EVENT N°2 - LA TOUR DE LONDRES - Page 6



 
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EVENT N°2 - LA TOUR DE LONDRES

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MessageSujet: Re: EVENT N°2 - LA TOUR DE LONDRES EVENT N°2 - LA TOUR DE LONDRES - Page 6 Icon_minitimeLun 17 Juil - 0:05



Event n°2 - La Tour de Londres

« curiosity often leads to trouble »

Melanie avait encore le cœur lourd suite à l'abandon de son amie. Elle était presque plus préoccupée par elle que par leur effrayante escapade, cependant elle devait faire son possible pour repousser cette pensée si naturelle. Avec un peu de chance elle aurait quelque chose à lui raconter. Si elle ressortait d'ici... Oui... Peut-être qu'après tout, Johanna avait préservé sa vie en étant restée dehors. Son mari n'allait pas la laisser avoir des ennuis de la sorte... Quant à la veuve... Au fond, elle n'avait pas vraiment peur de mourir. Il y a des moments où cela l'aurait arrangée. S'enfoncer dans les entrailles menaçantes de la tour ne serait pas surhumain.

Elle se rendait compte que Dick la portait toujours. Il n'avait pas dû l'entendre lorsqu'elle le pria de la poser, ou peut-être l'avait-il ignorée. Cependant, elle ne put se concentrer davantage sur la question, un frisson lui ayant parcouru l'échine. Un picotement qui s'était invité sur sa peau... et lui paraissait familier. Combien de fois avait-elle ressenti cette étrange sensation chez elle ? Un froid quasi soudain crispant les muscles un à un, suivi de très près par un pressentiment amer faisant tambouriner le coeur d'une sombre vergogne. Si elle sentait cela ici... ce n'était pas un hasard.

« Je ressens une mauvaise présence. »

La phrase résonna dans son esprit comme les répercussions entre les murs de pierre. Melanie leva la tête, écarquillant les yeux. C'était la petite femme qui l'avait impressionnée. Qui d'autre ? La jeune veuve poussa un minuscule soupir de soulagement. Elle n'était pas seule... Plus l'excursion avançait, plus les raisons qui avaient poussé Melanie à s'embarquer là dedans se confirmaient. Malheureusement, ce n'était pas quelque chose qui allait finir bien si cela se confirmait vraiment. Néanmoins, elle n'était pas seule à ressentir ces choses. Le sentiment d'être à nouveau saine d'esprit commença à pointer le bout de son nez. Si elle n'inventait rien, elle pourrait continuer à essayer de comprendre ce qui se passait autour d'elle. Bien que parfois, la conscience des choses peut rapidement se transformer en amer regret.
Le groupe se retrouva par la suite face à un escalier en colimaçon. Il était clair que Dick ne pouvait continuer à la porter ainsi. Sa toilette encombrante ne passerait jamais par l'embrasure... Par un dialogue uniquement établi par le regard, les deux jeunes gens se mirent d'accord et Melanie retrouva la sensation d'avoir un sol sous les pieds. Aidée de son ami, elle put descendre les marches, lentement mais sûrement, non sans douleur toutefois. La descente devint de plus en plus pénible lorsqu'une odeur fétide vint engouffrer ses narines sans ménagement. Rien de bon ne pouvait être présagé par cela... Melanie aurait dû se douter des horreurs qu'elle aurait pu voir ici.

Sa douleur à la hanche fut oubliée immédiatement face à ce spectacle. Un massacre. Des corps... du sang... de la chair... saccadés par les clignements intempestifs des yeux de la jeune veuve, ayant du mal à réaliser l'immondice qui se trouvait autour d'elle. Comme la plupart de ses comparses, l'éternelle mariée plaqua sa main contre sa bouche, couvrant son nez, par pur réflexe. Qui avait pu faire une chose pareille ? Prison ou pas c'était... absolument abominable. Inhumain était le mot qui lui venait à l'esprit.
Son esprit, d'ailleurs, ne fut pas tendre avec elle encore une fois. Même si les circonstances étaient bien différentes, elle revoyait le corps de son fiancé se balancer au-dessus de ses yeux. Des larmes vinrent noyer la scène désastreuse avant que Melanie ne s'appuie contre la paroi menant à l'escalier. Fermant les yeux, l'odeur nauséabonde la fit tousser dans sa main un instant. Elle crut qu'elle allait vomir, ce qui aurait été une catastrophe, mais elle réussit à se contenir. Une autre odeur vint doucement envahir l'insupportable relent de mort. Cela ne valait pas une bouffée d'air frais, mais tout était mieux que cela. Melanie réussit à se remettre sur pieds... enfin façon de parler.
Essuyant les larmes fugaces qui avaient coulé sur ses joues blanches, la jeune femme s'approcha doucement, en boitillant, de la personne qui prenait la parole. Sa robe se salissait inégalement de marron rougeâtre au fur et à mesure, ce qui lui valut une moue de dégoût.

« Sauvez moi ! Je vous en supplie ! Il est taré, il va tous nous tuer, personne ne va s'en sortir, s'il vous plait... Je me suis caché quand il est venu, ne lui laissez pas une deuxième chance de m'avoir, sortez-moi de là !! »

Bien sûr, Melanie ressentait de la pitié pour ce personnage enfermé derrière les barreaux... Depuis combien de temps avait-il été enfermé dans cette affreuse scène d'abattoir ? Enfin... Justement... Comment pouvait-il ? Un sentiment contraire vint pointer dans le coeur de Melanie. Le jeune homme parlait d'un "il", cependant ils n'avaient pas la certitude que ses dires étaient vrais. Pourquoi n'aurait-il pas performé ces crimes lui-même ? Devaient-ils lui donner le bénéfice du doute ? ... À quel prix ?
L'homme qui se distinguait par son mauvais caractère prit la tête des négociations, bien entendu, cependant sa manière de faire les choses effrayait Melanie. Ne se rendait-il pas compte du danger dans lequel ils étaient ? Parler de la sorte à des personnes potentiellement dangereuses, bien qu'enfermées, n'était pas une bonne idée selon la jeune veuve. Puis une main vint doucement se poser sur elle pour l'écarter, faisant entrer en scène un autre jeune homme qu'elle n'avait pas vu avant. Visiblement elle n'était pas la seule... Il prononça un nom. Le nom présumé de celui de la cellule. Ce n'est qu'après quelques secondes que Melanie se rendit compte de la similarité parfaite de deux nouveaux personnages. Une vague de terreur l'envahit pour une raison obscure, et la jeune femme recula pour s'en éloigner, allant vers l'homme en colère. Qui, d'ailleurs, continuait ses déblatérations agressives, ce qui terrifia encore plus Melanie. De la peur mêlée à de l'irritation.

« Excusez-moi, mais je pense que cette partie là requiert du tact et de la diplomatie, à moins que vous ne vouliez nous attirer des ennuis supplémentaires. » prononça-t-elle doucement mais distinctement, les dents froidement serrées.

C'était sorti d'elle sans mûre réflexion mais le regret ne l'envahit pas non plus. Face à cette scène d'horreur, l'homme n'était plus si impressionnant. Avant d'écouter l'argument de la petite femme forte, qui lui paraissait davantage raisonné. Elle avait probablement raison... Mais à la réflexion, sortir d'ici sans plus d'informations ne lui convenait pas vraiment... Parfois, il s'agit d'avoir peu de connaissances en plus pour rester en vie.

« Vous avez raison. Le libérer serait une erreur. » dit-elle avant de se retourner vers le détenu. « Pardonnez-moi, mais nous ne pouvons faire cela sans plus d'informations. D'ailleurs... malheureusement, vous êtes le seul survivant de ce... cette scène... abjecte. Si vous nous expliquez pourquoi, alors nous pouvons envisager d'ouvrir la cellule... »

Melanie posa immédiatement un regard sur l'homme qu'elle avait accusé d'être dénué de diplomatie. Elle espérait qu'il comprenne qu'elle n'envisageait pas vraiment de le libérer... La veuve priait qu'il sache lire dans les pupilles.
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Percy Mortimer
Percy Mortimer

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MessageSujet: Re: EVENT N°2 - LA TOUR DE LONDRES EVENT N°2 - LA TOUR DE LONDRES - Page 6 Icon_minitimeMar 18 Juil - 17:27



Event n° 2

« La Tour de Londres»

15 mai 1891

A mesure que l’obscurité s’épaississait, Indianna se collait un peu plus à Percy. Peut-être l’intrépide jeune fille sentait-elle sa hardiesse mollir au sein des sombres cachots qui enveloppaient une terreur inconnue. Nul ne saurait l’en blâmer, dans une aventure que les hommes les plus courageux et aguerris considéraient comme une épopée dangereuse. Et le jeune homme, en son for intérieur, les traits inquiets de son visage masqués par la pénombre, était sans doute bien plus fébrile et plus terrorisé que l’adolescente dégourdie. Aussi, cette étreinte lui faisait un bien fou et lui donnait la motivation nécessaire pour continuer à s’engouffrer dans ces lieux d’un noir d’encre, aux fins fonds desquels on ne voyait même plus ses propres pieds se poser prudemment sur les marches pierreuses de l’escalier en colimaçon qui paraissait interminable.

Car Percy trouvait bien laborieux de descendre ces marches abruptes dans une obscurité totale, tâtonnant le mur glacé de sa main libre afin de pas trébucher et entraîner sa douce amie dans sa chute. Il avait déjà du mal à tenir debout dans des circonstances bien plus favorables. La vigilance était donc de mise, quitte à impatienter les personnes se trouvant derrière lui. Il commençait à désespérer de poser de nouveau ses pieds sur un sol plat, lorsqu’il put saisir un peu d’agitation devant lui et un brin de lumière pâle émanant de la bougie d’un des protagonistes. Il devina alors qu’ils étaient arrivés au bout de ce tortueux escalier et qu’il en était donc lui-même proche de la fin.

Indianna se collait un peu plus contre lui, tendant un visage avide de questions vers le sien, entrouvrant les lèvres pour le questionner dans un murmure. Mais Percy était aussi ignorant qu’elle. Il avait foncé tête baissée dans cette aventure pour plaire à Fergus, mais n’avait aucune idée de ce qu’il allait y trouver.  Un prisonnier terrible ? Tueur en série ? Jack L’Eventreur ? Une créature innommable ? Un monstre dépassant l’imagination de tous ? Le jeune homme n’était pas bien futé, mais il savait pourtant qu’il ne fallait pas apeurer une fille ainsi avec de pareilles divagations. Il se contenta donc de tenter un petit sourire qui se voulait rassurant, tout en lui répondant vaguement :

- Un…prisonnier…important…peut-être…on ne sait pas…pas…trop.

Puis il serra plus fort la main d’Indianna, comme pour se donner le courage d’affronter l’inconnu de la pièce dont ils venaient tous deux de franchir le seuil. La pâle lueur vacillante des flammes de bougies n’éclairait qu’à peine le cachot dont on ne distinguait que des ombres. Avec un effroi sans nom, Percy pouvait percevoir des masses informes gisant sur le sol. Ne pas savoir de quoi il s’agissait était peut-être pire encore pour les nerfs, car l’imagination travaillait avec effroi à songer au pire. Soudain son pied glissa sur une tâche humide, et sa maladresse légendaire l’aurait fait choir sur le sol glissant et parsemé d’ombres indéterminées si la jeune rousse, qui l’enlaçait toujours, ne l’avait pas ramené à l’équilibre.

Ce fut à ce moment précis, alors même qu’il venait de franchir le seuil, que le premier effroi, terrible, bref, celui qui occulte toutes les autres sensations, s’étiolait peu à peu, que la gorge de Percy se serra. Une odeur abominable embaumait la pièce d’une pesanteur sordide, étouffante. Jamais le jeune homme n’avait eu la malheureuse occasion  de sentir cette épouvantable odeur, et pourtant il la savait au fond de son cœur de mauvais augure. Alors, mû par un pressentiment glauque, il porta la main à son pantalon, que lui et Gérald avaient volé au petit garde, toucha la toile qui recouvrait sa cheville qui avait failli se tordre dans la flaque humide, et la porta près de ses yeux. Le liquide était sombre, épais, caillé. Son odeur était âcre. Du sang. Percy enleva la main de son visage, retenant à peine un haut-le-cœur, et tenta de s’essuyer le revers de la main sur sa cuisse. Mais en se baissant, il comprit soudain. Ces effluves infâmes de chair putréfiée, de cadavres éviscérés, d’organes déchiquetés. Sans la connaître, Percy avait reconnu l’odeur de la mort, dans son atrocité la plus théâtrale, dans son accomplissement le plus abject.

Le jeune homme ne se souvint même pas avoir relevé la tête. Il ne se souvenait de rien. Son cerveau grésillait, ses jambes tremblotantes semblaient ne plus vouloir le porter. Il restait, incapable de bouger, le visage collé contre celui de son amie, son nez fourré dans sa splendide chevelure qui sentait la lavande, agrippant sa main et sa taille avec l’énergie d’un désespéré qui se débat pour ne pas s’évanouir ou bien céder à la folie.

Mais le pire était à venir ; une voix se fit entendre ; plaintive, faible, suppliante, accompagnée d’un sordide bruissement de chaînes, elle venait du fond de la pièce. A travers les cheveux d’Indianna, Percy plissa ses yeux clairs, qui commençaient à s’habituer à l’obscurité ambiante uniquement rehaussée des quelques flammes pâles des chandelles tenues par ses compagnons d’un soir. Le visage d’un homme parût ; il était enfermé dans une cage de fer, et s’agrippait aux barreaux en les suppliant de l’extirper de cette geôle au sein de laquelle il se savait condamné. Le frêle homme était en piteux état ; sa chevelure était aussi crasseuse que ses vêtements et des marbrures rouges constellaient sa peau d’albâtre. La stupéfaction fut à son comble lorsqu’un des protagonistes de l’aventure s’approcha de la cage, et quand, d’une voix brisée par l’émotion, il appela le bougre par son prénom. Bien que peu finaud, Percy, en les regardant tous les deux, ne put que noter la ressemblance frappante des deux êtres. Seraient-ce des frères ? Que faisait-il prisonnier ici ? Comment avait-il pu survivre à ce massacre ? Que s’était-il donc passé ici ? Toutes ces questions traversaient le cerveau tourmenté de Percy, qui avait déjà des problèmes d’élocution en temps normal. Il était donc devenu pour le moment totalement muet et restait donc agrippé à son amie, la peur tenaillant ses entrailles, se rendant soudain compte de l’énormité de sa stupidité, qui l’avait mené jusqu’à une aventure aussi effroyable.

Gérald, plus âgé, plus intelligent, plus fort, plus courageux que Percy, gérait son anxiété autrement. Il harcelait le pauvre bougre de questions, alors que, complètement apeuré, déboussolé et paniqué, il ne pouvait sans doute pas répondre à ce flot ininterrompu de requêtes en tous genres. Quant à la petite femme rousse qui avait vertement chapitré Gérald tout à l’heure, elle suggérait de ne pas même l’écouter, arguant qu’il devait bien mériter d’être en prison et ne cachait nullement son désir de l’abandonner purement et simplement à son propre sort. Le candide, l’empathique, l’ultra-sensible Percy sentit en son cœur une vague d’indignation le submerger. Comment un être humain, une femme qui plus est, pouvait-elle tranquillement suggérer d’abandonner à son propre sort le survivant d’une telle barbarie, enfermé dans une cage ? Le jeune homme avait sincèrement cru que ses compagnons répondraient aux suppliques de l’homme par l’ouverture immédiate de la cage. Les questions agitées de Gérald ne l’avait pas plus surpris que cela. C’était un homme plus bourru que méchant, qui réagissait sans doute sous l’impulsion de l’émotion. Mais son indignation se mua en hébétement total lorsque la jeune mariée, pour qui il avait ressenti un élan de pitié quelques instants auparavant devant ses larmes, approuvait la rousse, affirmant que la libération du prisonnier enfermé comme un animal serait une erreur. Voici qu’elle négociait à présent sa liberté, contre quelques informations.

Percy, dans un de ces éclairs, rarissimes, qui le transfigurait parfois, bondit de colère. Il s’imagina prisonnier dans cette cage, à la place du jeune homme qui s’y tapissait comme une bête prise au piège, il s’imagina sa réaction devant un tel manque d’empathie, il se souvenait soudain des cruautés de sa famille, qui se confondaient à présent dans son esprit simple à la cruauté de ces gens qui se proposaient avec indifférence à laisser mourir ici un être humain. Ses bras lâchèrent la taille de son amie, son visage s’extirpa de sa chevelure, ses poings se crispèrent, et sa voix, pour une fois, ne trembla pas lorsqu’il s’exclama :

- Vous mériteriez d’être dans cette cage à sa place ! Libérez le donc !

Dans ces lueurs de sadisme qui traversaient parfois avec une violence rare et une contradiction absurde l’âme paisible du gentil Percy, il s’imaginait soudain la petite femme rousse, la jeune mariée se retrouver ainsi tapies derrières des barreaux de fer, à se délecter de leurs suppliques désespérées pour en sortir, à jouer avec leurs nerfs et à se demander si elles ne méritaient pas, elles aussi, d’être abandonnées à leur sort. Son regard, devenu un peu inquiétant, proche de la folie, se plongea dans celui du frêle prisonnier, comme pour le rassurer sur ses intentions. Il avait ici un allié, et il ne l’abandonnerait pas.

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Indianna Peters
Indianna Peters

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Informations : Se pense orpheline ➸ Es servante pour Miss Bolton au bordel depuis toujours ➸ Est en réalité la fille illégitime de M. Harrington. Mais ignore tout, évidement ➸ Est sous la protection de Miss Bolton pour une obscure raison, mais la considère comme une mère. Même si cette amour n'est pas réellement réciproque ➸ Travail très dure chaque jour, mais ne s'en plein jamais ➸ Ne sais pas lire mais tente d'apprendre seule ➸ Parle assez peu, mais écoute beaucoup ➸ Peu avoir un tempérament de feu. Pourtant la plupart du temps elle sera douce, agréable et serviable ➸ Malgré son corps de femme c'est une enfant qui à grandi trop vite ➸ Son plus grand plaisir, courrir dans les champs sous la pluie. Ce sentir libre et sans attache ➸ Est "amoureuse" d'un homme qu'elle ne connais pas an réalité ➸ Dessine parfois le soir à la lumière d'une bougie, quand Morphée lui refuse ses bras.
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MessageSujet: Re: EVENT N°2 - LA TOUR DE LONDRES EVENT N°2 - LA TOUR DE LONDRES - Page 6 Icon_minitimeMer 19 Juil - 17:02



Event n° 2

« La Tour de Londres »

Tour de Londres, 1891.

Percy avait ouvert la marche dans les escaliers. Indianna s'était collé plus à lui, la peur du noir, la peur de le perdre au milieu de cette obscurité et de ses ténèbres. Qu'il se fasse avaler par eux, tout comme elle au fond. Elle avait toujours été forte, aux yeux de Percy elle avait toujours aimé eu ce rôle. Mais les circonstances étaient tel... Que même le plus courageux des hommes flanchait surement au fond de lui. L'obscurité quasi totale, dans un escalier abrupt et l’atmosphère étrange du lieu. Cet air glacial qui avait soudain prit d'assaut les poumons des aventuriers. C'était si étrange, si déconcertant et décontenançant. Mais Indianna ne voulait pas flancher, pas après ce qu'avait dit l'autre. Pour Percy, pour sa fierté personnelle et celle des autres femmes ici présentes. même si la rousse qui l'avait aidé précédemment semblait plus respecter que toute autre femme dans le groupe. Percy tout comme l'autre homme n'avait pas mieux renseigné Indianna après sa question. Mais qu'importait. À présent et dans une future très proche les choses éclaireront pour chacun d'eux. Mais une chose avait frappé Indianna, une chose qui lui avait également été familière il y a peu. cette odeur, cette odeur de sang qui la dégoutait. Elle réprima une grimace de dégout alors qu'ils entrèrent dans la pièce des cachots. Cela sentait le mort, la pourriture, la moisissure et les excréments. La rousse était pourtant habituer aux odeurs désagréables et dérangeantes, mais là. Elle manqua un haut-le-cœur. Mais elle n'eut le temps d'y réfléchir plus. La main qu'elle avait serrée plus fortement manqua de lui échapper, son regard vers le timide roux qui manqua de tomber. Un réflexe et elle releva la main pour qu'il ne tombe pas. Saisissant sa hanche de l'autre. De justesse elle lui avait évité une chute fracassante. L'horreur absolue était face à eux, du sang... Du sang partout. La pénombre était tel qu'on distinguait mal la pièce, mais cette odeur, Indy la reconnaissait entre toutes. De plus Percy venait de mener à ses yeux une de ses mains couverte d'un liquide sombre épais. Indianna en était persuadée, c'était du sang. Cela la glaça davantage. Mais elle devait rester forte. Cherchant à respirer par la bouche et non le nez afin de ne plus, ou moins sentir cette odeur putride.

Percy s'accrocha à la rousse comme à la vie, soudainement. Son visage au creux de son cou, elle le serra fort. Elle n'aimait pas cela, elle n'aimait pas le sang, la dernière fois qu'elle avait côtoyé du sang elle s'était presque évanouie. Mais elle devait être forte pour Percy, il flanchait pour eux deux et elle devait résister pour eux deux. Une voix s'éleva, faible, aiguë, elle avait quelque chose de presque inhumain, de presque stellaire, comme fantastique, venu d'ailleurs. Indiana serrait toujours Percy contre elle, une main dans ses doux cheveux d'un roux plus clair que le sien. Lejeune homme quitta ses bras pour avancer vers la cage de fer d'où venait la voix. La servante le suivant de prêt, sans jamais briser l'étreinte de leurs mains, rassurante. Il semblait soudain si énergique. Ses paroles, firent trembler Indianna alors. Percy qui était généralement si timide si craintif et soumis, se dévoilait et osait indiquer son opinion. D'une voix haut est forte. La rousse était soudain si fière, son regard porter sur lui trahissait un sentiment profond et inconnu à son égare alors. Mais tous n'avaient pas tort. Le sol semblait jonché de cadavres, de sang et lui, était dans une cage dorer sans la moindre égratignure. Impossible au vu de champs de bataille qui se jouait dans cette pièce. À moins qu'il n'en soit l'instigateur. Mais sa cage avait aussi pu être une protection contre l’ennemi. Partager entre tout Indy lâcha à main de Percy pour s'avancer à son tour. Un regard clair et franc posé sur l'homme attaché. Elle se tourna vers ses compatriotes alors.

« Nous ignorons qui il est, enfin pas tous appartements. Mais nous ne pouvons décidément pas le laisser libre alors que la pièce est une vraie fosse morbide. Mais l'abandonner à son sort, s'il est innocent. Je ne peux le permettre aussi. Sa cage a pu le protégé d'un ennemi plus terrifiant. Tout comme il peut être cet ennemi. Nous sommes nombreux et nous pourrons le maitriser s'il y à besoin, j'en suis certaine. »

Elle fit une pause dans son discours, se retournant vers le fameux William.

« Quelqu’un aurait une corde ou une ceinture. Nous pourrons ainsi le libérer de cette cage, le garder avec nous, tout en contrôlant ses mouvements, juste en prévention. »

Elle n'était pas la plus âgée, la plus meneuse, la plus respecter. Ce n'était qu'une enfant. Mais jusqu'ici elle était resté à l'écart. Jusqu'ici elle avait suivi le mouvement. Un mouvement indécis dispatchait et incohérent parfois. peut-être était-il tant d'essayer de tout coordonner. Il n'était pas tant de se diviser. L'horreur à leurs pieds, dans cette pièce et peut-être d'autres. Ils devaient savoir pourquoi, ils devaient trouver ce qu'ils étaient pour la plupart venu chercher. Et sortir libre, sain et sauf d'ici.
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Devlin Stanton
Devlin Stanton

Âge : 40
Emploi : Détective / Gentleman-Cambrioleur / Chasseur de créatures surnaturelles.
Informations : -1m75 (5’’74), 73 kg (167 lbs)
-Yeux ambre
-Détective depuis 11 ans. plus par passion et goût du défi que pour en vivre.
-Est devenu gentleman-cambrioleur, laissant sur les lieux de ses forfaits une carte: un valet de cœur, ce qui lui vaut le surnom, par les journaux, de "Jack of Heart" ("Valet de Cœur" en anglais.)
-A créé, avec Lydess Hentswig et Katherina Romanov, la Fondation Luna, un groupe de gens qui affrontent les dangers surnaturels.
La Fondation recrute de nouveaux protecteurs ayant assez de courage pour affronter l'inconnu.

-Jamais marié, aucune descendance... du moins, connue.
-Possède un Doberman nommé Athos dont il ne se sépare jamais.
-Asocial et légèrement misogyne en apparence. En réalité, égalitaire.
-Pratique la lecture labiale
-Est devenu le tuteur de Joséphine par la force des choses.
-Fume la pipe uniquement en soirée, la porte à la bouche non allumée pour réfléchir.
-Excellent tireur et virtuose du combat à mains nues, alliant boxe, savate et techniques de lutte. manie aussi la canne de combat et la rapière.
-Musculature fine mais très dense et efficace, doté d'une force insoupçonnable pour son gabarit et d'une grande résistance aux coups.
-Très discret, marche toujours sans faire de bruit et sait observer sans être repéré.
-Siffleur musical de talent et bon chanteur. A une ouïe bien entrainée.

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MessageSujet: Re: EVENT N°2 - LA TOUR DE LONDRES EVENT N°2 - LA TOUR DE LONDRES - Page 6 Icon_minitimeLun 24 Juil - 6:07



Event 2 : La Tour de Londres

 « That's a bad mistake! »

 
Tour de Londres, 1891

Le cri subit avait fait bouger Devlin, le découvrant légèrement durant un temps où il fut repérable.
Il vit clairement qu'il avait été trahi, calculant sans problème les angles de vision de l'homme qui se précipita

Qu'à cela ne tienne, il ne semblait pas assez dangereux pour poser un problème le cas échéant.
Devlin rejoint le groupe et pris la bougie des mains de Joséphine sans un not, ni vraiment demander la permission pour examiner les alentours
C'était un vrai carnage! Du travail digne d'une bête sauvage: aucun arme, des traces de morsures sur les corps désormais sans vie. Les cellules semblaient avoir été ouvertes avec des clés… comment une créature qui avait pu faire une trace pareille aurait pu se procurer les clés et, surtout s'en servir?
Il y avait une trainée de sang passant d'un corps à l'autre… qui avait pu faire ce travail morbide?
En examinant la trace, il constata que ce sang ne venait pas de quelque chose de trainé, mais de porté!
Et pendant ce temps, ça décidait de ce qu'il fallait faire du prisonnier que personne ne connaissait, ou presque

Accroupi, les pans de son long manteau ramenés sur ses cuisses pour ne pas les salir, il regarda, déterminant l'ordre de tuerie.
Sans lever les yeux, il parla d'une voix étonnement douce:
-Jolie suggestion, ma jeune amie, mais vu l'ampleur du carnage et sa nature, des chaines seraient plus appropriées.
J'espère que vous en avez sur vous car… figurez-vous que je me disais, en partant de chez moi, que j'oubliais quelque chose: les chaines pour sortir de son cachot un prisonnier pour qui j'aurai des doutes… n'est-ce pas être une tête de linotte, que de sortir sans ses chaines? Je suis encore confus d'une telle négligence!
heureusement, nous sommes dans une prison...


Il sourit et compléta:
-Néanmoins, excellent argumentaire, Mademoiselle. Je vous en félicite, malgré mon sens de l'ironie quelque peu piquant, mais il est imprudent de libérer quelqu'un sans en savoir un minimum.

Il se leva et s'approcha du gamin grand libérateur devant l'éternel, parlant doucement, mais fermement:

-Et vous, jeune homme, cessez de gueuler comme un putois dans une zone de danger, s'il vous plait… surtout pour jouer les libertaires alors que vous ne savez rien de cet individu... Si le degré de dangerosité des hommes étaient inscrit sur leur visage, le métier de policier serait le plus facile du monde.

Lorsqu'il fut assez près il murmura à l'oreille du jeune homme pour que lui seul entende:
-Alors, par pitié, réfléchissez un peu et ne cédez pas à des impulsions, même louables, qui pourraient être dangereuses pour vous, pour n'importe qui ici, y compris la demoiselle!...
Devlin désigna Indianna, ayant remarqué le petit manège entre eux. Il espérait que le jeune homme se réveille et comprenne que des décisions trop hâtives sans peser les éléments pouvaient être périlleuses pour elle aussi!
-Je peux me tromper sur cet individu en l'estimant dangereux, comme je peux ne pas me tromper. Que faisons-nous alors? Êtes-vous prêt à miser la vie de votre amie sur un coup de chance ou préférez-vous savoir avant d'agir?

Il s'éloigna, un dernier regard un peu sévère à l'endroit du jeune adulte et s'approcha de la cartomancienne qui faisait un rituel de purification.
-Pas certain que ça fonctionnera: cette bestiole est immonde, je te le dis: il les a éviscéré à mains nues… ou griffues, et il a même essayé de les gouter!
Il s'est servi d'une clé pour ouvrir ces cachots… à moins que tu ne me dises qu'il a pu faire usage de magie.
En plus…


Il eu l'air inquiet:
-.. il n'a pas laissé de trace… pas la moindre! C'est une pataugeoire, ici, et a aucun endroit je n'ai vu d'autres traces que les nôtres.
C'est la première fois que je vois une chose pareille.


Heureusement, Devlin possédait, pour le Purificateur, des munitions à "large spectre": balles en alliage fer pur et argent, creuses, emplies d'un mélange de belladone cueillie sous un arbre de pendu par une nuit de pleine lune et sel béni par des moines.

Il se détourna de l'attroupement pour reprendre ses analyses aux côtés de Harry.
C'était pas bon du tout… tous ses sens étaient en éveil.
-Harry, j'ai des traces de morsures sur certains cadavres. Croyez-vous que vous pourriez estimer quel genre d'animal aurait pu faire cela? Ou au moins la taille que ça pourrait avoir? J'avoue ne pas être suffisamment pointu dans ce domaine: ma seule conclusion a été: c'est gros! Je conçois que ça manque un peu de professionnalisme, mais je fais avec mes connaissances.



 
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Harry J. Downcry
Harry J. Downcry

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MessageSujet: Re: EVENT N°2 - LA TOUR DE LONDRES EVENT N°2 - LA TOUR DE LONDRES - Page 6 Icon_minitimeLun 24 Juil - 18:08



Event n°2 - La Tour de Londres

« HIDE AND SEEK »

Tour de Londres, 1891.

Poignard en main, gros couteau de boucher à en faire pâlir un certain éventreur en de rencontre fortuite, Harry descendit le long des marches érosés par le temps et l'humidité. Ses longs membres se repliaient sur eux-même afin de permettre à cet énergumène de descendre ses deux mètres dans le misérable cachot de la Tour. Il serait un peu naïf de croire qu'au vu de sa taille, son nez était plus épargné que les autres de la puanteur régnante. Il s'avança lentement, à la lueur d'une bougie et fut l'un des derniers à arriver. Tout ce qu'analysa le détective dans un silence implacable avant de s'acharner sur tout ce qui bougeait d'une grande verve, Downcry l'avait regardé également. Il aurait été stupide de toute façon de ne pas avoir remarquer les cadavres éviscérés, avec une rage et une force si dévastatrice, qu'il en abaissa aussitôt le couteau avec une moue embêtée. Cela ne pouvait être Jack l'auteur d'un tel massacre. Jack était méticuleux, attentif, et presque attentionné. Il regardait Lydess en train de purifier la scène avec un regard presque morne.

Soudainement l'entreprise lui semblait bien moins amusante, et l'excitation qu'il avait ressenti à cette recherche fondit comme neige au soleil. Comme s'il lui venait la terrible réalité en face, que le danger soudainement plus terrifiant que prévu. Mais il soupirait tout de même de soulagement, étant évident que le grand Jack n'aurait pu se faire attraper comme un vulgaire novice. Il s'agenouilla auprès d'un cadavre et dégagea le bras de l'une des victimes, celui-ci se détacha du reste du corps et resta dans la main d'Harry qui se redressa, le tenant encore. Quand Devlin, ayant fini de s'acharner sur tout le monde, se retourna vers lui pour lui demander son expertise sur les blessures, le vétérinaire haussa les épaules et se ragenouilla pour jeter le bras sans aucun remord.

- Ses morsures ont la force de celle d'un loup, mais n'en ont ni la profondeur ni les crocs. Je suis certes un vétérinaire, mais tout ça... ça n'a rien d'animal.

Un puissant frisson s'empara de son corps, le contact du sang humain dans ses mains qui rendait ses yeux amorphes, regardant au devant de lui ce carnage qui n'avait aucune intellectualisation, aucune mise en scène. Tout était si brutal q'il en était vide de sens. Triste. Voilà une chose qui ne méritait pas d'affection. Harry se redressa de tout son long et après avoir jeté un regard plein de dédain à un cadavre de meurtrier qu'il avait lui-même envoyer au trou -et qui avait finalement bien mérité sa sentence ultime, le vétérinaire se dirigea vers la cage:

- Je trouve l'idée de la petite très bonne. Mais chaîne ou corde, regardez autour de vous, Devlin, les cages. Rien ne pourra le restreindre. Si cet homme était vraiment celui que nous cherchions, il n'aurait pas besoin de nous pour partir, c'est évident. Mais en attendant...

Il posa un bras contre la cage de William, le fixant de son regard jaune:

-... si tu peux nous conduire à lui, je n'hésiterai pas à user de la corde. Crois-moi, j'ai de l'expérience, tu ne le regretteras pas.

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Reine Victoria
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MessageSujet: Re: EVENT N°2 - LA TOUR DE LONDRES EVENT N°2 - LA TOUR DE LONDRES - Page 6 Icon_minitimeLun 24 Juil - 23:58



Event n°2 - White Tower

« i heard screams and death at the prison »

15 mai 1891.

L'atmosphère est glaçante, les bougies reflétant depuis les ténèbres ce que la maigre lumière de la lune ne pouvait dévoiler. Les mouches s'approchent des cadavres par intermittence. Vous avez reçu de votre observation toutes les cartes en mains pour comprendre votre environnement, les tenants et les aboutissants de cette fresque burlesque aux allures de cimetière se tramant devant vous. L'une d'entre vous, jeune femme de la bonne bourgeoisie française, s'apprête à prendre ses pieds entre ses chaussures et l'humidité sanglante de la dernière marche de l'escalier. Cette demoiselle à la teinte de porcelaine s'écrasa alors, comme une pierre, sans la grâce habituelle de sa classe, dans une puissante flaque de sang. Dégoulinante, votre Mlle Errington n'a plus que sa dignité de femme pour pleurer.

Mais qu'aucun de vous ne soit tenté de rire. Car la punition pourrait être plus proche que prévu pour chacun d'entre vous. Aussi, cher gardien de cimetière que vous êtes, ne passerez pas à côté de votre destinée. Car proche de vous, un cadavre accroché au mur se détacha dans votre dos et s'effondra sur vous. Apeuré que vous vous fassiez agressé, votre chien, brave Lord Sawyer, se jeta sur le macchabée pour lui grogner dessus et le mordre. Mais il finit par comprendre que sa quête était vaine, et que vous n'aviez été victime que d'une grosse frayeur peu proche de la glorieuse virilité.

Cet être enfermé devant vous, se tient aux barreaux et vous regarde avec toute la misère du monde sur les épaules. Il vous appelle à l'aide, son silence à votre écoute transpire la cruelle attente de la limite entre la vie et la mort. L'abandon ou la liberté. Devant lui se trouve le jeune homme lui ressemblant comme deux gouttes d'eau. Dans ses yeux, une multitude d'émotions indescriptibles, des ombres de toutes les couleurs s'échappant de son regard fatigué, globe oculaire rougeâtre. Il tenta de passer une main pour l'approcher du visage de l'individu familier. L'incertitude, le fol espoir. Une crispation du poignet se fit sentir quand il eut fini d'attendre le maximum en hors de sa cage dont les barreaux étaient bien étroits. Il ne pouvait le toucher. Vous imaginez que ses oreilles ne doivent plus rien entendre, ignorant glorieusement toutes les paroles du berzerker pour se concentrer sur cette personnalité tout en douceur qu'était son jumeau perdu depuis longtemps.

« Eddy... toi ici... tu dois me libérer, je t'avouerai toute la vérité mais pas ici, nous sommes trop en danger... à moins que tu ne saches tout... et c'est pour ça que tu es venu me libérer n'est-ce pas.. ?!»

Dans la confusion des évènements, notre seconde écrivaine française favorite, dont la piété du destin n'aurait eu d'égale que son innactivité, s'approcha d'armoiries accrochés au mur. Un bouclier unique, auquel étaient apposés en croix deux épées. Mais cette curiosité maladive lui vaudra plus qu'une simple amende honteuse, car en y mettant les doigts, la demoiselle fit lourdement tomber l'affaire au sol, promenant en écho un bruit tonitruant qui fit sursauter tout le monde dans la pièce. Personne ne pouvait ne pas l'avoir entendu. A tel point que le Loup, oui, celui-ci même, se réveilla.

« MAIS VOUS ÊTES FOLLE ?!, il se retourna alors, en sueur, vers le vétérinaire dont la mine enjouée le mettait hors de lui: Je ferai tout ce que vous me direz, je vous mènerai à lui, même attaché... mais libérez moi, par pitié.»

- Déroulement de l'Event -
Bienvenue dans ce sixième tour de piste ! Voici les rappels:

• Il n'y a pas de minimum de mots pour participer, l'important étant que vous confirmiez votre action et que vous donniez du contenu pour les autres joueurs.

• Vous avez deux semaines pour répondre. Dès à présent, en cas de non-réponses durant ce laps de temps, votre personnage sera un peu plus malmené que le autres.

• Un Topic de Discussion dédié aux membres de l'Event vous est reservé [ICI].

• La prochaine intervention du MJ sera le lundi 7 août.

• Amusez-vous bien, c'est le principal ! coeur

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Loban V. Renfield
Loban V. Renfield

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Informations : Comte de Warwick. • A été adopté à l'âge de sept ans. • A hérité d'une fortune incommensurable à la mort de son père adoptif, mais aussi des titres honorifiques. • Possède une grande force physique, ayant subi un entraînement militaire intensif pendant plusieurs années. • A passé plusieurs années en Inde, Chine et Japon. • Connait quelques arts martiaux. • Est connu pour ses fêtes mondaines où il n'apparaît jamais, se tenant à l'écart. • A un comportement et un caractère assez puéril. • Fait parfois preuve d'une grande naïveté. • Se met rarement en colère. • Passe certains de ses soirs dans Whitechapel, au sein de la Tribu de Fergus Lynch. • Est considéré comme un excentrique de par ses idées. • Son prénom vient d'un prénom juif mal orthographié. • A une petite cicatrice sous l'œil gauche et ailleurs sur le corps. • Origine sino-écossaises.
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MessageSujet: Re: EVENT N°2 - LA TOUR DE LONDRES EVENT N°2 - LA TOUR DE LONDRES - Page 6 Icon_minitimeMar 25 Juil - 9:39



Event n°2 - La Tour de Londres

« LEAVE THEM UNDERGROUND »

Tour de Londres, 1891.

Un bruit aigu et fort. Il n’en fallut pas plus pour que le Lord Renfield se réveille en sursaut après un assoupissement indéniable. Il n’était pas censé relâcher sa garde et pour cela, il se maudit instantanément. Cependant, comment aurait-il pu résister aux doux bras de Morphée, même provisoirement ? Cela faisait plusieurs nuits qu’il passait sur cette chaise, à guetter d’éventuels intrus. Certes, il n’y restait pas tout la nuit. Rien que le fait de mettre le Home Secretary sur le terrain était impensable. Mais Loban avait insisté, sûrement dans le désir de faire ses preuves. Cependant, cet excès de zèle avait un prix : des nuits plus courtes, des journées éprouvantes et, par conséquent, une fatigue grandissante, jour après jour. Mais il n’avait aucunement envie de lâcher l’affaire. Tant que la situation n’aura pas évolué, il restera ici, bien fidèlement. Mais bien fidèlement ne veut pas dire bien efficacement et c’est dont il se rendit compte en voyant la porte de la réserve entrouverte. Lui qui était pourtant convaincu de l’avoir refermée correctement, le voilà prit aux doutes. Il poussa délicatement la porte qui grinça légèrement mais Loban ne put en voir davantage de l’intérieur car une voix vint l’interrompre.

— Lord Renfield ?

Le concerné se retourna et il vit dans la pénombre un soldat s’approcher de lui, une moue gênée sur le visage. Loban se sentit de plus en plus inquiet. Sa petite sieste avait pu lui coûter très chère.

— Qu’y a-t-il ?

— Trois personnes ont été interpellées en train d’entrer par effraction dans l’enceinte de la Tour… Nous avons pris leur identité.

Loban eut un profond soupir et regarda par-dessus de son épaule, regardant la porte entrouverte. Un instinct lui disait que les trois intrus n’étaient pas les seuls ici et que d’autres étaient parvenus à échapper à leur vigilance. Il se tourna vers le garde et lui dit d’un ton froid, sérieux, militaire :

— Très bien, restez sur vos gardes et n’hésitez pas à sonner l’alerte si vous voyez quelque chose d’anormal.

— Oui, Milord.

Loban se répéta alors les faits tandis que le soldat retournait à son poste : certaines personnes avaient failli rentrer par effraction sous sa surveillance. Il eut une moue agacée et ennuyée. Cela n’était absolument pas prévu ni inconcevable dans l’esprit de Loban. Il aperçut lesdits intrus être contrôlés par les gardes. Le jeune homme faisait confiance à ses hommes pour la suite. Le Lord se pinça l’arête du nez et poussa un profond soupir, commençant à être nerveux. Les choses semblèrent sous contrôle pour l’instant, tout était redevenu calme mais cette porte entrouverte l’intriguait. D’ailleurs, le bruit qui l’avait réveillé venait de l’intérieur de la Tour Blanche sans aucun doute. Il émit l’hypothèse que ce fut peut-être un des soldats qui eut un geste aussi malheureux que maladroit, mais il n’y croyait pas. Pour lui, il y avait d’autres personnes qui n’avaient absolument rien à faire là. Il se dirigea doucement vers la porte entrouverte de la réserve et y entra.
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Dick H. Fusslebottom
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MessageSujet: Re: EVENT N°2 - LA TOUR DE LONDRES EVENT N°2 - LA TOUR DE LONDRES - Page 6 Icon_minitimeMar 25 Juil - 16:27



EVENT N°2 - LA TOUR DE LONDRES

« ... »

15 Mai 1891

Dick avait joué les chevaliers servants suffisamment longtemps; lorsque Mélanie lui demanda, une seconde fois, mais cette fois par le regard, de la déposer au sol, le jeune homme lui obéit. Il n’était pas fâché de sentir le poids de la veuve libérer ses bras; pas qu’elle fût lourde, mais sa robe bouffante aux nombreux tissus blancs l’incommodaient dans ses déplacements.

Les lieux n’avaient rien de rassurants; du sang, des cadavres, un homme enchainé et cette odeur de mort qui était si familière au fossoyeur. Même Lord Sawyer semblait figé par cette vision d’horreur. La pauvre bête tremblait de peur, mais personne ne portait plus attention à l’animal, ni à son maître d’ailleurs.

Tout doucement, Dick s’approcha de son fidèle compagnon canin, mais tout à coup!: « Aaaahhh!!! », le gardien du cimetière poussa un cri si aigu qu’on aurait pu croire qu’il venait de se faire arracher les testicules. Il venait de se faire attaquer dans le dos! Dick tomba au sol, face la première et baisa la pierre froide et humide alors que Lors Sawyer, puisant dans une source de courage qui lui était inconnu, bondissait sur l’attaquant de son maître, grognant pour lui faire peur et le mordant pour protéger l’homme qu’il aimait plus que tout au monde. Pendant ce temps, Dick se débattait en se plaignant comme une fillette alors que finalement, la chose qui l’avait attaqué tomba sur le côté, inerte. Lord Sawyer avait-il réussit à le tuer? Reprenant ses esprits, le jeune gardien du cimetière se redressa, donna quelques coups de pieds au corps au sol puis s’aperçut enfin que depuis le début, la chose était déjà morte.

Misère… Quel drôle de gardien du cimetière qu’il faisait si un cadavre l’apeurait de la sorte… Lord Sawyer sembla comprendre en même temps que son maître ce qu’il était arrivé et vint de coller à lui, la queue entre les pattes et la tête basse. Dick passa une main dans ses cheveux pour se recoiffer et se racla la gorge en tirant sur ses habits pour se donner un peu de contenance. « Désolé… » fit-il finalement à l’intention du groupe avant de tourner les yeux vers Mélanie; cette dernière semblait avoir trouvé la sécurité près de Gerald et Dick fut légèrement peiné de s’apercevoir qu’il n’avait jamais réellement eu l’étoffe de son preux chevalier…


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Joséphine E. Morel
Joséphine E. Morel

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Eugène Morel est le pseudonyme utilisé pour signer ses romans.
❤️ Joséphine est féministe et fait de ses convictions le sujet principal de ses romans.
☂️ Habite la demeure du cousin de son père, M. Devlin Stanton, dans The Strand.
☠️ Afin de mousser son inspiration pour ses romans, Joséphine s'habille parfois en homme pour se promener incognito dans les rues de Londres.
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MessageSujet: Re: EVENT N°2 - LA TOUR DE LONDRES EVENT N°2 - LA TOUR DE LONDRES - Page 6 Icon_minitimeMar 25 Juil - 16:29



EVENT N°2 - LA TOUR DE LONDRES

« ... »

15 Mai 1891

J’avais décidé de participer à cette aventure pour prouver à mon tuteur que j’étais digne de l’accompagner… moi et aucune autre jeune femme! Jalouse? Mais non… Enfin, si. Mais peu importait! Sans un mot, Devlin m’avait fait signe de ne pas tenir la bougie devant mon visage; pourquoi m’aurait-il adressé directement la parole alors qu’il était accompagné… Faire semblant que nous ne nous connaissions pas était tellement plus prudent… Je ruminais ma colère contre l’indépendance de mon tuteur et le peu d’intérêt qu’il m’accordait lorsque, sans réellement m’apercevoir où mes pieds m’avaient conduite, l’homme qui était responsable de ma soudaine mauvaise humeur s’approcha de moi et me prit la bougie des mains.

Je voulu rouspéter, mais au même moment, je pris connaissance de ce qui nous entourait; du sang, des cadavres et… QUELLE PUENTEUR! Je levai ma chemise sur mon visage pour me couvrir le nez. Un désagréable frisson parcourait mon échine; cette aventure prenait une tournure que je n’avais pas imaginé et qui me terrorisait bien plus que je n’aurais voulu l’admettre. J’allais attraper le bras de Devlin pour m’y cramponner, pensant peut-être que mon tuteur pourrait me protéger du danger qui nous guettait tous lorsque j’entendis un cri aigu derrière moi. L’homme qui avait porté la femme à la grande robe dans ses bras, quelques instants plus tôt, était au sol, un cadavre sur le dos. Je reculai vers le mur de pierre le plus proche. Je devais être plus brave que cet homme… Je ne devais démontrer aucune faiblesse! Aussi, je décidai de me détourner de cette vision et regarder par moi-même ce qui nous entourait.

Mon regard fut attiré vers des armoiries, accrochées au mur. Il y avait là un bouclier et deux épées positionnés en croix. Délicatement, j’approchai une main vers ceux-ci pour les effleurer du bout des doigts; simple curiosité des sens qui allait me jouer un tour. Je venais à peine d’y toucher que je vis les épées bouger dangereusement. Non! Mais si! Mes yeux observèrent avec horreur les armoiries se détacher du mur et tomber avec grand fracas au sol. Tant bien que mal, j’avais essayé, par réflexe, d’amortir le choc du bouclier et des épées, en vain. Tous autour de moi sursautèrent et l’homme enchainé s’écria : « MAIS VOUS ÊTES FOLLE ?! ».

Je portai les mains à mon visage pour le couvrir, honteuse et effrayée par les conséquences que pourrait maintenant avoir ma vilaine curiosité sur la suite de notre aventure…  Quelques larmes coulèrent alors sur mes joues…


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MessageSujet: Re: EVENT N°2 - LA TOUR DE LONDRES EVENT N°2 - LA TOUR DE LONDRES - Page 6 Icon_minitimeMer 26 Juil - 16:41



Event n°2 - La Tour de Londres

« curiosity often leads to trouble »

« Vous mériteriez d’être dans cette cage à sa place ! Libérez le donc ! »

La voix du jeune homme roux la fit sursauter et résonna longtemps dans sa tête... Avait-elle fait quelque chose de si mal ?... Peut-être... La jeune veuve se retourna, choquée, pour regarder son visage. Il avait l'air tellement en colère... et si jeune. Sa moue se transforma en mine inquiète. Elle comprenait qu'il ressentait de l'injustice envers leur refus de la liberté. Qui étaient-ils pour décider du sort d'un individu, n'était-il pas ? Cependant, si ce choix leur coûtait la vie, Melanie ne se serait pas pardonnée d'avoir été clémente comme le jeune homme l'aurait voulu. Devant eux, même elle voyait que les risques étaient trop grands. La menace du petit la sonna quelque peu, cependant. Étant la dernière à avoir parlé avant son intervention, elle prit cela directement pour elle, et cela l'avait quelque peu blessée. Détournant finalement son visage, attristée, elle se contenta d'observer ce qui se passait, n'osant s'avancer davantage sur le sujet.
Une des jeunes filles prit alors la parole, offrant une alternative plus que louable. L'amener avec eux à l'aide d'une corde... Ce n'était vraiment pas bête comme idée. Même s'il y avait le risque que personne n'arrive à le maîtriser... Pas même le brut qui se trouvait à côté d'elle ? Après tout elle ne le connaissait pas vraiment et ne pouvait juger de ses capacités... Ils seraient donc contraints d'agir dans l'inconnu total, ce qui ne rassurait pas l'éternelle mariée. Elle écouta également l'homme tenter de raisonner le jeune roux sans vraiment oser regarder la scène, et les paroles de celui qu'elle imaginait être l'homme le plus érudit du groupe ne la réconfortèrent pas plus. Effrayée, elle porta son poing à la bouche dans un geste concerné. Un homme capable de faire l'ouvrage macabre d'une bête... Ça, elle n'avait pas chez elle, à sa connaissance. Les supplications du prisonnier lui paraissaient de plus en plus sombres... Mais que pouvait-elle y faire ? Les paroles du jeune roux lui revenaient en tête... Méritait-elle vraiment d'être à sa place si ce mystérieux prisonnier au visage double avait commis cette abomination ?

Cependant le chaos semblait être tombé dans la pièce, car Melanie ne put poursuivre ses intenses réflexions anxieuses. Ce fut un enchaînement d'événements qui ne pouvaient dire qu'une chose. Tout d'abord, une des jeunes femmes tomba dans une flaque de sang. Le temps que l'idée d'aller l'aider traverse l'esprit de la jeune veuve, quelque chose tomba sur son ami Dick qui le fit crier d'horreur. Un cadavre... Melanie plaqua ses deux mains sur sa bouche, voyant son chien essayer d'attaquer la carcasse inanimée. Comment avait-elle pu tomber de la sorte ? Les yeux de la jeune femme parcouraient les alentours, mais impossible de dire si ce sort était réservé à d'autres membres de leur groupe. Dick parvint à se relever, puis s'excusa. Secouant la tête, Melanie alla le voir sans plus tarder.

« Ne vous excusez pas, est-ce que vous allez bien ? » demanda-t-elle, soucieuse, en lui ayant prit les mains dans le geste le plus naturel qu'il soit.

Mais le chaos n'était pas fini, un bruit assourdissant retentit dans la pièce affreuse, et Melanie aspira bruyamment l'air perfide sous le coup de la frayeur, serrant les mains de son ami très brusquement. Qu'est-ce que c'était ?! Le prisonnier même avait crié de terreur, insurgeant la jeune personne à l'origine de la catastrophe, qui avait les mains ouvertes sur le visage... Pleurait-elle ? S'en était trop, le coeur de Melanie ne pouvait résister à tout cela. Se dirigeant vers ce qu'elle pensait être un jeune garçon, elle avait gardé une main agrippée au gardien de cimetière, qu'elle n'allait plus oser lâcher par trop de peur. Melanie ôta doucement une des mains du visage du... de la jeune femme ? Cela la fit sourire intérieurement. Elle essuya rapidement une de ses larmes.

« Ce n'est pas grave, ça va aller, d'accord ? »

C'était fou ce qu'on pouvait affirmer lorsqu'on voulait rassurer quelqu'un. Le côté maternel de la jeune veuve avait pris le dessus sans plus de réflexion, mais regarder le petit ressemblant à une petite (ou étais-ce le contraire ?) pleurer de la sorte lui était presque aussi insupportable que l'odeur de cette pièce. Toutes ces horreurs... La pourriture, le bourdonnement des mouches, la chute dans la flaque, l'attaque du cadavre, les supplications du prisonnier, le bruit métallique horrible qui sonnait encore dans ses oreilles... Melanie avait la tête qui tournait et la conviction qu'il ne fallait pas rester là. C'était assez. Il fallait qu'ils sortent d'ici. Si quelqu'un ou quelque chose menaçait leur vie dans cette tour, il serait très probablement à la recherche de l'origine du bruit, et ils étaient au mauvais endroit au mauvais moment.

« Il faut qu'on s'en aille d'ici. Maintenant. Et tout le monde... j'imagine. »

Melanie fixa le prisonnier de ses yeux noisette troublés. Elle se méfiait de cet individu comme la peste et espérait de tout cœur qu'il ne réservait pas un affreux sort à leur groupe tout comme les prisonniers déchiquetés autour d'eux. Pitié qu'une corde suffise...
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EVENT N°2 - LA TOUR DE LONDRES

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