TOBIAS - from the workhouse to the uniform. [terminé]



 
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TOBIAS - from the workhouse to the uniform. [terminé]

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Tobias Wright
Tobias Wright

Âge : 24
Emploi : Policier
Avatar : Richard Madden
Quartier Résidentiel : The Strand
Messages : 90
Date d'inscription : 18/06/2018

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MessageSujet: TOBIAS - from the workhouse to the uniform. [terminé] TOBIAS - from the workhouse to the uniform. [terminé] Icon_minitimeLun 18 Juin - 3:02



Tobias Wright

«demons will charm you with a smile, for a while, but in time...»


FT. Richard Madden
CARTE D'IDENTITÉ


Nom : Wright
Prénom(s) : Tobias
Âge : 17 ans.
Groupe : Classe moyenne.
Nationalité : Anglais. Il a peut-être d'autres origines du côté de son père, qu'il ne connait pas.
Lieu de naissance : Londres, dans les quartiers pauvres industriels. Il a été élevé dans la workhouse de Lambeth, dans une extrême pauvreté. Il y a vécu avec sa mère, qu'il voyait peu en raison des horaires de travail, jusqu’à ses quatre ans puis, à sa mort, a continué à vivre à la workhouse, en échange de son travail dangereux dans la manufacture la plus proche.
Date de naissance : 4 juin 1875
Situation Civile : Célibataire
Religion : Il a été baptisé dans l'anglicanisme.
Orientation Sexuelle : Hétérosexuel.
Profession : Tobias a exercé divers métiers dans sa vie. Enfant, il travaillait dans une manufacture. Il a ensuite été "adopté" par un charlatan qui se prétendait barbier et dont il est devenu en quelques sortes l'esclave. Celui-ci l'a initié à diverses affaires illégales. Plus tard, il a exercé quelques temps le métier de boulanger pour aider l'épouse de son soit disant père, toujours forcé de mener quelques activités illégales en parallèle.
Il est ensuite redevenu ouvrier dans une manufacture, avant de devenir policier par un concours de circonstances.
Quartier Résidentiel : The Strand.
Activités Illicites :  Il y en a eu beaucoup autrefois. Aujourd'hui, cela se limite à la consommation d'opium. Tobias boit aussi beaucoup d'alcool, mais ce n'est pas un crime.

There no place like London


Little Toby, from the workhouse.
Je ne me souviens pas de ma mère. C’était une fille mère qui avait été chassée de chez elle et qui avait donc du rejoindre les autres rebus de la société dans une workhouse de pour laquelle elle travaillait d’arrache pied, côte à côte avec d’autres femmes démunies.  Je sais qu’on l’appelait Kate, peut être s’appelait-elle Katherine. J’avais quatre ans quand elle est morte, et je ne me souviens pas vraiment de ma vie avant mes quatre ans. Je me souviens plutôt de l’après, même si j’aimerais en oublier de nombreux passages. Comme je n’avais nul autre parent chez qui me rendre, j’ai pu rester à la workhouse, mais il fallait que je travaille. J’ai donc commencé à faire des petits boulots dans la manufacture d’à côté. A quatre ans, je n’étais pas très utile, j’ai donc reçu une formation scolaire basique et je ne travaillais pas toute la journée. On m’a appris un peu appris à lire et à écrire. Je savais aussi compter. A six ans, j’étais déjà beaucoup plus utile. Avec mon gabarit d’enfant, je pouvais faire des choses que les adultes ne pouvaient pas. Parfois, quelque chose se coinçait dans une machine et seul un enfant pouvait la faire redémarrer en allant chercher ce qui posait problème à l’intérieur avec ses petits bras. Ca a duré jusqu’à mes neufs ans. Les nuits à la workhouse étaient difficiles pour le petit groupe d’enfant que nous étions. Elles étaient rythmées par des cris, des insomnies, des découvertes de suicides. On nous donnait parfois du gin pour nous aider à nous endormir et nous éviter certains spectacles. C’était une idée d’une des cuisinières. Quand j’y repense c’est bien grâce à elle que je connais le gin. Mais passons.
A l’âge de neuf, un des cadres de la workhouse est venu me chercher à la manufacture. J’avais les mains sales, les manches retroussées et le pantalon troué en plusieurs endroits. Je n’avais pas d’habits du dimanche, comme les autres jeunes londoniens. Je faisais partie de cette classe sociale oubliée dans la première puissance économique du monde. Je faisais partie de l’envers du décor. J’ai d’abord crains que l’on me mette à la porte. Malgré les conditions de vues difficiles, je n’avais jamais sérieusement pensé à m’enfuir. En principe, plus rien ne me retenait dans la workhouse ma mère étant décédée, mais la vie dans l’insécurité de la rue ne m’attirait pas. Je tentais, tant bien que mal, de me forger un avenir stable avec le peu de choses que j’avais. Si je travaillais bien, pensais je parfois innocemment, peut-être pourrais je devenir un ouvrier de qualité, un ouvrier plus précieux que les autres par son expérience, et devenir indispensable dans l’une ou l’autre fabrique…C’était évidemment impossible, cependant une autre opportunité était en train de s’offrir à moi. Le responsable de la workhouse s’est abaissé à mon niveau alors que nous avancions, dans la cour intérieure, vers un étrange homme.
« Ecoute petit, c’est la chance de ta vie. Ce monsieur là bas, cherche un apprenti barbier. C’est un bon métier. La manufacture va se plaindre si tu t’en vas, il préférerait que je refile aux gens les incompétents et que je garde la bonne main d’œuvre pour les usines. Mais comme tu es un bon gars, je pense que tu mérites ta chance d’avoir une vie meilleure. Alors ne la gâche pas, c’est compris ? Allez. »
J’hochais la tête. Ce jeune bourgeois, avec sa montre à gousset en argent dans son veston, ses cheveux bien peignés, ses chaussures bien cirées, m’impressionnait beaucoup. Il disait que c’était la chance de ma vie, il devait savoir de quoi il parlait, d’où il se trouvait. J’allais devenir apprenti barbier. Je n’avais jamais pensé à devenir barbier. Je n’avais jamais pensé être aux choses que des bras pour faire tourner les machines.
Augusto Pirlo était un homme étrange. Il portait une moustache extravagante mais bien taillée, des habits colorés qui lui donnaient des airs de gérant de cirque, un chapeau très imposant et présentait une forme d’embonpoint vraisemblablement du à l’abus de boisson. Je ne pouvais pas juger, je dépendais déjà un peu de l’alcool, à mon jeune âge, pour combattre les insomnies. Augusto Pirlo avait dit qu’il cherchait un garçon travailleur, obéissant et agréable à regarder. Certains enfants perdaient parfois un bras dans les machines de manufactures, et comme quand c’étaient des orphelins, qui iraient s’en plaindre ? Un enfant dans cette situation ne convenait évidemment pas à monsieur Pirlo car il était persuadé que l’apparence de son apprenti était importante pour les clients, c’est ce qu’il avait dit. « Tobias est un bon gars. Travailleur. Obéissant. Il ne vous causera pas d’ennuis. La manufacture va le regretter, si vous l’emmenez », avait-il dit le responsable de la workhouse à mon sujet. J’hochais la tête aux termes qu’il avait choisis pour me qualifier. Au début, monsieur Pirlo me regardait à peine. Il parlait vite, fort et avec un accent prononcé. Il disait qu’il ne voulait pas de la mauvaise graine, qu’il n’était pas questione qu’on lui refile un idioti qui ne savait rien faire et qui lui ferait perdre son tempo. Puis, il m’a regardé et m’a posé quelques questions. J’ai hoché la tête à tout ce qu’il demandait, répétant « oui, monsieur Pirlo », jusqu’à ce qu’il arrête de parler. J’avais eu l’impression d’être un objet de vente, en pleine évaluation de qualité, toisé de haut en bas. Monsieur Pirlo inspecta mes cheveux, me demanda si j’avais des poux. Je répondis que non, mes cheveux ne me grattaient pas. Il examina mes bras, ma posture, ma démarche. Finalement, il afficha un grand sourire et s’écria : « Va bene, je le prends avec moi ! »
Je pense avoir été aussi heureux, ce jour là, qu’un homme à qui on apprend sa sortie de prison. Oui, la workhouse était tout ce que j’avais toujours connu, et j’y avais des amis. Mais personne n’aspirait à rester là bas. Allez y, et vous verrez pourquoi de vos propres yeux. Passez-y une nuit, et vous ajouterez les noms de ceux qui y vivent à vos prières du soir. Enfin soit. J’étais heureux d’avoir été donné à monsieur Pirlo, qui m’offrirait le gîte et le couvert, dont je serais l’assistant, et qui m’apprendrait le métier de barbier. Barbier, à côté du seul avenir d’ouvrier que j’avais pu imaginer, c’était le rêve. J’avais neuf ans et je sortais de la workhouse de Lambeth et des manufactures puantes qui l’entouraient pour devenir l’assistant d’un barbier. Aucune frontière n’est facile à franchir, et je jetais un regard emprunt d’une étrange mélancolie à la workhouse, malgré ce qu’elle représentait. Puis, je regardais devant moi et marchais au côté de monsieur Pirlo sans rien dire. J’allais devenir barbier. J’étais le pauvre mioche des bas quartiers le plus heureux du monde.

Danny, the italian.

Monsieur Pirlo n’était pas un véritable barbier. Je l’ai très vite compris. Il n’était pas non plus un véritable italien. C’était sa couverture. Puis, ça vendait mieux, d’être italien, de venir d’un pays exotique et ensoleillé. Ainsi, monsieur Pirlo m’apprit à jouer à mon tour les italiens, à parler en rouler les « r », à dire bravo, grazie, certo, magnifico et d’autres mots utiles à placer dans une phrase pour jouer le rôle. Je ne devais plus me présenter sous le nom de Tobias, ou de Toby, mais sous celui de Daniele ou d’Andrea. J’ai choisi Daniele, car je trouvais que le prénom Andrea sonnait mieux pour une femme.
Monsieur Pirlo avait une sorte de roulotte, près du port, et rasait parfois les marins qui y trainaient, pour une somme modique. Mais en réalité, son affaire c’était le vol organisé, la revente d’objets au marché noir, la vente de produits soit disant miraculeux, les arnaques, les paris, les combats, la prostitution.
Monsieur Pirlo était recherché par les services de police, sous un autre nom et un autre visage, pour ses activités illégales. Sa moustache était fausse, tout comme son imposant ventre qui était en fait une sorte de coussin qu’il attachait à son ventre chaque matin. Il se déguisait pour mener ses activités à bien.
Vous vous doutez bien que si monsieur Pirlo m’avait  emmené avec lui, c’était parce qu’il avait calculé que je lui rapporterais de l’argent, malgré mes besoins en nourritures. Pour Pirlo, j’ai volé, j’ai arnaqué, j’ai vendu des produits inefficaces, j’ai organisé des paris truqués…Mon employeur a tout tenté avec moi. Il voulait voir ce que je pouvais faire, ce qui lui rapporterait le plus d’argent. De toute façon, si je n’en rapporterais pas assez, il n’aurait qu’à m’abandonner à nouveau au pied de la workhouse. La vie était tout de même plus simple auprès de Pirlo qu’à la workhouse. De même, les châtiments corporels, bien que présents, étaient moins violent. Les coups de ceinture de Pirlo ne valait pas ceux des employeurs de la manufacture, même s’il se mettait très souvent en colère, probablement car il tachait de ne pas abîmer mon beau visage vendeur. Je suis devenu un jeune italien très convaincant, suffisamment charismatique. Je vendais très bien les faux tours de magies et les paris. Il arrivait que je parvienne à cacher quelques pièces du butin avant de les remettre à Pirlo et dans ce cas là, je m’offrais un peu de gin, en cachette. Pirlo avait d’autres affaires, desquels il ne me disait rien. Ma présence lui donnait l’air plus respectable, appuyait sa couverture. J’étais l’ « adorable petit Daniele », le fils de Monsieur Pirlo. Mais derrière les murs, Pirlo ne me traitait pas du tout comme son fils. Cependant, quelqu’un d’autre me traita comme tel… Elle s’appelait Rose-Ann.

Rose-Ann, the pretty young widow


Les affaires de Pirlo allaient bien. J’avais douze ans, j’avais grandi, j’étais bien plus impliqué dans les affaires de mon prétendu père. A douze ans, on est plus aussi vendeur qu’à neuf. La nuit, je participais à des combats clandestins, dans les caves de certaines maisons de Whitechapel. C’était la dernière idée de Pirlo. Si je perdais, je savais que les coups de ceintures pleuvraient. Si je gagnais, j’avais le droit à un peu de gin, parfois. Je gagnais souvent, pour ne pas dire tout le temps. La vie m’avait forgé ainsi.

J’avais à manger chaque soir, sauf quand je perdais un combat. Je ne dormais plus à même le sol dans la roulotte toute pourrie que Pirlo utilisait comme couverture pour ses activités d’honnête barbier. Quand il était occupé avec une femme, cependant, Pirlo me mettait à la porte et je devais attendre qu’ils aient finis pour rentrer. Je n’étais pas assistant barbier, mais je n’étais plus non plus l’esclave des premiers jours. J’avais prouvé ma valeur en penny à Pirlo. J’avais acquis une certaine importance. Parfois, des désirs de révolte m’envahissaient, mais je tâchais de les chasser. Pirlo avait peut être peu d’égards pour moi, mais c’était tout de même lui qui m’avait sorti de la workhouse, c’est ce que je me disais. Si je partais, où irais je ? En prison, sans doute. Pirlo ne me laisserait pas partir, pas avec tout ce que je savais sur son compte. James Huxley. C’était comme ça qu’il s’appelait vraiment. Et Rose-Ann est tombée amoureuse de James Huxley.

Rose-Ann avait les cheveux foncés mais les yeux vert émeraude. Elle était jeune, aux alentours de 25 ans et pourtant déjà veuve. Son mari était beaucoup plus âgé qu’elle, et il était mort dans son fauteuil, un soir, sans prévenir. Elle gérait seule la boulangerie qu’ils avaient géré à deux. Elle avait eu un petit garçon, mais il était mort seulement quelques jours après sa naissance. James, ou Augusto, comme vous préférez, a commencé à lui apporter des fleurs, à lui écrire des lettres. Le loup entrait doucement dans la bergerie. Très vite, sous mon regard, Rose-Ann est tombée amoureuse de l’imposteur qu’était James. Elle l’a épousé en juin. Il faisait beau, mais c’était un triste jour.

Rose-Ann, my almost mother lover


Rose-Ann faisait tout pour James. Elle l’aimait de tout son corps et de toute son âme. Sa loyauté et sa fidelité était sans limite et ne trouvait en face que la cruelle indifférence de James. Rose-Ann a très vite appris que son mari n’était pas l’italien qu’il prétendait être, et cela n’a en rien freiné son amour. « Il a menti pour me protéger », disait elle. « Je sais qu’il m’aime. » Elle ajoutait avec un sourire « Ca ne change rien pour nous. On va former une belle famille tout les trois. Même si tu n’es pas le fils de James, tu es quand même mon fils à moi. »

J’avais l’impression d’avoir trouvé ma place auprès de Rose-Ann qui souhaitait devenir une mère de substitution pour moi et combler le manque de tendresse dont je n’avais jamais eu le loisir de me plaindre, mais qui pourtant étaient bien là. Cependant, j’ignorais si je l’aimais comme un fils aime sa mère ou comme un garçon aime une fille. Je la trouvais si belle, si parfaite. Plus les jours passaient, plus je détestais James de l’avoir rendue si amoureuse pour l’épouser et profiter de l’héritage qu’elle avait obtenu de son mari. Elle cachait les coups que James lui administrait, ne pleurait pas quand il la trompait. Ma rage bouillassait. Je n’ai plus voulu travailler avec James. Je voulais rester auprès de Rose-Ann, veiller sur elle. Ensemble, nous nous occupions de la boulangerie. James n’avait plus besoin de jouer les barbiers pour couvrir ses affaires et établissait son QG à l’arrière boutique, ce qui lui donnait d’autant plus de temps pour s’enrichir de diverses manières malhonnête et moi, je désirais m’en éloigner. Mais, James connaissait mon point faible. Mon travail à la boulangerie ne lui suffisait pas. Avide d’argent, il me força à reprendre les combats, et d’autres activités, sous la menace de s’en prendre à Rose Ann. Naive, ma tutrice ne voyait en James que le bon et la promesse d’un futur parfait à venir. Lentement, mes sentiments pour celle qui tâchait d’être une mère de substitution pour moi et qui ne me considérait pas autrement que comme un fils devinrent des sentiments amoureux.

Un jour, je revins d’un combat assez amoché. Nous avions caché à Rose Ann la reprise des combats clandestins. Je savais qu’elle se souciait de moi et ne voulait pas la faire souffrir davantage, estimant qu’elle souffrait bien assez dans ce mariage.
Pour faire simple, Rose Ann a pris ma défense, réclamant à James d’arrêter cette folie. James l’a frappée, elle est tombée, elle saignait abondamment du nez. Cela m’a rendu fou et je me suis jeté sur James. Rose Ann criait, tenter de nous séparer. James l’a poussée, elle est tombée à nouveau, du haut des escaliers cette fois. Je ne saurais jamais vraiment ce que sa tête a heurté, mais quand je me suis précipité à son secours, elle était déjà morte. Morte.

Danny, the italian worker.

James s’est enfui le même soir. J’aurais dû le tuer tout de suite, mais j’étais trop occupé à pleurer Rose-Ann. La police est venue, a constaté le décès. Il était évident que James ne voulait pas se retrouver face à la police. J’ai enterré Rose-Ann un samedi. Puis, j’ai bu. Beaucoup. La boulangerie restait fermée. Du haut de mes seize ans, je buvais et je dormais. Le reste du temps, je cherchais Augusto Pirlo. Et personne ne savait où il était.
Un autre samedi, je crois que c’était deux semaines plus tard, des hommes de lois sont venus me chasser de la maison. Ils ont dit : Daniele Pirlo ? J’ai dis : Oui, c’est moi. Ils ont dit : Votre père a vendu cette maison, nous venons vous informer qu’il vous faut partir. J’ai dis : Ce n’est pas mon père, et je suis allé préparer mes affaires.
Je suis retourné à Lambeth, dans la manufacture pour laquelle je travaillais quand j’étais petit. J’ai demandé un emploi. On m’a dit d’aller voir en Italie s’il y en avait. J’ai dis que j’étais né en Angleterre. On a haussé les épaules et on m’a dit de dégager. Je suis revenu plusieurs fois. Finalement, on m’a trouvé une place.
Le soir, près du port, je cherchais James ou quelqu’un pouvant savoir où il se trouvait. Il n’y avait de traces ni de James, ni d’Augusto, ni de ses complices.

Comme quand j’étais enfant, un bourgeois bien habillé est venu m’interrompre alors que je travaillais. « DANNY PIRLO ? », a-t-il crié, pour se faire entendre malgré le bruit des machines. Je suis descendu de l’échelle où je me trouvais et une fois en bas, j’ai essuyé mon front transpirant avant de m’approcher mon interlocuteur. « Il y a la police, pour vous. »
Avec James, j’avais un passé judiciaire. J’avais fais passer des armes et d’autres trucs au marché noir, dans des bateaux. J’avais donc gardé cette fausse identité d’italien, afin de préserver ma liberté. En tant que Daniele, j’avais également volé, arnaqué et tout ce qui s’ensuit, mais sans m’être jamais fait prendre ou laisser de traces de mes méfaits. Danny l’italien était resté dans les mémoires comme l’adorable fils du barbier, l’honnête boulanger, puis le gentil fils de ce connard d’italien qui s’était tiré après la mort de sa femme. Pourquoi la police me demandait-elle ? Je fus amené dans des bureaux de la manufactures avec ses grandes fenêtres qui permettaient aux bourgeois de surveillaient les prolétaires en train de suer comme des porcs. On m’a dit de prendre place. En face de moi se trouvaient, non pas des chaises en bois comme j’en avais l’habitude, mais des fauteuils confortables et propres. La policier qui m’avait invité à m’asseoir se ravisa et me proposa finalement un autre siège, afin que je ne salisse pas le tissu de fauteuil avec mes vêtements d’ouvrier.
La bonne chose, c’était qu’il ne m’avait pas arrêté dès mon arrivée. Ils désiraient me parler. Cela n’annonçait pas forcément de mauvaises choses.
« Vous êtes le fils d’Augusto Pirlo, c’est bien ça ? »
J’acquiesçai sans grande conviction.
« Votre père est recherché par les services de police. Savez vous où il se trouve ? »
Je fis non d’un geste de la tête. Je sentis qu’une occasion pouvait se présenter à moi, à l’instant. Je tâchais de réfléchir.
« Il s’est tiré après avoir tué sa femme. », ai-je répondu.
« Il l’a tué vous dites ?»
« Oui. Si vous croyez que je le couvre, vous êtes dans le faux. Je le déteste. »
« Mmh. », fit le premier policier.
« Récemment, votre père a détourné deux cargaisons en provenance de Flandres. Il s’agissait de textiles et de bière. Avez-vous connaissance de ses activités criminels ? »
Je sus en cet instant que ma vie était en train de se jouer. Je pouvais dire non, devenir inutile et partir. Je pouvais dire risquer le oui, et potentiellement négocier mon savoir contre autre chose.
« Oui. »
Les policiers se regardèrent.
« Ecoutez, je ne suis pas comme mon lui et ce n’est même pas mon père. J’ai fais des choses pas très légales moi aussi, quand j’étais gamin, parce qu’il me forçait à le faire. Ca, là… », Je montrais une cicatrice près de mon arcade sourcilière « c’est mon premier combat clandestin, il me forçait à me battre pour gagner du fric sur des paris. Il m’a emmené avec lui quand j’étais gamin et je croyais que j’allais devenir apprenti barbier, mais c’était pas du tout ce qu’il avait prévu pour moi. Les deux cargaisons dont vous parlez, c’est rien du tout. Il a fait bien pire et il fera bien pire, et vous le trouverez jamais parce qu’il a réussi à se faire passer pour un autre gars pendant des années juste en se collant une moustache sur le visage et un faux bide sur le ventre. »
« Alors, vous non plus, vous n’êtes pas italien ? »
« Personne n’est italien, c’est une couverture. Ecoutez, le mec que vous cherchez c’est une grosse pointure. Et moi, je peux l’attraper pour vous, mort ou vif, comme vous voulez. Je sais pas où il est mais je vais bientôt le savoir. Et avec lui, ce n’est pas un mec recherché que vous allez retrouver mais une petite dizaine parce que ça doit faire des années qu’il vous échappe en changeant d’identité. Des années. »
« Et qui c’est, alors ? »
« James Huxley. »


Quand je suis sorti du bureau de la manufacture, un dea venait d'être scellé avec le chef de la police. Tout ce qui concernait le passé judiciaire de Tobias Wright serait effacé. Si j'attrapais Huxley, il faudrait que cela soit l’œuvre de la police en infiltration, alors on me prétendrait policier. Huxley était un gros morceau. Il en avait commises des tonnes, d'embrouilles. Alors, si j'arrivais effectivement à l'attraper, en plus de ce casier judiciaire vierge de toutes données, je serais nommé agent de police. Je savais que les informations seraient trafiquées, qu’on veillerait à faire passer la capture que j’aurais faite pour celle d’une stratégie de grande ampleur déployée par la police londonienne depuis un moment, que l’on annoncerait ensuite la capture des autres hommes sous le nom desquels Huxley avait agit afin de rendre une certaine gloire à la police, même si ces hommes, entendons non bien, n’existaient pas.

Je suis sorti de la manufacture en marchant à côté du chef de police et d’un de ses collègues. Les ouvriers qui m’avaient regardé descendre les marches du bureau devaient se demander ce qu’il allait advenir de moi, si j’allais me retrouver en prison. Heureusement, je n’avais pas été très sociable ces derniers temps. Je ne partais donc pas avec un pincement au cœur à l’idée de ne plus revoir certains amis. Danny l'Italien n'avait pas d'amis, que des connaissances. Et Danny l'Italien s'en allait pour de bon.

Tobias Wright, the young policeman.


Il y a eu un flash de lumière et un gros bruit. Le chef de la police et toute une équipe d'agents, derrière lui, ont recommencés à se mouvoir. La photo était prise, terminée. J'étais resté immobile plus longtemps que nécessaire, n'ayant jamais été pris en photo auparavant. Je la vis le lendemain dans le journal, acheté à un gamin dans le quartier sud où je résidais désormais.
La police m’avait payé le premier mois de loyer. Je m'y sentais seul, mais bien.

Grâce aux indices de la police, il m’avait fallu trois mois pour retrouver la trace de James. J’ai ensuite dû lancer la rumeur que j’avais besoin que je voulais bosser à nouveau avec lui, que j’avais besoin que j’avais quelque chose qui pourrait rapporter beaucoup à porter de main et que j’aurais besoin de lui pour que ça marche. C’était le langage vague des propositions douteuses. C’était tout à fait crédible et intriguant. James est venu au rendez-vous, dans la cale d’un bateau. Les autres marins, c’était des policiers anglais en civils. On a fait démarrer le bateau, et ils étaient piégés, lui et deux autres connards que j’avais côtoyé plus jeunes. Ils m’ont craché au visage. Sale traitre ! C’est aussi ce qu’ils ont dit avant d’être pendus. Je ne sais pas s’ils le méritaient…J’ai mes nuits blanches pour y penser. C'était deux pourritures, comme Huxley. Peut être même pire que lui. Mais, je n'ai pas eu de remords en voyant souffrir Huxley, ça non. Je l’ai vu mourir captif, comme dans ses pires cauchemars. J’ai pensé à Rose-Ann. Je ne savais pas vraiment si c’était ce qu’elle aurait voulu. Non, elle aurait pardonné à James…Mais, pas moi. J'avais fais ce qu'il fallait. Il l'avait tuée après tout.

Je suis sorti, après l’exécution, en me disant que ma vie honnête commençait. Rose-Ann aurait aimé le voir. Oh, j'aurais pu la rendre heureuse. Tellement plus que James....
Bien sûr, je ne suis pas naif. Il y a des pourris sous les robes de notaires et d’avocats également mais, au moins, la justice avait été faite pour Rose-Ann et j’avais la chance de faire les choses bien maintenant, alors je pourrais essayer, du mieux que je pouvais, n'est ce pas ?
« Sale traitre ! »
J’entendais l’écho de ce mot se perdre dans les méandres de mes pensées. Il n’était que trois à savoir que c’était moi qui les avaient livrés à la justice, moi, Danny l'Italien. Les autres ignoreraient ce qui s'était passé et où avait disparu Danny l'Italien.
Danny l’Italien n’avait plus les cheveux longs et blonds comme le blé, Danny l’Italien avait cessé de se teindre les cheveux et de porter des perruques. Danny l’Italien disparaissait de la surface de la terre. Tobias le remplaçait. Il avait les cheveux bruns bouclés. Il n’était pas italien. Il n’était pas le fils d’Augusto. Il était un orphelin de la workhouse de Lambeth, fils de Kate Wright, une fille mère et il était devenu policier.

Policier. La loi et l'ordre.

Au fur et à mesure que le concept s'ancrait en moi, une sensation de malaise l'envahissait. J'avais gagné une place de choix dans la société, mais quelle place ?. Passer dans le camps de ceux qui frappent les prolétaires en colères avec les matraques, courent après les voleurs de pommes ou d'oranges qui crèvent de faim sur les marchés...

Je bus un verre de gin, cul sec.

Je pourrais faire les choses bien, n'est ce pas ? De manière juste. Pas comme certains le font.

Un autre cul sec.

Mes paupières se fermèrent sur l'image de l'uniforme qui pendait sur sa chaise. Mon uniforme. Je m'appelle Tobias, j'ai dix sept ans. Je ne suis plus un ouvrier, ni un voleur. Je suis un policier. Je suis la loi et l'ordre. Je suis dans un monde qui n'est pas le mien. Je suis une exception dans un monde où l'on ne passe pas d'une classe sociale à l'autre, où l'on reste à sa place, pour toujours.
Je m'appelle Tobias, j'ai dix sept ans, et je suis perdu.



CARACTÈRE ET TEMPÉRAMENT

Tobias est un jeune homme mature et mentalement éprouvé par la vie, ce qui lui donne des tendances pessimistes mais aussi un regard philosophe, voir parfois cynique sur la vie. Il est plutôt discret et solitaire. Il a le sens de la justice et c'est quelqu'un de bienveillant. La peur ne l'atteint plus vraiment, ce qui augmente son courage. Tobias a toujours été très travailleur. Il dort peu car il a des tendances insomniaques. L'alcool l'aide à contrer ce problème et même si on peut dire que l'alcool est l'un de ses plus anciens vices, cela ne fait pas (ou plus) de lui un débauché.
CARACTÉRISTIQUES PHYSIQUES

De corpulence mince, Tobias n'a plus le corps d'un adolescent mais celui d'un homme viril et fort. Il parait plus âgé qu'il ne l'est réellement. Les combats illégaux et le transport de lourdes charges lui ont forgés des bras musclés. Il sait aussi courir très vite, aptitude essentiel pour un jeune voleur.  Il a le teint pâle, les cheveux bruns légèrement bouclés et les yeux bleus. Il présente une physionomie plutôt froide en apparence, car il garde souvent un air sérieux, mais ne dégage pas pour autant une aura inquiétante. Il veille toujours à se raser avec précision; on ne le verra donc jamais avec une barbe mal entretenue. La langue maternelle de Tobias est bien évidemment l'anglais mais il comprend quelques mot d'italien. Il a parfait sa formation scolaire avec Rose-Ann, qui l'aidait à lire des livres. Cela lui a donné le gout de la lecture.

Dans la vraie vie, je suis...

Quel est ton pseudo ? Je désire rester anonyme pour l'instant, mais j'ai jamais été inscrite ici. Un mec ou une fille ? F. Quel est ton âge ? 22Comment as-tu connu le forum ? PRD Un avis dessus : Ca a l'air prometteur, mais je saurais en dire davantage une fois integrée. Le design est très joli et colle bien à la période. As-tu un DC ? nope Pv/scénario/Inventé ? Inventé Code de validation :  [Validé]

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MessageSujet: Re: TOBIAS - from the workhouse to the uniform. [terminé] TOBIAS - from the workhouse to the uniform. [terminé] Icon_minitimeLun 18 Juin - 3:10

Coucou! Bienvenue ou rebienvenue parmi nous et courage pour ta fiche! :D
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Felix J. Adler
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MessageSujet: Re: TOBIAS - from the workhouse to the uniform. [terminé] TOBIAS - from the workhouse to the uniform. [terminé] Icon_minitimeLun 18 Juin - 8:42

Hey bienvenue ! coeur Hâte de voir ton personnage ! N'hésite pas à venir nous voir si tu as une question et bon courage pour ta fiche ! coeur
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W. Bartholomew Collins
W. Bartholomew Collins

Âge : 38
Emploi : Héritié du compte de York. Fabricant de jouets et autre objet en bois.
Informations : Fils du comptes de York ☞ Il à perdue sa mère alors qu'il avait 7 ans ☞ Sa sœur ainée est morte l'an passé, en mer ☞ A une jeune sœur qu'il n'arrive pas à aimé et tiens pour responsable de la mort de sa mère ☞ Fiancé de force à une bourgeoise Londonienne (Maddie), qu'il va épouser en octobre 1891 ☞ Froid, hautain, rustre d'apparence, c'est en réalité un homme au cœur d'enfant et à l'âme déchiré ☞ Il fabrique des jouets et divers autres objets, en bois principalement, pour le plaisir. Même s'il en vends parfois ☞ C'est un homme en réalité très simple et qui aime les choses les plus simple de la vie ☞ Le manoir familiale de York lui manque, ses grand champ l'entourant surtout ☞ Vit au jour le jour ☞ Il ignore même son orientation exacte. Si les hommes ou les femmes l'attire. Peut-être les deux en réalité ☞ C'est un noble, mais qui à le coeur sur la main. L'argent n'est qu'un moyen de pouvoir pour la plupart, pour lui c'est juste un moyen d'être généreux ☞ Il aime parfois aller dans les bas quartiers distribuer des jouets, gratuitement ou contre une petite pièce, par principe aux gamins des rues ☞
Avatar : Tom Hiddleston
Quartier Résidentiel : Londres
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MessageSujet: Re: TOBIAS - from the workhouse to the uniform. [terminé] TOBIAS - from the workhouse to the uniform. [terminé] Icon_minitimeLun 18 Juin - 14:47

Bienvenue par ici monsieur guedin
Bon courage pour ta fiche, au plaisir de te lire davantage luv
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Tobias Wright
Tobias Wright

Âge : 24
Emploi : Policier
Avatar : Richard Madden
Quartier Résidentiel : The Strand
Messages : 90
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MessageSujet: Re: TOBIAS - from the workhouse to the uniform. [terminé] TOBIAS - from the workhouse to the uniform. [terminé] Icon_minitimeMar 19 Juin - 2:10

Je vous remercie tous pour cet accueil :) Ma fiche est terminée, hope you enjoy ^^
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Devlin Stanton
Devlin Stanton

Âge : 40
Emploi : Détective / Gentleman-Cambrioleur / Chasseur de créatures surnaturelles.
Informations : -1m75 (5’’74), 73 kg (167 lbs)
-Yeux ambre
-Détective depuis 11 ans. plus par passion et goût du défi que pour en vivre.
-Est devenu gentleman-cambrioleur, laissant sur les lieux de ses forfaits une carte: un valet de cœur, ce qui lui vaut le surnom, par les journaux, de "Jack of Heart" ("Valet de Cœur" en anglais.)
-A créé, avec Lydess Hentswig et Katherina Romanov, la Fondation Luna, un groupe de gens qui affrontent les dangers surnaturels.
La Fondation recrute de nouveaux protecteurs ayant assez de courage pour affronter l'inconnu.

-Jamais marié, aucune descendance... du moins, connue.
-Possède un Doberman nommé Athos dont il ne se sépare jamais.
-Asocial et légèrement misogyne en apparence. En réalité, égalitaire.
-Pratique la lecture labiale
-Est devenu le tuteur de Joséphine par la force des choses.
-Fume la pipe uniquement en soirée, la porte à la bouche non allumée pour réfléchir.
-Excellent tireur et virtuose du combat à mains nues, alliant boxe, savate et techniques de lutte. manie aussi la canne de combat et la rapière.
-Musculature fine mais très dense et efficace, doté d'une force insoupçonnable pour son gabarit et d'une grande résistance aux coups.
-Très discret, marche toujours sans faire de bruit et sait observer sans être repéré.
-Siffleur musical de talent et bon chanteur. A une ouïe bien entrainée.

<> Fiche de personnage

<> Fiche de liens

<> Fiche de Rp

Avatar : Robert Downey Jr
Quartier Résidentiel : The Strand
Messages : 1025
Date d'inscription : 26/11/2016

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MessageSujet: Re: TOBIAS - from the workhouse to the uniform. [terminé] TOBIAS - from the workhouse to the uniform. [terminé] Icon_minitimeMar 19 Juin - 4:55

Bienvenue à toi. dance

J'espère que tu t'amuseras bien parmi nous. excited
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Amy S. Adler
Amy S. Adler

Admin
Âge : 37
Emploi : Couturière/Maquerelle
Informations : ♦️
♦️ Ma Fiche de Présentation
♦️ Mes Liens
♦️ Mes Rps

♣️♣️♣️
Amy est très douée dans son domaine, la couture. ⊹ Ressentais une profonde frustration envers son mari durant les cinq précédentes années, ce qui l'incitait à accepter plus facilement les avances d'autrui. ⊹ A des tendances névrosées et borderline. ⊹ Ne supporte pas/ou difficilement les enfants en bas âge. ⊹ Apprécie la compagnie de l'alcool et du tabac bon marché. ⊹ Est d'une grande immaturité. ⊹ Très facilement morte de jalousie en compagnie d'autres femmes. ⊹ Manque de confiance en elle-même et a souvent besoin qu'on la rassure sur son apparence. ⊹ Passe beaucoup trop de temps devant le miroir à peigner ses très longs cheveux noirs. ⊹ Femme de Felix J. Adler. ⊹ A ouvert récemment un bordel de luxe dans un vieil hôtel rénové de Whitechapel.
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MessageSujet: Re: TOBIAS - from the workhouse to the uniform. [terminé] TOBIAS - from the workhouse to the uniform. [terminé] Icon_minitimeMar 19 Juin - 22:35

Déjà, bienvenue parmi nous ! Nous sommes heureux que le forum t'intéresse !

J'ai d'ailleurs lu avec attention ta fiche, et c'est là que les problèmes commençent. Je cite " Inventé, librement inspiré de "Sweeney Todd", mais ce que j'observe, c'est un copier-coller d'un personnage de l'histoire, où tu as juste inventé un "futur", à celui-ci. Ici, suite à de nombreux abus quant à l'emprunt de personnage déjà existant, nous sommes très vigilants sur le plagiat. Hors, je suis navrée de te dire que A à Z, tout est repris de l'original. C'est quelque chose que nous ne pouvons pas accepter. Pour le coup, nous aurions préféré que tu nous demandes avant.

J'ai pourtant bien apprécié l'idée d'un gosse des rues qui a fait de la magouille et qui décide de se racheter une conduite en devenant policier. Cela suffisait à faire un très bon personnage. Où était l'intérêt de copier-coller un autre personnage pour cela ?

Nous ne pouvons donc pas te valider, à moins que tu ne changes ton nom, ainsi que le background de ton personnage.
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http://amolitacia.deviantart.com/
Tobias Wright
Tobias Wright

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MessageSujet: Re: TOBIAS - from the workhouse to the uniform. [terminé] TOBIAS - from the workhouse to the uniform. [terminé] Icon_minitimeMar 19 Juin - 23:21

Bonjour,

C'est précisément l'idée, je suis venue sur le forum car j'avais envie de jouer un futur à ce personnage et que l'époque collait. Je ne savais même pas que j'allais le faire devenir policier au début. Tobias fait partie de la culture populaire anglaise. The Strings of Pearl est sorti en 1842 et il y a eu beaucoup d'interprétation du personnage par la suite. De nombreux forums reprennent des personnages d'oeuvre de fictions et brodent autour (les forums Harry Potter, les forums Hunger Games, etc.) sans changer le passé du personnage. J'ai déjà joué des personnages entièrement inventé mais j'ai déjà aussi joué des personnages totalement respectueux de l'univers dont ils sont issus. Les fanfictions, de même, ne sont pas considérées comme étant du plagiat étant donné que la personne ne se revendique pas en possession des droits de l'univers qu'elle exploite. Je n'ai pas non plus cette prétention. Je souhaite jouer ma version du Tobias plus âgé, sans revendiquer aucun droit sur mon résumé de son passé, complètement calqué sur le film et le livre. Si vous voulez changer le terme "librement inspiré" pour "issu de l'univers de..." , ça ne me dérange pas. Je reconnais complètement que j'ai copié collé ce qui se passait dans le film pour une grande partie de mon écrit, et c'était pleinement mon but. Je ne revendique pas du tout de droit sur le personnage, c'est vraiment dans un esprit d'imagination semblable à la fanfiction, libre et respectant les droits des divers "propriétaires" de la partie de l'histoire que j'ai écrite et qui a déjà été imaginée par un tiers. Bien sûr, pour son enfance et ce qui lui arrive après c'est entièrement issu de mon imagination et je trouve que ça donne une situation intéressante à jouer ici puisque c'est grâce à ce qui s'est passé à Fleet Street que Tobias a finalement la possibilité de négocier une place dans la police.

Je pense que c'est tout à votre honneur d'être attentif au plagiat mais je ne pense pas être dans un cas de plagiat. C'est comme dire que quelqu'un qui créerait une fin différente à l'histoire de Dorian Gray d'Oscar Wilde au cinéma, serait accusé de plagier Oscar Wilde alors qu'il écrit au début de son film, en grand, "inspiré de l'oeuvre d'Oscar Wilde". Si on prenait cette logique beaucoup de choses deviendraient du plagiat, et quand il y a de l'argent en jeu, on comprend que parfois ça peut faire chier que quelqu'un se fasse de l'argent "sur le dos" d'une oeuvre mais ici, ce n'est vraiment pas l'intention, c'est un pur et simple hommage sans prétention. :)

PS : Je pense qu'au contraire changer le nom du personnage serait plus préjudiciable car cela sous entendrait que je renie le fait qu'il est inspiré de The Strings of Pearl, alors qu'ici je ne m'en cache pas du tout et j'annonce directement la couleur. Quant à changer le nom et le background, c'est un peu retirer tout des événements qui explique ce qu'il est aujourd'hui et comment il est parvenu à devenir policier.

J'attends votre réponse à mon point de vue et je verrais ensuite ce que je ferais mais je suis vraiment venue ici avec l'idée de jouer Tobias.

Bonne journée coeur
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Felix J. Adler
Felix J. Adler

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Informations : Souffre d'un autisme d'Asperger • Dyslexique • Est obsédé par son métier • Rêve de travailler sur l'horloge de Big Ben. • Insomniaque. • Parle peu • Se sent mal à l'aise dans une foule • A quelques bases d'Allemand et de Français • A le corps glacé et est d'une pâleur à faire peur • Origines Juives • Possède une Pamphobeteus Platyomma mâle pour animal de compagnie • Est le mari d'Amy S. Adler.
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MessageSujet: Re: TOBIAS - from the workhouse to the uniform. [terminé] TOBIAS - from the workhouse to the uniform. [terminé] Icon_minitimeMer 20 Juin - 9:47

Coucou !

Personnellement, ce qui nous dérange, c'est vraiment problématique pour nous que tu reprennes l'histoire de Toby. Pas d'un point de vue légal mais pour l'univers du fow. Nous sommes un forum qui reprend pas mal d'œuvres de l'époque victorienne pour l'inclure dans le lore et Sweeney Todd (même si je sais que ça se passe bien avant 1892) était sur la liste, donc mettre Pirelli, Lovett, Todd, Turpin et tout le reste dans ton histoire me... gêne, tout simplement. gne Après, tu peux garder l'histoire dans les grandes lignes sans soucis, mais j'apprécierais beaucoup que tu acceptes de changer et peut-être un ou deux détails trop flagrants par rapport au film/comédie musicale. ^^'

Voilà ! dance
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Tobias Wright
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MessageSujet: Re: TOBIAS - from the workhouse to the uniform. [terminé] TOBIAS - from the workhouse to the uniform. [terminé] Icon_minitimeMer 20 Juin - 12:37

Ah mais je comprend plus du coup ; si vous aimez reprendre ces oeuvres de l'époque victorienne, en quoi c'est un problème que j'en parle ? Ca peut ajouter quelque chose à vos intrigues, que tout cela aie eu lieu mais que ça aie été caché par la police à la population, non ?

Ou c'est parce que vous comptiez faire intervenir Sweeney Todd par la suite ? Je comprends pas trop là...:/
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MessageSujet: Re: TOBIAS - from the workhouse to the uniform. [terminé] TOBIAS - from the workhouse to the uniform. [terminé] Icon_minitime

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