I'm Not Man Enough to Be Human. [PV Amy Adler, Bartholomew & Madelyne Collins.]



 
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I'm Not Man Enough to Be Human. [PV Amy Adler, Bartholomew & Madelyne Collins.]

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Felix J. Adler
Felix J. Adler

Admin
Âge : 38
Emploi : Horloger Royal.
Informations : Souffre d'un autisme d'Asperger • Dyslexique • Est obsédé par son métier • Rêve de travailler sur l'horloge de Big Ben. • Insomniaque. • Parle peu • Se sent mal à l'aise dans une foule • A quelques bases d'Allemand et de Français • A le corps glacé et est d'une pâleur à faire peur • Origines Juives • Possède une Pamphobeteus Platyomma mâle pour animal de compagnie • Est le mari d'Amy S. Adler.
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MessageSujet: I'm Not Man Enough to Be Human. [PV Amy Adler, Bartholomew & Madelyne Collins.] I'm Not Man Enough to Be Human. [PV Amy Adler, Bartholomew & Madelyne Collins.] Icon_minitimeDim 25 Fév - 10:04



I'm Not Man Enough to Be Human

« But I'm trying to fit in and I'm learning to fake it. »

Manoir Collins, City Of London, Février 1892.

Felix remettait en place son col de chemise, s’aidant de son reflet dans le miroir. Son visage était fermé et il serait mentir qu’il était extrêmement tendu avant même d’être sorti de chez lui, pourtant synonyme de calme, de tranquillité et de sécurité. Mais la raison de son anxiété était beaucoup trop importante pour être ignorée. En y repensant, il ne savait pas pourquoi il avait accepté. Sûrement pour faire plaisir à Amy et montrer toute sa bonne volonté à essayer de recoller les morceaux. En effet, le pourquoi de son stress maladif était pourtant simple : les Adler avaient été invités à dîner. Rien que l’idée donnait déjà le vertige à Felix, même s’il s’agissait d’amis communs, l’identité des hôtes suffisait à lui donner de fuir loin dans son atelier ou au sommet de Big Ben et d’y rester jusqu’à l’aube. Il ne doutait pas que les Collins étaient des gens très distingués et agréables mais tous les différents qu’il avait eu avec le mari et l’épouse rendaient le tout plus effrayant encore qu’un dîner en famille chez son beau-père, avec qui il ne s’entendait pas non plus. Ou chez David, l’ami d’enfance d’Amy. La liste commençait cependant à être un peu longue et le rapport à son épouse lui fit se poser quelques questions mais il préféra vite se vider le crâne.

Il essaya de souffler un peu, sachant pertinemment que l’heure tournait et qu’Amy allait finir par se demander ce qu’il fabriquait dans la salle de bain où il était enfermé depuis une bonne demi-heure. Il ne pouvait pas se permettre d’arriver en retard. Il avait toujours eu une sainte horreur de la non-ponctualité et ce n’était pas pour des problèmes d’angoisse qu’il allait se permettre d’arriver ne serait-ce que deux minutes après l’heure du rendez-vous. Jusque-là, il avait toujours pile à l’heure ou avec beaucoup d’avance, malgré tous les aléas qui pouvaient lui arriver. Après avoir vaguement essayé d’arranger ses cheveux indomptables, il essaya de reprendre un air digne et sorti de la salle de bain. Il descendit alors dans le salon pour regrouper ses affaires, attendant que son épouse soit à son tour prête et, quand elle fut à côté de lui, prête à partir, il la regarda dans les yeux, le visage fermé et crispé, les sourcils légèrement froncés. En réalité, il était plus concentré qu’autre chose. Son angoisse le retenait presque en apnée et il savait que la soirée allait être une rude épreuve en tout point. Il présenta son bras alors à son épouse et l’invita à sortir dehors avec lui, sans dire un mot de plus.

Les Adler n’utilisèrent pas de fiacre, la City, le quartier où résidaient les Collins, était limitrophe à Lambeth. Ils s’y rendirent donc à pieds et sur le chemin, Felix essaya de faire le point pour savoir où il en était avec le Compte de York et son épouse. La dernière fois qu’il avait vu les époux, c’était à leur mariage. Là, il avait brièvement aperçu Bartholomew et avait rapidement parlé à Madelyne avant d’aller vite se cacher dans un coin éloigné. Là, la donne était différente. Il n’y aurait pas de foule pour attirer leur attention. Il serait livré à lui-même et Amy ne suffirait pas à le faire oublier, surtout pas après ses différentes altercations avec eux. Il se souvenait parfaitement du tournevis envoyé à Madelyne et de son audience à Scotland Yard qui en avait découlée. Il se souvenait aussi de la dispute relativement violente que l’horloger avait eu avec le Lord, en venant même aux mains. Durant tout le trajet, il resta silencieux, regardant fixement ses pieds, songeur, Amy toujours à son bras. Il continua donc d’avancer sans rien dire. Peut-être que la mère de ses enfants lui avait adressé la parole mais il était tellement plongé dans ses pensées qu’il n’avait rien entendu. C’était généralement dans ce genre de cas qu’il rentrait dans les gens, comme cela lui arrivait très fréquemment. Bon, dans ce genre de cas, Amy pouvait toujours le tirer pour l’écarter de la trajectoire d’un obstacle qu’il n’aurait pas vu. Cependant, il savait pertinemment qu’il devait faire un effort sur ses absences plus ou moins importantes.

Ils arrivèrent alors finalement devant l’imposante maison Collins, située en plein centre de la ville. Ils marchèrent jusqu’au perron et Felix regarda la porte comme si on l’emmenait à l’abattoir. Il inspira profondément et essaya de redresser la tête. Il se tourna alors vers Amy pour la regarder dans les yeux, l’air toujours concentré. Finalement, il soupira profondément et l’embrassa sur le front, comme pour la rassurer. La rassurer sur lui-même, au final. Car Amy savait se tenir, parler aux gens. De plus, les Collins étaient ses amis donc elle n’aurait aucun problème avec eux. C’était l’horloger qui était plus… imprévisible et il le savait lui-même. La moindre contrariété ou mot mal placé pouvait le faire partir au quart de tour. Il devait rester calme, avoir un minimum de contrôle sur lui-même, comme à Scotland Yard. Felix détestait se faire remarquer et pourtant, il avait un don pour attirer négativement l’attention sur lui. Il regarda une nouvelle fois la porte avant de se tourner de nouveau vers Amy qu’il regarda avec des yeux presque suppliants.

— Tu… tu peux frapper s’il te plaît ? Je ne veux pas… Enfin…

Il se mordit la lèvre avant de regarder ses pieds et de commencer à se mordiller nerveusement le bout des doigts. Ils avaient été invités à dîner mais Felix n’avait bien évidemment aucun appétit. Il avait plus envie de vomir qu’autre chose, au final.
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MessageSujet: Re: I'm Not Man Enough to Be Human. [PV Amy Adler, Bartholomew & Madelyne Collins.] I'm Not Man Enough to Be Human. [PV Amy Adler, Bartholomew & Madelyne Collins.] Icon_minitimeDim 11 Mar - 20:37

Avait-elle perdu l’esprit? Peut-être… Elle risquait de déclencher une guerre encore plus haineuse entre monsieur Adler et son mari. Ce dernier détestait Bartolomew depuis qu’il avait fréquenté Amy. Cela se comprenait, mais Madelyne trouvait triste qu’ils ne se parlent plus en sachant que les deux hommes avaient été des amis auparavant. Alors, elle avait pris le risque d’inviter les Adler au manoir afin de partager un repas entre amis. Heureusement, Amy et Bartolomew avaient gardé de bons thermes et s’entendaient bien. Le seul petit bémol était Félix dont les réactions ne pouvaient pas être prédites avec certitude. À chaque fois qu’elle tentait d’être gentille, Maddy le mettait en colère contre son gré. Il faudrait qu’elle tente de « le caresser dans le sens du poil » et qu’elle complote un peu avec Amy pour voir comment elles pourraient améliorer la situation.

Ils devraient bientôt arriver et la jeune lady voulait que tout soit parfait. Alors, avec l’aide des servantes, elle avait tout préparé afin que ses invités soient heureux de leur visite. Elle n’avait rien fait de trop complexe afin de ne pas les mettre mal à l’aise avec trop de richesse. Le but était tout simplement de leur proposer de la bonne nourriture, une bonne cuvée et des convives souriants (malgré la gêne). Pour l’occasion, elle avait mis une robe qu’elle avait achetée chez Amy. C’était une magnifique robe verte faite sur mesure qu’elle adorait. Cela devrait faire plaisir à son amie de voir qu’elle l’adorait autant. Une fois prête, elle alla rejoindre son mari et elle vint ajuster sa tenue, passant ses mains sur le tissu de sa chemise. Elle lui sourit tendrement avant de pencher vers lui pour lui voler un rapide baiser.

- Merci de me permettre de faire ce repas pour les Adlers. Ça compte beaucoup pour moi!

Elle sourit et elle lui embrassa sa joue.

- Tu es tout beau! C’est pour moi ou pour Amy?, elle demande pour le taquiner et finalement, on entend frapper. Je vais répondre. Promets-moi que tu vas tenter d’être amical avec monsieur Adler!

Il n’eut pas le temps de répondre qu’elle partait déjà à la porte et elle ouvrir en souriant à ses invités.

- Je suis heureuse de vous voir! Entrez, je vous pris! Vous voulez quelque chose à voir pour commencer?
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Amy S. Adler
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Amy est très douée dans son domaine, la couture. ⊹ Ressentais une profonde frustration envers son mari durant les cinq précédentes années, ce qui l'incitait à accepter plus facilement les avances d'autrui. ⊹ A des tendances névrosées et borderline. ⊹ Ne supporte pas/ou difficilement les enfants en bas âge. ⊹ Apprécie la compagnie de l'alcool et du tabac bon marché. ⊹ Est d'une grande immaturité. ⊹ Très facilement morte de jalousie en compagnie d'autres femmes. ⊹ Manque de confiance en elle-même et a souvent besoin qu'on la rassure sur son apparence. ⊹ Passe beaucoup trop de temps devant le miroir à peigner ses très longs cheveux noirs. ⊹ Femme de Felix J. Adler. ⊹ A ouvert récemment un bordel de luxe dans un vieil hôtel rénové de Whitechapel.
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MessageSujet: Re: I'm Not Man Enough to Be Human. [PV Amy Adler, Bartholomew & Madelyne Collins.] I'm Not Man Enough to Be Human. [PV Amy Adler, Bartholomew & Madelyne Collins.] Icon_minitimeDim 25 Mar - 22:32



I'm Not Man Enough to Be Human

« Let me guide you. »

Manoir Collins, City Of London, Février 1892.

Amy se prépara avec attention pour le dîner qu'il allait y avoir. C'était un évènement exceptionnel, pour ne pas dire mythique. Personne ne s'attendait à ce que ces quatre personnes aient à se réunir au même endroit pour partager un moment ensemble, comme de vrai amis. Oh, bien sûr, deux d'entre elles se voyaient en tout amitié, l'une voyant parfois la troisième, toujours en toute amitié. Mais une telle réunion ne s'était encore jamais produit. Amy était très excitée par l'idée, sachant qu'ils allaient dîner dans la magnifique et incroyablement riche demeure des encore plus riches nobles Collins. Non pas qu'elle était particulièrement avide d'argent, sa vie lui convenait parfaitement comme elle l'était. Mais c'était quand même quelque chose d'assez vertigineux de se dire que pour une fois, personne n'aurait à faire la cuisine, ni la vaiselle, ni le ménage. C'était un peu comme aller au restaurant, mais chez des amis. Des amis qui eux-même n'avaient pas à faire toutes ses corvées. Si elle s'était préparée aux petits oignons pour être belle, ce n'était rien comparé au soin qu'elle avait placé pour s'occuper de son Felix. Après tout, tout ceci n'était bien que pour rétablir ses relations avec les Collins, rien de plus. Car Amy était amie depuis bien longtemps maintenant avec Bartholomew, même si cela avait pu être parfaitement néfaste à un moment donné; mais elle était encore plus amie avec sa fiancée, Madelyne, avec qui elle partageait étrangement beaucoup de caractéristiques physiques. Elles s'en étaient déjà faite la réflexion, par le coup de l'humour, mais n'en avaient jamais fait une véritable quête de jalousie.

Mais tout ceci n'était pas important, car pour la première fois depuis une éternité, Bartholomew et Felix allaient partager le même toit et la même table, tenter de converser en toute amitié. Bien sûr, Amy et Madelyne serait là pour les aider si jamais il se passait le moindre ennui ou même le moindre blanc durant la conversation. Il fallait faire confiance à ces deux grives pour essayer de mettre un peu de joie ce soir. Felix était d'ailleurs terriblement blanc, plus que d'habitude. Ce qui inquiétat la jeune Adler, mais que pouvait-elle y faire ? Elle continuait de masser son bras et sa main avec amour, lui caressant la nuque du bout de ses doigts et jouant avec le bout de ces cheveux. La couturière n'avait pas vraiment encore trouver comment véritablement et rapidement le calmer en public, n'ayant encore trouver que des moyens intimes ou un peu plus longuet -cuisiner un bon petit plat ou un chocolat chaud ne se faisait pas en claquant des doigts. Et se dire qu'elle allait devoir le tenir en laisse pendant tout un repas lui faisait un peu peur. Elle espérait très sincérement que son adorable et délicieux mari parviendrait à tenir son lunatisme pendant quelques heures. Peut-être se rendrait-il même compte que toutes ces disputes ne valaient rien et qu'ils pouvaient à présent être de vrais amies ? Parfois, Amy se demandait si elle ne devait pas jouer la carte du "soit ami avec eux, ce sont d'excellentes connaissances dans le monde qui peuvent nous aider, la preuve: il t'a obtenu le poste de tes rêves, n'était-ce pas assez pour que tu lui pardonnes ?". Mais elle se taisait, préférant que leur relation amicale soit la plus saine possible et ne devienne pas intéressée. Pour en revenir à leurs préparations respectives, Amy vint finalement au bras de son mari dans le hall de leur maison, toute merveilleusement pimpante. Ce fut avec un grand sourire et des joues bien roses qu'elle embrassa son mari, lui bisoutant également les joues avant de se rendre compte qu'elle lui avait mis du rouge à lèvre un peu partout. Avant de partir donc, elle s'arrangea d'un mouchoir léché pour lui défaire de ces vilaines traces.

Ils ne se parlèrent pas véritablement durant le trajet. Amy fit de son mieux pour caresser ses mains, presser tendrement son bras contre elle tout en tentant de détendre l'atmosphère en parlant du paysage... mais il ne lui répondait pas. Il était comme figé et ne voulait rien dire, c'était certainement à peine s'il voyait véritablement devant lui. Amy était un peu triste, ce n'était pas vraiment la meilleure façon de commencer la soirée. Petit à petit, pour le restant du trajet, la jeune femme se tue, aidant son mari presque comme un sourd-aveugle à traverser les rues jusqu'à la belle demeure des Collins. Finalement, ce ne fut que devant leur porte que Felix daigna ouvrir la bouche, faisant presque sursauter Amy tellement elle ne s'y attendait déjà plus. Peut-être que tout n'était pas perdu. Elle comprenait cependant à quel point son chéri devait être stresser par cette situation. Après tout, il allait être mis face à face avec des personnes qu'il avait plus ou moins agressé sous un coup de colère. Ce n'était pas facile comme situation, Amy le comprenait, même si elle aurait préféré qu'il en soit autrement. Lui souriant à sa phrase, Amy blottit sa tête contre le torse de son mari, lui faisant ainsi un semi-câlin avant de se retourner vers la porte:

- Ne t'en fais pas, je comprends. Ah, et je t'aime. Je suis à côté de toi, tout ira bien.

Elle l'aurait bien embrassé une dernière fois avant de frapper, mais elle ne voulait pas lui mettre une énième marque de rouge à lèvre sur la joue. Les précédentes avaient déjà été assez difficile à retirer. Avec un grand sourire, son enthousiasme requinqué par les seules mots à peine audibles de Felix, Amy frappa à la porte de ses amis. Madelyne lui apparut alors, tout aussi belle qu'elle. Sous son invitation, la couturière traina son mari à l'intérieur des belles lumières de la décoration princière des Collins. Après quelques secondes de salutations, Amy remarqua les traits de la robe que son amie portait. Elle s'exclama alors avec grande joie:

- Oooh ! C'est l'une des dernières que je t'ai cousu ! Je suis tellement contente qu'elle t'aille si bien... enfin, je le savais qu'elle t'irait si bien ! Mais ça me fait toujours quelque chose de voir mes robes être portée !

Peut-être même que Felix pouvait la reconnaître, étant donné que c'était l'une de ces robes qu'Amy ramenait parfois à la maison pour faire quelques heures supplémentaires à la lueur des feux, tandis que lui travaillait sur ses horloges. Il n'y avait pas de mal à travailler parfois -en trop- quand il s'agissait d'une passion. Amy serrait encore le bras de Felix, même après être entrer au chaud. Elle savait qu'il en avait besoin -et elle ne le lâcherait que lorsqu'ils s'assieraient ou que la nécessité l'imposait: comme un debrief de la situation avec Madelyne derrière la porte. Est-ce que son mari commençait à avoir déjà un peu chaud face à la situation ? Mais elle ne lui laissa pas le temps de répondre à la question qu'elle n'avait même pas encore posé. Car déjà elle s'occupait à lui retirer son manteau afin de le mettre le plus à l'aise -au moins qu'il ne se mette pas à suer d'angoisse. D'un geste gracieux, Amy retira son propre châle et les accrocha alors aux portes-manteaux. Reprenant le bras de son tendre époux stressé, elle offrit son plus beau sourire à Madelyne et lui dit:

- En vérité, nous ne serions pas contre un verre d'eau, à moins qu'il ne soit déjà temps pour un petit thé avant le repas ? Qu'en dis-tu ? Bartholomew nous rejoindra bientôt ? Enfin, s'il trouve son chemin jusqu'au hall de sa propre maison ! Cela fait longtemps que je ne l'ai pas vu !

Petite pointe d'humour dévalorisante pour le cher Monsieur Collins, mais faite en toute impunité sous couvert d'une galéjade féminine avec la Madame Collins pour allié. Elle espérait que cela déride un peu Felix,  tout en priant intérieurement pour qu'il ne trouve pas un moyen de tourner la phrase de manière négative. Quelque part, elle devait être tout autant stressée que lui.
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W. Bartholomew Collins
W. Bartholomew Collins

Âge : 38
Emploi : Héritié du compte de York. Fabricant de jouets et autre objet en bois.
Informations : Fils du comptes de York ☞ Il à perdue sa mère alors qu'il avait 7 ans ☞ Sa sœur ainée est morte l'an passé, en mer ☞ A une jeune sœur qu'il n'arrive pas à aimé et tiens pour responsable de la mort de sa mère ☞ Fiancé de force à une bourgeoise Londonienne (Maddie), qu'il va épouser en octobre 1891 ☞ Froid, hautain, rustre d'apparence, c'est en réalité un homme au cœur d'enfant et à l'âme déchiré ☞ Il fabrique des jouets et divers autres objets, en bois principalement, pour le plaisir. Même s'il en vends parfois ☞ C'est un homme en réalité très simple et qui aime les choses les plus simple de la vie ☞ Le manoir familiale de York lui manque, ses grand champ l'entourant surtout ☞ Vit au jour le jour ☞ Il ignore même son orientation exacte. Si les hommes ou les femmes l'attire. Peut-être les deux en réalité ☞ C'est un noble, mais qui à le coeur sur la main. L'argent n'est qu'un moyen de pouvoir pour la plupart, pour lui c'est juste un moyen d'être généreux ☞ Il aime parfois aller dans les bas quartiers distribuer des jouets, gratuitement ou contre une petite pièce, par principe aux gamins des rues ☞
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MessageSujet: Re: I'm Not Man Enough to Be Human. [PV Amy Adler, Bartholomew & Madelyne Collins.] I'm Not Man Enough to Be Human. [PV Amy Adler, Bartholomew & Madelyne Collins.] Icon_minitimeVen 20 Avr - 16:48


Madelyne, Amy, Felix & Bartholomew
C'était le jour J. Le moment M. Madelyne, aujourd'hui devenu madame Collins avait invité les Adler à souper. Elle avait tenu à organiser cela. Bartholomew bien qu'un peu réticent au vu de certains événements passés avec M. Adler, avait fini par accepter. Ce disant que cela serait l'occasion de renouer un peu. S'il savait son amitié fichue en l'air, peut-être que ce dîner permettrait aux deux hommes d'au moins ce supporteur un peu. Puis Bartholomew appréciait malgré tout le couple Adler, aussi bien l'un que l'autre et se voyait peiné de ce gouffre qui séparait aujourd'hui les deux coeurs des hommes. Bartholomew était très stressé, il ne l'avait jamais autant été pour tout avouer. Et après une troisième tenu essayé. Il trouvait qu'elle ne lui allait toujours pas. Ou du moins si la première était trop guindée, la seconde pas assez, et celle-ci... Il ne savait pas, il ne savait plus. Il ne voulait pas transpirer son argent part tous les boutons de ses vêtements et de sa prestance. Mais ne voulait pas non plus paraître en chemise trouée. Il ne voulait pas paraître impoli et à la fois ne pas trop en faire. Les Adler n'avaient pas autant d'argent qu'eux, mais pour Barth, cette question n'avait jamais été un souci. Il appréciait les gens pour ce qu'ils étaient, jamais pour ce qu'il paraissait être. Et d'ailleurs, il avait peu d'amis de son rang. Il ne comptait évidemment pas son ami de toujours Loban. Mais hormis lui... Qui avait-il ? Personne. Homme difficile à combler, amicalement parlant, refusant de s'attacher. Il avait si peu ouvert son coeur qu'il s'y prenait généralement mal. La porte de la chambre maritale s'ouvrit. Maddie fit son apparition. Elle était resplendissante. Le visage coincé du Lord se détendit dans un large sourire à sa vue. Soufflant alors qu'elle arrangea la quatrième chemise qu'il avait enfilée. Celle-ci serait la bonne... Une veste simple et unique pour la surplomber et un petit tour de cou. Ainsi, il serait parfait. Elle lui vola un baiser. Il apprécia cela, mais il était bien trop tendu pour se faire câlin. Il sourit de nouveau alors qu'elle jouait les jalouse. Son regard exaspéré suffit à répondre à sa boutade. Puis on toqua à la porte. Maddie s'éclipsa rapidement. Ce soir, ils avaient renvoyé les domestiques, refusant de faire trop de chichi. Maddie avait tout géré seule, ou presque. Barth avait été son commis et son serviteur lorsqu'elle en avait eu besoin. Cette soirée, il la faisait pour elle de toute façon.

Le lord entendit les voix s'élever en bas. Ses pieds refusaient de bouger. Le stress le coulait littéralement au sol. La dernière fois qu'il avait vu le couple, dit que les choses avaient terminé en bagarre. Que lui comme Felix avait fait beaucoup de mal à Amy. Et cela, Barth ne se pardonnait pas. Car elle comptait encore beaucoup pour lui. Oh évidemment plus autant qu'avant, aujourd'hui, il aimait Madelyne, oui, il l'aimait, au fond, il le savait. S'ils apprenaient encore à s'apprivoiser, il tenait profondément à elle. Puis lorsqu'il avait revu Felix à peine plus tard, il n'avait fait qu'empirer les choses quant à leur situation... Alors oui, il lui fallait beaucoup de courage pour enfin réussit à bouger et sortir de la chambre. Il imaginait qu'il en avait fallait aussi beaucoup à Felix pour accepter ce dîner et aussi se traîner dans la maison Collins. Mais dans un dernier long soupir, le fabricant de jouets laissa tous ses souvenirs de côté pour enfin descendre les escaliers. Il entendit la boutade de cette chère Amy, qui cherchait sûrement à apaiser cette atmosphère particulière. Un sourire gagna rapidement son visage en apercevant le sien. Plus discret et contrôler qu'il ne l'aurait été il y a encore quelques mois. Mais plus approprier.

« Amy, Felix. Je suis ravi de vous voir. Bienvenue dans la demeure Collins. »

Wesley descendit la dernière marche de l'escalier, se penchant légèrement, il déposa un baiser sur la joue d'Amy. Rapidement, amicalement. Et se voulant tout aussi amical, un sourire un peu crispé il tendit une main à Felix.

« J'espère que vous avez fait bonne route. Veuillez me suivre dans le salon, nous allons vous déshydrater d'un bon verre d'eau fraîche. »

Bartholomew avait retrouvé comme une vieille habitude une posture plus droite et noble. Mais il avait laissé une main s'échapper sur les hanches de Madelyne à ses côtés. Tout en indiquant de l'autre main une double porte qui menait au salon. Laissant les Adler ouvrir la marche, il les dépassa pour ouvrir la porte comme l'aurait fait un domestique.

« Je vous en prie. Asseyez-vous, faites comme chez vous. »

La voix de Barth s'égayait petit à petit. Si son ventre était encore serré et que son cœur battait encore vite. Réfléchissant aux moindres mots qui sortaient d'entre ses lèvres pour ne pas vexer l'un ou l'autre. Pour ne pas les voir fuir. Il laissa Maddie s’asseoir aussi. Il ferait le service ce soir, il tenait à cela. Si Maddie avait, elle fait déjà beaucoup, il pouvait faire cela. Sans attendre alors, il saisit le plateau d’argent posé sur un meuble non loin où déjà dans un pichet d'argent lui aussi attendait de l'eau fraîche. Tandis que quartes verres de cristal tentaient légèrement alors qu'il apportait le tout sur la table basse entre les deux canapés dans lesquels chacun avait pris place.

« De l'eau ? Ou quelque chose de plus fort ? Nous avons du jus de fruit, de la production maison. Et de l'alcool évidemment si vous préférez. »
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Felix J. Adler
Felix J. Adler

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MessageSujet: Re: I'm Not Man Enough to Be Human. [PV Amy Adler, Bartholomew & Madelyne Collins.] I'm Not Man Enough to Be Human. [PV Amy Adler, Bartholomew & Madelyne Collins.] Icon_minitimeLun 23 Avr - 10:17



I'm Not Man Enough to Be Human

« But I'm trying to fit in and I'm learning to fake it. »

Manoir Collins, City Of London, Février 1892.

La brève accolade d’Amy devant la porte avant qu’elle ne frappe soulagea un minimum Felix de son mal qui le rongeait. L’angoisse le dévorait de l’intérieur et c’était tout juste s’il parvenait à rester conscient. Son épouse serait fort son bras contre elle et il ne pouvait en être que reconnaissant. Il se faisait traîner derrière elle comme un morceau de chair vide et sans âme et son état ne s’améliora pas quand Madelyne Collins ouvrit la porte. Il entendit les deux femmes se saluer mais il n’était nullement concentré sur ce qu’il se disait. Il eut le souvenir d’avoir brièvement souri à son hôte tout en faisant une brève salutation de la tête, mais il n’était même pas certain de l’avoir regardé dans les yeux à ce moment-là. Ces mains étaient jointes devant lui, malgré Amy qui tenait toujours son bras, et il se grattait nerveusement le dos d’une main de ses ongles déjà rongés. Non pas qu’il soit victime d’une quelconque démangeaison, mais gratter nerveusement quelque chose, quitte à s’arracher sa propre peau, lui permettait de se détendre un minimum bien que cela ne soit qu’une solution provisoire et inefficace en cas de grosse pression. Et le hall de la maison Collins n’aida en rien.

Le plafond était haut, l’escalier gigantesque. Il n’en fallut pas plus à Felix pour se sentir écraser. L’odeur, hormis celle de la demeure excellemment entretenue par une armée de domestiques sans aucun doute, portait quand même l’odeur de Bartholomew et cela donna l’impression à l’horloger ne s’être précipité dans la gueule du loup. Comme si les deux femmes qui bavardaient l’avaient précipité dans un piège dont il ne pourrait se sortir. Il continua à se gratter le dos de la main, laissant déjà des traces rouges sur sa peau pâle. La robe de Madelyne lui rappela vaguement quelque chose mais son esprit était trop perturbé pour faire le lien. Cependant, il reconnut le précis travail de son épouse tandis que cette dernière était occupée à lui retirer son manteau. Ce fut à ce moment-là que Felix se rendit compte qu’elle lui avait lâché le bras et, un peu perdu, il cessa de regarder ses pieds et redressa sa tête pour la chercher du regard. Elle n’était guère loin mais Felix se refusa de bouger tant qu’elle ne sera pas proche de lui. Il la regarda silencieusement poser leurs affaires avant de retourner proche de lui.

L’horloger fut légèrement soulagé mais cela ne l’aida pas à calmer son souffle parfaitement irrégulier même s’il demeurait encore discret. Il baissa de nouveau la nuque pour regarder le sol, n’osant bien évidemment pas poser ses yeux sur l’épouse Collins. Cependant, il entendit alors des pas dans l’escalier et vit Bartholomew descendre les marches et il n’en fallut pas plus à Felix pour se concentrer de nouveau sur les lattes du parquet, serrant un peu plus fortement le bras de son épouse. Il aurait donné beaucoup pour pouvoir rentrer chez lui. Il ne savait même pas ce qu’il lui avait pris d’accepter de venir ici. Il se demandait tout simplement s’il ne pouvait pas fuir et rentrer chez lui. Tout laisser ici et retourner rapidement dans sa modeste mais confortable demeure. Il avait déjà des bouffées de chaleur et cela ne s’arrangea pas quand il vit les pieds de Bartholomew passer devant lui pour se diriger vers Amy. Il déglutit difficilement et jeta tout de même un coup d’œil vers les deux personnes qui furent un jour amantes, relation qui avait littéralement mis le feu aux poudres entre Felix et les Collins. Toujours quelque peu craintif envers la relation entre qu’entretenait son épouse avec son ancien amant, il jeta brièvement un regard sur le côté.

Et ce qu’il vit eut au moins le mérite de chasser toute l’angoisse qu’il était en train d’emmagasiner. Le Lord se permit d’embrasser son Amy sur la joue, sous les yeux de l’horloger, plutôt réputé pour sa jalousie envahissante. Additionné à l’aversion qu’il avait pour Collins, Felix sentit une colère sourde gronder en lui. L’effort qu’il dut faire pour garder son calme lui fut surhumain. L’horloger avait toujours été très impulsif, sans réel contrôle de soi quand il se laissait trop submerger mais il ne voulait pas avorter ce dîner qui n’avait pas même commencé. Ils étaient là depuis à peine deux minutes que Felix plantait déjà ses ongles (ou ce qu’il en restait) dans ses paumes pour tenter de se canaliser. Il ne bougea juste pas, restant parfaitement immobile bien que tremblant légèrement de rage. L’envie de fuir était pourtant réellement forte et il avait besoin de se défouler d’une quelconque manière pour éviter l’incident diplomatique. Il aurait pu se mordre le poing, cela aurait été efficace pour se calmer, mais beaucoup trop visible. Il aurait aussi pu demander à aller rejoindre les toilettes pour se passer le visage à l’eau froide, mais cela n’aurait pas été correct de s’absenter aussi rapidement.

Puis, Bartholomew se positionna devant lui et lui tendit la main. Felix hésita avant de la lui serrer mais encore une fois, il avait promis à Amy qu’il ferait un effort, même s’il en faisait déjà énormément et il ne se demandait pas s’il n’allait pas finir s’évanouir à un moment. Malgré son manteau enlevé, Felix, qui ne transpirait que rarement quand les raisons étaient purement météorologiques, commençait déjà à avoir trop chaud. Peut-être devrait-il s’absenter dans quelques instants. Mais pour le moment, il se décida finalement à serrer la main de son hôte et à le regarder dans les yeux. Le regard de l’horloger n’avait aucune joie, aucun sourire, aucune sympathie. La vision du baiser était encore bien ancrée dans sa mémoire et l’animosité qu’il éprouvait pour l’homme en face de lui était plus que présente à cet instant. Il lui serra donc la main, oui. Mais avec force. Force qu’il ne parvint à contrôler, broyant les doigts du noble s’il ne rendait pas la pression exercée par les doigts de l’horloger. Cette poignée de mains tendue finit par cesser et Felix put de nouveau regarder son sol en respirant de nouveau, reprenant vite le bras de son épouse tout en la regardant furtivement dans les yeux avec un air coupable et suppliant.

Finalement, on leur proposa de rejoindre sûrement un des salons de la maison et Felix emboîta docilement le pas. Ses jambes le portant difficilement, il fut soulagé quand il eut l’autorisation du maître de maison de pouvoir s’asseoir dans un des sofas. N’en pouvant plus, il se laissa presque tomber mais n’était pas assez détendu pour se mettre à l’aise. Le dos courbé, sa jambe s’était remis à battre les dixièmes de secondes. Les coudes posaient sur les cuisses. Il se mordit discrètement le doigt pour tenter de se calmer un minimum mais il sentait bien qu’il allait finir par faire une erreur à un moment et que se mordre jusqu’au sang attirerait beaucoup trop l’attention sur lui à son goût. Le Lord proposa alors à boire et un dilemme se posa alors à Felix : s’il prenait un verre d’eau, il était capable de se le verser sur la tête pour se rafraichir. Bon, il avait un minimum de tenue, mais il avait un peu peur de lui-même dans ce genre de situation.

— Vous… Vous avez du rhum, s’il vous plaît ?

C’était le seul alcool qui tolérait boire, même s’il n’en buvait jamais. Sa demande allait sûrement surprendre Amy mais il s’en moquait bien à cet instant. Quitte à ne pas pouvoir se détendre, autant boire un peu pour oublier un minimum. Il lui fallait juste être raisonnable, mais n’ayant aucune expérience dans l’alcool, cela n’allait pas être chose aisée.
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Madelyne Collins
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MessageSujet: Re: I'm Not Man Enough to Be Human. [PV Amy Adler, Bartholomew & Madelyne Collins.] I'm Not Man Enough to Be Human. [PV Amy Adler, Bartholomew & Madelyne Collins.] Icon_minitimeJeu 27 Sep - 2:01

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Puisqu'Amy appréciait sa tenue, Madelyne fit un tour sur elle-même, pour lui montrer avec précision combien la coupe de celle-ci lui seyait parfaitement, et mettait ses courbes féminines en valeur. Elle n'en avait jamais douté, la couturière Alder avait un talent véritablement impressionnant.
La nouvelle mariée n'avait pris que quelques cours, par principe, dans son enfance, et son aisance à la broderie et autres travaux d'aiguille n'avait pas spécialement été remarquée, et pour cause... Si elle savait à présent faire quelques petits raccommodages, elle n'en avait guère le besoin, et confiait souvent ces tâches à des personnes plus capables qu'elle.
Passé ce moment purement féminin sans doute, puisqu'aucun des hommes ne parut particulièrement intéressé par les détails de cette confection, Maddie adressa à son amie un sourire complice, et son expression tendue traduisait clairement ses pensées à son encontre : serrons-nous les coudes pour que le diner se passe bien.
Presque parfaitement synchrone, les deux jeunes femmes tournèrent leurs regards perçants vers leurs époux respectifs, inquiètes de leur bien-être. L'une et l'autre éprouvait sans doute des sentiments aussi semblables que leurs apparences l'était, liées pour toujours à un homme qui n'était probablement pas arrivé dans leur vie sous les meilleures augures, mais en était maintenant totalement indissociable.

    - Du rhum ? Répéta Madelyne, étonnée, à la demande du Alder, en cherchant de nouveau le regard de son amie, pour confirmer qu'elle pouvait lui commander ce genre de boisson forte. Du rhum pour monsieur, et un verre d'eau pour madame... Adressa-t-elle donc à sa domestique, qui attendait les ordres pour courir répondre aux attentes, avec un enthousiasme débordant.


En bonne maitresse de maison, la Collins fit donc signe à ses convives de la suivre dans le salon, où ils pourraient commencer la soirée tranquillement, dans une atmosphère confortable, qui aiderait peut-être à oublier les tensions. En passant devant son mari, la belle brune lui adressa un sourire d'encouragement, en lui caressant subtilement la main du bout des doigts : elle comprenait bien qu'il ne souhaite pas de gestes d'affection trop évidents devant les époux Alder, pour une multitude de raison.
Elle s'installa néanmoins à côté de lui sur le canapé, laissant Amy et Félix faire de même, à l'autre bout de la table basse, qui n'allait pas tarder à se remplir d'amuses bouche et de verre de cristal.

Efficace, la jeune femme qui apportait leurs boissons arriva avec un plateau dans les secondes qui suivirent leur installation. Après avoir vidé son plateau devant les invités, leur procurant quelques assiettes de différents petits fours pour ouvrir leur appétit, elle s'approcha de la Collins avec un air soucieux, se penchant pour lui chuchoter à l'oreille un problème qu'elle rencontrait en cuisine. Madelyne fronça les sourcils, soudain inquiète, avant de se prendre la parole, pour ne pas laisser son époux et ses convives dans l'ignorance.

    - La fille de la cuisinière est partie chercher quelques ingrédients pour sa mère il y a plusieurs heures, et elle n'est toujours pas revenue, déclara-t-elle, en fixant tout particulièrement le maitre de la maison, quémandant son avis, sur la démarche à faire. Elle savait qu'il se souciait comme elle du bien-être de leur personnel, et que ce genre de disparition méritait une attention immédiate. Les rues de Londres ne sont plus très sûres en ce moment, surtout pour une jeune fille seule... Insista la demoiselle, troublée par la perspective de se trouver indirectement responsable d'une catastrophe. Peut-être pourriez-vous aller à sa rencontre, afin de s'assurer qu'elle est bien sur le chemin du retour ?


Son visage se tourna simultanément vers les deux hommes, avec une expression presque suppliante. Il n'y avait pas d'autres figures masculines dans la maison à cette heure, leurs employés étant principalement des femmes, et elle espérait que les gentlemen se précipiteraient pour aider à résoudre cette situation, malgré leur statut.
Elle ne voulait pas que Bartholomew risque seul une expédition de ce genre, et souhaitait secrètement que Félix aurait assez d'honneur pour ne pas se défiler devant ce service.
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Amy S. Adler
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Amy est très douée dans son domaine, la couture. ⊹ Ressentais une profonde frustration envers son mari durant les cinq précédentes années, ce qui l'incitait à accepter plus facilement les avances d'autrui. ⊹ A des tendances névrosées et borderline. ⊹ Ne supporte pas/ou difficilement les enfants en bas âge. ⊹ Apprécie la compagnie de l'alcool et du tabac bon marché. ⊹ Est d'une grande immaturité. ⊹ Très facilement morte de jalousie en compagnie d'autres femmes. ⊹ Manque de confiance en elle-même et a souvent besoin qu'on la rassure sur son apparence. ⊹ Passe beaucoup trop de temps devant le miroir à peigner ses très longs cheveux noirs. ⊹ Femme de Felix J. Adler. ⊹ A ouvert récemment un bordel de luxe dans un vieil hôtel rénové de Whitechapel.
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MessageSujet: Re: I'm Not Man Enough to Be Human. [PV Amy Adler, Bartholomew & Madelyne Collins.] I'm Not Man Enough to Be Human. [PV Amy Adler, Bartholomew & Madelyne Collins.] Icon_minitimeJeu 27 Sep - 21:48



I'm Not Man Enough to Be Human

« Let me guide you. »

Manoir Collins, City Of London, Février 1892.

L'ambiance semblait électrique, presque irréel. Se retrouver ainsi dans la demeure des Collins, avec Felix à son bras, était une chose aventureuse. Un pari risqué qu'elle se demandait s'il avait été bon à prendre. Mais la joie de revoir son amie dépassait toutes les inquiétudes. C'était une demeure si belle qui étincellait de milles feux, dans des dorures si délicates et des meubles resplendissant comme nouvellement vernis. Un endroit qui respirait un luxe des cercles nobliaux. Amy n'en éprouvait aucune jalousie, ni envie que ce fut. Elle venait d'une famille modeste, d'une campagne profonde où l'on n'imaginait même pas tout ceci dans les contes. Mais on lui avait appris que la richesse se trouvait ailleurs, au fond de son coeur. Amy avait pu expérimenter cette phrase clichée dans sa propre vie: son mari était plus précieux que n'importe quel pierre. Puis, dans son métier, la couturière avait l'occasion de travailler sur de biens riches étoffes -ainsi que de porter des robes dignes d'une noble. Ainsi, que pouvait-elle donc regretter ?

Ce fut alors que Bartholomew descend des escaliers, tout pimpant dans un beau costume. Il était droit et réservé, comme à l'habitude. Jamais il ne lui avait fait l'effet d'un de ces nobles clichés qu'on avait l'habitude de voir marcher tête haute, trop imbu d'eux-même. Non, seul ces beaux vêtements trahissaient sa riche appartenance. Son comportement avait toujours modeste et agréable, presque timide. Autrefois, il lui faisait un peu penser à Felix: c'était très probablement pour ça qu'elle avait craqué pour lui à l'époque. Descendant des escaliers, Wesley vint la saluer en bisant sa joue. Un contact osé qu'elle ne se serait jamais permise, surtout pas en présence de son mari. Mais il ne semblait plus avoir peur de son poing vengeur. Les maris respectifs de Maddie et Amy se serrèrent même la main, chose incroyable. Amy regarda la scène avec un sourire, bien que légèrement coincée. Elle avait véritablement peur que la situation dégénère.

Quand Felix demanda un verre de rhum, la jeune femme eut encore plus peur. L'alcool avait ce terrible coté qu'il désinhibait toutes les consciences. Il ne faudrait pas longtemps pour que Felix commence à déraper. Aussi Amy prit le bras de Felix et sourit doucement au couple:

- Ce sera seulement un verre.

Simple petit précision. Elle voulait faire comprendre par là à Felix qu'il ne serrait pas raisonnable de boire plus d'un verre. La petite couturière avait vraiment peur que l'alcool ne fasse dire à son mari des choses regrettables -pouvant par exemple ruiner leur amitié avec le couple Collins. Déjà qu'elle avait eu de la chance de pouvoir encore les compter parmi leurs amis. Ainsi, bras de Felix dans les siens, elle l'emmena à la suite des Collins pour s'asseoir dans l'un de leurs beaux canapés. Les plateaux furent apportés et soudainement, Amy regretta de ne pas avoir fait preuve d'un peu plus de gourmandises et de ne pas avoir demander un verre de vin. Elle se rattraperait très probablement pour le dîner. Même si faire la leçon à son mari, et boire ensuite du vin -même si ce ne serait qu'un verre, n'était peut-être pas la meilleure chose à faire. En commandant ce verre d'eau à l'apéritif, Amy voulait montrer sa bonne foi à son époux. Lorsque Maddie commença à parler de faire partir les hommes pour retrouver la demoiselle perdue, Amy fronça les sourcils. Un air désabusé se prit sur son visage:

- Je... c'est que... enfin je ne pense pas que vous puissiez faire quoique ce soit pour elle. On sait auprès de quel marchand elle se fournit ? On sait quel itinéraire elle prend ? Peut-être a-t-elle choisi d'en prendre un plus long, de se rafraîchir au parc en passant.. Si elle est partie il y a plusieurs heures, c'est la police qu'il faut appeler à ce compte là. Ou alors je ne connais pas très bien le quartier, ce qui est possible !

Riant à cette dernière boutade, elle essayait par tous les moyens de dédramatiser la situation tout en lançant un regard lourd de sens à Maddie. Qu'est-ce qu'il lui passait donc par la tête ? Faire se retrouver leurs maris en tête à tête dehors ? Alors qu'on essayait de calmer le jeu depuis le début ? C'était une idée suicide qui pourrait mettre fin à toutes leurs vaines tentatives de diplomatie. Amy poussa un profond soupir. Comment pouvait-on se retrouver à avoir des idées pareils. Surtout après que Madelyne ait pu voir son propre mari saluer la jeune couturière d'une bise tout ce qu'il y avait de plus familier. Amy se demandait finalement si Felix n'avait pas raison quand il disait ne pas supporter la légéreté de ces gens.

- Je suis certaine que tout va bien. Elle a peut-être rencontré l'amour de sa vie sur le chemin, ne sous-estimez pas les rencontres hasardeuses !

Elle gloussa sur son canapé, tenant son verre d'eau ridicule à la main. Il était hors de question de laisser les maris seul à seul à un stade aussi peu avancé de la soirée. Peut-être plus tard quand une amorce de nouvelle amitié se mettrait en place, mais pas aussi vite, aussi tôt.
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W. Bartholomew Collins
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MessageSujet: Re: I'm Not Man Enough to Be Human. [PV Amy Adler, Bartholomew & Madelyne Collins.] I'm Not Man Enough to Be Human. [PV Amy Adler, Bartholomew & Madelyne Collins.] Icon_minitimeMar 2 Oct - 18:14


Madelyne, Amy, Felix & Bartholomew
Bartholomew, et Madelyne Collins, jeunes mariés, avaient invité le coupe Adler à venir souper ce soir. Décision prise ensemble pour tenter de calmer les ardeurs dans le cœur des deux hommes. Alors que les deux femmes étaient proches de l'ami. Barth lui avait été proche d'Amy Adler par le passé. Une proximité qui était la cause des tensions entre les deux couples. Et le lord en avait remis une couche totalement inconsciemment sur le moment alors qu'il avait baisé la joue de celle qu'il considérait comme une amie. Rien de plus à présent. Le jeune lord Collins était ainsi, surtout avec les Adler... Enfin, il l'avait été. Sans barrière, sans convenance, simplement un homme aimant profité de la présence de ses amis. Et l'espace d'un instant, il avait oublié que cette soirée était tendue avant même de commencer. La main de Felix qui serrait la sienne, fermement venait de lui rappeler sa faute. Il s'en excusa du regard. Mais il savait la chose faite et les deux pieds dans le plat et bien mit. Mais son ancien ami, qu'il avait trompé, sans réellement le vouloir. Car au départ de leurs relations, il avait ignoré son identité et son rôle au côté d'Amy et quand il avait fait le lien, il ne savait pas s'il devait lui parler ou non du passé commun avec sa femme. Il avait estimé que cela avait été à elle de le faire. Pour le côté adultère... Mais il avait brisé son amitié avec l'homme, plus peut-être encore, que s'il le lui avait dit. Le fabricant de jouets en était bien conscient. Mais il espérait de tout cœur un jour retrouver l'amitié de l'homme. C'était assez mal partie pour l'instant... Mais rien n'était perdu.

L'homme avait invité tout le monde dans le salon principal pour prendre un petit apéro avant le repas qui terminait d'être prêt. Il avait laissé sa place de serveur au domestique. Il avait indiqué pourtant à Maddie pouvoir éviter cela, mais la femme avait indiqué qu'il ne fallait pas avoir honte de sa condition. Barth n'en avait pas honte. Mais il voulut prouver à Felix et Amy qu'il n'était pas qu'un noble assister dans les moindres de ses tâches du quotidien. Mais sa femme avait eu le dernier mot et il laissait donc faire. S’asseyant sur un des deux divans face l'un à l'autre. Bartholomew prit un jus de raisin de la production du domaine Collins à York pour accompagner le petit monde. Ce n'était pas un homme d'alcool. Il n'aimait pas ce que l'alcool faisait des hommes. S'il s'autorisait parfois quelques verres. Afin d'éviter plus de bourdes pour la soirée, il tenait à rester sobre. Un peu gêner, il resta silencieux alors que la servante glissa un mot à l'oreille de son épouse. Mais les paroles qui suivirent glaçaient le sang de Barth. Ses gens... Si certains, pour ne pas dire la plupart le méprisaient, savaient pouvoir compter sur sa protection. Il n'était pas bavard, il n'était pas démonstratif, il était ce genre de personne réservée, préférant rester dans son coin, alors certains bruits courait. Son mariage avec Maddie était particulier, leurs relations aussi. Et toute sa vie, ses activités, ses sorties étranges. Tout était sujet à discussion dans les petits couloirs de la maison. L'homme n'était pas idiot. Il laissait dire. Il avait ses fautes, ses addictions, même si fumé de l'opium avait été une activité bien rare ses temps-ci. Il fallait l'avouer. Mais tous ignoraient ses réelles intentions ses balades dans les rues distribuant jouets à la pelle pour les gamins. Et au fond, ce n'était pas plus mal. Il ne cherchait pas à se vanter, il le faisait parce qu'il le voulait et le pouvait. Pas pour en tirer une quelconque gloire et satisfaction, si ce n'était celle de réchauffer son cœur de quelques sourires de bambins malheureux.

« Ce n'est pas normal effectivement. Mais je suis d'accord avec Amy. Nous n'avons que peu de pouvoir. Je propose, si vous êtes d'accord Felix, que nous effectuons un tour du quartier. À sa recherche. Si nous ne trouvons rien nous préviendrons la police. »

Bartholomew s'était levé d'un bon. Il avait refermé le bouton de son costume précédemment ouvert pour s’assoir. La tête haute, il observa grave Felix. Il n'était plus vraiment temps de querelle "idiote" entre deux hommes. Mais une vie était peut-être en danger. Mais Barth se détourna vers Maddie un instant, un visage moins sérieux. Plus amuser.

« Puis cela nous donnera l'occasion de discuter un peu, si vous le permettez. Je pense également que ses deux dames souhaitent discuter un instant seules. Quant à moi, je dois déjà de m'excuser pour la familiarité dont j'ai fait preuve avec Amy. Cela a été plus un réflexe qu'autre chose. Et je tiens sincèrement à m'en excuser. »

Il retourna le visage vers le couple Adler, inclinant son visage en signe de désolation. Leur tournant le dos pour regarder la servante qui attendait le visage grave qu'une décision soit prise.

« Indiquez-nous son itinéraire, je vous pris. J'irais à sa rencontre. »

Il n'avait pas attendu de réponse de la partie de Felix avant de se décider. Si l'homme souhaite venir, alors qu'il vienne. Autrement, il pouvait rester ici. Barth n'avait aucunement peur de la nuit londonienne. Peut-être était-ce un grand défaut, au vu des récits de Maddie sur une certaine soirée très étrange qu'elle avait passée. Mais cela ne serait pas sa première sortie nocturne et au moins ce soir des témoins étaient présents s'il ne revenait jamais.

« Je serais de retour d'ici trente minutes environ. »

Il se pencha vers la table basse où étaient servies les boissons. Il descendit sans mal la moitié de son verre de cristal d'une couleur de vin. Avant de le déposer de nouveau. Il embrassa Maddie sur le front, la rassurant d'un mot rapide. Puis de nouvelles, faces à l'époux Adler, il demanda.

« Vous m'accompagnez ou non ? »

Bartholomew ignorait si cette disparition n'était pas un coup monté par sa femme pour faire en sorte que les deux hommes se retrouvent seuls un instant et discutent. Si Wesley redoutait l'instant, il était peut-être préférable que les deux hommes soient un instant seuls effectivement pour éclaircir certaines choses. Il ne connaissait pas si bien Felix que cela. Mais il doutait aucunement de son intelligence et peut-être que ce dernier finirait par comprendre que Barth et Amy c'est terminée et depuis bien longtemps. D'ailleurs, il ne l'avait plus jamais revu depuis... Depuis leur prise de bec. Et il n'avait aucunement l'intention de la revoir, en dehors du repas ou soirée de couple, en présence de Felix, toujours. L’artisan n'avait plus de sentiment pour Amy, il s'était engagé auprès de Maddie pour diverses raisons. Mais si Barth avait quelques faiblesses et faisait des erreurs, il restait un homme fidèle à ses promesses. Il ne se permettrait jamais de tromper sa femme, ni avec Amy, ni avec une autre.
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Felix J. Adler
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MessageSujet: Re: I'm Not Man Enough to Be Human. [PV Amy Adler, Bartholomew & Madelyne Collins.] I'm Not Man Enough to Be Human. [PV Amy Adler, Bartholomew & Madelyne Collins.] Icon_minitimeDim 7 Oct - 11:02



I'm Not Man Enough to Be Human

« But I'm trying to fit in and I'm learning to fake it. »

Manoir Collins, City Of London, Février 1892.

Felix était posé dans le canapé de cette grande pièce qui faisait partie de la maison Collins. Il ignorait si cela était la salle à manger ou juste une pièce parmi tant d’autres dans le manoir de Bartholomew. Après tout, il s’en moquait et ne voulait pas savoir. Il n’avait nul besoin de se tenir informé en détail de l’opulence de cette famille. Il eut alors l’espoir purement égoïste et jalouse que la fortune Adler, soigneusement tenue et protégée par sa mère, soit équivalente voire supérieure à celle des Collins. Personne n’irait sûrement vérifier ce petit duel de fortune qui n’avait aucune raison d’exister, Felix se pourrissait donc l’esprit de comparaisons nocives qui n’aideraient en rien l’ambiance de la soirée. Peut-être était-ce pour cela qu’il avait demandé un verre de rhum. Il n’avait jamais été réellement ivre, cela ne l’avait jamais intéressé. Mais ce soir-là était différent de toutes les autres soirées de sa vie. En réalité et en toute objectivité, il avait été moins nerveux le jour de son mariage, ce dernier s’étant pourtant produit dans un contexte difficile et tendu. Et pourtant, il aurait presque préféré le subir une nouvelle fois que de rester ici une dizaine de minutes en plus.

On leur apporta alors leur boisson et Felix s’empressa de commencer à boire la sienne, n’attendant même pas qu’un toast fusse porter. De toute façon, l’une des servantes glissait déjà quelques mots à l’oreille des hôtes de la maison. Il était tellement concentré sur son verre que sa paranoïa chronique ne se manifesta pas. Il aurait très bien pu penser que la nouvelle venue était en train de faire quelques commentaires sur le modeste horloger mais non, son esprit était étrangement serein et en paix sur ça tandis qu’il sentait le rhum lui brûler l’œsophage puis l’estomac. Il n’avait pas tout bu cul-sec, il avait encore cette décence-là mais les deux ou trois grosses gorgées qu’il venait d’avaler lui retournèrent déjà les intestins. Il entendit à peine Amy lui faire un commentaire. De toute façon, il était malheureusement arrivé à un stade où il se moquait bien des remarques de sa femme. Quelque part, c’était elle qui l’avait l’entraîné là-dedans. Il n’avait pas le souvenir d’avoir accepté de bon cœur de participer à un dîner avec Bartholomew et Madelyne Collins. Son comportement n’était pas une vengeance puérile mais plus une tentative désespérée de trouver une solution pour se calmer. Et la soirée ne faisait que commencer.

Ce fut alors que Mrs Collins indiqua que la fille d’une des servantes avait disparu depuis plusieurs en ville. Ne voyant absolument en quoi cela le regardait ni le concernait, Felix préférait maintenir son regard sur son verre de rhum dont le niveau avait déjà baissé. Il fit donc la sourde oreille, les laissant papoter de leurs problèmes de bourgeois. Après tout, étant d’une classe plutôt modeste, les Adler n’avaient pas ce souci de savoir où étaient passés leurs domestiques, n’en ayant tout simplement pas. Cependant, son regard croisa celui de Mrs Collins et il comprit immédiatement qu’elle demandait à lui et à Bartholomew de sortir dehors pour aller la retrouver. Sur le moment, l’horloger se demanda si elle était bien sérieuse. Il tourna la tête vers son épouse, qui semblait être aussi interloquée que lui, et chercha une autre solution. Car, il n’était guère mentir que de dire que Felix n’avait nullement l’envie de sortir dehors avec le Lord Collins. Lui qui était déjà suffisamment nerveux, même si les quelques gorgées d’alcool semblaient avoir en partie anesthésié son stress, il avait déjà l’impression que cela lui était un peu trop rapidement monté à la tête, la consommation rapide d’un alcool fort alors qu’il n’y était nullement habitué y étant pour quelque chose.

Il resta donc silencieux le temps que la décision se prenne à sa place. Il en venait même à trouver des qualités à ce canapé dont la qualité lui rappelait trop amèrement Liverpool. En réalité, Felix n’avait pas confiance en lui et avait peur que la situation ne dégénère définitivement si on le laissait seul avec Bartholomew. La présence actuelle d’Amy le rassurait et lui donnait l’assurance d’avoir quelqu’un qui pouvait le calmer instantanément. Quelqu’un qui pouvait le canaliser, lui faire comprendre qu’il dépassait les bornes. Il se savait imprévisible et impulsif et malheureusement, la trentaine passée, il n’était toujours pas parvenu à faire cet effort sur lui-même pour se contrôler. Ce fut alors qu’il entendit les pitoyables excuses de Bartholomew concernant le baiser sur la joue d’Amy. Que cela avait été un réflexe. La poigne de Felix se resserra sur son verre tandis qu’il faisait l’effort de ne pas s’emporter, comme prévu. Il fixa froidement la table de basse avant de soupirer profondément. Il ne sut combien de secondes s’écoulèrent pendant qu’il était plongé dans sa colère aveugle mais il en fut abruptement sorti quand Bartholomew l’interpela pour lui demander de l’accompagner. Felix, étant obligé de donner une réponse, posa son verre et se leva.

— À vos ordres, Milord.

Il jeta un regard agacé à Madelyne, ayant un peu l’impression que celle-ci l’avait forcé à prendre cette décision. De toute façon, il n’avait guère l’impression d’avoir le choix : s’il n’y allait pas, Amy le lui aurait sûrement reproché pendant plusieurs jours. Il ne regarda d’ailleurs même pas son épouse, se sentant comme une proie au milieu des Collins. Il releva la tête et vit les trophées de chasses, sûrement amassés par les aïeuls de Bartholomew voire même le Lord lui-même. Quelque part, il se demandait si sa tête ne figurerait pas sur la cheminée dans les prochaines semaines. Il détourna les yeux et finit par murmurer, toujours d’un ton qui traduisait sa bonne humeur :

— De plus, cela est tout bonnement ridicule. Elle est peut-être tombée sur Jack l’Éventreur. Après tout, nous ne sommes guère loin de Whitechapel.

Il marqua un temps d’arrêt avant de revenir un sujet qui n’avait rien à voir et aucune logique avec ces propos précédents :

— Par ailleurs, Collins, je ne crois guère à votre histoire de réflexe. C’est tout simplement ridicule et indécent. « J’ai embrassé votre femme par réflexe. » Allez au D…

Il se retint juste à temps et détourna le regard avant que l’insulte ne sorte. Amy était toujours dans son dos et il n’osa pas se tourner vers elle. De toute façon, elle était à l’opposé de la sortie. Par réflexe, il sortit sa montre à gousset qu’il remonta nerveusement avant de se diriger vers la porte d’entrée, oubliant de reprendre son manteau dans cette soirée de février londonien.

— Allons-y, Collins.

Il sortit directement dehors, dans la nuit. La neige s’était mise à tomber et à recouvrir le léger manteau blanc déjà existant de Londres. Il regarda sa montre, comme si voir les aiguilles s’agiter de manière calculée, stable et précisément répétitive le calmait. Il passa son autre main dans son pantalon, cherchant vainement un paquet de cigarettes qui traînerait par-là. Fumer quand Amy avait le dos tourné lui arriver souvent quand il était nerveux. Cependant, même lors de leur départ de leur foyer, il avait trop angoissé pour penser à son tabac et se trouvait maintenant bien idiot ne pas y avoir pensé. Tant pis. Les trois gorgées de rhum l’avaient réchauffé provisoirement, lui qui était pourtant frileux, ce qui l’empêchait d’avoir froid actuellement. De plus, son esprit était bien trop encombré pour penser à la température qui avait drastiquement chuté entre l’intérieur de la maison des Collins et l’extérieur. Il n’y pensait tout simplement pas. Il s’avança jusqu’au portail et attendit Bartholomew, sagement, regardant toujours sa montre.
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Madelyne Collins
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MessageSujet: Re: I'm Not Man Enough to Be Human. [PV Amy Adler, Bartholomew & Madelyne Collins.] I'm Not Man Enough to Be Human. [PV Amy Adler, Bartholomew & Madelyne Collins.] Icon_minitimeDim 14 Oct - 4:13

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Malgré ce qu'un oeil extérieur aurait pu penser, Madelyne n'avait rien organisé de cet évènement inattendu, dans l'objectif sans doute insensé, mais pur, de rassembler les deux hommes... Son inquiétude était aussi sincère que surprise, et ne pas trouver d'écho dans le regard de son amie la froissa légèrement. Il était plus que possible qu'elle s'alarme pour peu, ou que ses initiatives soient irréfléchies, puisqu'impulsives, mais la jeune Collins estimait hautement son personnel, et suivait souvent son coeur, sans hésitation. Si deux gentlemen n'étaient pas capables de s'accorder pour retrouver une femme qui courrait potentiellement un danger quelconque, alors il n'y avait plus d'espoir... Et leur entreprise serait de toute façon vouée à l'échec, de vouloir leur faire passer la soirée ensemble.
Madelyne fronça légèrement les sourcils, soucieuse, avant de tourner de nouveau son visage vers son mari. Son expression changea alors, et elle lui offrit un sourire plus détendu : elle avait en lui une confiance absolue, et le laissait aller sans aucune appréhension, parce qu'elle le connaissait, et savait l'homme qu'il était à ce jour. Ils étaient liés parce qu'ils l'avaient voulu, non par besoin. Leur indépendance et leur complicité faisait la solidité de leur relation.

    - C'était un réflexe maladroit, Mr Adler, confirma-t-elle, d'un ton très ferme, et néanmoins compréhensif, lorsque Félix remit en doute les paroles de son époux. Elle n'éprouvait pas le moindre soupçon à l'égard de ce geste, et aurait presque pu se sentir insultée des sous entendus de son invité sur la question... Elle décida de ne pas l'être, en attendant de sa part une remise en cause de ses fumeuses théories : même s'il ne le faisait pas officiellement, elle voulait clore ce sujet pour toujours dans son esprit, car il n'était clairement plus d'actualité. Je suis heureuse que l'innocence de votre actuelle amitié ne t'ait pas fait détourner la joue, ajouta-t-elle à l'encontre d'Amy, pour rappeler que l'acte avait été réciproque.


Si Félix ne croyait pas Bartolomew, au moins, il ne pouvait se tromper sur les intentions de sa femme : elle avait accepté ce baiser parce qu'elle n'y avait rien vu de plus qu'une marque de politesse affectueuse, sans arrières pensées. Madelyne espérait sincèrement que la soirée ne serait pas gâchée dès le début, par un malentendu malencontreux, et dont l'interprétation ne pouvait être que blessante, pour quiconque y verrait plus que ce qu'était ce rapprochement en apparence.
Les deux brunes étaient trop proches pour que l'une puisse tromper l'autre sur ses véritables intentions... La Collins n'avait guère eu besoin de temps pour comprendre que la couturière n'avait plus aucune vue sur son nouveau mari, et la piqure de la jalousie ne l'avait donc qu'à peine effleurée. Elle ne pouvait approuver ce qu'avait fait son époux, mais elle l'acceptait à présent comme faisant partie d'un passé révolu. Les inquiétudes de Félix n'étaient pas ridicules, elles étaient obsolètes, et s'il pouvait certes garder rancoeur contre Bartholomew, chose naturelle et compréhensible, Madelyne tenait à lui faire comprendre qu'il n'y avait pas d'autres injures à ajouter à ce tableau peu flatteur de son mari. Il ne le pardonnait peut-être pas, à raison, mais l'accuser de nouveaux torts était tout bonnement insensé, surtout en sa présence.
Elle espérait avoir entendu ainsi le dernier mot de cette histoire, ressassée trop souvent à son goût, pour n'en plus finir. Elle comprenait la colère de celui qui avait été trompé, mais il lui semblait inutile de rouvrir la plaie que tous cherchaient à soigner, inlassablement.

    - La neige refroidira probablement leurs ardeurs, je l'espère, constata Madelyne alors qu'elle entendait la porte d'entrée claquer derrière les deux hommes, observant les flocons qui tombaient par la fenêtre. Elle offrit un sourire qu'elle voulait rassurant à son amie : maintenant que la décision avait été prise, elle réalisait qu'elle aurait pu en effet provoquer plus d'étincelles. Mais après tout, son optimiste naturel la poussa à croire que l'inverse serait possible également, avec autant de probabilités, le principal étant qu'ils reviennent avec l'égarée. J'ai crains que tu ne déclines l'invitation par manque de temps... Tu dois être surchargée de travail en ce moment non ?


Les vêtements d'hiver demandaient clairement plus de temps à confectionner, et Madelyne savait de source sure, par son cercle d'amie de la haute société, que plusieurs faisaient désormais appel à ses services, après avoir vu ses talents sur les tenues de la Collins.
Elle resta un instant silencieuse, perdue dans ses pensées, en portant son verre à ses lèvres. Les amuses bouches semblaient tout simplement délicieux, mais le sentiment qui lui tordait le ventre depuis quelques jours la prévenait d'en profiter.

    - Le mariage a-t-il changé beaucoup de choses, pour Mr Adler et toi ? Demanda-t-elle subitement, en essayant de prendre un ton neutre, alors que la question lui brulait les lèvres. Si elle avait presque répugné l'idée de cette union au départ, en se pliant juste à l'opinion de sa famille, elle avait fini par croire que la relation qui s'était installée entre Bartholomew et elle ne changerait pas après une officialisation à l'église... Mais force lui était de constater que quelque chose de nouveau se développait désormais dans son esprit depuis la cérémonie, qui l'effrayait autant qu'il l'attirait. Je veux dire... Entre vous, en dehors du regard de la société.


Elle voyait bien la façon dont Amy traitait l'horloger, avec un soin qui ne laissait pas de soupçons sur la nature de leur complicité... Et à vrai dire, cela rendait l'infidélité de la brune encore plus improbable aux yeux de Madelyne, qui n'avait jamais été témoin d'une autre conduite de la part de sa confidente. Il était peut-être temps de décortiquer les choses, pour mieux les comprendre.
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