et perdu, cherchant à lui parler mais ressemblait à l’heure actuelle plus à un poisson hors de l’eau. Il paniquait clairement. C’était pourtant une simple question à laquelle il n’avait même pas besoin de montre pour lui répondre. Et pourtant, il n’arrivait pas à produire le moindre son. Ce n’était pas difficile de répondre 12h43. Qu’est-ce qui n’allait pas chez lui…? Il finit par détourner le regard dans une grimace de gêne et ferma les yeux. Il inspira profondément et, les bras crispés à devenir raides comme du bois, passa ses mains dans ses cheveux qu’il prit dans ses poings, gardant les paumes collées sur son crâne. Il soupira un bon goût, s’ébouriffa rapidement les cheveux et releva la tête et regarda l’eau avec un air agacé et déprimé.

- 12h44.

Oui, il n’avait pas mis une minute à se détendre, mais une dizaine de secondes. Seulement, cela s’était retrouvé à cheval sur 12h43 et 12h44. Il se massa les sourcils puis les yeux comme s’il essayait d’en chasser la fatigue. Il se sentait ridicule. C’était fini, Miss Carter devait sûrement le trouver étrangement bizarre. C’est pour cela qu’il n’osait plus tourner les yeux vers elle, son regard vide fixant plutôt la pointe de ses chaussures. Tout en se grattant l’oreille avec gêne, il songeait au fait qu’il se serait bien donné des baffes. Pourquoi avoir paniqué juste parce que la couturière lui avait fait oublié montre et travail ? Ce n’était pas mal. Même pour lui, cela ne semblait pas mal. Alors pourquoi avait-il si mal réagi et s’était-il laissé embarquer dans ce cercle vicieux de stress ? Il ramena un genou contre lui dont il tint la jambe par la cheville et chercha à rajouter, avant que ce ne soit elle qui brise le silence pour lui demander quelque chose. Non pas qu’il refusait les questions, mais il avait toujours peur d’y répondre. Du coup, embêté, il finit par se lever et se décida finalement à la regarder dans les yeux avant de dire avec tout le courage dont il pouvait faire preuve :

- Je suis désolé.

Il baissa rapidement les yeux, soupira, et se reconcentra sur son visage.

- Merci pour tout. Le repas, le… Vous pouvez garder ma montre si vous voulez.

Il n’arrivait pas à croire qu’il venait de dire cela. Mais il était tellement déçu par lui-même que c’en était le prix à payer. Il n’oserait plus la regarder vraiment maintenant. Il était passé à côté de quelque chose, il le savait. Cette femme avec une joie de vivre évidente, un sourire splendide et sincère, et ce regard… Oui, il était passé à côté de quelqu’un d’important dans sa vie. Peut-être ferait-il mieux de continuer sa vie comme il l’avait jusqu’à maintenant ? Rester seul avec ses horloges et à écouter le temps passer.
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MessageSujet: Re: No One Told Me About Her. [PV Amy S. Adler] [Fini] No One Told Me About Her. [PV Amy S. Adler] [Fini] - Page 2 Icon_minitimeVen 7 Oct - 21:55



No One Told Me About Him.
« HOW SHOULD I KNOW?     »

The Strand, 1878.

Le vent se fit plus doux encore sur leurs joues, rafraichissant aussi bien leur esprit que le corps d'Amy brûlant d'un stress incroyable. Non pas qu'elle n'était pas heureuse d'être ici, bien au contraire. Mais tout ce que cela impliquait la rendait incroyablement fébrile. Cela faisait bien de très nombreuses minutes qu'elle ne s'était pas demander pourquoi faisait-elle cela à son fiancé. Avoir à ses côtés un être plus réservé...cela lui changeait la vie. Elle voyait à ses côtés un homme qui la regardait pour ce qu'elle était...en tout cas après qu'elle ait arraché sa montre à sa vue. Jamais Amy n'aurait pu mettre les chatons de son fiancé dans sa poitrine. Et elle ne risquait pas de faire l'expérience. Car si en mettre un pouvait temporairement attirer son attention, il en avait généralement six autres dont s'occuper à côté; mettre sept chatons et la mère entre ses deux seins étaient alors une idée incroyablement mauvaise. Mais la polémmique n'est pas là, car il aurait été criminel de dire que son fiancé ne lui accordait aucune attention, bien au contraire. Amy ne pouvait que faire bonne foi de ses sentiments, et c'était ce qui la torturait le plus...car le pouvait-elle ? Alors qu'au côté de cet homme cadavérique, elle avait l'impression de ne plus avoir besoin de jouer. Il y avait un terme pour dire cela...il lui semblait que c'était « sa place ». Oui, l'endroit où elle devait se trouver à cette seconde précise pour suivre le fil correct de sa destinée.

L'heure lui vint de sa bouche, et qu'elle ne fut pas sa surprise de constater qu'il n'avait pas utiliser la montre de secours qu'il avait apporter à sa poche. La bouche entre-ouverte, la couturière l'observa tout d'abord avec un grand choc, incapable de réagir autrement sur le coup. Elle se rendit bien vite compte de son erreur -qui n'était pas au final de son fait mais bien naturel. Sa voix aurait voulu enchaîner sur son admiration envers cette incroyable compétence. Mais elle n'en eut pas le temps et l'horloger se releva comme tout honteux, s'excusant même. La couturière fut alors bien mal de ne plus avoir sa présence. Celle-ci s'étiolait, se faisait plus fragile à chaque seconde que l'homme pouvait arracher à sa compagnie. Jetant presque tout, même le drap aux carreaux rouges, dans le panier d'osier, elle se redressa à son tour en hâte. De l'herbe se trouvait encore maladroitement sur le tissu de grande qualité, mais elle s'en moquait. L'instant était capitale et elle ne pouvait le laisser passer. Reprenant alors le panier comme elle pouvait entre ses mains pressées, Amy l'entendit alors dire des mots qu'elle ne croyait pas possible -même en ne le connaissant que si peu. Il était établi comme une évidence qu'il tenait à son horlogerie (et ce qu'il y avait dedans). S'approchant de lui, Amy retira alors la montre de son corset sous les regards un peu curieux des passants qui passèrent tout de même sans faire d'histoire. Prenant alors la main de Felix, ou plutôt la capturant dans ses propres mitaines, la jeune femme enfourgua littéralement la montre dans celle-ci et s'approcha davantage de son oreille. Toute inhibition fut retirée par cette immense peur de le perdre. Le vent n'était plus aussi agréable qu'avant, il semblait vouloir emporter l'horloger comme une feuille blanche.

- Non...je veux retrouver la mienne quand vous viendrez me l'apporter à ma boutique. C'est moi qui vous remercie pour tout, votre compagnie me fut très plaisante.

Un petit sourire s'empara de ses lèvres qu'elle approcha des joues de Mr Adler. Pouvait-il sentir l'immense chaleur corporelle que l'adrénaline faisait monter en elle avec cet élan de stress et d'inconventions, de manières inacceptables pour une jeune femme déjà fiancée comme elle ? Avouons qu'il n'avait jamais remarqué la bague de fiançailles à l'annulaire de la demoiselle, et bien lui en avait pris. Amy ne la retirait jamais pour son incroyable beauté. D'une seconde seulement, la couturière déposa un bref baiser sur les joues glacés de l'horloger, et les joues d'un rouge aussi pur que sa robe, s'enfuit avec le vent, avant qu'il ne puisse la rattraper ou seulement y penser.

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Felix J. Adler
Felix J. Adler

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Informations : Souffre d'un autisme d'Asperger • Dyslexique • Est obsédé par son métier • Rêve de travailler sur l'horloge de Big Ben. • Insomniaque. • Parle peu • Se sent mal à l'aise dans une foule • A quelques bases d'Allemand et de Français • A le corps glacé et est d'une pâleur à faire peur • Origines Juives • Possède une Pamphobeteus Platyomma mâle pour animal de compagnie • Est le mari d'Amy S. Adler.
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No One Told Me About Her.

« HOW SHOULD I KNOW? »

The Strand, 1878.

Dès qu’il se leva, il put voir Amy se précipiter à tout ranger. Il la regarda faire, restant parfaitement immobile, voire même pantois. Quand il se rendit compte qu’il n’agissait pas du tout galamment, il était trop tard. Elle avait tout enlevé, même si la nappe était roulée en boule et dépassait du panier. Miss Carter s’approcha alors de lui qui tenait sa tête bien basse d’avoir été si inutile. Il la vit sortir sa montre de son corset avec un air intrigué mais ses yeux ne restèrent pas longtemps sur l’objet de mesure du temps, retournant presque immédiatement chercher le regard d’Amy. Il sentit alors les douces et chaudes mains féminines de cette femme lui en prendre une. Elle glissa l’objet métallique froid dans sa paume et Felix fronça doucement les sourcils d’incompréhension. Il lui avait donné cette montre, pourquoi lui redonnait-elle ? Elle avait besoin de savoir l’heure, elle ne pouvait pas faire instinctivement. Quelle idée de sortir sans montre ? C’était inconcevable, surtout pour son esprit d’horloger fou. Elle lui fit faire une promesse indirectement, un peu contre son gré mais contre lequel il n’allait et ne voulait pas se révolter. Non, cela lui donnait une excuse pour aller la voir. Elle le complimenta alors sur sa compagnie, chose à laquelle Felix répondit en rougissant :

- La vôtre aussi…

Ce fut juste ce qu’il pouvait dire. Il continua de sourire avant de sentir les mains de Miss Carter glisser, s’éloigner des siens. Puis il sentit quelque chose. L’odeur du parfum parfait, présent dans l’air depuis un moment, était maintenant plus forte. Mais il ressentit une immense chaleur, comme si sa joue allait entrer en contact quelque chose de brûlant. Mais c’était une douce chaleur. Une chaleur parfaite. Tout comme sa propriétaire qui était finalement très proche de lui. Beaucoup trop proche. Felix se raidit mais pas autant qu’il ne l’aurait fait avec quelqu’un d’autre. Elle l’embrassa alors sur la joue, faisant ainsi s’entrouvrir la bouche fine de Felix, qui était véritablement surpris. Avant qu’il ne puisse demander le pourquoi du comment du quoi, elle avait déjà fui. Felix resta planter là, à la regarder quitter son champ de vision. Il referma alors son poing sur la montre dans sa main et porta ce même poing à ses lèvres. La douce odeur d’Amy y était encore et venait délicatement parfumer sa main. Il ferma les yeux un instant, n’arrivant pas tellement à mettre d’ordres dans ses pensées. Avant de retourner à son atelier, il chercha à voir si Miss Carter n’allait pas revenir mais non. Pas pour aujourd’hui.
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